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mardi 27 juin 2017

Les Whiteoaks de Jalna - Tome 8 - Mazo de La Roche

Les livres après le tome 7, tome initial, ont été écrit dans l'ordre chronologique, quoique entrecoupés par ceux se déroulant avant.
Ce volume est paru en 1929, peu après le premier donc.
Au fil des ans, personne apparemment ne semble se mettre d'accord pour savoir si Les Whiteoak(s), ça prend un S  la fin ou pas quand ils sont plusieurs !!

Commence en novembre 1926 semble-t-il. Mais il y a quelques incohérences j'ai eu l'impression au niveau des dates, car ça parait continuer avec l'année 1926 ?
Finch a 18 ans, Pheasant 19, et Mooey (Maurice), fils de Pheasant et Piers est déjà né.

Ce pauvre Finch est vraiment le souffre-douleur de toute la famille depuis toujours, c'est tristounet
Je trouve tout le long de la saga bizarre qu'une famille aussi unie, qui adore vivre ensemble et ne le conçoive pas autrement, soit en même temps si peu aimable les uns vis à vis des autres, sans cesse en train de se critiquer voire de se taper, et certains membres sont vraiment toujours dénigrés, leur enlevant toute confiance en eux.

Début un peu moins intéressant, mais ensuite très varié, avec beaucoup d’événements.
On  change un peu d'ambiance, puisque une partie du roman se déroule à New York.
Amusant de les voir peu à peu se retrouver de plus en plus nombreux à NYC, avant que tous ne rentrent finalement à Jalna.



Je trouve (et pas que dans ce volume, mais de plus en plus à mesure que la grand-mère avance en âge) un bel humour avec Ernest qui s'inquiète sans cesse pour elle : ça va faire du mal à maman (nourriture, comme trop d'animations, de remue-ménage, etc...) Sauf qu’elle a dépassé les 100 ans et se porte plutôt bien ! Mieux que lui d’ailleurs !

On assiste ici à une belle rencontre entre Gran et Finch. Finch, si souvent  maltraité par sa famille.
J'ai vraiment beaucoup aimé que la grand-mère devienne enfin, si tard, un peu "humaine" qu'elle s'attache à ce petit-fils toujours rejeté.

* * * 

Me voila à mi parcours, je vais faire une pause.
D’autant qu'on arrive à un vrai tournant de l’histoire ici, une époque se termine pour Jalna.

Je passe un peu à autre chose, bien que ces petits romans soient tellement prenants, même quand je trouve les personnages pas forcément sympathiques, qu'on ne peut s’empêcher de passer au suivant à chaque fin. Et de les ouvrir à chaque moment de la journée pour lire "quelques lignes".
Mais règle d'or : ne jamais passer à la bibliothèque quand on a encore des livres à lire !! J'en ai rapporté un bon nombre, il faut donc que je m'y mette et que je les lise en priorité.

Enfin je vais essayer, j'ai un peu de mal à m'éloigner de la famille Whiteoaks, et de Jalna !
Finalement, je pensais enchaîner les tomes de Jalna juste parce que je n'avais que ça sous la main, mais en fait, c'est terriblement addictif !!
Depuis que j'ai décidé de lire tous les autres livres en attente, avant de me remettre à la suite, j'ai beaucoup de mal à ne pas  me replonger dans le tome suivant. La famille me manque !!

Extraits :

p 174 
- La vie est un vrai cloaque, remarqua Rosamond.
- Oui. Et le vote des femmes a encore accru le mal, murmura-t-il. Heureusement que nos femmes ont une éducation anglaise et votent tout comme leurs maris.

***

p 176
Si Finch quittait aussi la maison, ce serait la désagrégation de la famille qui commencerait.

***

p 201
Tout cet amour de l'ordre et de la bienséance qui est le propre de la Nouvelle-Angleterre...

***

p 346
Il ressemblait à un bol de cristal vide que soulevaient les mains de son âme pour recueillir le vin de la beauté.
[Sic, il y a aussi des phrases comme ça !!]

Titre original : Whiteoaks of Jalna (1929)
Traduit de l'anglais par G. Lalande
Editions Le Livre de Poche (Plon) 1971 - 439 pages
Résumé Babelio
Lien vers ma notice chapeau
1926

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