L'agent 212, on ne se lasse pas de sa naïveté et de ses mésaventures.
Ça m'amuse, à petites doses. Mais chez moi, ça fait beaucoup rire certains !
Plaisir de se moquer de la maréchaussée ?
Notre agent déguisé en Sumo pour la soirée costumée, ou passant les tests (contre son gré) pour intégrer le GIGN, ça vaut le détour !
Et voila un nouveau venu, Kiki, petit chien vraiment minuscule affublé d'un manteau et d'un noeud rose. Qui nous permet de retrouver en une planche les animaux de compagnie les plus célèbres de la BD jeunesse !
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jeudi 31 mai 2018
mercredi 30 mai 2018
Les aventures inter-sidérantes de l'Ourson Biloute T1 La baraque à frites de l'espace
Trop de niveaux de lecture différents. Du presque argotique, du "djeun" (qui va vite se périmer), du Ch'timi, de l'anglais, quelques mots soutenus peu connus à cet âge. Je crains que les enfants ne se perdent dans tout ça.
Moi qui aime tant les jeux de langage, je n'ai pas trop apprécié le texte.
"Quand ça blaire le roussi, faut s'attendre au pire".
"GOTTFERDOM* ! Dès que Lemmy remet le contact, ça dépote à toute berzingue !"
* Mot expliqué.
Dommage, car l'idée de faire découvrir le potjevleesch, les wassingues, la carbonnade, et la drache à nos petits du sud me plaisait bien.
Je ne vois pas trop à qui on s'adresse ici. Le format et le style album, ainsi que l’histoire d'un ours en peluche, semblent viser les plus jeunes.
Mais le texte est long et pas facile, surtout sur les termes argotiques anciens. Les illustrations aussi passent du "presque mignon et sympathique" au violent, presque inquiétant.
Pour les plus grands, le glossaire (mélangeant mots anglais et patois du nord) est une bonne idée, surtout qu'il est bien expliqué en début de livre.
Pour les plus jeunes, je préfère nettement quand les mots sont expliqués directement sur la page.
Moi qui aime tant les jeux de langage, je n'ai pas trop apprécié le texte.
"Quand ça blaire le roussi, faut s'attendre au pire".
"GOTTFERDOM* ! Dès que Lemmy remet le contact, ça dépote à toute berzingue !"
* Mot expliqué.
Dommage, car l'idée de faire découvrir le potjevleesch, les wassingues, la carbonnade, et la drache à nos petits du sud me plaisait bien.
Je ne vois pas trop à qui on s'adresse ici. Le format et le style album, ainsi que l’histoire d'un ours en peluche, semblent viser les plus jeunes.
Mais le texte est long et pas facile, surtout sur les termes argotiques anciens. Les illustrations aussi passent du "presque mignon et sympathique" au violent, presque inquiétant.
Pour les plus grands, le glossaire (mélangeant mots anglais et patois du nord) est une bonne idée, surtout qu'il est bien expliqué en début de livre.
Pour les plus jeunes, je préfère nettement quand les mots sont expliqués directement sur la page.
mardi 29 mai 2018
Une place dans la cour - Gaël Aymon
Quand on ouvre un roman de Talents Hauts, on sait que les préjugés vont prendre un mauvais coup, mais que la lecture va être réjouissante !
Une cour d'école, d'un côté les garçons, qui jouent au foot, de l'autre les filles, élastique ou 1.2.3. soleil.
Et puis arrive un nouveau.
Ulysse n’aime pas le foot.
Ulysse ose jouer avec les filles, et ça, ici, ça ne s'est jamais vu.
Mais il persiste sans honte malgré l'accueil peu aimable (voire bien pire) du meneur côté foot, Boris "Balourd".
Seulement, le foot occupe une place bien trop grande dans la cour, laissant peu d'espace pour d'autres activités.
Alors, pour se défendre, ils ont une idée ... du théâtre.
Un petit livre sympa, facile à lire, qui devrait plaire.
Très intéressant sur le côté "genre" : non, on n'est pas obligé de jouer absolument au foot si on est un garçon, oui on peut se mêler aux filles, jouer à leurs jeux, et ça enrichit même le groupe.
J'ai regretté par contre que le sujet que laissait attendre le titre ne soit pas vraiment abordé, ou pas de façon satisfaisante à mon avis.
Une cour d'école, d'un côté les garçons, qui jouent au foot, de l'autre les filles, élastique ou 1.2.3. soleil.
Et puis arrive un nouveau.
Ulysse n’aime pas le foot.
Ulysse ose jouer avec les filles, et ça, ici, ça ne s'est jamais vu.
Mais il persiste sans honte malgré l'accueil peu aimable (voire bien pire) du meneur côté foot, Boris "Balourd".
Seulement, le foot occupe une place bien trop grande dans la cour, laissant peu d'espace pour d'autres activités.
Alors, pour se défendre, ils ont une idée ... du théâtre.
Un petit livre sympa, facile à lire, qui devrait plaire.
Très intéressant sur le côté "genre" : non, on n'est pas obligé de jouer absolument au foot si on est un garçon, oui on peut se mêler aux filles, jouer à leurs jeux, et ça enrichit même le groupe.
J'ai regretté par contre que le sujet que laissait attendre le titre ne soit pas vraiment abordé, ou pas de façon satisfaisante à mon avis.
lundi 28 mai 2018
En voiture, Simone (Nos adorables belles-filles) Aurélie Valognes
Après mon agréable lecture de Mémé dans les orties, je m'étais promis de lire Nos adorables belles-filles, (pour comparer un peu avec les nôtres, et avec ce qu'on leur fait subir ;-) !! )
J'ai acheté ce poche sans y penser, puisque l'éditeur a changé totalement le titre (je me demande bien pourquoi, à part pour nous faire acheter deux fois le même roman si on est un brin distrait)
Et finalement, c'est une petite déception.
Ça se lit bien, et facilement, mais sans enthousiasme pour moi.
Peut-être parce que personne n'est vraiment sympathique (à part la grand-mère Antoinette pas trop présente, et les deux enfants, qui ne sont pas très importants dans le récit)
J'ai remarqué que j'ai toujours un peu de mal avec les histoires où personne ne m'attire.
Impossible de s’identifier à la famille, je n’ai jamais rencontré dans mes proches des gens aussi impolis !
Pire que des gamins grognons, les belles-filles refusent de manger tout ce qui ne leur plait pas, sans effort pour goûter, et même se plaignent qu'on n'ait pas fait un menu pour elles. Alors même que parfois les parents n'ont pas été prévenus de leur venue, ou de leurs goûts.
Ahurissant ! Quand on est invité et qu'on n’aime pas, on fait un effort, ou tout au moins on se passe discrètement de manger le plat en question, on ne râle pas sur le menu !
Et le pire :
J'ai acheté ce poche sans y penser, puisque l'éditeur a changé totalement le titre (je me demande bien pourquoi, à part pour nous faire acheter deux fois le même roman si on est un brin distrait)
Et finalement, c'est une petite déception.
Ça se lit bien, et facilement, mais sans enthousiasme pour moi.
Peut-être parce que personne n'est vraiment sympathique (à part la grand-mère Antoinette pas trop présente, et les deux enfants, qui ne sont pas très importants dans le récit)
J'ai remarqué que j'ai toujours un peu de mal avec les histoires où personne ne m'attire.
Impossible de s’identifier à la famille, je n’ai jamais rencontré dans mes proches des gens aussi impolis !
Pire que des gamins grognons, les belles-filles refusent de manger tout ce qui ne leur plait pas, sans effort pour goûter, et même se plaignent qu'on n'ait pas fait un menu pour elles. Alors même que parfois les parents n'ont pas été prévenus de leur venue, ou de leurs goûts.
Ahurissant ! Quand on est invité et qu'on n’aime pas, on fait un effort, ou tout au moins on se passe discrètement de manger le plat en question, on ne râle pas sur le menu !
Et le pire :
dimanche 27 mai 2018
Le chat qui faisait la bombe (T 28) - Lilian Jackson Braun
Je retrouve encore une fois avec plaisir le comté de Moose, ses habitants habituels, Mr Q et ses chats. Et Pickax, qui s'apprête une fois de plus à faire une grande fête, pour son cent cinquantième anniversaire.
Avec tout ce qu'on peut y attendre d'ennuis en tout genre, météorologique ou pas.
J'ai trouvé ce roman plus agréable à lire que certains autres parmi les derniers de la série (notamment le précédent, Le chat qui jetait des peaux de banane.)
Cependant, côté policier, c'est quand même très léger. Avec d'abord une mort dont on ignorera à la fois la cause et le coupable (ou alors je n'ai pas lu assez attentivement ?). Puis quelques incohérences à mes yeux. Je me suis parfois demandé si même la traductrice ne commettait pas quelques bizarres erreurs.
J'ai eu plaisir à voir mentionner ici le roman "Trois hommes dans un bateau, un de mes premiers livres que je me souviens avoir lu enfant. (Et que j'ai toujours). Me faisant découvrir l’humour anglais absurde !
Bref, une distraction agréable pour moi, mais à réserver aux inconditionnels de la série.
Extraits :
Avec tout ce qu'on peut y attendre d'ennuis en tout genre, météorologique ou pas.
J'ai trouvé ce roman plus agréable à lire que certains autres parmi les derniers de la série (notamment le précédent, Le chat qui jetait des peaux de banane.)
Cependant, côté policier, c'est quand même très léger. Avec d'abord une mort dont on ignorera à la fois la cause et le coupable (ou alors je n'ai pas lu assez attentivement ?). Puis quelques incohérences à mes yeux. Je me suis parfois demandé si même la traductrice ne commettait pas quelques bizarres erreurs.
J'ai eu plaisir à voir mentionner ici le roman "Trois hommes dans un bateau, un de mes premiers livres que je me souviens avoir lu enfant. (Et que j'ai toujours). Me faisant découvrir l’humour anglais absurde !
Bref, une distraction agréable pour moi, mais à réserver aux inconditionnels de la série.
Extraits :
samedi 26 mai 2018
Elmer (1er volume) David McKee
26 mai JOUR D'ELMER !!
J'en profite pour parler du premier volume de la série, que je cherchais quand j'ai lu Le Grand Jour d'Elmer.
Ce premier tome est un superbe album sur la différence.
Elmer souffre d'être si différent, multicolore alors que tous ses amis sont uniformes, gris éléphant !!
Comme c'est une petit éléphant futé, au lieu de se lamenter, il trouve une astuce pour ressembler aux autres.
Et s'apercevra vite que si être différent a ses inconvénients, être semblables aux autres en a aussi. Et ne plus être original et reconnaissable entame sérieusement la joie de vivre d'Elmer.
Heureusement, tout rentre facilement dans l'ordre, et on gardera un souvenir de ce jour en instituant Le Jour d'Elmer, où chaque éléphant va être "déguisé" et coloré (sauf Elmer bien entendu, qui sera gris)
Comme Elmer, les jeunes enfants découvrent que la différence, c'est plutôt positif, et qu'il faut bien la vivre.
Bien sûr, on aime Elmer parce qu'il est si beau, tellement coloré. Mais cet album est aussi un vrai bon texte sur le regard qu'on porte sur soi-même, et celui des autres.
J'en profite pour parler du premier volume de la série, que je cherchais quand j'ai lu Le Grand Jour d'Elmer.
Ce premier tome est un superbe album sur la différence.
Elmer souffre d'être si différent, multicolore alors que tous ses amis sont uniformes, gris éléphant !!
Comme c'est une petit éléphant futé, au lieu de se lamenter, il trouve une astuce pour ressembler aux autres.
Et s'apercevra vite que si être différent a ses inconvénients, être semblables aux autres en a aussi. Et ne plus être original et reconnaissable entame sérieusement la joie de vivre d'Elmer.
Heureusement, tout rentre facilement dans l'ordre, et on gardera un souvenir de ce jour en instituant Le Jour d'Elmer, où chaque éléphant va être "déguisé" et coloré (sauf Elmer bien entendu, qui sera gris)
Comme Elmer, les jeunes enfants découvrent que la différence, c'est plutôt positif, et qu'il faut bien la vivre.
Bien sûr, on aime Elmer parce qu'il est si beau, tellement coloré. Mais cet album est aussi un vrai bon texte sur le regard qu'on porte sur soi-même, et celui des autres.
vendredi 25 mai 2018
Le yéti aux petits pieds - Natalie Zimmermann
Une première lecture amusante, avec beaucoup de jeux de mots, notamment parce que Andromaque comprend mal certains noms qu'elle ignore, et les traduit à sa façon.
Par exemple, quand on lui dit que le yéti, s'il existait, serait tibétain ou népalais : "Pourquoi le yéti "y serait-ti bête hein " ? Pourquoi vous dites qu'il n'est pas laid, alors qu'il fait peur à tout le monde!"
A part ça, des petites histoires classiques d'une semaine en classe de neige, à travers les yeux d'Andromaque, une fillette pleine d'imagination.
Et Andromaque a décidé que sa semaine au ski lui permettrait de dénicher ce yéti dont tout le monde parle sans parvenir à le voir.
Pas mal de clichés, une lecture facile, un "première lecture" moyen, avec une amusante fin clin d'oeil.
Je crois que j'ai lu trop de Chats Assassins ! Les illustrations de Véronique Deiss, tellement semblables, m'y font irrésistiblement penser ! J'ai pourtant lu d'autres livres illustrés par elle, mais là, on s'y croirait !!
Par exemple, quand on lui dit que le yéti, s'il existait, serait tibétain ou népalais : "Pourquoi le yéti "y serait-ti bête hein " ? Pourquoi vous dites qu'il n'est pas laid, alors qu'il fait peur à tout le monde!"
A part ça, des petites histoires classiques d'une semaine en classe de neige, à travers les yeux d'Andromaque, une fillette pleine d'imagination.
Et Andromaque a décidé que sa semaine au ski lui permettrait de dénicher ce yéti dont tout le monde parle sans parvenir à le voir.
Pas mal de clichés, une lecture facile, un "première lecture" moyen, avec une amusante fin clin d'oeil.
Je crois que j'ai lu trop de Chats Assassins ! Les illustrations de Véronique Deiss, tellement semblables, m'y font irrésistiblement penser ! J'ai pourtant lu d'autres livres illustrés par elle, mais là, on s'y croirait !!
jeudi 24 mai 2018
C'est mon frère ! - Lenia Major - Claire Vogel
Les amis du panda (noir et blanc comme il se doit) ne le croient pas quand il arrive avec un petit dinosaure vert et le présente comme son frère.
Il va donc les convaincre en racontant, page après page, tout ce qu'ils font ensemble, comme de vrais frères.
C'est mignon, les dessins des animaux sont adorables ; le texte tout simple, se terminant chaque fois par "Alors, c'est mon frère !"
Mais destiné aux plus jeunes. Mes "grands" de 6 et 7 ans ont aimé reprendre avec moi la phrase refrain, mais il est clair que cet album est un peu léger pour les enthousiasmer.
Une jolie façon d’aborder la tolérance et le respect des différences avec les très jeunes.
Extraits :
mercredi 23 mai 2018
Welcome to Kiwiland : Récit d'un aller et retour en Nouvelle-Zélande - Aby Cyclette
Enfin un roman graphique que j'ai dévoré avec plaisir !
