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vendredi 31 juillet 2020

Minecraft - Chroniques de l'épée de bois - Tome 1 : En mode survie !

Éternelle question des achats en bibliothèque : avec un budget toujours trop réduit (forcément, quel qu'il soit, on n'achètera jamais tout ce qui parait !) faut-il privilégier ce qui sera beaucoup emprunté, ou ce qui permettra aux lecteurs de belles découvertes qu'il n'aurait peut-être pas faites sans nous ?
Un peu des deux bien sûr, mais ce n'est pas simple de trancher.

Minecraft n'est pas ce à quoi nous pensons en priorité lors des achats jeunesse !
Mais en voyant comme ce simple nom attirait les enfants, on a tenté.
Et ce n'était pas une mauvaise idée. Même si un (ou quelques ?) enfant(s) voyant que ce n'était pas un livre pratique sur l’utilisation du jeu,  a refusé de l’emprunter, beaucoup ont été ravis de retrouver le monde de Minecraft.
Car il s'agit ici d'un vrai roman d’aventure.
Cinq collégiens (aux caractères bien campés) testent pour leur professeure de sciences (Doc Culpepper) des casques de réalité virtuelle qui les emmènent dans le monde de Minecraft.
On les suit alternativement au collège, et dans le jeu, où ils doivent débusquer les bugs, et se trouvent parfois en danger.
Dans cet épisode, le premier, ils sont tout surpris de se retrouver dans ce monde, et se demandent comment ils vont pouvoir en sortir.

jeudi 30 juillet 2020

Alcie et la forêt des fantômes chagrins - Jérôme Attal

Un curieux mélange de conte écolo et d'histoire drôle et un brin déjantée.
Avec des apartés de la part de... l’histoire, qui fait des remarques, en caractères gras et commençant par Ooooh, ce qui permet de bien les distinguer. Avec des jeux de mots sur le sens figuré des expressions, à la fois amusant et intéressant. Souvent, on ne fait pas vraiment attention à ce que dit une expression "jeter un oeil", "être suspendu aux lèvres de quelqu'un".

A la fois beaucoup d’humour donc dans ce roman, et une tendre réflexion sur le chagrin et la tristesse.

Alcie est déposée pour des vacances chez une tante totalement inconnue, par des parents qui n'ont jamais le temps de s’occuper d'elle. Hélas, la tante, bien qu'à l'opposé, ne s'en occupe pas plus, et en outre, elle a un fils fort déplaisant, qui passe son temps à des jeux vidéos violents, se bâfre sans attendre les autres, et dont le dessert préféré est le flan aux crottes de nez ...
De plus, l'endroit, qui a été un petit paradis, est à présent en voie d'être totalement détruit par un individu qui va y construire golf, hôtel, etc... Déjà poissons et oiseaux ont disparu.

La semaine s'annonce donc bien triste et Alcie en a du chagrin, ce qui va lui permettre quelques rencontres inattendues.

dimanche 26 juillet 2020

Le fantôme du chat assassin - Anne Fine

Depuis plus de vingt ans, je suis une fan absolue de Tuffy.
Ceci doit être le huitième volume de son journal, dans lequel il nous relate ses bêtises, et sa pseudo bonne foi, avec un naturel confondant.
Bien avant Gurty, qui le vaut bien pour les bêtises, quoique avec plus de gentillesse, je suis tombée sous le charme du langage de Tuffy. Mais vous savez que je préfère toujours les chats !

Et il vieillit bien l’animal. Presque 25 ans après sa première sortie, le revoilà toujours d’aussi mauvaise foi.

Parce qu'il a raté l’enterrement de Murphy (mais il avait une bonne excuse : il guettait le poisson rouge !) Tuffy, en entendant parler sa bande d'amis, se demande qui viendra au sien.
Une question qu'on peut tous se poser, et dont on n'aura jamais la réponse !
Mais pour lui, la providence veille : Son sosie se fait aplatir sur la route, et difficile de reconnaître un chat plat comme une pizza.
Que voilà une belle occasion de se cacher et de découvrir ce qu'on pense de vous.

