J'ai eu la chance de recevoir grâce à Masse critique un volume de cette série : "Théo et le trésor de
Vercingétorix" que ma petite-fille (celle qui est en CM1) a tellement aimé qu’elle s'est empressée de demander un autre opus en réservation à la bibliothèque.
Bien entendu, j’ai voulu le lire aussi.
Il doit s'agir ici du premier tome des aventures de Théo et son inénarrable grand-père.
A qui je reproche toujours un peu (mais moins que dans l'autre tome) de pousser Théo à agir de manière parfois dangereuse !)
L'histoire est très prenante, un mélange d'aventures et de recherches, avec aussi quelques passages sur la famille ou la vie de collège.
J'ai préféré le côté un peu moins "ado" que l'autre (qui se passe au cours d'un voyage scolaire, donc très filles vs garçons etc) mais regretté la partie très historique, où l'on apprenait beaucoup.
Quoique on découvre ici pas mal de renseignements, sur la cryptologie, les codes secrets, etc, qui devraient intéresser plus d'un enfant.
Avec toujours la précision et la justesse des Editions Le Pommier.
Editions Le Pommier. 178 pages
Extrait :
... et se dirigea vers le pupitre du bibliothécaire. C'était un petit homme sans âge aux joues creusées et au teint olivâtre. Ses doigts osseux peinaient à soulever les pages du livre qu'il feuilletait.
[........]
- Pardon, monsieur, est-ce que vous auriez des mangas, s'il vous plaît ?
- Désolé, jeune homme, nous n'avons pas de bonbons. Par contre, il y a un distributeur de barres chocolatées dans le couloir d’entrée.
- Ah ! Heu... Non, je parlais de bédés.
- Jeune monsieur Tihouac, vous êtes ici dans un établissement respectable. Il n'y a que des vrais livres.
Décidément, ce vieux schnock ne voulait rien entendre.
- Bon, alors, vous avez bien un livre de fantasy ?
- Hum... En effet, nous avons fait dernièrement l'acquisition de quelques exemplaires de cette littérature de divertissement.
Pages
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dimanche 20 mars 2016
Le Schtroumpf reporter
Encore un volume de nos petits Schtroumpfs qui m'avait échappé, lu grâce à ma petite-fille.
Et encore une longue histoire à partir d'un travers des humains, que les Schtroumpfs essaient de recopier avant de s'apercevoir que finalement, ce n'est vraiment pas une bonne idée.
Ici à la fois les dérives de la presse à sensation, et la critique de l'habitude que nous pouvons avoir de penser que si c'est écrit dans le journal, c'est que c'est vrai.
On rit bien entendu tout le long.
Un peu mal à l'aise par ce monde où il n'y a qu'UNE Schtroumpfette, et plein de Schtroumpfs qui en sont amoureux !
Mais je n'oublie pas que ma découverte du monde des Schtroumpfs (il y a très très longtemps) a été au départ un coup de coeur pour Azraël !
Ici, je le retrouve, toujours avec plaisir, avec Gargamel.
J'espère avoir encore d'autres tomes nouveaux pour moi à découvrir, c'est une agréable récréation !
Extrait :
[Monologue du Schtroumpf reporter]
- Et si je schtroumpfais un magazine ? Un magazine sur l'économie par exemple !
- Ah oui, mais ... on n'utilise plus l'argent ...
- Et sur le cinéma ?
- Ça n'a pas encore été inventé...
- Un magazine féminin ?
- Bof ! Trop peu de lectrices !
- ...
Et encore une longue histoire à partir d'un travers des humains, que les Schtroumpfs essaient de recopier avant de s'apercevoir que finalement, ce n'est vraiment pas une bonne idée.
Ici à la fois les dérives de la presse à sensation, et la critique de l'habitude que nous pouvons avoir de penser que si c'est écrit dans le journal, c'est que c'est vrai.
On rit bien entendu tout le long.
Un peu mal à l'aise par ce monde où il n'y a qu'UNE Schtroumpfette, et plein de Schtroumpfs qui en sont amoureux !
Mais je n'oublie pas que ma découverte du monde des Schtroumpfs (il y a très très longtemps) a été au départ un coup de coeur pour Azraël !
Ici, je le retrouve, toujours avec plaisir, avec Gargamel.
J'espère avoir encore d'autres tomes nouveaux pour moi à découvrir, c'est une agréable récréation !
Extrait :
[Monologue du Schtroumpf reporter]
- Et si je schtroumpfais un magazine ? Un magazine sur l'économie par exemple !
- Ah oui, mais ... on n'utilise plus l'argent ...
- Et sur le cinéma ?
- Ça n'a pas encore été inventé...
- Un magazine féminin ?
- Bof ! Trop peu de lectrices !
- ...
mercredi 16 mars 2016
Un jour j'irai chercher mon prince en skate (Jo Witek)
Il y avait un bon moment qu'il me faisait de l'oeil celui-ci, par son titre, par sa couverture, et par son auteur dont j'avais pas mal entendu parler mais jamais rien lu.
Au début, je me suis dit que ce n'était pas vraiment une lecture pour moi.
J'ai beau lire surtout de la littérature jeunesse et ado, mon adolescence est fort loin, donc très différente, et pas encore d'ado autour de moi, même si ça va rapidement arriver.
J'ai donc lu la premiere partie sans y entrer vraiment, quoique sans déplaisir.