Aby, ayant quelques mois à occuper en attendant son visa pour le Canada, décide de partir, le plus loin possible de Strasbourg, aux antipodes ... Ce sera donc la Nouvelle-Zélande.
Dommage qu’elle rencontre l’amour de sa vie juste avant le départ, mais pas suffisant pour qu'elle reste à quai !
Elle va donc nous raconter ses préparatifs, puis surtout son quotidien là-bas, au fil de son année chez les Kiwis.
À la fois guide pour ceux qui songent à l’expatriation, découverte du pays, coup de projecteur sur les différences culturelles et quotidiennes, côté français comme côté néozélandais. Le tout avec beaucoup d'humour facilement accessible. Sans oublier qu'Aby est alsacienne, en voyage entre cigogne et kiwi !
Un gros pavé (apparemment, personne n'a eu le courage de compter le nombre de pages, donc j'y renonce aussi !!) très vite dévoré puisque chaque page comporte trois ou quatre dessins légendés.
Chaque sujet couvre entre une et cinq ou six pages.
Entièrement bilingue, de façon amusante mais aussi surprenante :
Aby, ayant quelques mois à occuper en attendant son visa pour le Canada, décide de partir, le plus loin possible de Strasbourg, aux antipodes ... Ce sera donc la Nouvelle-Zélande.
Dommage qu’elle rencontre l’amour de sa vie juste avant le départ, mais pas suffisant pour qu'elle reste à quai !
Elle va donc nous raconter ses préparatifs, puis surtout son quotidien là-bas, au fil de son année chez les Kiwis.
À la fois guide pour ceux qui songent à l’expatriation, découverte du pays, coup de projecteur sur les différences culturelles et quotidiennes, côté français comme côté néozélandais. Le tout avec beaucoup d'humour facilement accessible. Sans oublier qu'Aby est alsacienne, en voyage entre cigogne et kiwi !
Un gros pavé (apparemment, personne n'a eu le courage de compter le nombre de pages, donc j'y renonce aussi !!) très vite dévoré puisque chaque page comporte trois ou quatre dessins légendés.
Chaque sujet couvre entre une et cinq ou six pages.
Entièrement bilingue, de façon amusante mais aussi surprenante :
mardi 22 mai 2018
Deux roues de travers - Jean-Christophe Tixier
Je voulais lire ce roman pour au moins trois raisons (au-delà du fait que c'est un roman jeunesse, donc qu'il me tente) :
- Le thème m'intéressait beaucoup
- Il se passe à Hendaye
- Je tenais absolument à relire Jean-Christophe Tixier.
En effet, j'ai lu il y a deux ans "Dix minutes à perdre" je n'avais pas été enthousiaste. Depuis, ce roman a obtenu au moins 17 prix, donc je m'interrogeais sur mon avis !
Celui-ci ne fait pas partie de la série "Dix minutes..." (trilogie actuellement).
Il est question ici d'une relation frère-soeur très forte, et d'une jeune fille en fauteuil roulant.
Eva, quatorze ans et demi, voudrait être une adolescente normale, elle rêve de danser, d'être libre. Pas facile quand depuis la naissance ses jambes ne lui servent à rien.
Elle aimerait aussi s'affranchir de sa dépendance à sa mère, qui la surprotège à force d’inquiétude. Une inquiétude maternelle normale, mais qu'Eva trouve insupportable.
Son grand frère de 20 ans, Michael, qu'elle aime et admire tant, et qui sait d'occuper d'elle sans l'étouffer, a hélas quitté la maison pour ses études.
Quand il arrive et propose de l'amener une semaine en vacances à Hendaye, elle croit rêver tant elle est heureuse.
Hélas, le rêve va vite devenir cauchemar.
lundi 21 mai 2018
bonjour dinosaure - DwellStudio
"Un livre avec des flaps pour toute la journée"
Nous avions déjà emprunté cet amusant petit album il y a 3 ans, et voilà ce que j'avais écrit à ce moment-là :
Un bel album pour les tout-petits : carré, pas trop grand, en carton très solide, avec des rabats à soulever tout aussi solides.
Des images simples, aux belles couleurs.
Le temps d'une journée, du lever au coucher du soleil, on va découvrir, cachés sous les flaps, chaque sorte de dinosaure.
Mais je n'ai pas compris le public visé ?
Il me semblait que les petits de 2 ou 3 ans n'étaient pas forcément passionnés par les dinosaures, au point de vouloir découvrir le nom de chacun ?
Et plus grands, il se précipitent sur l'album "oh, des dinosaures," mais sont vite déçus par le contenu très léger.
Utile si on veut que son tout-petit acquière une première connaissance des dinos ?
Et voilà, j'ai compris à présent :
Nous avions déjà emprunté cet amusant petit album il y a 3 ans, et voilà ce que j'avais écrit à ce moment-là :
Un bel album pour les tout-petits : carré, pas trop grand, en carton très solide, avec des rabats à soulever tout aussi solides.
Des images simples, aux belles couleurs.
Le temps d'une journée, du lever au coucher du soleil, on va découvrir, cachés sous les flaps, chaque sorte de dinosaure.
Mais je n'ai pas compris le public visé ?
Il me semblait que les petits de 2 ou 3 ans n'étaient pas forcément passionnés par les dinosaures, au point de vouloir découvrir le nom de chacun ?
Et plus grands, il se précipitent sur l'album "oh, des dinosaures," mais sont vite déçus par le contenu très léger.
Utile si on veut que son tout-petit acquière une première connaissance des dinos ?
Et voilà, j'ai compris à présent :
dimanche 20 mai 2018
Max ne respecte rien (Max et Lili)
Après Lili est malpolie et Max et Lili en ont marre de se dépêcher, encore un opus de la série qui ne m'emballe vraiment pas.
Les thèmes sont généralement intéressants, mais je n'aime guère la façon dont ils sont traités.
Ici c'est d'abord Lili qui est assez odieuse avec son frère, dont on arrive à comprendre la colère même si ce n'est jamais un bon réflexe.
Les adultes ne semblent jamais avoir les bonnes réactions, et on aimerait bien les gronder comme Max.
Quand Max est poli, il se fait remettre en place par la dame à qui il propose de laisser gentiment sa place. Parce qu'elle ne veut pas être vieille, mais elle l'est forcément plus que lui.
Dire Salut à sa grand-mère ne me parait pas d'une impolitesse horrible, si justement les adultes de la famille utilisent ce code ... (Bien sûr qu'un enfant ne peut pas avoir les mêmes droits que les adultes, mais quand on leur dit bonjour avec "salut les enfants" ce qui est plutôt sympathique, comment pourraient-ils penser que dire salut en retour est incorrect ?)
Bref, mes petits-enfants, comme les autres à la bibliothèque, dévorent cette série, on leur en fournit donc, mais ce n'est pas ce que je conseillerais.
Les thèmes sont généralement intéressants, mais je n'aime guère la façon dont ils sont traités.
Ici c'est d'abord Lili qui est assez odieuse avec son frère, dont on arrive à comprendre la colère même si ce n'est jamais un bon réflexe.
Les adultes ne semblent jamais avoir les bonnes réactions, et on aimerait bien les gronder comme Max.
Quand Max est poli, il se fait remettre en place par la dame à qui il propose de laisser gentiment sa place. Parce qu'elle ne veut pas être vieille, mais elle l'est forcément plus que lui.
Dire Salut à sa grand-mère ne me parait pas d'une impolitesse horrible, si justement les adultes de la famille utilisent ce code ... (Bien sûr qu'un enfant ne peut pas avoir les mêmes droits que les adultes, mais quand on leur dit bonjour avec "salut les enfants" ce qui est plutôt sympathique, comment pourraient-ils penser que dire salut en retour est incorrect ?)