Inutile de vous dire que quelques illusions vont voler en éclats.

jeudi 23 juillet 2020

Swan Hill - T1 Les Pionniers - Anna Jacobs

Je crois bien que Anna Jacobs est mon autrice préférée en saga romanesque.
J'aime les livres dont on sait qu'ils vont bien finir, qui vous remontent le moral au lieu de le baisser (j'en ai tellement besoin) mais je me suis aperçue que la romance m'agace souvent, si les protagonistes passent leur temps à s'admirer et à rêver de se sauter dessus et qu’il se passe peu de chose finalement.
Par contre, un livre romanesque et romantique, mais qui fait voyager, qui fait découvrir des lieux et des époques, quel régal !

Anna Jacobs nous promène de Singapour à l'Australie, de l'Irlande à Ceylan, en un siècle où les déplacements prenaient du temps, et pour certains trop d’argent pour permettre un retour en arrière.

Ce roman est le premier d'une série, mais c'est aussi un spin off de la trilogie de Cassandra "Swan River" !
Centré sur le personnage de Bram, le palefrenier qui s'embarque dans le tome trois avec Ronan pour l’Australie. Puis décide de rester là-bas pour faire du commerce.
Avant de s'installer, il voyage afin d'étudier ce qu'il pourrait vendre, et surtout où acheter.
Nous le retrouvons en 1867, Ronan vient juste de le quitter pour regagner l'Irlande, Bram arrive à Singapour.
Il y rencontre Isabella, dont nous venons de faire la connaissance en des temps difficiles pour elle.
Une nouvelle héroïne attachante, forte et fragile à la fois.

lundi 20 juillet 2020

Sous le soleil de Key West - Priscilla Oliveras

Quelle belle détente au point le plus méridional des États-Unis !

Deux solitudes se rencontrent tout à fait fortuitement sur un parking d'aéroport, toutes deux ayant un "léger" problème avec leur famille.
Luis vient d'être mis en congé d'office de son métier de pompier pour une semaine, suite à des problèmes personnels qu'il nie farouchement. Difficile à faire admettre à sa mère, une mama cubaine adorable mais un brin envahissante.
Sara se fait plaquer par un petit ami dont la seule utilité était de prouver à ses parents qu'elle, le vilain petit canard de la famille, n'était pas seule. Et il y a urgence. Dans moins d'une heure ses parents sont là et comptent sur un couple.
Pas vraiment le temps de réfléchir, si cette rencontre était leur salut à tous deux ?
Mais une fois le mensonge présenté, il faut l’assumer, et ça s'annonce d'autant plus compliqué que Luis et sa famille sont très connus sur l'île.

Une belle couverture pour un roman qui s’annonce d’entrée comme une romance. On se doute donc dès le début que la fin ne nous décevra pas, et ce qu'elle sera. Même si je n'ai pas vu venir le coup de théâtre !

J'ai beaucoup aimé la découverte de ce coin de Floride dont j’ignorais tout.
J'ai déjà lu quelques romans se déroulant dans cet État, mais c'était plus souvent dans les Everglades.

