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jeudi 21 juillet 2016

Un automne à Seattle - Susan Andersen

Lu en format numérique Kindle

J'aime les lectures légères et/ou romantiques, et je suis capable de lire avec plaisir même un Delly ou un Barbara Cartland, voire Marc Levy. Mais là j’avoue, j'ai calé vers le tiers du roman.
Ça commençait pourtant bien :
Trois gamines de douze ans, très différentes mais plutôt sympathiques, sont invitées chez une vieille dame fort riche mais connue comme originale.
D'abord pleines d'a priori, elles s'en font très vite une amie, tissant des liens chaleureux au fil des années.
Des années plus tard, la mort de la vieille dame les laisse un peu orphelines, mais elles héritent toutes trois de ses biens, sa fabuleuse maison et surtout ses collections inestimables.
Jane étant conservatrice du musée, cet héritage la comble, tout en lui laissant une lourde responsabilité, répertorier, inventorier toutes ces merveilles.
Entre alors en scène celui qui va devoir l’aider dans cette tâche. Coup de foudre immédiat et réciproque, mais faisons comme s'il n'en était rien, pas question, de s’abandonner, de se dévoiler.
Et d'une charmante historiette, on bascule dans une prétendue histoire d'amour où plus rien ne se passe, sinon qu’elle tremble dès qu'elle le voit arriver, qu'elle refuse ce qui lui tombe dessus, pour une raison dont nous lecteurs savons qu'elle est erronée.  Et on ne parle plus que du physique du monsieur, et de la chaleur qui passe entre eux.
Booof. J'ai persévéré un moment, pensant qu'il s'agissait d'un passage, et craqué et abandonné. Pourtant, j'avais pris cela pour un long voyage en avion, donc j’avais  du temps à y consacrer, et envie de lecture facile et gentillette.
Je crois que je préférais encore les Harlequin ancienne formule !!
Je pensais être bon public pour ce genre de romances à l'eau de rose, à condition de ne pas en abuser (un livre, ça va, trois, attention ... ) mais finalement, je ne dois supporter que les anciens, tout en douceur !

Extrait :

Pour la seconde fois en l'espace de quelques minutes, le chagrin lié à cette perte noua la poitrine de Jane. Jusqu'à l'âge de douze ans, elle avait vécu avec un grand blanc dans le coeur. Un espace vide qu'Agnès Wolcott avait su remplir.

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