Puis, dès qu'on quitte le collège pour la famille paternelle, j'ai accroché (Bretagne, mer, et surtout histoires de famille) et ai eu du mal à le lâcher.
Finalement lu d'un trait.
Tout est bien écrit, intéressant et important.
Les relations entre les membres de la famille, le décès du grand-père, la découverte de son histoire d'amour. Et cette marraine, en souffrance mais si forte. Et qui sitôt démêlé son lourd passé, va pouvoir aider profondément sa filleule.
Une très belle histoire, très encourageante. Vraiment à lire et faire lire.
Ma note : 4 1/2 / 5
Extrait :
C'est assez rare de nos jours de vouvoyer ses parents. Une tradition familiale complètement has been, que mon père, mes oncles et mes tantes ont réussi à ne pas transmettre à leurs enfants. Heureusement ! Je ne me vois pas dire à maman le matin : "Maman vous me gonflez ! Je préfère prendre mon skate que le bus."
Il va falloir vous accrocher parce que la puberté, c’est complexe. Cette histoire n’est pas pour les mioches, je vous préviens. Si vous croyez encore aux princes qui arrivent sur un cheval blanc un matin et vous envoient un texto « Salut, mon ange, je passe te prendre en scoot devant chez toi ! Tu as gagné à la grande loterie de mon coeur ! », laissez tomber ! Mon aventure n’est pas pour vous.
Au début, je me suis dit que ce n'était pas vraiment une lecture pour moi.
J'ai beau lire surtout de la littérature jeunesse et ado, mon adolescence est fort loin, donc très différente, et pas encore d'ado autour de moi, même si ça va rapidement arriver.
J'ai donc lu la premiere partie sans y entrer vraiment, quoique sans déplaisir.
Puis, dès qu'on quitte le collège pour la famille paternelle, j'ai accroché (Bretagne, mer, et surtout histoires de famille) et ai eu du mal à le lâcher.
Finalement lu d'un trait.
Tout est bien écrit, intéressant et important.
Les relations entre les membres de la famille, le décès du grand-père, la découverte de son histoire d'amour. Et cette marraine, en souffrance mais si forte. Et qui sitôt démêlé son lourd passé, va pouvoir aider profondément sa filleule.
Une très belle histoire, très encourageante. Vraiment à lire et faire lire.
Ma note : 4 1/2 / 5
Extrait :
C'est assez rare de nos jours de vouvoyer ses parents. Une tradition familiale complètement has been, que mon père, mes oncles et mes tantes ont réussi à ne pas transmettre à leurs enfants. Heureusement ! Je ne me vois pas dire à maman le matin : "Maman vous me gonflez ! Je préfère prendre mon skate que le bus."
Il va falloir vous accrocher parce que la puberté, c’est complexe. Cette histoire n’est pas pour les mioches, je vous préviens. Si vous croyez encore aux princes qui arrivent sur un cheval blanc un matin et vous envoient un texto « Salut, mon ange, je passe te prendre en scoot devant chez toi ! Tu as gagné à la grande loterie de mon coeur ! », laissez tomber ! Mon aventure n’est pas pour vous.
Ma vie à la baguette (Chloé Cattelain)
Coup de coeur pour ce roman pris totalement au hasard sur les rayons de la bibliothèque. Enfin, hasard, mais je sais qu'avec Thierry Magnier ,je suis rarement déçue.
On suit avec facilité et plaisir la vie de Kevin, né en France de parents chinois, et dont le père est très exigeant. D'une part il doit ne penser qu'au travail, peu de place pour les distractions dans sa vie, et d’autre part, il doit continuer à se comporter en chinois, apprendre la langue, la calligraphie, etc...
A côté de ses petites aventures sentimentales (et sympathiques), on découvre peu à peu que la disparition de sa mère n'est qu'une partie de son souci vis à vis de la famille. Un gros secret le hante, ainsi que son frère. Tout est secret même pourrait-on dire.
Chaque voyage à Pékin doit lui donner, aidé de son frère, l'occasion d'en savoir un peu plus, mais ça ne marche jamais.
Cependant, peu à peu, on commence à deviner (enfin, en tant qu'adulte ayant quelques idées sur le sujet forcément) et le roman nous amènera jusqu'à la place Tien' Anmen. et l'Histoire va se mêler à l'histoire.
C'est excellent parce que ça se lit vraiment facilement, ces gamins sont attachants, il y a de belles réflexions sur les enfants d'immigrés, sur plein d’autres choses aussi. Et des explications qui permettent de découvrir une page d'histoire récente.
Ma note 4 1/2 / 5
Extraits :
- Tu viens d'où ?
- Je suis né à Jeanne-de-Flandre, la maternité près de Lille.
- Oui mais… tu es d'où ?
- Ben, de Lille.
- Nan, tes parents, là !
- Mes parents ont obtenu la nationalité française en…
- Mais tes origines quoi !
Ah, voilà, le morceau est craché. Mes zo-ri-gi-nes. Pourquoi personne n'ose le dire franchement :
- T'as une tronche de Chinois, un nom de Chinois, t'es un Chinois !?
Précision : les profs sont à peine plus fins. Après avoir écorché mon nom lors du traditionnel appel de rentrée, ils tournent autour du pot : « Zhang, charmant patronyme » ou variante « Zhang, je prononce bien ? » toujours conclue par : « C’est de quelle origine ? »
Dans l'attirail des codes de relations ados, je saurais à peu près interpréter l'envoi de SMS, le regard en coin ou l'invitation à une soirée. Mais une photo par la poste, alors là ...