vendredi 17 juillet 2020

Le Pays des Contes T5 L'Odyssée imaginaire - Chris Colfer

Mais quelle imagination ! Chaque tome est plus riche que le précédent !
D'abord parce qu'ici, après avoir parcouru le monde des contes, puis ceux de divers livres connus, nous entrons dans les histoires imaginées par Conner, donc des univers totalement différents, et souvent époustouflants même si Alex y trouve des ressemblances avec des personnages réels ou de contes.
Et aussi parce que nous naviguons d'un lieu à l'autre :
Les jumeaux retrouvent leur maîtresse du début Mrs Peters. Ils vont aussi revenir à plusieurs reprises dans le monde réel, retrouver leur mère et leur beau-père, et on va même croiser de nouveau l'inénarrable "club des Serre-livres".
Pendant ce temps Bree part avec les Soeurs Grimm à la recherche d'Emmerich Himmelsbach qui a été enlevé, et on le suit aussi avec son ravisseur.
On pense à un final époustouflant, puisque tous vont finalement se retrouver. Et ce n'est pas triste quand vous mélangez des pirates, le Petit Chaperon Rouge et Trollbella, Peter Pan et les personnages de Conner, et même médecins et patients de l'hôpital où travaille Charlotte !
Mais non, les ennuis s'amplifient encore, et nos héros ne sont pas près de s'en sortir.
J'avais prévu en terminant ce volume de passer à d'autres livres qui m'attendent impatiemment, mais tant pis, je vais directement enchaîner sur le tome 6, je n'ai pas la patience d’attendre pour savoir la suite !

mardi 14 juillet 2020

Ramdam 3 - (Mook) - Collectif

Merci à la Masse critique Babelio et aux éditions Fleurus de m’avoir permis de découvrir mon premier mook ! (Mook = entre magazine et book)
J'en feuilletais à l'occasion, mais je n'en avais jamais eu vraiment un entre les mains.
Celui-ci m'intéressait d’autant plus qu'il vise les ados, niveau collège lycée.
Pour pouvoir vous en parler, je l'ai lu d'un bout à l'autre, alors que c'est plutôt prévu pour "zapper" entre les articles au gré de nos envies.

L'objet :
Il se présente clairement entre livre et magazine. Un peu plus petit qu'un format A4, couverture cartonné souple, une petite centaine de pages épaisses, dont 2 feuilles carton à la fin à découper. L'ensemble est de bonne qualité.

Le contenu :
Contrairement à un livre, on a plusieurs sujets distincts.
Contrairement à un magazine, pas de petites infos de quelques lignes.
Une douzaine de sujets, de deux à quatorze pages chacun (en moyenne 6 à 8 pages).
Avec un code couleur par thème, qu'on ne retrouve que sur le sommaire et les numéros de pages.

samedi 11 juillet 2020

Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied - Marine Veith

Un court roman Exprim', j'allais écrire très original, mais en fait, c'est bien la marque de la collection, ils sont tous extrêmement différents et originaux. Seul point commun, l'âge cible (tout le monde !! mais plutôt ado, et jeunes adultes, et adultes toujours jeunes) et la taille. Hauteur du moins, et c'est bien agréable pour le rangement, plus facile et plus esthétique (Les autres collections que j'ai la chance de recevoir ont des hauteurs sans cesse différentes, je ne comprends pas trop pourquoi).
Mais la longueur n'est pas formatée, ce qui donne une liberté d'écriture appréciable.

Julien n'a pas encore l'âge d’avoir le permis. Il est seul dans la vie, livré à lui-même depuis longtemps par une mère alcoolique, et vraiment seul depuis qu'elle est morte, sans projet et sans avenir, expulsé de leur logement social, sans autre aide que  : revenez à 25 ans, on a des solutions à proposer à cet âge-là.
Il part en stop sans destination fixe, et après une longue attente s'arrête un "Range Rover qui menaçait de tomber en pièces". À son grand étonnement, le chauffeur lui passe le volant sur l'autoroute, puis : "On roulait depuis dix minutes quand il m'a dit :
- Au fait, je m'appelle Bardu et j'ai vingt kilos de résine de cannabis cachés dans le plancher. Si les flics nous arrêtent, je dirai que cette voiture et son chargement sont à toi."
Mais les flics ne les arrêtent pas, Bardu est surprenant mais prudent.
Et 7 ans plus tard, ces deux-là sont toujours ensemble, se tenant quasiment lieu du père et du fils dont ils ont dû se passer.

