Je suis contente de savoir que c’est un tome 1, parce qu’ils
me manquent déjà !
Lila a tout quitté pour « monter à Paris » On
comprend peu à peu qu’il s’agissait moins de s’épanouir dans son travail de
photographe, même si c’est son rêve, que de s’éloigner de sa famille et de sa
ville. Et voilà qu’elle se décide à rentrer au bercail. Et à retrouver, en même
temps que le don qui l’a fait fuir, les femmes un peu envahissantes mais si
aimantes qui l’entourent. Et leurs métiers.
Car chez les Naimi, on s’occupe des corps, des vivants, dans le hammam de sa grand-mère, comme des morts, aux pompes funèbres où travaille le reste de la famille.
Difficile de parler plus de ce roman sans trop en
dévoiler, il est si riche, si attachant.
À mesure que se dévoile peu à peu la cause de la fuite de Lila, on apprend à mieux connaître chacun. Les femmes fortes et si fragiles, la jeune sœur qu’elle connaissait si peu, et le père totalement étouffé par la gent féminine, et par son handicap.
Le grand-père vient de mourir, et il ne reste plus vraiment d’hommes dans la famille. Il en passe, mais c’est tout.
Il est beaucoup question de corps, à masser, à préparer,
à soigner, à maquiller, à aimer. Parfois, on ne sait pas tout de suite s’il s’agit
de vivants ou de morts.
Pour ce côté un peu glauque parfois, même si le roman est plutôt feel-good, je pense qu’il vaut mieux éviter de lire si vous êtes proche d’un deuil. Car les soins aux morts sont très détaillés, on n’a pas forcément envie de découvrir tout ça à certaines périodes.
Et pourtant, quel plaisir cette lecture. Chaque
personnage est bien campé, intéressant, on les découvre peu à peu. On aimerait
être toujours aussi bien accueilli que leurs clients dans les moments
difficiles.
On va découvrir, au-delà de la famille, la vie dans une petite ville de province, les ragots et même quelques mystères autour des morts, petites enquêtes où chaque membre de la famille apporte sa connaissance, des histoires en marge de l’histoire, souvent tout aussi touchantes.
Car chez les Naimi, on s’occupe des corps, des vivants, dans le hammam de sa grand-mère, comme des morts, aux pompes funèbres où travaille le reste de la famille.
À mesure que se dévoile peu à peu la cause de la fuite de Lila, on apprend à mieux connaître chacun. Les femmes fortes et si fragiles, la jeune sœur qu’elle connaissait si peu, et le père totalement étouffé par la gent féminine, et par son handicap.
Le grand-père vient de mourir, et il ne reste plus vraiment d’hommes dans la famille. Il en passe, mais c’est tout.
Pour ce côté un peu glauque parfois, même si le roman est plutôt feel-good, je pense qu’il vaut mieux éviter de lire si vous êtes proche d’un deuil. Car les soins aux morts sont très détaillés, on n’a pas forcément envie de découvrir tout ça à certaines périodes.
On va découvrir, au-delà de la famille, la vie dans une petite ville de province, les ragots et même quelques mystères autour des morts, petites enquêtes où chaque membre de la famille apporte sa connaissance, des histoires en marge de l’histoire, souvent tout aussi touchantes.
Sans oublier que Lila arrive à Arles au moment des Rencontres Photographiques, ce qui n'est pas anodin, et nous permet de découvrir un peu ce temps fort.
J’ai été agréablement surprise de retrouver le dernier roman graphique que j’ai lu « La différence invisible » acheté et offert par l’héroïne !
Beaucoup d'autres sujets sont abordés, de façon légère mais très intéressante, je vous les laisse découvrir.
Mon petit aparté très personnel : J’ai adoré que ce
roman se déroule à Arles, et que la ville en soit quasiment un des personnages,
avec beaucoup de détails sur les lieux. Parce que j’y ai habité trop peu de
temps, j’ai aimé retrouver certains endroits, et voir combien la ville a changé
(en un demi-siècle, c’est logique !!). J’ai adoré me retrouver rue de la
cavalerie, où je logeais, et traverser le Rhône vers Trinquetaille, comme je le
faisais chaque jour.
J'ai hélas quitté Arles juste avant la création des Rencontres photographiques !
J'ai hélas quitté Arles juste avant la création des Rencontres photographiques !
Extrait :
Jusqu'en 1969, un procès était intenté au suicidé. Ses biens étaient remis d'office à l'État français. Aucune messe, aucun rassemblement, aucune musique ni fleurs pour le défunt. Seulement la honte. Jusqu'à cette même époque, celui qui avait tenté de mettre fin à ses jours sans y parvenir, s'il était dénoncé, était jugé et... condamné à mort !
Éditeur : Kobo original - 8 décembre 2021
En numérique uniquement
- ISBN : 9781774535400
- 230 pages
- Résumé Babelio
Je remercie beaucoup Kobo, et Babelio pour m'avoir permis, grâce à cette Masse Critique spéciale, de découvrir ce roman, et aussi de rejoindre ce club de lecture.
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