- Tu vois, en Chine, le climat politique c'est comme la météo. Le gouvernement annonce qu'il fait beau, le soleil brille ! Alors tout le monde a sorti ses maillots. Et puis, sans crier gare, l'orage s'abat d'un coup, avec sa foudre destructrice. Les plus malins sont ceux qui sont restés chez eux.
Merde alors. Je tombe enfin sur une adulte prête à me parler sincèrement et voilà qu'elle s'exprime sous forme de métaphores météorologiques absconses.
La biodiversité selon Lagaffe - Gaston (Franquin)
Un opus original puisque, en lien avec le sujet titre, chaque gag tourne autour d'un animal.
Ça pourrait être réducteur, mais c'est très varié, Gaston ayant pas mal d'idées pour aider les animaux !!! Et finalement largement aussi drôle que d'autres volumes.
Bien entendu, la part belle est faite à sa chère mouette, mais d'autres hantent aussi les pages.
Extrait :
A Pâques, j'offrirai à chaque membre de la rédaction un poussin frais éclos !
Ça pourrait être réducteur, mais c'est très varié, Gaston ayant pas mal d'idées pour aider les animaux !!! Et finalement largement aussi drôle que d'autres volumes.
Bien entendu, la part belle est faite à sa chère mouette, mais d'autres hantent aussi les pages.
La BD est réalisée en partenariat avec le Programme environnemental des Nations Unies (UNEP), et de loin en loin, on a quelques lignes d’explications sur la biodiversité.
Extrait :
A Pâques, j'offrirai à chaque membre de la rédaction un poussin frais éclos !
Mon imagier à toucher - Devine avec ton doigt les images en relief (Sophie Bureau)
Un imagier assez original et très joli :
De format carré.
Sur la page de droite, deux définitions de quelques lignes, et les deux images correspondantes en blanc sur fond blanc, mais en relief.
Sur chaque page de gauche, la solution de la page précédente : deux belles images monochrome (ou presque) simples et joliment dessinées. Avec le nom en cursive.
Sur la plupart des pages, les deux objets ont un rapport entre eux.
C'est simple et harmonieux.
Dommage que selon l'éclairage, les images en relief se voient très bien.
J'avais beau pencher le livre, mon pitchoun de "presque 4 ans" regardait les images avant de deviner, plutôt qu'écouter la définition.
Ma note : 3/5
Extrait :
Je suis un animal avec des plumes qui vole dans le ciel.
Qui suis-je ?
Je sers de maison aux oiseaux et à leurs oeufs.
Qui suis-je ?
La rencontre (Claudine Morel)
Un album original.
Tout carton épais, sans texte.
Chaque page coupée en deux permet d'afficher de drôles d'animaux, en mélangeant l'avant d'un et l’arrière d'une autre espèce. Et de faire se rencontrer deux à deux ces curieux animaux sur chaque double page.
Ça surprend, puisque ce qui devrait être la tranche du livre correspond en fait à une reliure de chaque côté, mais c'est plutôt réussi et amusant.
Le tout avec quasiment deux couleurs, rouge avec détails bleus gris sur la page de gauche, l’inverse sur celle de droite.
Ma note : 3/5
Tout carton épais, sans texte.
Chaque page coupée en deux permet d'afficher de drôles d'animaux, en mélangeant l'avant d'un et l’arrière d'une autre espèce. Et de faire se rencontrer deux à deux ces curieux animaux sur chaque double page.
Ça surprend, puisque ce qui devrait être la tranche du livre correspond en fait à une reliure de chaque côté, mais c'est plutôt réussi et amusant.
Le tout avec quasiment deux couleurs, rouge avec détails bleus gris sur la page de gauche, l’inverse sur celle de droite.
Ma note : 3/5
Qui a éteint la lumière ? Cédric T 17 (Laudec / Cauvin)
On l'aime toujours autant notre petit bonhomme, si timide avec Chen, si peu le reste du temps. Et sa famille aussi, le grand-père bougon et jamais en reste de bêtises à partager, le "marchand de carpettes", et la maman tendre mais parfois lassée des sottises de tous.Et ici justement, c'est celui où elle commence à travailler à la boulangerie-pâtisserie.
Un peu ennuyeux qu'elle ne soit plus exclusivement à la maison (surtout pour le grand-père !) mais ... travailler dans les gâteaux, c'est intéressant tout de même !
Extraits :
[Le grand-père]
- Place au bête type, gamin.
- Parfois, je me demande ce que je fais ici.
- Je serais mieux dehors, dans une niche. Je pourrais toujours aboyer si quelqu'un arrive. Là, au moins, je servirais à quelque chose...
[Christian, copain de Cédric]
- Ah, parce que ça marche aussi à l'électricité, un congélateur ?
Un peu ennuyeux qu'elle ne soit plus exclusivement à la maison (surtout pour le grand-père !) mais ... travailler dans les gâteaux, c'est intéressant tout de même !
Extraits :
[Le grand-père]
- Place au bête type, gamin.
- Parfois, je me demande ce que je fais ici.
- Je serais mieux dehors, dans une niche. Je pourrais toujours aboyer si quelqu'un arrive. Là, au moins, je servirais à quelque chose...
[Christian, copain de Cédric]
- Ah, parce que ça marche aussi à l'électricité, un congélateur ?
