J'ai terminé ce roman depuis plusieurs jours, et j'ai du mal à faire une synthèse, avis à la fois plein d'enthousiasme, et ... pas tout à fait !!
Après Les aventures d'un baby-boomer breton, dont la dernière partie nous lançait sur les traces des Beatniks, m'y voici en plein cette fois. Correspondances entre lectures !
Comme souvent dans les romans YA récents, une belle bande-son. Indispensable ici vue le sujet.
Je regrette de plus en plus ma nullité, en musique et en anglais !
Les Beatniks, bien que ce soit mon époque, je n'y connaissais pas grand chose. Mais j'ai retrouvé cependant ici plein de souvenirs, d’évocations de cette période, et surtout des grands noms.
Puisque nous allons croiser aussi bien Jim Morrison que Jacques Dutronc ou Ken Kesey.
Et pour chaque personnage rencontré, presque anonymement, on a en fin de chapitre un résumé de la suite de sa vie.
Nous parcourons donc tout un pan de l'histoire de l'Amérique, avec aussi la guerre du Viet-Nam ,et même l’Hôtel Cecil de Los Angeles, sans oublier le triste Club des 27. Et c'est passionnant.
J'ai été très intéressée par cette traversée des États-Unis des années 60, et aussi toute la musique de l'époque, de Johnny Hallyday aux Beatles. Retrouver l'enthousiasme fou de ces années-là, le besoin d'air et d'espace.
J'ai eu un peu plus de mal avec les personnages principaux et leurs aventures. Pourtant attachants et qui parfois m'ont passionnée, ce couple qui s'est établi trop jeune et qui se cherche. Et Kathleen, dont on découvre peu à peu les failles. Mais par moments, j'avoue qu'ils m'ont un peu ennuyée. Et puis, dommage que je n’arrive pas à comprendre les textes des chansons en anglais, qui participent pourtant à l’histoire.
Bref, une très belle plongée dans l'Amérique des Sixties, en compagnie d'un trio assez improbable.
Qui va vous accrocher, ou pas !
Extraits :
Selon elle, je prenais la vie "trop à coeur", voilà.
Comme s'il existait une autre façon de la prendre.
***
Quand on a peur, on se sent toujours isolé. On se figure qu'il n'y a que pour nous que c'est dur. Que chez les autres, la vie est facile. Wrong again. Tout le monde souffre. C'est pour ça qu'il faut apprendre à les regarder, les gens. Et puis essayer de les aimer, si on peut.
***
Parfois, je suis contente d'être moi : si j'étais les autres, je devrais me supporter.
***
Qui en parle ? : L'éternel Ado
Éditeur : Sarbacane - 3 avril 2019 - NOUVEAUTÉ
Collection : Exprim' - 249 pages - 16.00 €
Résumé Babelio
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire