Deux thèmes forts dans ce roman : la surdité, et le racisme envers les noirs aux USA.
Les deux traités de façon plus qu'intéressante, on est au coeur des problèmes, et on apprend aussi pas mal de choses si ce ne sont pas des sujets qui nous sont familiers.
J'étais un peu surprise que deux sujets aussi forts cohabitent en un roman, quand hélas ils finissent par se rejoindre, et c'est dramatique.
J'ai toujours un peu de mal avec le style d'Alex Gino, que je trouve parfois ennuyeux. Des détails qui me paraissent inutiles sur ce que mangent les protagonistes, ou sur leurs vêtements, de longs échanges sur la série de livres qui rassemble les personnages, mais dont nous ignorons tout ; c'est un peu lassant.
Mais contrairement à George, beaucoup de choses intéressantes ici. Que découvriront peut-être les ados qui le liront.
D'une part autour de la surdité, les divergences entre ceux qui sont pour la langue des signes, et ceux qui pensent que ça empêche les enfants de progresser, et qui les en privent de façon parfois un peu brutale (quand on sait qu'actuellement, on apprend la langue des signes avec certains bébés entendants, pour les comprendre avant qu'ils ne sachant parler), les implants et autres "aides"...
D'autre part, il est difficile d’imaginer vu de France la peur quotidienne des noirs en Amérique. (Quoique on revient ici aussi hélas à un racisme primaire et dangereux)
J'ai aimé que Jilly P. se pose des questions, j'ai aimé que ce soit elle qui réagisse en famille quand tous font mine d'ignorer les problèmes.
Pages
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samedi 29 février 2020
mercredi 26 février 2020
Prendre son courage à deux m@ils - Matt7ieu Radenac
Plus de deux ans déjà que nous avons fait connaissance avec Alex, et Filippe l'auteur. Deux ans que nous avons assisté à leurs échanges par mails.
Deux ans (et demi même) que j'ai eu un immense coup de coeur pour Des livres et moi. Que nous avons ensuite choisi comme fil rouge pour notre club-lecture (élèves de CM) baptisé grâce à lui "Des livres et nous".
Attention je vais forcément divulgâcher le précédent en parlant de celui-ci, alors, si vous ne l'avez pas encore lu, stop, n'allez pas plus loin !
Bien entendu, nous nous sommes précipités sur la suite sitôt parue.
Ici aussi nous retrouvons la contrainte d'écriture, puisque tous les mails d'Alex ne permettent pas de déterminer s'il écrit au masculin ou au féminin.
Je ne suis pas aussi douée que l'auteur, donc je vais décider que le masculin l'emporte dans le doute !!
Encore de beaux échanges entre les deux, qui se questionnent, s'aident et se poussent en avant.
On est bien dans la suite, mais les sujets changent un peu.
Alex recherche son père avec énergie. Et Filippe se trouve face à un dilemme pour lequel il demande des conseils à Alex, une jolie façon d'inverser les propos, les aînés ont aussi besoin des plus jeunes.
Il sera question de cinéma, d'adaptation de livres en films, et aussi de fugues, d'orientation, de jalousie et d’autres sujets.
Deux ans (et demi même) que j'ai eu un immense coup de coeur pour Des livres et moi. Que nous avons ensuite choisi comme fil rouge pour notre club-lecture (élèves de CM) baptisé grâce à lui "Des livres et nous".
Attention je vais forcément divulgâcher le précédent en parlant de celui-ci, alors, si vous ne l'avez pas encore lu, stop, n'allez pas plus loin !
Bien entendu, nous nous sommes précipités sur la suite sitôt parue.
Ici aussi nous retrouvons la contrainte d'écriture, puisque tous les mails d'Alex ne permettent pas de déterminer s'il écrit au masculin ou au féminin.
Je ne suis pas aussi douée que l'auteur, donc je vais décider que le masculin l'emporte dans le doute !!
Encore de beaux échanges entre les deux, qui se questionnent, s'aident et se poussent en avant.
On est bien dans la suite, mais les sujets changent un peu.
Alex recherche son père avec énergie. Et Filippe se trouve face à un dilemme pour lequel il demande des conseils à Alex, une jolie façon d'inverser les propos, les aînés ont aussi besoin des plus jeunes.
Il sera question de cinéma, d'adaptation de livres en films, et aussi de fugues, d'orientation, de jalousie et d’autres sujets.
Ne chatouille pas l'hippopotame ! Sinon il va grogner ...
Un album avec à la fois des textures et des sons, un régal pour tous les petits.
À chaque double page, un animal avec une fourrure toute douce à caresser.