Parcs de l'ouest américain
Bibliothèque du voyageur Gallimard (Cote Dewey 917) 416 pages 15 x 22 cm
Un gros guide très exhaustif et bien conçu :
Un bandeau en haut de chaque page, donc visible même livre fermé, de couleurs différentes pour signaler les 3 parties du livre
- Introduction, généralités, historique des parcs, flore et faune ...
- détail de chaque parc par état
- Carnet pratique
Sommaire sur le rabat de la couverture
2 cartes à l’intérieur des rabats, routière, et par états.
Un texte dense et précis, des notes courtes, des photos pleine page et d'autres plus petites, des illustrations en dessins aussi.
Ce guide couvrant aussi bien les états de l’intérieur que la Californie, Hawaii et l'Alaska, il est plutôt à découvrir avant le départ ou à l'étape car il est un peu lourd pour le voyage. Et il est probable qu'à chaque voyage, seule une petite partie nous intéressera.
Je l'ai trouvé très intéressant, et j'ai apprécié pour la partie que j'ai lu l'intérêt porté aux populations natives.
Je ne le noterais pas, ne l'ayant pas utilisé pour voyager ; il est difficile de savoir s'il est réellement bien conçu tant qu'on n'a pas mis en pratique tous les renseignements donnés.
Extraits :
Les hôtes de John Muir
Pour Ralph Waldo Emerson et Theodore Roosevelt, la rencontre avec Yosemite marquera le début d'une grand histoire d'amour.
La balade vers la Lower Yosemite Fall est à ne rater sous aucun prétexte. Descendez à l'arrêt n° 6 et marchez jusqu'au pont qui enjambe la partie inférieure de la chute. L'expérience est particulièrement impressionnante au printemps lorsque le débit d'eau est à son maximum. De nuit, en période de pleine lune, vous profiterez d'un spectacle enchanteur et particulièrement rare : vous aurez, en effet, le privilège d'admirer un "arc de lune" à travers la vapeur d'eau de la chute.
Au delà de Giant Forest Village, la Generals Highway serpente à travers une forêt de pins, de sapins et de séquoias jusqu'au fameux "Général Sherman Tree", ce que la terre porte de plus massif en matière d'être vivant.
Semblant toucher le ciel de la Sierra, ce colosse possède un tronc de 11m de diamètre et s'élève à près de 84m, soit un volume de bois d'environ 1487m3.
Un gros guide très exhaustif et bien conçu :
Un bandeau en haut de chaque page, donc visible même livre fermé, de couleurs différentes pour signaler les 3 parties du livre
- Introduction, généralités, historique des parcs, flore et faune ...
- détail de chaque parc par état
- Carnet pratique
Sommaire sur le rabat de la couverture
2 cartes à l’intérieur des rabats, routière, et par états.
Un texte dense et précis, des notes courtes, des photos pleine page et d'autres plus petites, des illustrations en dessins aussi.
Ce guide couvrant aussi bien les états de l’intérieur que la Californie, Hawaii et l'Alaska, il est plutôt à découvrir avant le départ ou à l'étape car il est un peu lourd pour le voyage. Et il est probable qu'à chaque voyage, seule une petite partie nous intéressera.
Je l'ai trouvé très intéressant, et j'ai apprécié pour la partie que j'ai lu l'intérêt porté aux populations natives.
Je ne le noterais pas, ne l'ayant pas utilisé pour voyager ; il est difficile de savoir s'il est réellement bien conçu tant qu'on n'a pas mis en pratique tous les renseignements donnés.
Extraits :
Les hôtes de John Muir
Pour Ralph Waldo Emerson et Theodore Roosevelt, la rencontre avec Yosemite marquera le début d'une grand histoire d'amour.
La balade vers la Lower Yosemite Fall est à ne rater sous aucun prétexte. Descendez à l'arrêt n° 6 et marchez jusqu'au pont qui enjambe la partie inférieure de la chute. L'expérience est particulièrement impressionnante au printemps lorsque le débit d'eau est à son maximum. De nuit, en période de pleine lune, vous profiterez d'un spectacle enchanteur et particulièrement rare : vous aurez, en effet, le privilège d'admirer un "arc de lune" à travers la vapeur d'eau de la chute.
Au delà de Giant Forest Village, la Generals Highway serpente à travers une forêt de pins, de sapins et de séquoias jusqu'au fameux "Général Sherman Tree", ce que la terre porte de plus massif en matière d'être vivant.
Semblant toucher le ciel de la Sierra, ce colosse possède un tronc de 11m de diamètre et s'élève à près de 84m, soit un volume de bois d'environ 1487m3.
mardi 15 mars 2016
L'Ouest américain (Evelyne Boyard)
Éditeur Belize - Doc enfant 20x26 ; 48 pages
Ce court documentaire pour enfants me laisse un peu perplexe.
Ce n'est pas un guide de voyage, ce n'est pas un carnet de voyage, ni un livre de géographie, ni un album de photos.
Non pas que j'essaie de mettre dans des cases, mais je ne vois pas trop ce qu'il vise, ni son utilité.
Déjà, titrer L'Ouest américain et ne pas parler de San Francisco m'a surprise (bon, j’avoue, je cherchais précisément un livre sur San Francisco et sa région).
En fait, il ne s'agit ici que des grands Parcs, sauf deux pages sur Las Vegas et la Route 66.
Clairement destiné aux enfants, qui sont tutoyés, mais raconté à la première personne du pluriel, comme un récit de voyage.