Bref, mes petits-enfants, comme les autres à la bibliothèque, dévorent cette série, on leur en fournit donc, mais ce n'est pas ce que je conseillerais.
samedi 19 mai 2018
Les monstres de là-bas - Hubert Ben Kemoun
Ce Petite Poche m'avait totalement échappé, et c'est dommage.
Un beau texte sur la différence. Et une chute inattendue et pleine d'humour.
Nelson quitte son pays pour la première fois. Il ne va pas très loin, juste de l'autre côté de l'estuaire.
Tellement content de rencontrer enfin sa jolie correspondante.
Mais est-elle anormale ? ou bien tous ceux du pays sont-ils des monstres.
Est-ce si difficile de supporter la différence de l'autre ? Qui est normal, qui ne l'est pas ?
De quoi sourire et réfléchir en moins de 40 pages !
Extrait :
1.
L'aventure commençait ici. Sur ce bateau. Il le sentait.
***
A dix ans, un premier voyage seul prend toujours la saveur d'un grand événement.
Un beau texte sur la différence. Et une chute inattendue et pleine d'humour.
Nelson quitte son pays pour la première fois. Il ne va pas très loin, juste de l'autre côté de l'estuaire.
Tellement content de rencontrer enfin sa jolie correspondante.
Mais est-elle anormale ? ou bien tous ceux du pays sont-ils des monstres.
Est-ce si difficile de supporter la différence de l'autre ? Qui est normal, qui ne l'est pas ?
De quoi sourire et réfléchir en moins de 40 pages !
Extrait :
1.
L'aventure commençait ici. Sur ce bateau. Il le sentait.
***
A dix ans, un premier voyage seul prend toujours la saveur d'un grand événement.
vendredi 18 mai 2018
Harper et le parapluie rouge - Cerrie Burnell
Entre rêve, et conte musical, une belle histoire peuplée de chats musiciens, de magie et d'amitié.
Avec aussi une louve adorable, et tout de même un méchant (pas si méchant ?)
Je dois avouer que j'ai choisi ce livre juste en voyant la couverture ! (c'est fait pour ça non ?)
Un tour et des flocons de neige tout brillants qui attirent l'oeil, puis une fillette qui s'envole au bout de son parapluie style Mary Poppins, et de plus près un dessin adorable de la fillette, avec un chat.
Et le roman ne déçoit pas, tout aussi poétique, avec de très mignonnes illustrations au fil des pages.
Mais je ne suis pas vraiment entrée dans la magie de l’histoire.
Sans doute ne suis-je pas assez imaginative, rêveuse et musicienne. Le texte est beau mais ne m'a pas emportée.
Peut-être à réserver aux enfants musiciens, ou touchés par la poésie.
Avec aussi une louve adorable, et tout de même un méchant (pas si méchant ?)
Je dois avouer que j'ai choisi ce livre juste en voyant la couverture ! (c'est fait pour ça non ?)
Un tour et des flocons de neige tout brillants qui attirent l'oeil, puis une fillette qui s'envole au bout de son parapluie style Mary Poppins, et de plus près un dessin adorable de la fillette, avec un chat.
Et le roman ne déçoit pas, tout aussi poétique, avec de très mignonnes illustrations au fil des pages.
Mais je ne suis pas vraiment entrée dans la magie de l’histoire.
Sans doute ne suis-je pas assez imaginative, rêveuse et musicienne. Le texte est beau mais ne m'a pas emportée.
Peut-être à réserver aux enfants musiciens, ou touchés par la poésie.
jeudi 17 mai 2018
Le livre des Baltimore - Joël Dicker
C'est curieux, même si je n’avais pas vu le nom de l'auteur, dès les premières pages j’aurais reconnu le style de Joël Dicker.
On peut aimer ou pas du tout, mais il a vraiment une écriture qui se démarque de toutes autres. Je ne saurais expliquer pourquoi. Mais dans l'énorme quantité de livres que je lis, je n'ai jamais rien vu de pareil.
Et c'est plutôt addictif à mon goût.
Même si les passages d'une époque à l'autre me sont un peu difficiles. Il faut lire sans trop de distraction (pas le moment d'intercaler d'autres livres) quand on a comme moi une mémoire de poisson rouge, pas toujours évident de me replacer au bon moment, et je suis parfois un peu perdue dans la chronologie, mais je n'ai pas pu lâcher le livre Et une fois terminé, la famille Goldman me manque !
A priori, je déteste les romans qui vous annoncent ce qui va arriver, sans vraiment l’expliciter.
Ce qui est tout à fait le cas ici, on parle dès le début, puis tout le long, du Drame mais on doit attendre la fin pour en savoir plus, même si on le voit se profiler.
Mais l’écriture de Joël Dicker est telle que je l'ai lu volontiers malgré cela. Et malgré tous les reproches que certains feront à son roman !
Et puis, j’aime beaucoup lire ce qui se passe dans l'Amérique profonde. Encore plus quand c'est entre Connecticut et Maryland ! (juste à cause de mon addiction à la série des Enfants Tillerman !)
Et .....
ne lisez pas plus loin si vous n'avez pas encore lu ce roman (et que vous comptez le lire)
On peut aimer ou pas du tout, mais il a vraiment une écriture qui se démarque de toutes autres. Je ne saurais expliquer pourquoi. Mais dans l'énorme quantité de livres que je lis, je n'ai jamais rien vu de pareil.
Et c'est plutôt addictif à mon goût.
Même si les passages d'une époque à l'autre me sont un peu difficiles. Il faut lire sans trop de distraction (pas le moment d'intercaler d'autres livres) quand on a comme moi une mémoire de poisson rouge, pas toujours évident de me replacer au bon moment, et je suis parfois un peu perdue dans la chronologie, mais je n'ai pas pu lâcher le livre Et une fois terminé, la famille Goldman me manque !
A priori, je déteste les romans qui vous annoncent ce qui va arriver, sans vraiment l’expliciter.
Ce qui est tout à fait le cas ici, on parle dès le début, puis tout le long, du Drame mais on doit attendre la fin pour en savoir plus, même si on le voit se profiler.
Mais l’écriture de Joël Dicker est telle que je l'ai lu volontiers malgré cela. Et malgré tous les reproches que certains feront à son roman !
Et puis, j’aime beaucoup lire ce qui se passe dans l'Amérique profonde. Encore plus quand c'est entre Connecticut et Maryland ! (juste à cause de mon addiction à la série des Enfants Tillerman !)
Et .....
ne lisez pas plus loin si vous n'avez pas encore lu ce roman (et que vous comptez le lire)
mercredi 16 mai 2018
Trois filles en colère - Isabelle Pandazopoulos
Excellent ; mon coup de coeur de l'année probablement.
Le nom d'Isabelle Pandazopoulos m'a attirée (j'ai lu, et beaucoup apprécié, La Décision) le sujet (Mai 68) m'a retenue.
J'ai donc ouvert le livre, qui commence par la présentation des trois filles et leurs familles.
Surprise : ces trois filles sont nées la même année que moi !
Je me suis lancée dans la lecture avec le plaisir de retrouver des sensations et des souvenirs, et aussi de voir vivre ce que j'avais raté, parce que je n'étais pas à Paris, parce que de près, on ne voit pas tout, parce que le recul aide à comprendre.
Mais, au-delà des souvenirs, ce livre a la grande qualité de nous présenter non pas juste les événements de 68, mais surtout ce qui les a amenés. Sous couvert d'un roman, très facile à lire et très prenant, nous voyons vivre les années précédentes, et comprenons comment on en est arrivé là. Et pas seulement en France, puisque la Grèce des colonels, et Berlin et la construction de son mur y ont une grande place.
Roman épistolaire, parsemé de quelques documents et photos d'époque. Roman à la fois très riche et très facile, même si on ne connait pas la période.