Ça aurait presque pu aller jusqu'à la retraite ! (du moins celle de Bardu).

vendredi 10 juillet 2020

Nos horizons infinis - Tahereh Mafi

Difficile sur un tel sujet de séparer l'avis sur le texte de l'avis sur les situations elles-mêmes.
Il s'agit bien d'un roman, mais sans doute en partie autobiographique, et l'autrice doit probablement y avoir mis beaucoup d'elle-même.
Je n'avais jamais rien lu de Tahereh Mafi, et le sujet m'a interpellée.

Il est en effet très intéressant de voir la situation "de l’intérieur" c'est à dire racontée par une jeune femme qui porte le voile elle-même.
Et ce, peu de temps après les attentats du 11 septembre, à une période où les Américains sont particulièrement sensibles sur le sujet.
J'ai été bien entendu totalement révoltée par le racisme primaire et stupide qui fait assimiler toute personne musulmane aux pires terroristes.
Cependant, le roman ne m'a pas totalement convaincue.

D'abord sur la question du foulard : Shirin ne le porte pas par conviction religieuse, elle dit elle-même qu’elle porte peu d'intérêt à la religion. Pas non plus par obligation familiale. C'est un simple choix qu'elle fait. Or ce choix ne se contente pas de lui compliquer la vie, il la lui gâche absolument et totalement, elle n’arrive pas à vivre ainsi. Est-elle vraiment obligée de s’obstiner, je ne parviens pas à en voir la raison.

mercredi 8 juillet 2020

Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins - Alejandro Palomas

Un roman choral (adulte) empli de tendresse et de tristesse.
Difficile d'en parler sans trop en dévoiler, même si on a l'impression de comprendre ce qui se passe plus vite que la psy.
Guille sourit toujours, mais est-il heureux pour autant ? Guille plus tard veut être Mary Poppins, et la maîtresse s'en inquiète.
Guille dessine des avions et des sirènes, mais aussi son papa devant l’ordinateur. Un papa qu'il ne faut jamais déranger le soir, même en cas d'urgence. Un papa qui ne vient jamais à la fête de l'école, mais qui s'inquiète que son fils mette une jupe, que ce soit celle de sa mère ou celle qui va lui permettre de se déguiser pour la fête de l'école, pour pouvoir chanter supercalifragilisticexpialidocious, car c'est extrêmement important.
Important pour son père, mais aussi pour sa grande copine Nazia, pour éviter qu'elle ne parte au Pakistan épouser son cousin bien trop vieux.
Et la maman dans tout ça ? Partie travailler à Dubaï, et jamais moyen de lui parler. Le décalage horaire ?

Un petit garçon attachant, quelques adultes à l'écoute qui prennent du temps pour lui, ce qui réchauffe le coeur, même si on s'étonne parfois de leur incompréhension. Une amitié émouvante avec sa jeune voisine. Un beau roman à lire absolument.
Cependant, j'ai trouvé que le sujet de la jeune Nazia était bizarrement laissé de côté. Une intervention surprenante dont on ne comprend pas forcément la cause, et la fin n'apporte aucun élément la concernant.

lundi 6 juillet 2020

Si on chantait ! - Collectif

Trois très bonnes raisons de lire ce roman :
1. Les bénéfices en sont reversés au Secours populaire français pour favoriser l'accès à la culture.
2. Il est écrit par treize autrices et auteurs parmi les meilleurs de la littérature jeunesse française.
3. La seule vraie raison de lire un roman : il est excellent ! (Sans cela, les raisons précédentes seraient sans intérêt !!)

Un livre original donc, non pas écrit à plusieurs mains, comme certains, avec des allers-retours entre auteurs, mais "successivement".
Il se dit que Susie Morgenstern a écrit le premier chapitre, décidant de l'idée de base et des personnages (et quels personnages !!) et qu'ensuite chaque auteur à son tour a reçu le roman par mail avant d'écrire son chapitre.