Dommage dans ce cas qu'on ignore totalement qui parle, est-ce une famille, y avait-il des enfants dans le voyage.
Pourquoi ce parti-pris de raconter comme si on les suivait, sans savoir qui on suit.
Particulièrement agacée par les passages genre "ce qu'il y a le plus à voir ici, c'est ... mais on est parti trop tard, on n'a pas eu le temps d'aller jusque là"
A quoi ça nous sert ? Nous ne sommes pas des amis ou des cousins pour suivre leurs vacances !!!
Ce qui m'a gênée aussi est qu'on a l'impression qu'ils ont fait tout ce parcours d'affilée, comme on visiterait une région française. Quand on sait les distances énormes, ça ne donne pas une idée très juste aux enfants français qui ne connaissent pas ce continent.
Il y a heureusement une carte au début, mais aucune distance, aucune précision de lieux.
Juste raconté de façon quasi linéaire. Avec une conclusion digne d'un blog à destination de ses amis "Après cette visite inoubliable, dur pour le moral de revenir en France !"
Avec quelques petites erreurs, que je n'aurais sans doute pas remarqué si j'avais été plus enthousiasmée par le livre !
"on a Sunset Point (sunset signifie coucher de soleil) ou Sunrise Point (sunset : lever de soleil)"
"Ici, un pin qui a perdu ses feuilles" ???
Je mets quand même 2 1/2 car j'ai regardé avec plaisir ces photos, et appris quelques petites choses.
PS : Je vois des commentaires plutôt élogieux. Je l'ai peut-être lu en cherchant autre chose que ce qu'il pouvait apporter ? Pour moi il n'est pas mieux que si j'éditais mes propres carnets de voyage, documents à usage personnel ou familial uniquement ...
Extrait :
Le mot "route" en américain est un faux ami, il signifie "itinéraire".
YA AT EEH !
(Bienvenue ! en navajo)
Cet arbre au premier plan a souffert des différences de températures extrêmes que connaît Monument Valley : de 40°C l'été à jusqu'à - 20°C l'hiver !
Ce court documentaire pour enfants me laisse un peu perplexe.
Ce n'est pas un guide de voyage, ce n'est pas un carnet de voyage, ni un livre de géographie, ni un album de photos.
Non pas que j'essaie de mettre dans des cases, mais je ne vois pas trop ce qu'il vise, ni son utilité.
Déjà, titrer L'Ouest américain et ne pas parler de San Francisco m'a surprise (bon, j’avoue, je cherchais précisément un livre sur San Francisco et sa région).
En fait, il ne s'agit ici que des grands Parcs, sauf deux pages sur Las Vegas et la Route 66.
Clairement destiné aux enfants, qui sont tutoyés, mais raconté à la première personne du pluriel, comme un récit de voyage.
Dommage dans ce cas qu'on ignore totalement qui parle, est-ce une famille, y avait-il des enfants dans le voyage.
Pourquoi ce parti-pris de raconter comme si on les suivait, sans savoir qui on suit.
Particulièrement agacée par les passages genre "ce qu'il y a le plus à voir ici, c'est ... mais on est parti trop tard, on n'a pas eu le temps d'aller jusque là"
A quoi ça nous sert ? Nous ne sommes pas des amis ou des cousins pour suivre leurs vacances !!!
Ce qui m'a gênée aussi est qu'on a l'impression qu'ils ont fait tout ce parcours d'affilée, comme on visiterait une région française. Quand on sait les distances énormes, ça ne donne pas une idée très juste aux enfants français qui ne connaissent pas ce continent.
Il y a heureusement une carte au début, mais aucune distance, aucune précision de lieux.
Juste raconté de façon quasi linéaire. Avec une conclusion digne d'un blog à destination de ses amis "Après cette visite inoubliable, dur pour le moral de revenir en France !"
Avec quelques petites erreurs, que je n'aurais sans doute pas remarqué si j'avais été plus enthousiasmée par le livre !
"on a Sunset Point (sunset signifie coucher de soleil) ou Sunrise Point (sunset : lever de soleil)"
"Ici, un pin qui a perdu ses feuilles" ???
Je mets quand même 2 1/2 car j'ai regardé avec plaisir ces photos, et appris quelques petites choses.
PS : Je vois des commentaires plutôt élogieux. Je l'ai peut-être lu en cherchant autre chose que ce qu'il pouvait apporter ? Pour moi il n'est pas mieux que si j'éditais mes propres carnets de voyage, documents à usage personnel ou familial uniquement ...
Extrait :
Le mot "route" en américain est un faux ami, il signifie "itinéraire".
YA AT EEH !
(Bienvenue ! en navajo)
Cet arbre au premier plan a souffert des différences de températures extrêmes que connaît Monument Valley : de 40°C l'été à jusqu'à - 20°C l'hiver !
lundi 14 mars 2016
Les aventures de Tom Sawyer (Mark Twain)
N’ayant jamais lu Mark Twain, j'ai un jour ressorti le Junior poche qui avait été offert à mes enfants il y a bien longtemps, pour essayer de découvrir cet auteur (peut-être après avoir lu un Lucky Luke !!).
Grosse déception sur ce texte, pourtant adapté par Daniel Meynard dont les romans enfants (La vache et le vaudou par exemple), m'avaient bien amusée (à moins qu'il ne s'agisse d'un homonyme ?).
J'ai essayé de persévérer trois ou quatre chapitres, mais rien à faire, un texte plat, des dialogues sans saveur, rien d'intéressant.