Le nom d'Isabelle Pandazopoulos m'a attirée (j'ai lu, et beaucoup apprécié, La Décision) le sujet (Mai 68) m'a retenue.
J'ai donc ouvert le livre, qui commence par la présentation des trois filles et leurs familles.
Surprise : ces trois filles sont nées la même année que moi !
Je me suis lancée dans la lecture avec le plaisir de retrouver des sensations et des souvenirs, et aussi de voir vivre ce que j'avais raté, parce que je n'étais pas à Paris, parce que de près, on ne voit pas tout, parce que le recul aide à comprendre.
Mais, au-delà des souvenirs, ce livre a la grande qualité de nous présenter non pas juste les événements de 68, mais surtout ce qui les a amenés. Sous couvert d'un roman, très facile à lire et très prenant, nous voyons vivre les années précédentes, et comprenons comment on en est arrivé là. Et pas seulement en France, puisque la Grèce des colonels, et Berlin et la construction de son mur y ont une grande place.
Roman épistolaire, parsemé de quelques documents et photos d'époque. Roman à la fois très riche et très facile, même si on ne connait pas la période.
mardi 15 mai 2018
Dans la combi de Thomas Pesquet - Marion Montaigne (B.D.)
Je conclus tristement qu'il doit réellement me manquer le gêne de la lecture des B.D. !!
Le sujet m'intéressait beaucoup, j'avais très envie de lire cette B.D., j'ai essayé, vraiment essayé mais pas moyen. Cet humour ne passe pas, (pourtant, humour est le mot-clé principal de mon blog !) du coup je cale à comprendre, je n'arrive pas à avancer ma lecture.
J'ai tenté de m'y remettre vers le milieu, peut-être que ça passerait mieux une fois dans l’espace, mais non :-(
J'ai abandonné, et j'ai passé le livre à mon mari, qui l'a regardé et m'a dit : je n'arrive pas à lire cet humour.
Conclusion : au vu de tous les commentaires positifs, on doit être les deux seuls incapables d'apprécier. Je retourne donc à nos B.D. jeunesse !!
Bien entendu, je ne noterai pas ce livre, probablement très bon, mais pas pour moi !
J'avais hésité à l'offrir à des enfants, je me félicite de n'en avoir rien fait, ce n'est clairement pas le public ciblé.
Extraits :
Le sujet m'intéressait beaucoup, j'avais très envie de lire cette B.D., j'ai essayé, vraiment essayé mais pas moyen. Cet humour ne passe pas, (pourtant, humour est le mot-clé principal de mon blog !) du coup je cale à comprendre, je n'arrive pas à avancer ma lecture.
J'ai tenté de m'y remettre vers le milieu, peut-être que ça passerait mieux une fois dans l’espace, mais non :-(
J'ai abandonné, et j'ai passé le livre à mon mari, qui l'a regardé et m'a dit : je n'arrive pas à lire cet humour.
Conclusion : au vu de tous les commentaires positifs, on doit être les deux seuls incapables d'apprécier. Je retourne donc à nos B.D. jeunesse !!
Bien entendu, je ne noterai pas ce livre, probablement très bon, mais pas pour moi !
J'avais hésité à l'offrir à des enfants, je me félicite de n'en avoir rien fait, ce n'est clairement pas le public ciblé.
Extraits :
lundi 14 mai 2018
Duchesses rebelles T1 L'intrépide cousine du roi - Anne-Marie Desplats-Duc
Impression un peu mitigée après cette lecture.
J'ai deux petites-filles qui aiment beaucoup les romans sur Versailles au temps de Louis XIV, j'ai donc voulu lire celui-ci pour voir si je trouvais une nouvelle série.
En préambule, l'autrice, que je lis et j'apprécie depuis plus de vingt ans, explique qu'on lui a beaucoup demandé si Les Colombes du Roi-Soleil étaient des histoires vraies. D'où l'idée d'écrire cette série sur des personnages ayant réellement existé.
On a donc les côtés positifs et négatifs d'un roman à partir d'une vie réelle.
Comme toujours l'écriture d'Anne-Marie Desplat-Duc se lit agréablement, et on apprend bon nombre de choses sur la période de La Fronde. On voit "de l’intérieur" la vie de l'entourage de la Reine et de la Cour, les intrigues et les alliances.
On remonte par un jeu d’écriture à la jeunesse de l'héroïne : elle imagine proposer à celles qui ont agité la Fronde à ses côtés de profiter de l'exil pour écrire leurs mémoires. Elle se soumet elle-même à l'exercice, et c'est le texte que nous lisons.
Intéressant de voir les rôles des femmes, celui qu'elles jouent, celui qu'elles voudraient jouer au lieu de se laisser enfermer dans leur fonction de femme.
Cependant, je me suis parfois un peu ennuyée. La vie au jour le jour n'est pas forcément palpitante, même pour une princesse. La succession de ses espoirs de mariage toujours déçus et reportés finit par être lassante.
J'ai deux petites-filles qui aiment beaucoup les romans sur Versailles au temps de Louis XIV, j'ai donc voulu lire celui-ci pour voir si je trouvais une nouvelle série.
En préambule, l'autrice, que je lis et j'apprécie depuis plus de vingt ans, explique qu'on lui a beaucoup demandé si Les Colombes du Roi-Soleil étaient des histoires vraies. D'où l'idée d'écrire cette série sur des personnages ayant réellement existé.
On a donc les côtés positifs et négatifs d'un roman à partir d'une vie réelle.
Comme toujours l'écriture d'Anne-Marie Desplat-Duc se lit agréablement, et on apprend bon nombre de choses sur la période de La Fronde. On voit "de l’intérieur" la vie de l'entourage de la Reine et de la Cour, les intrigues et les alliances.
On remonte par un jeu d’écriture à la jeunesse de l'héroïne : elle imagine proposer à celles qui ont agité la Fronde à ses côtés de profiter de l'exil pour écrire leurs mémoires. Elle se soumet elle-même à l'exercice, et c'est le texte que nous lisons.
Intéressant de voir les rôles des femmes, celui qu'elles jouent, celui qu'elles voudraient jouer au lieu de se laisser enfermer dans leur fonction de femme.
Cependant, je me suis parfois un peu ennuyée. La vie au jour le jour n'est pas forcément palpitante, même pour une princesse. La succession de ses espoirs de mariage toujours déçus et reportés finit par être lassante.
dimanche 13 mai 2018
La vie selon Pippa - Barbara Tammes
J'ai beaucoup beaucoup aimé !
Lorsque j'ai reçu le livre, je me suis dit qu'il était beau et probablement drôle, mais je pensais à un roman léger et déjanté, très axé ado.
Il est en effet drôle et destiné aux ado, mais pas du tout déjanté, et au contraire c'est une jolie base de réflexion.
Même si j'ai très largement dépassé l'âge de prescription, je me suis beaucoup amusée, et j'ai vraiment apprécié ma lecture, et tout le côté réflexion sur la vie.
Pippa a 14 ans, une petite soeur de 8 ans, et une vie totalement coupée en deux.
Pour s'y retrouver entre ses deux morceaux, elle tient un journal, dans lequel elle écrit, et met en dessins et schémas ses dilemmes et questions.
Ses parents sont divorcés, ce qui serait banal s'ils n'étaient de caractères aussi opposés. Pippa doit donc s'adapter aux deux, chaque semaine.
Une mère qui s'est installée dans une ferme, pour qui les animaux passent avant les humains, et qui laisse à sa fille une très grande liberté. Pas très douée en cuisine, ni côté organisation.
Un père, en ville, extrêmement rigide, qui veut le meilleur pour ses filles. Avec sa nouvelle compagne, (est-ce pour protéger le bébé ?) ils n’autorisent les filles, lorsqu’elles arrivent de la ferme maternelle, à ne rien toucher tant qu'elles ne se sont pas lavées, changées, vêtements à la machine...
