Les lectures jeunesse (et quelques autres) de Jangelis: Osez enfin parler anglais

Difficile de juger rapidement un livre qui propose une méthode, à appliquer sur une certaine durée.

Je vais toutefois vous dire ce que j'en pense, après l'avoir lu soigneusement in extenso. Même si c'est trop tôt pour savoir si ça me permettra de progresser réellement.

J'ai souhaité ce livre pour moi, même si c'est un peu tard (ou pas ? l'autrice dit justement que ce n'est jamais trop tard !) mais aussi pour certains de mes petits-enfants qui ont un blocage en anglais, ce qui les gênera bien plus que moi dans leur vie, professionnelle comme personnelle.

Après ma lecture, mon avis est assez mitigé.

Le début m'a ennuyée, mais ensuite j'ai été intéressée.

Pendant les cinquante premières pages, il me semble que l'autrice répète quasiment les mêmes choses au long des chapitres : nos difficultés viennent du fait qu'on n'ose pas. Qu'on a peur de ne pas être à la hauteur, d'être ridicule ou de montrer notre nullité. Et que donc on ne se lance pas.

Outre que mes difficultés n'ont rien à voir avec ça, j'ai trouvé cela extrêmement répétitif. L'impression de lire toujours la même chose au fil des pages.

C'est un peu ma faute, je ne suis pas le lecteur idéal, je supporte difficilement les livres de développement personnel.

Quand en plus, on s'appuie sur les théories de Marie Kondo (les anciennes, il semblerait qu'elle ait viré de bord), ça me hérisse !

Ne garder que les objets qui m'apportent de la joie ? Non, les objets sont utilitaires. Ce qui m'apporte de la joie, c'est ma famille, mes amis, certaines de mes activités, pas des objets !

Aussi ma faute car je ne me suis pas assez attardée sur le titre. Je n'avais pas réellement pris en compte le mot "Osez" et c'est bien ça qui constitue la première partie : nous persuader que nous pouvons, donc s'adresser à des personnes qui n'osent pas. Alors que mes difficultés ne sont pas de cet ordre.

Passée cette partie, on entre dans de vrais conseils concernant les langues, et ça devient très intéressant.

Le chapitre 4 notamment, qui en théorie nous liste les sites et outils à utiliser, est plein de bonnes idées et de conseils utiles. Je l'ai lu avec grand intérêt.

La suite donne de bonnes méthodes, nous fait réfléchir sur comment aborder l'étude de cette langue qui nous échappe trop souvent.

J'ai apprécié notamment les explications sur l'accent tonique, notion peu évidente pour des Français. Il ne me pose pas de problème en italien, mais je n'avais aucun souvenir qu'on me l'ai expliqué pendant mes cours d'anglais.

Dommage qu'on nous parle de mots en gras dans les exemples, et je ne vois rien qui apparaisse en gras (p. 63)

Ne reste plus qu'à s'y mettre, mais c'est trop tôt pour que je vous dise si j'ai progressé !

Dans l'immédiat, je vais profiter des vacances pour le confier à mes petits-enfants, mais je leur conseillerai de commencer à la page 80, soit la partie 2. Car je crains que la première partie ne les lasse, et qu'ils abandonnent.

Extraits :

Il y a moins d'un siècle, le choix était particulièrement limité, en termes de consommation comme en termes de trajectoire personnelle et professionnelle. Dans nos sociétés modernes, l'offre de choix est aujourd'hui presque illimitée. Choisir est devenu un élément important de l'expression de notre liberté individuelle, et requiert beaucoup d'énergie et de temps. Et même refuser de choisir, en disant non, reste un choix à faire.

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la loi de Parkinson [...] si vous avez une journée pour faire votre valise, cela vous prendra la journée ; si à l'inverse vous n'avez que deux heures, vous la ferez en deux heures !

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