J'ai vu que je pouvais le télécharger gratuitement puisqu’il est dans le domaine public, et j'ai donc recommencé la lecture
Et là, coup de coeur : une écriture moderne, agréable à lire, des aventures drôles ou émouvantes.
De l'action, de la réflexion et on découvre peu à peu la vie des enfants de cette époque, tellement différente de celle actuelle.
J'ai vraiment apprécié cette lecture.
Et je ne comprends pas qu'une adaptation, destinée à faciliter la lecture chez les petits lecteurs, soit aussi ratée, aussi plate et sans intérêt.
Mais vivement que j'ai un moment libre, pour lire d'autres romans de cet auteur.
Extrait :
Tom se retourna brusquement et dit :
« Tiens, c’est toi, Ben !
– Eh... Je vais me baigner. T’as pas envie de venir ? Évidemment, tu aimes mieux travailler.
– Que veux-tu dire par travailler ?
– Mais je parle de ce que tu fais en ce moment.
– Oui, fit Tom en se remettant à badigeonner, on peut appeler ça du travail si l’on veut. En tout cas, je sais que ce truc-là me va tout à fait.
– Allons, allons, ne viens pas me raconter que tu aimes ça.
– Je ne vois vraiment pas pourquoi je n’aimerais pas ça. On n’a pas tous les jours l’occasion de passer une palissade au lait de chaux, à notre âge. »
Cette explication présentait la chose sous un jour nouveau.
Ben cessa de grignoter sa pomme. Tom, maniant son pinceau avec beaucoup de désinvolture, reculait parfois pour juger de l’effet, ajoutait une touche de blanc par-ci, une autre par là.
Ben, de plus en plus intéressé, suivait tous ses mouvements.
« Dis donc, Tom, fit-il bientôt, laisse-moi badigeonner un peu. »
Tom réfléchit, parut accepter, puis se ravisa.
[...]
Tom, la mine contrite mais le cœur ravi, céda son pinceau à Ben.
Grosse déception sur ce texte, pourtant adapté par Daniel Meynard dont les romans enfants (La vache et le vaudou par exemple), m'avaient bien amusée (à moins qu'il ne s'agisse d'un homonyme ?).
J'ai essayé de persévérer trois ou quatre chapitres, mais rien à faire, un texte plat, des dialogues sans saveur, rien d'intéressant.
J'ai vu que je pouvais le télécharger gratuitement puisqu’il est dans le domaine public, et j'ai donc recommencé la lecture
Et là, coup de coeur : une écriture moderne, agréable à lire, des aventures drôles ou émouvantes.
De l'action, de la réflexion et on découvre peu à peu la vie des enfants de cette époque, tellement différente de celle actuelle.
J'ai vraiment apprécié cette lecture.
Et je ne comprends pas qu'une adaptation, destinée à faciliter la lecture chez les petits lecteurs, soit aussi ratée, aussi plate et sans intérêt.
Mais vivement que j'ai un moment libre, pour lire d'autres romans de cet auteur.
Extrait :
Tom se retourna brusquement et dit :
« Tiens, c’est toi, Ben !
– Eh... Je vais me baigner. T’as pas envie de venir ? Évidemment, tu aimes mieux travailler.
– Que veux-tu dire par travailler ?
– Mais je parle de ce que tu fais en ce moment.
– Oui, fit Tom en se remettant à badigeonner, on peut appeler ça du travail si l’on veut. En tout cas, je sais que ce truc-là me va tout à fait.
– Allons, allons, ne viens pas me raconter que tu aimes ça.
– Je ne vois vraiment pas pourquoi je n’aimerais pas ça. On n’a pas tous les jours l’occasion de passer une palissade au lait de chaux, à notre âge. »
Cette explication présentait la chose sous un jour nouveau.
Ben cessa de grignoter sa pomme. Tom, maniant son pinceau avec beaucoup de désinvolture, reculait parfois pour juger de l’effet, ajoutait une touche de blanc par-ci, une autre par là.
Ben, de plus en plus intéressé, suivait tous ses mouvements.
« Dis donc, Tom, fit-il bientôt, laisse-moi badigeonner un peu. »
Tom réfléchit, parut accepter, puis se ravisa.
[...]
Tom, la mine contrite mais le cœur ravi, céda son pinceau à Ben.
Le livre de Perle (Timothée de Fombelle)
Je ne suis décidément pas faite pour lire Timothée de Fombelle :-/
Et je le regrette !!
J'avais en son temps lu le 1er tome de Tobie Lolness, un peu de mal à y entrer, j'ai persévéré, lu jusqu'au bout, mais assez peu d’enthousiasme et je n'ai jamais eu envie de lire le second tome.
Même le court roman de Je Bouquine "Céleste ma planète" m'avait ennuyée, bien que le thème soit intéressant.
A force d'entendre parler du Livre de Perle, je me suis dit qu'après tout dix ans ou presque avaient passé, et que s'il plaisait à tout le monde, pas de raison que je ne le lise pas.
Mais non.
Des passages m'ont intéressée mais j'ai eu du mal à y entrer : ça m'agaçait de ne pas comprendre, à chaque changement de chapitre, si on parlait de personnages déjà rencontrés, si on revenait en arrière dans les souvenirs ou pas, etc ...