Et ils les couvrent de cadeaux, mais ... à laisser obligatoirement à la ville, habits comme matériel informatique.
Entre les deux, Pippa doit se débrouiller pour mettre un peu de cohérence dans sa vie.
Lorsque j'ai reçu le livre, je me suis dit qu'il était beau et probablement drôle, mais je pensais à un roman léger et déjanté, très axé ado.
Il est en effet drôle et destiné aux ado, mais pas du tout déjanté, et au contraire c'est une jolie base de réflexion.
Même si j'ai très largement dépassé l'âge de prescription, je me suis beaucoup amusée, et j'ai vraiment apprécié ma lecture, et tout le côté réflexion sur la vie.
Pippa a 14 ans, une petite soeur de 8 ans, et une vie totalement coupée en deux.
Pour s'y retrouver entre ses deux morceaux, elle tient un journal, dans lequel elle écrit, et met en dessins et schémas ses dilemmes et questions.
Ses parents sont divorcés, ce qui serait banal s'ils n'étaient de caractères aussi opposés. Pippa doit donc s'adapter aux deux, chaque semaine.
Une mère qui s'est installée dans une ferme, pour qui les animaux passent avant les humains, et qui laisse à sa fille une très grande liberté. Pas très douée en cuisine, ni côté organisation.
Un père, en ville, extrêmement rigide, qui veut le meilleur pour ses filles. Avec sa nouvelle compagne, (est-ce pour protéger le bébé ?) ils n’autorisent les filles, lorsqu’elles arrivent de la ferme maternelle, à ne rien toucher tant qu'elles ne se sont pas lavées, changées, vêtements à la machine...
Et ils les couvrent de cadeaux, mais ... à laisser obligatoirement à la ville, habits comme matériel informatique.
Entre les deux, Pippa doit se débrouiller pour mettre un peu de cohérence dans sa vie.
samedi 12 mai 2018
Margaux Motin rencontre La femme parfaite est une connasse (B.D.)
Bon, c'est pas de mon âge, c'est pas mon humour, mais je reconnais que ça m'a fait sourire, alors, pourquoi pas !
Je cherchais autre chose en rayon, (je ne vais habituellement jamais au rayon BD adultes), j'ai rencontré cette BD, je ne connaissais les "romans" correspondants que de nom, c'était l'occasion de découvrir.
Je n'entrerai pas dans les détails du "fond" des histoires, et je ne chercherai certes pas le tome suivant, mais je ne regrette pas d'avoir découvert cet univers dont on parle beaucoup.
Je cherchais autre chose en rayon, (je ne vais habituellement jamais au rayon BD adultes), j'ai rencontré cette BD, je ne connaissais les "romans" correspondants que de nom, c'était l'occasion de découvrir.
Je n'entrerai pas dans les détails du "fond" des histoires, et je ne chercherai certes pas le tome suivant, mais je ne regrette pas d'avoir découvert cet univers dont on parle beaucoup.
vendredi 11 mai 2018
Le jour où papa s'est remarié - Thierry Lenain
Nous revoici dans la classe de Mme Okili, pour un court roman que j'ai bien apprécié.
Après Le jour où la France est devenue la France et Le jour où on a mangé tous ensemble qui ne m'avaient pas franchement convaincue, me paraissant passer un peu à côté de ce qu'ils voulaient démontrer, je n'avais pas insisté pour que nous achetions les suivants dans notre bibliothèque. C'était probablement un tort.
J'ai trouvé celui-ci nettement plus convaincant, et bien dans le propos.
Face au remariage avec un homme du père d'un des élèves, les réactions des enfants recouvrent la gamme de ce qui peut se dire, ou ce que disent leurs parents.
Les propos de la maîtresse, mais aussi des autres enfants, désamorcent les critiques et les peurs.
Quelques mots aussi à propos du remariage des parents en général, un moment pas toujours facile à supporter.
Je suis juste un peu réticente sur la proposition d'Alima à son amoureux : si tu es homo, et bien je le serai aussi, on fera des bébés ensemble et ils habiteront moitié chez l'un moitié chez l'autre.
Après Le jour où la France est devenue la France et Le jour où on a mangé tous ensemble qui ne m'avaient pas franchement convaincue, me paraissant passer un peu à côté de ce qu'ils voulaient démontrer, je n'avais pas insisté pour que nous achetions les suivants dans notre bibliothèque. C'était probablement un tort.
J'ai trouvé celui-ci nettement plus convaincant, et bien dans le propos.
Face au remariage avec un homme du père d'un des élèves, les réactions des enfants recouvrent la gamme de ce qui peut se dire, ou ce que disent leurs parents.
Les propos de la maîtresse, mais aussi des autres enfants, désamorcent les critiques et les peurs.
Quelques mots aussi à propos du remariage des parents en général, un moment pas toujours facile à supporter.
Je suis juste un peu réticente sur la proposition d'Alima à son amoureux : si tu es homo, et bien je le serai aussi, on fera des bébés ensemble et ils habiteront moitié chez l'un moitié chez l'autre.
jeudi 10 mai 2018
Le guide Nature : À la campagne
Très bien conçu, un guide peu encombrant pour parcourir et découvrir la campagne.
3 grands thèmes, grosses bêtes, petites bêtes, et plantes, chacune détaillées en 5 parties, avec un système d'onglets colorés accessibles rapidement :
3 grands thèmes, grosses bêtes, petites bêtes, et plantes, chacune détaillées en 5 parties, avec un système d'onglets colorés accessibles rapidement :
mercredi 9 mai 2018
Mon imagier du chantier (Kididoc)
Dans la très connue collection Kididoc, une série bien pensée pour les tout-petits : coins arrondis, pages en carton très épais, puisque chacune cache un mécanisme, tirette ou partie à faire tourner.
Dès la couverture, on peut faire tourner la toupie de béton. Ce qui bien entendu attire tout de suite.
Emprunté à la bibliothèque, lu et relu, mon pitchoun de 3 ans ne voulait plus le quitter.
C'est mignon, léger, parfois un peu surprenant dans le choix des termes retenus.
Une page d'images sans légendes à la fin pour "réviser" ce qui a été vu.
Quelques mots simples en cursive lui redonnent une utilité pour les premières lectures.
Extraits :
Dès la couverture, on peut faire tourner la toupie de béton. Ce qui bien entendu attire tout de suite.
Emprunté à la bibliothèque, lu et relu, mon pitchoun de 3 ans ne voulait plus le quitter.
C'est mignon, léger, parfois un peu surprenant dans le choix des termes retenus.
Une page d'images sans légendes à la fin pour "réviser" ce qui a été vu.
Quelques mots simples en cursive lui redonnent une utilité pour les premières lectures.
Extraits :
mardi 8 mai 2018
L'élixir de jouvence - Mélusine n° 19 (B.D.)
Mais pourquoi ai-je attendu si longtemps pour découvrir cette série ?
Celle-ci est un vrai régal !
J'en ai passé souvent en prêt, on doit presque toutes les avoir dans notre bibliothèque, puisque Mélusine est une "célébrité locale", elle apparaissait dans le château du village, et statue, école, maison de retraite portent son nom !
Je devais rendre ce volume, emprunté par mes petites-filles, dans une autre bibliothèque, et je l'ai ouvert, sans vraiment intention de le lire. Je me disais que commencer une série par le numéro 19, déjà que j'ai toujours un peu de mal avec les BD, je n'allais pas comprendre grand chose.
Et non seulement ça ne pose aucun problème, mais qu'est-ce que je me suis amusée !!
