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vendredi 2 décembre 2016

L'homme-qui-dessine - Benoît Séverac

Syros 2014 - 211 pages
Résumé Babelio

Je ne suis pas une habituée des lectures "préhistoriques", je n'ai pas dû lire grand chose sur le sujet depuis "Pourquoi j'ai mangé mon père"(à part quelques premières lectures ou albums).

J'ai choisi ce roman à cause de l'auteur, dont j'avais beaucoup apprécié Silence, et sa suite Le garçon de l'intérieur.


J'avais déjà été étonnée par sa capacité à se renouveler, sur deux romans mettant en scène le même personnage principal. 
Et ici, encore un sujet très différent et tout aussi passionnant.

Mounj l'homme-qui-dessine, tout jeune homme seul loin de sa tribu est très émouvant et attachant.

Il y a un vrai suspens, que va-t-il lui arriver, s'en sortira-t-il et comment, que va-t-il devenir ?
Un roman d'aventure, mais aussi d’Histoire et de découverte. On vit "de l'intérieur" la vie de ces peuples préhistoriques, et c'est passionnant.
J'ai trouvé quelques passages un peu longs vers le début, mais peut-être parce que j’avais peu de temps, et que j'étais pressée de savoir ce qui allait se passer. Et passé la moitié, je l'ai dévoré.
Les personnages secondaires sont intéressants aussi, et l’amitié du fils du chef réchauffe le récit.
Et la fin nous mène de surprise en surprise.

Je ne suis pas certaine que titre et couverture attirent beaucoup les lecteurs juniors, mais ce serait dommage, c'est vraiment un roman très agréable à lire.


Un auteur dont je vais essayer de découvrir les autres titres, je pense que ça en vaut la peine.


Ma note : 4,5 / 5


Extraits :



Mounj ne croit pas à la magie. Au cours de ses longs voyages, il a plusieurs fois eu l'occasion de trouver des explications à des phénomènes que les hommes attribuaient aux forces obscures. Il ne doute pas qu'il y en ait une aussi à cette série de meurtres. Ce qu'il craint par-dessus tout, ce sont les hommes. De quelque peuple qu'ils soient, quand ils sont confrontés à l'incompréhensible, ils retournent leur peur contre l'étranger.

***

- C'est beau, dit une femme à sa fille.
Il comprend, à leurs sourires, qu'elles éprouvent le même sentiment que lui, mais il ne comprend pas ce mot, "beau". Il ne l'a jamais entendu, et ne saurait le traduire dans sa langue.


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