Soit je me pose trop de questions, soit je ne suis pas assez futée ou attentive pour ce genre de livres :-/
Et finalement, certains passages n'arrivant pas à m'intéresser du tout, j'ai abandonné au tiers du livre.
A regret, je laisse rarement un livre en cours de lecture, mais il y a tant de choses que je n’aurais pas le temps de lire, que je n'ai pas eu à coeur de persévérer. D'autant que bien entendu, je lis beaucoup moins quand j'ai en cours un livre qui ne me passionne pas.
Je ne noterais donc pas cette lecture.
Mais j'ai quand même relevé quelques extraits qui m'ont plu.
Extraits:
Quelqu'un qui accroche à son mur la photo d'un magasin de confiseries ne peut pas être entièrement mauvais.
Sept années sans guimauve de Noël si on resquillait. Quand on a six ou huit ans, ces sept années valent la perpétuité.
Et je le regrette !!
J'avais en son temps lu le 1er tome de Tobie Lolness, un peu de mal à y entrer, j'ai persévéré, lu jusqu'au bout, mais assez peu d’enthousiasme et je n'ai jamais eu envie de lire le second tome.
Même le court roman de Je Bouquine "Céleste ma planète" m'avait ennuyée, bien que le thème soit intéressant.
A force d'entendre parler du Livre de Perle, je me suis dit qu'après tout dix ans ou presque avaient passé, et que s'il plaisait à tout le monde, pas de raison que je ne le lise pas.
Mais non.
Des passages m'ont intéressée mais j'ai eu du mal à y entrer : ça m'agaçait de ne pas comprendre, à chaque changement de chapitre, si on parlait de personnages déjà rencontrés, si on revenait en arrière dans les souvenirs ou pas, etc ...
Soit je me pose trop de questions, soit je ne suis pas assez futée ou attentive pour ce genre de livres :-/
Et finalement, certains passages n'arrivant pas à m'intéresser du tout, j'ai abandonné au tiers du livre.
A regret, je laisse rarement un livre en cours de lecture, mais il y a tant de choses que je n’aurais pas le temps de lire, que je n'ai pas eu à coeur de persévérer. D'autant que bien entendu, je lis beaucoup moins quand j'ai en cours un livre qui ne me passionne pas.
Je ne noterais donc pas cette lecture.
Mais j'ai quand même relevé quelques extraits qui m'ont plu.
Extraits:
Quelqu'un qui accroche à son mur la photo d'un magasin de confiseries ne peut pas être entièrement mauvais.
Sept années sans guimauve de Noël si on resquillait. Quand on a six ou huit ans, ces sept années valent la perpétuité.
mardi 8 mars 2016
Apprentie Geisha : Journal d'Ayami - Tokyo, 1923 (Isabelle Duquesnoy)
Un beau coup de coeur pour l'écriture de ce prétendu journal intime.
J'ai lu plusieurs volumes de cette collection "Mon histoire" chez Gallimard jeunesse. Ils se présentent tous sous forme de journal, mais sont assez irréguliers à mon goût.
Par exemple celui sur les émigrants du Mayflower, sujet qui m'intéressait beaucoup, m'a ennuyée. Un journal plat, des journées où ils ne se passent rien ...
Ici, au-delà du sujet, l'autrice est passionnante à lire.
Et nous découvrons un monde aux antipodes du nôtre. Même à mon âge, j'ai du mal à imaginer cette vie, ces traditions et rituels.
Nous suivons Ayami, d'abord dans la tristesse de devoir quitter ses parents, alors qu’elle est une toute jeune fillette, n'est jamais sortie de son village, et ne comprend pas trop ce qui lui arrive.
Puis ses années d'apprentissage, la découverte de la ville, la vie de domestique, l'existence des geishas, ces "oeuvres d'art vivantes".
Le cérémonial du thé m'a fascinée !
Parler des geishas sans parler de ce que sont pas : les prostituées, aurait sans doute été incomplet, mais de ce fait ça réserve le roman aux plus grands des lecteurs jeunesse, même si c'est très discret et délicat, mais cela peut nécessiter des explications.
A la fin, un dossier, intéressant mais moins facile à lire que le roman, suivi d'un glossaire. j'ai regretté qu'il ne reprenne qu'une toute petite partie du vocabulaire spécifique, sans qu'on ne sache jamais si un mot va s'y trouver ou pas.
A part ce détail, j'ai vraiment aimé ce livre.
Ma note 4/5
Extraits :
Transportez au-dehors la réputation de cette honorable maison et n'oubliez jamais votre rôle dans la continuité de notre culture : vous êtes des œuvres d'art vivantes.
Yasuko, ne lève pas la jambe si haut, on dirait une Française...
De toutes façons, tu me les rembourseras ! répondait invariablement Mama-san. Je te l'ai maintes fois répété ; tout ce que je paye pour toi est un investissement et non un cadeau.
J'ai lu plusieurs volumes de cette collection "Mon histoire" chez Gallimard jeunesse. Ils se présentent tous sous forme de journal, mais sont assez irréguliers à mon goût.
Par exemple celui sur les émigrants du Mayflower, sujet qui m'intéressait beaucoup, m'a ennuyée. Un journal plat, des journées où ils ne se passent rien ...
Ici, au-delà du sujet, l'autrice est passionnante à lire.
Et nous découvrons un monde aux antipodes du nôtre. Même à mon âge, j'ai du mal à imaginer cette vie, ces traditions et rituels.