Des fées et sorcières pas très douées, dont les sorts sont un peu imprévisibles. Un besoin urgent d'une (bonne) idée pour faire rajeunir, ... mais finalement, plutôt l'inverse.
Et surtout, des personnages de contes connus pleins les pages. On va croiser aussi bien Raiponce que le Petit Chaperon rouge, Blanche-Neige et l'ogre, un loup, Tom Pouce, une maison en pain d'épice qui supporte mal la pluie, toute la fratrie du Petit Poucet, et plein d’autres.
Et ils sont souvent inattendus, ou surprenants.
C'est parfaitement hilarant.
Celle-ci est un vrai régal !
J'en ai passé souvent en prêt, on doit presque toutes les avoir dans notre bibliothèque, puisque Mélusine est une "célébrité locale", elle apparaissait dans le château du village, et statue, école, maison de retraite portent son nom !
Je devais rendre ce volume, emprunté par mes petites-filles, dans une autre bibliothèque, et je l'ai ouvert, sans vraiment intention de le lire. Je me disais que commencer une série par le numéro 19, déjà que j'ai toujours un peu de mal avec les BD, je n'allais pas comprendre grand chose.
Et non seulement ça ne pose aucun problème, mais qu'est-ce que je me suis amusée !!
Des fées et sorcières pas très douées, dont les sorts sont un peu imprévisibles. Un besoin urgent d'une (bonne) idée pour faire rajeunir, ... mais finalement, plutôt l'inverse.
Et surtout, des personnages de contes connus pleins les pages. On va croiser aussi bien Raiponce que le Petit Chaperon rouge, Blanche-Neige et l'ogre, un loup, Tom Pouce, une maison en pain d'épice qui supporte mal la pluie, toute la fratrie du Petit Poucet, et plein d’autres.
Et ils sont souvent inattendus, ou surprenants.
C'est parfaitement hilarant.
lundi 7 mai 2018
Calpurnia et Travis - Jacqueline Kelly
Un roman tendre et attachant, mais cependant je n’ai pas entièrement aimé.
Je voulais depuis longtemps lire Calpurnia, sans parvenir à me le procurer, alors tant pis, j'ai commencé par cette suite. Ce qui ne semble pas gênant du tout, jamais je n'ai eu l’impression qu'il me manquait quelque chose pour comprendre.
Calpurnia est une fillette très attachante.
En ce tout début de 20e siècle, dans le Texas profond, la vie d'une jeune fille de bonne famille semble toute tracée, couture, tricot, broderie, mariage.
Mais Calpurnia rêve d'autre chose, de prendre son destin en main, de faire des études, et même, un comble, d'être vétérinaire. Grâce à un grand-père aussi gentil que distrait, très scientifique et très surprenant, qui ne se choque nullement des goûts de sa petite-fille, et qui au contraire essaie de lui apprendre tout ce qu'il sait.
Dans une famille pleine de garçons, Calpurnia, seule fille, est aussi la seule qui comprend ce grand-père, et qui veut vivre libre "comme un garçon".
Elle nous interroge sur le pourquoi de tant de différences, sur les possibilités qu'elle n'a pas.
J'ai apprécié son personnage, et toute cette réflexion.
Et aussi apprécié de découvrir à la fois l'existence de Galveston, et la catastrophe qui l'a frappé en 1900 (catastrophe naturelle la plus meurtrière des Etats-Unis).
La partie où le grand-père devine ce qui va se passer grâce aux animaux est passionnante.
Je voulais depuis longtemps lire Calpurnia, sans parvenir à me le procurer, alors tant pis, j'ai commencé par cette suite. Ce qui ne semble pas gênant du tout, jamais je n'ai eu l’impression qu'il me manquait quelque chose pour comprendre.
Calpurnia est une fillette très attachante.
En ce tout début de 20e siècle, dans le Texas profond, la vie d'une jeune fille de bonne famille semble toute tracée, couture, tricot, broderie, mariage.
Mais Calpurnia rêve d'autre chose, de prendre son destin en main, de faire des études, et même, un comble, d'être vétérinaire. Grâce à un grand-père aussi gentil que distrait, très scientifique et très surprenant, qui ne se choque nullement des goûts de sa petite-fille, et qui au contraire essaie de lui apprendre tout ce qu'il sait.
Dans une famille pleine de garçons, Calpurnia, seule fille, est aussi la seule qui comprend ce grand-père, et qui veut vivre libre "comme un garçon".
Elle nous interroge sur le pourquoi de tant de différences, sur les possibilités qu'elle n'a pas.
J'ai apprécié son personnage, et toute cette réflexion.
Et aussi apprécié de découvrir à la fois l'existence de Galveston, et la catastrophe qui l'a frappé en 1900 (catastrophe naturelle la plus meurtrière des Etats-Unis).
La partie où le grand-père devine ce qui va se passer grâce aux animaux est passionnante.
dimanche 6 mai 2018
Cara et la fée des devoirs (La famille trop d'filles)
Quel dommage ! Un petit roman sympa dans une série qui l'est aussi, mais ....
Aucune présentation de la famille, aucun rappel ni trombinoscope.
Pour une série qui compte au moins une vingtaine de volumes me semble-t-il, et donc qu'on ne va pas forcément lire à la suite, le minimum, surtout s'adressant à de jeunes lecteurs débutants, aurait été de présenter la famille, avec les prénom et âge de chacun. Y compris parents et baby-sitter.
J'ai trouvé très désagréable de lire un texte sans savoir de qui on parle.
Dommage car le fond de l'histoire est plutôt intéressant puisque pour venir en aide à Cara, qui a beaucoup de mal avec ses devoirs, la "fée" va utiliser de bons "trucs" qui seraient de bons conseils pour tout élève.
Pour ma part, j'avais lu un autre volume de la série "Bella", mais aussi Anna, en B.D.
J'avoue que je ne me souvenais qu’imparfaitement qui est qui, et ça m'a parfois gênée.
L'enfant qui lit un tome isolément ne doit pas trop s'y reconnaître.
En B.D., c'est plus facile puisqu'on reconnait mieux les personnages.
Pour une fois, c'est rare, je conseillerais donc plus la B.D.
Aucune présentation de la famille, aucun rappel ni trombinoscope.
Pour une série qui compte au moins une vingtaine de volumes me semble-t-il, et donc qu'on ne va pas forcément lire à la suite, le minimum, surtout s'adressant à de jeunes lecteurs débutants, aurait été de présenter la famille, avec les prénom et âge de chacun. Y compris parents et baby-sitter.
J'ai trouvé très désagréable de lire un texte sans savoir de qui on parle.
Dommage car le fond de l'histoire est plutôt intéressant puisque pour venir en aide à Cara, qui a beaucoup de mal avec ses devoirs, la "fée" va utiliser de bons "trucs" qui seraient de bons conseils pour tout élève.
Pour ma part, j'avais lu un autre volume de la série "Bella", mais aussi Anna, en B.D.
J'avoue que je ne me souvenais qu’imparfaitement qui est qui, et ça m'a parfois gênée.
L'enfant qui lit un tome isolément ne doit pas trop s'y reconnaître.
En B.D., c'est plus facile puisqu'on reconnait mieux les personnages.
Pour une fois, c'est rare, je conseillerais donc plus la B.D.
samedi 5 mai 2018
Le loup en slip - Wilfried Lupano - Mayana Itoïz
Au cas où quelques personnes n’auraient pas encore lu ça, comme moi il y a peu (et j'avais l’impression d'être la dernière !!) je résume : il s'agit d'un album très drôle avec un loup... qui se promène en slip, et qui en est ravi. Vu que la forêt, c'est humide et froid, et qu'il est très frileux des fesses.
Sauf que ... un loup satisfait est un loup moins désagréable. Et que ça bouleverse l'équilibre du milieu.
