Fleuve noir 2013 - 374 pages
Résumé Babelio
Très partagée sur ce roman.
Le début m'a un peu agacée, le milieu, parfois ennuyée, et puis j'ai commencé à m'attacher aux personnages et à l’histoire dans le dernier tiers.
D'abord déçue, parce que quand je me plonge dans un livre de Legardinier, c'est parce que j'ai besoin de lecture légère et réconfortante. Or ici, le sujet ne l'est vraiment pas.
De plus, parler à la place d'une ado fille, quand on est un homme frôlant le demi-siècle, je trouve que ça sonne un peu faux, même si c'est le propre de l'écrivain de pouvoir imaginer toute situation.
Au début donc, une histoire de lycéennes, je n'ai pas trop réussi à m'y attacher.
Même quand la situation devient soudain dramatique, toujours pas accrochée.
Et puis peu à peu, je me suis rapprochée des personnages, et vers la fin, j'ai retrouvé l'auteur de "Complètement cramé" que j'avais tant apprécié, cette ambiance plutôt feel good, même dans la situation la plus dramatique qui soit.
La narratrice n'est pas très attachante, et deux personnes relèvent à mes yeux l'intérêt :
Tibor, par son côté tellement déjanté mais cohérent et drôle.
Et surtout M. Rossi, le professeur d'économie, d'une humanité et d'une intelligence rare.
Moi qui ai détesté mes cours d'économie, plus que tout autre cours, trois ans avec un prof probablement au top dans sa partie, mais totalement inintéressant, impossible à suivre et rendant cette matière aride et ennuyeuse au possible.
Ici, j'aurais voulu citer tout le cours d’économie du chapitre 7 !
Extraits :
On vit, on meurt, les gens pleurent, et après ils se demandent ce qu'ils vont manger.
***
"La vie ne doit jamais renoncer face à la mort."
***
Ça vaut toutes les grenouilles et les dictons populaires : "Vanessa cache son cou, l'hiver encore sur nous. Vanessa montre son popotin, le printemps n'est plus loin !"
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