Nous suivons Ayami, d'abord dans la tristesse de devoir quitter ses parents, alors qu’elle est une toute jeune fillette, n'est jamais sortie de son village, et ne comprend pas trop ce qui lui arrive.
Puis ses années d'apprentissage, la découverte de la ville, la vie de domestique, l'existence des geishas, ces "oeuvres d'art vivantes".
Le cérémonial du thé m'a fascinée !
Parler des geishas sans parler de ce que sont pas : les prostituées, aurait sans doute été incomplet, mais de ce fait ça réserve le roman aux plus grands des lecteurs jeunesse, même si c'est très discret et délicat, mais cela peut nécessiter des explications.
A la fin, un dossier, intéressant mais moins facile à lire que le roman, suivi d'un glossaire. j'ai regretté qu'il ne reprenne qu'une toute petite partie du vocabulaire spécifique, sans qu'on ne sache jamais si un mot va s'y trouver ou pas.
A part ce détail, j'ai vraiment aimé ce livre.
Ma note 4/5
Extraits :
Transportez au-dehors la réputation de cette honorable maison et n'oubliez jamais votre rôle dans la continuité de notre culture : vous êtes des œuvres d'art vivantes.
Yasuko, ne lève pas la jambe si haut, on dirait une Française...
De toutes façons, tu me les rembourseras ! répondait invariablement Mama-san. Je te l'ai maintes fois répété ; tout ce que je paye pour toi est un investissement et non un cadeau.
lundi 7 mars 2016
Si par hasard c'était l'amour (Stéphane Daniel)
Je n'arrive pas à retrouver pourquoi, dans ma liste de livres à chercher absolument dans la
bibliothèque (liste qui s'allonge à une vitesse !!) j'avais noté ce roman en prioritaire.
Je l'ai donc trouvé, lu, et pas vraiment enthousiaste.
C'est drôle, vite lu, pas prise de tête, mais j'ai trouvé l'humour vraiment très lourd.
La 4e de couverture, sous la plume du regretté Pierre Bottero, nous parle de "Miracle de finesse et d'humour", et je me demande vraiment comment on peut parler de finesse tant l'humour est appuyé à chaque phrase.
A part ça, c'est vrai qu'on retrouve bien l'ambiance des fêtes de village à l'adolescence. (Du moins à notre époque assez lointaine !), cette attente, ces rencontres, ces souvenirs.
A cause de ça, je crois que je lirais tout de même l'autre volume des aventures de Gaspard Corbin !
Ma note 3/5
Extrait :
Et puis, il fallait que je me prépare pour la grande soirée, la barbecue-party sur sol britannique : brushing, peeling, douching, coiffing, essaying de smoking, tous ces trucs qui allaient me rendre irrésistible et permettre à mon coeur meurtri de battre le rappel des grands sentiments, et, qui sait ? de voir apparaître, dans la fumée des merguez qui crament, la future mère de mes enfants.
bibliothèque (liste qui s'allonge à une vitesse !!) j'avais noté ce roman en prioritaire.
Je l'ai donc trouvé, lu, et pas vraiment enthousiaste.
C'est drôle, vite lu, pas prise de tête, mais j'ai trouvé l'humour vraiment très lourd.
La 4e de couverture, sous la plume du regretté Pierre Bottero, nous parle de "Miracle de finesse et d'humour", et je me demande vraiment comment on peut parler de finesse tant l'humour est appuyé à chaque phrase.
A part ça, c'est vrai qu'on retrouve bien l'ambiance des fêtes de village à l'adolescence. (Du moins à notre époque assez lointaine !), cette attente, ces rencontres, ces souvenirs.
A cause de ça, je crois que je lirais tout de même l'autre volume des aventures de Gaspard Corbin !
Ma note 3/5
Extrait :
Et puis, il fallait que je me prépare pour la grande soirée, la barbecue-party sur sol britannique : brushing, peeling, douching, coiffing, essaying de smoking, tous ces trucs qui allaient me rendre irrésistible et permettre à mon coeur meurtri de battre le rappel des grands sentiments, et, qui sait ? de voir apparaître, dans la fumée des merguez qui crament, la future mère de mes enfants.
L'intelligence artificielle (Jean-Noël Lafargue / Marion Montaigne)
Présentation de l'éditeur pour cette collection dont 4 volumes sont parus simultanément le 4 mars 2016 (les suivants annoncés pour mai)
"Comprendre le monde en BD.
Un spécialiste et un dessinateur s'unissent pour vous faire comprendre le monde en bande dessinée.
Partant du constat que l’un des derniers grands territoires inexplorés de la bande dessinée reste le champ immense des sciences humaines et de la non-fiction, le concept de La petite Bédéthèque des Savoirs est simple : il s’agit d’une collection de bandes dessinées didactiques qui associe un dessinateur à un spécialiste.
La petite Bédéthèque ne s’interdit aucun domaine du savoir : science, histoire, philosophie, littérature, droit, géographie, technique, zoologie, économie, théologie, etc… mais aussi des thèmes plus actuels, tels que la pop culture ou les questions de société.
Ces bandes dessinées ne sont donc pas construites comme des récits de fiction, mais comme des approches sérieuses, vulgarisées et ludiques. Le ton y est tantôt grave ou drôle, avec cette seule prescription que nous avons jugée nécessaire : les ouvrages seront compréhensibles à partir de 16 ans.
Les volumes de La petite Bédéthèque des Savoirs sont donc des approches premières, des clés d’entrée, des invitations à aller plus loin."