Je l'ai lu à mes deux petits de 6 et 7 ans, et ça les a vraiment fait rire.
Moi aussi d'ailleurs.
Cependant, je ne le trouve pas plus drôle que d'autres albums dont on n'entend jamais parler comme par exemple Petit Bêê et Dindon dingo (Le mouton farceur, Le dindon de la farce), Le Ça (d'Escoffier et Maudet), Mon jour de chance (de Keiko Kasza)
Je m'interroge sur la popularité de celui-ci.
Un rapport avec les Vieux Fourneaux ? Mais ils concernent un public adulte il me semble.
D'ailleurs la BD de la fin, sorte de mise en abyme avec des vieux comme spectateurs, n'a pas inspiré mes jeunes lecteurs.
Je me demande aussi pourquoi cet album est classé en BD dans de nombreuses bibliothèques ?
Juste parce qu'il est édité par Dargaud ? Curieux, à part les deux dernières pages, c'est bien d'un album qu'il s'agit.
Malgré toutes ces interrogations, je reconnais que c'est un album amusant et intéressant.
Aussi bien au premier degré pour les plus jeunes qu'avec un peu plus de réflexion ensuite : se fier à l'apparence ; vivre de la peur des autres ...
"Désolé, peut-être que la peur n'est pas la seule raison de vivre ?" dit très justement le loup.
Sauf que ... un loup satisfait est un loup moins désagréable. Et que ça bouleverse l'équilibre du milieu.
Je l'ai lu à mes deux petits de 6 et 7 ans, et ça les a vraiment fait rire.
Moi aussi d'ailleurs.
Cependant, je ne le trouve pas plus drôle que d'autres albums dont on n'entend jamais parler comme par exemple Petit Bêê et Dindon dingo (Le mouton farceur, Le dindon de la farce), Le Ça (d'Escoffier et Maudet), Mon jour de chance (de Keiko Kasza)
Je m'interroge sur la popularité de celui-ci.
Un rapport avec les Vieux Fourneaux ? Mais ils concernent un public adulte il me semble.
D'ailleurs la BD de la fin, sorte de mise en abyme avec des vieux comme spectateurs, n'a pas inspiré mes jeunes lecteurs.
Je me demande aussi pourquoi cet album est classé en BD dans de nombreuses bibliothèques ?
Juste parce qu'il est édité par Dargaud ? Curieux, à part les deux dernières pages, c'est bien d'un album qu'il s'agit.
Malgré toutes ces interrogations, je reconnais que c'est un album amusant et intéressant.
Aussi bien au premier degré pour les plus jeunes qu'avec un peu plus de réflexion ensuite : se fier à l'apparence ; vivre de la peur des autres ...
"Désolé, peut-être que la peur n'est pas la seule raison de vivre ?" dit très justement le loup.
vendredi 4 mai 2018
Le mystère Moriarty (La Team Sherlock T1) Stéphane Tamaillon
Un roman policier dynamique et assez prenant, mais sur lequel je suis un peu partagée.
Le titre le dévoile d'entrée, nous sommes dans les pas de Sherlock Homes.
Vaut-il mieux connaître les aventures du Maître pour profiter pleinement de ce roman ou est-ce inutile ? je n'ai pas pu me décider. il est certain que c'est une approche qui peut donner envie de découvrir le vrai.
J'ai apprécié le cadre, un prestigieux et sévère collège suisse, des internes, certains habitués aux lieux, d’autres le découvrant, parfois à travers ce que leur en a dit un grand frère.
Un petit groupe assez hétéroclite, rien à voir avec les cousins du club des 5 ! Ici, des enfants venant d'horizons très divers, le bûcheur, celle qui ne se préoccupe guère des devoirs mais sait tout le reste, des dynamiques, des plus pusillanimes.
Une aventure palpitante, même si on devine assez vite l'essentiel.
Un policier avec une bonne dose de fantastique, on apprécie ou pas.
C'est prenant, avec de belles découvertes, mais j'ai été gênée, par quelques détails.
jeudi 3 mai 2018
Peinture et dessin - 120 techniques et idées - Fiona Watt
Un livre tellement beau qu'il donne envie de se mettre à la peinture, même aux (vraiment) pas douées,
comme moi !Il semble d'abord destiné aux plus aguerris, car il demande un certain matériel, et aussi, semble-t-il, de se débrouiller déjà bien dans le domaine.
Mais en y regardant de plus près, quel que soit notre niveau, on va y trouver plein d'idées réalisables. Et s'il est certain que tout n'est pas à la portée de tout le monde, il y a vraiment une multitude d'idées à y piocher.
Je voudrais vous montrer toutes les pages tant elles m'ont séduite.
Petit regret : que sur chaque double page ne figure pas en préambule tout le matériel nécessaire (mais le papier à utiliser est indiqué chaque fois)
Apparemment, ce livre a d'abord été édité avec reliure spirale, ce qui doit être plus pratique pour le garder ouvert pendant une séance de travail.
Cependant, les pages étant larges et en beau papier, celui-ci tient relativement bien ouvert. Et j'apprécie qu'on ait un livre au contenu aussi riche pour 10.95 € !
mercredi 2 mai 2018
Le Yark - Bertrand Santini
Extraordinaire !
Ça commence comme un Livre d’épouvante pour enfant de 5 ans !!
Ça continue comme un conte, un vrai, noir et cruel
Ça se termine par une attendrissante chute.
Et tout ça grâce à Madeleine !
En attendant l'arrivée du prochain tome des mémoires de Gurty, je continue à découvrir l'oeuvre de Bertrand Santini, et notamment ce Yark apparemment très connu et que j'avais raté.
C'est effectivement un livre très atypique à connaître absolument !
Un beau livre à la couverture cartonnée, entre album et roman (il est classé en conte là où je l'ai emprunté)
Agréable à lire avec beaucoup de rimes au fil des phrases.
Ça plait aux enfants, histoires de pets, de monstre, de bêtises.
On y trouve même les diverses composantes des parfums ! (Notes de fond, de coeur, de tête)
Et je dois dire que j'aime beaucoup les images de ce monstre, que je trouve plutôt sympathique malgré son appétit.
Ça commence comme un Livre d’épouvante pour enfant de 5 ans !!
Ça continue comme un conte, un vrai, noir et cruel
Ça se termine par une attendrissante chute.
Et tout ça grâce à Madeleine !
En attendant l'arrivée du prochain tome des mémoires de Gurty, je continue à découvrir l'oeuvre de Bertrand Santini, et notamment ce Yark apparemment très connu et que j'avais raté.
C'est effectivement un livre très atypique à connaître absolument !
Un beau livre à la couverture cartonnée, entre album et roman (il est classé en conte là où je l'ai emprunté)
Agréable à lire avec beaucoup de rimes au fil des phrases.
Ça plait aux enfants, histoires de pets, de monstre, de bêtises.
On y trouve même les diverses composantes des parfums ! (Notes de fond, de coeur, de tête)
Et je dois dire que j'aime beaucoup les images de ce monstre, que je trouve plutôt sympathique malgré son appétit.
mardi 1 mai 2018
Véro en mai - Yvan Pommaux - Pascale Bouchié
Un album déjà ancien, mais qui reprend son actualité en cette période de célébration du demi-siècle des "événements" de Mai 68.
Mai 68 à travers les yeux d'une enfant, qui regarde, qui écoute, aussi bien ses parents que son frère, très engagé ; et aussi les conversations des voisins, de la famille. Et qui essaie de comprendre tout ce qu'on ne dit pas.
Mai 68 à travers les yeux d'une enfant, qui regarde, qui écoute, aussi bien ses parents que son frère, très engagé ; et aussi les conversations des voisins, de la famille. Et qui essaie de comprendre tout ce qu'on ne dit pas.