Une belle lecture, dépaysante et rafraîchissante, de l'humour et du suspens.
Je dois avouer cependant une légère déception. Sans doute parce que j'avais tellement aimé le précédent Cinq ami(e)s au soleil.
On retrouve ici certains éléments qui y font penser : une jeune femme qui quitte tout et l'Allemagne, suite à une déception sentimentale, et de façon impromptue, pour un pays étranger.
Jeune femme qui se retrouve avec des personnes beaucoup plus âgées qu'elle, avec qui elle va pourtant se lier d'amitié, tout en aidant. Ce qui ne l'empêchera pas de trouver l'amour.
Deux lieux idylliques, et une écriture agréable, et plutôt addictive.
Cependant, si je n'ai pas lâché ce roman, (lu en moins de deux jours) je l'ai trouvé un peu plus convenu, moins original. Et même si les personnages sont sympathiques et chaleureux, l'ambiance du groupe de seniors du précédent m'a manqué.
Isa est libraire, mais ayant perdu à la fois son emploi, et celui qu’elle pensait l'homme de sa vie, pas grand chose la retient à Berlin.
Quand une petite annonce demande une assistante pour une auteure à Capri, elle postule sans plus réfléchir. Et pas trop le temps de se demander si elle a bien fait, elle est aussitôt engagée.
On parle livres, création, suspens aussi avec la recherche d'un amour de jeunesse.
Un roman léger pour l'été. Et le plus agréable, c'est la découverte de Capri. Qui ne rêverait d'y vivre ?
Un bon livre romantique et romanesque, mais j'espérais un peu autre chose. Si vous n'avez pas lu le précédent, vous apprécierez certainement : sourire, dépaysement, amitié, et des figures féminines intéressantes. On y parle aussi de dyslexie, de famille etc.
Quand je lis : C'est ça aussi l'Italie : la famille. Ici, la tradition n'a rien perdu de sa force.
Je me dis tout d'abord qu’elle parle d'un temps peut-être un peu révolu non ? Puis, je me souviens avoir rendu visite à ma propre famille en Italie du nord (merci Lysiane !), avoir découvert qu'ils vivaient encore tous dans un même pâté de maison, autour d'une cour commune, et que quand j'ai demandé des nouvelles d'une des filles, on m'a dit qu’elle était hélas partie habiter loin. Et j'ai compris que c'était à 30 km de là. Oui, finalement l'Italie, c'est encore ça !
Et il est encore question de manger des cornichons, comme dans ma lecture précédente (sauf que c’était le chien alors !!)
Mais surtout, on y mange aussi un délicieux Cornetto, ... le croissant italien. Et ça, c'est un chouette souvenir !
Qui en parle ? L’Atelier de Ramettes
Extraits :
J'estime toujours que les livres sont un sujet de conversation idéal, car celui qui parle de ce qu'il a lu parle de lui, de ce qu'il ressent, même lorsqu'il évoque les personnages d'un roman. On devient formidablement proche de quelqu'un avec qui on s'entretient de ses lectures, de ce qu'il aime et pourquoi, de ce qui le fait rire ou pleurer, de ce qui lui répugne, l'effraie ou l'émeut.
***
Moi aussi , j'ai eu une relation difficile avec ma mère, je me suis sentie non désirée, importune et mal aimée. Mais, contrairement à toi, j'ai éprouvé le besoin de montrer à ma mère que je me débrouillais mieux qu'elle, que je pouvais aimer un enfant quelles que soient les circonstances. Que je serais derrière lui, quoi qu'il arrive.
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Se souvenir, c'est éreintant.
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- Mais comment as-tu réussi, avec ta dyslexie, à devenir écrivaine ?
- Quelques écrivains sont dyslexiques, John Irving par exemple. Ou Agatha Christie. Il paraîtrait même qu'Ernest Hemingway l'était.
Traduit de l'allemand par Jean-Marie Argelès
Titre original : Azur Blau für Zwei (2015)
Éditions de l'Archipel - 9 mai 2019 NOUVEAUTÉ
368 pages - 22.00 €
Résumé Babelio
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