Une famille de 8 enfants qui vit dans quelques mètres carrés, avec une mère théoriquement présente mais sur qui on ne peut pas compter. Efficace seulement quand il s'agit de faire des bébés, ou de dénicher un nouveau père pour le prochain, généralement le plus nul possible voire dangereux.
Et c'est donc Ambre qui mène toute la maisonnée.
Un petit air des Enfants des Feuillantines ? Pas vraiment en fait.
Car Ambre est au collège, un peu jeune pour prendre en charge une telle fratrie, surtout quand sa mère s'envole pour un paradis fiscal avec Sébastien son dernier compagnon, encore plus louche que les précédents. Et on a ici surtout un roman d'aventure et de suspense, même si l'ambiance familiale compte pour beaucoup.
Ambre a un ami, très proche depuis le CP et à qui elle rêve souvent, mais elle découvre soudain leur énorme différence : Louis-Edmond vit dans une famille richissime, seul enfant de parents qui peuvent le gâter mais ne prennent guère de temps pour s'en occuper.
Différence dont ils ne s’étaient pas préoccupés jusque là, mais entre l’enseignante qui leur donne en sujet d'exposé "Les inégalités de richesse dans le monde", l'odieux Sébastien qui cible des remarques qui déstabilisent, et les visites de l'un chez l'autre, difficile de ne pas s'en rendre compte.
On voit d’entrée le monde qui les sépare, même dans les prénoms ou les distractions.
On voit aussi que le plus heureux n'est pas forcément celui qui "a tout" pour l’être.

samedi 4 juillet 2020

Les Petites Bêtes - Mon coffret livre et jeux (Usborne)

Un nouveau coffret Usborne, c'est toujours la perspective de passer de bons moments.
Celui-ci s'adresse aux plus jeunes, dès 3 ans, on peut y jouer de 2 à 4 joueurs (5 en comptant le maître de jeux).
Il contient :
- 4 planches de 9 animaux chacune, dessinés simplement et bien reconnaissables, 17 x 17 cm.
- 36 cartes 52 x 52 mm, une par petite bête.
Le tout en beau carton épais, coins arrondis, lisse et brillant, manifestement à l'épreuve des manipulations voire d'un brin d'eau.
- Un livret (17 x 17 cm) de 24 pages avec :
 + 18 pages détaillant chaque petite bête : le dessin, son nom, et quelques courtes lignes d'explications
 + 2 doubles pages de règle du jeu, puisqu’on peut jouer soit au loto, soit à un jeu de mémoire.
 + 1 page d'index alphabétiques des petites bêtes.

jeudi 2 juillet 2020

Jours sauvages - Claire Cantais

À la fois chronique adolescente et thriller, un roman qui parle de "bushcraft" et nous fait passer des vacances (pas de tout repos) dans les Pyrénées.

Sept jeunes gens/filles, entre treize et quinze ans, mais je les aurais vu un peu plus âgés, se retrouvent pour un stage d'activités très dynamique. Ils ne se connaissent pas, n'ont rien en commun, même pas leurs motivations, entre ceux qui rêvent de se dépasser, et ceux qui n'ont pas eu le mot à dire, et ont été envoyés de force, absolument pas adaptés à la situation.

D'entrée, le ton du séjour est donné, avec trois adultes pour les encadrer : le couple responsable, lui ancien militaire qui a décidé de leur en faire "baver", aucune empathie, que des ordres et de la dureté. Elle qui les materne mais semble un peu inquiétante parfois. Et heureusement, il y a l'animateur, jeune, beau, toujours souriant, et plus facile d'abord.

Semaine 1 : Apprendre à survivre.
Tout le monde s'y met, de bon coeur ou à contrecoeur, même le jeune garçon asthmatique et fragile, même Charlotte, arrivée avec son maquillage et ses manières de poupée Barbie. Sauf Nolan, qui loin de ses jeux vidéos et de ses barres chocolatées n'a qu’une idée, contourner le règlement, de préférence en faisant risquer les autres et pas lui. Les a priori fille / garçon sont vite mis à mal, mais chacun a une personnalité bien campée, c'est un vrai roman choral, tous ont leur importance.