Très bien fait, puisqu'il est étayé de très nombreux témoignages, de chiffres, d'explications.
Mais inutile car probablement seuls les convaincus vont le lire. Et tant qu'en haut lieu, on refusera de reconnaitre à tout citoyen le droit de se promener sans risquer de se faire abattre comme du gibier, et encore plus le droit d'être dans sa maison ou son jardin en sécurité, à quoi bon ?
Un livre indispensable pourtant.
J'aimerais qu'il soit en vue dans toute librairie, dans toute bibliothèque. Partout bien visible.
Des témoignages qui donnent envie de hurler, d'autres qui font pleurer. Mais aussi des données précises, chiffrées, expliquées. Des adresses, des contacts. Un document à la fois poignant et très utile pour essayer d'agir.
Je ne mets que quelques extraits, je voudrais tout vous montrer, tout afficher en grand.
Extraits :
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La ruralité que vous défendez poursuit des animaux en 4x4 et communique par talkie-walkie. Elle accepte et assume des pratiques barbares de chasse traditionnelle, comme la chasse à l'épieu ou la vénerie sous terre.
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À la campagne, nous avons appris à grandir en ayant peur des chasseurs. À nous taire pour ne pas avoir de problèmes. Sauf que trop, c'est trop.
L'autrice de ce témoignage a choisi de rester anonyme par peur des représailles.
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lors de cette soirée, Willy Schraen et Emmanuel Macron auraient signé un pacte virtuel, le "pacte de Chambord", engageant l'un à soutenir les actions du gouvernement et l'autre à toujours protéger et défendre les chasseurs. Quelques mois plus tard, Emmanuel Macron annonçait diviser par deux le coût du permis de chasser national.
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pas de morts non chasseurs à déplorer chez nos voisins européens. À tel point que "nos accidents mortels" font les gros titres chez eux et que le vice-président wallon vient d'initier une démarche pour ne plus accorder l'équivalence aux détenteurs de permis de chasser français, dont le niveau d'exigence a été jugé "trop faible" par les autorités. "Celui qui rate son permis de chasse wallon le réussit en France sans souci, avec les risques que ça pose pour nous" dénonce un chasseur wallon.
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Les fédérations de chasseurs touchent de l'argent lorsque certains de leurs membres tuent des hommes.
[...] les fédérations de chasseurs se portent partie civile et peuvent toucher à ce titre des dommages et intérêts.
Sous titre : En finir avec les violences et les abus des chasseurs
Par le collectif Un jour un chasseur
Rédaction : Léa Jaillard et Mila Sanchez
Préface de Pierre Rigaux
Éditeur : Leduc société - 11 octobre 2022
Format 13 x 19 cm ; 221 pages ; 17.00 €
Cote Dewey 799.2 UNJ
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