En appuyant sur la fourrure, on déclenche un son, différent pour chaque animal.
Et la dernière page les déclenche tous, "quel brouhaha".
Un joli format carré aux coins arrondis, pas trop grand pour les mains de bébé.
Une couverture et des pages cartonnées et solides.
Un interrupteur sur la 4e de couv' pour économiser la pile.
Des illustrations gaies et colorées, sans trop de détails pour les tout-petits.
Des trous pour passer le doigt ou découvrir des petits insectes de l'autre côté.
Un texte en randonnée.
Un régal pour les enfants, mais c'est surtout la conjugaison de la peluche à caresser et des sons qui les passionne.
À chaque double page, un animal avec une fourrure toute douce à caresser.
En appuyant sur la fourrure, on déclenche un son, différent pour chaque animal.
Et la dernière page les déclenche tous, "quel brouhaha".
Un joli format carré aux coins arrondis, pas trop grand pour les mains de bébé.
Une couverture et des pages cartonnées et solides.
Un interrupteur sur la 4e de couv' pour économiser la pile.
Des illustrations gaies et colorées, sans trop de détails pour les tout-petits.
Des trous pour passer le doigt ou découvrir des petits insectes de l'autre côté.
Un texte en randonnée.
Un régal pour les enfants, mais c'est surtout la conjugaison de la peluche à caresser et des sons qui les passionne.
mardi 25 février 2020
Coucou ! Chez les petites bêtes (Album à rabats)
Un très beau petit album avec des rabats à chaque page et quelques trous aussi (d'insectes ?)
Dans la collection Coucou ! qui compte déjà beaucoup de titres, mais que je ne connaissais pas, un nouvel album sur les insectes et autres petites bêtes, familières ou pas.
Une belle présentation, petit format carré bien adapté, couverture bien rigide mais douce aux coins arrondis, et des illustrations à la fois simples, précises et assez détaillées.
Cet album va attirer les plus jeunes par ses couleurs vives et son jeu de rabats et de trous, mais il plaira aussi aux plus grands car le texte est intéressant, détaille bien la vie des petits animaux, et fait même découvrir des noms pas forcément familiers.
Avec toujours le bémol que les livres avec rabats ou tirettes sont un peu fragiles pour les petits, et ce sont eux qui sont le plus attirés. Mais vu son texte, on peut le lire aux plus petits, et le laisser entre les mains des autres, il va vraiment plaire à tous, il est très chouette.
Et parce que quelques images valent mieux qu'un long discours :
Dans la collection Coucou ! qui compte déjà beaucoup de titres, mais que je ne connaissais pas, un nouvel album sur les insectes et autres petites bêtes, familières ou pas.
Une belle présentation, petit format carré bien adapté, couverture bien rigide mais douce aux coins arrondis, et des illustrations à la fois simples, précises et assez détaillées.
Cet album va attirer les plus jeunes par ses couleurs vives et son jeu de rabats et de trous, mais il plaira aussi aux plus grands car le texte est intéressant, détaille bien la vie des petits animaux, et fait même découvrir des noms pas forcément familiers.
Avec toujours le bémol que les livres avec rabats ou tirettes sont un peu fragiles pour les petits, et ce sont eux qui sont le plus attirés. Mais vu son texte, on peut le lire aux plus petits, et le laisser entre les mains des autres, il va vraiment plaire à tous, il est très chouette.
Et parce que quelques images valent mieux qu'un long discours :
samedi 22 février 2020
Dix minutes en mode panique (5) - Jean-Christophe Tixier
Un bon thriller pour enfants sur un sujet sensible et intéressant.
Après Dix minutes à perdre et sa vingtaine de prix littéraire, l'auteur a continué à mettre en scène son petit groupe d'ados dans une série de romans "à faire peur" tous intitulés "Dix minutes ...".
Celui-ci doit être le 5e.
Quelques décennies après le succès des Chair de Poule, les thrillers pour enfants sont devenus très rares, et le renouveau apporté par Jean-Christophe Tixier est bienvenu.
Le premier ne m'avait pas vraiment convaincue. Je pense que je devrais en avoir honte, vu le nombre de prix et de critiques positives qu'il a recueilli mais, c'était mon avis !
Je n'ai pas eu l’occasion de lire les suivants et j’étais contente de pouvoir me faire une idée plus précise de la série avec celui-ci.
Il peut sans problème se lire indépendamment des autres, qui sont cités en notes de bas de page, plus par mesure de publicité que pour aider à la compréhension. En effet, on retrouve ici le même groupe d’enfants, et on nous situe bien leurs relations. (Même si c'est toujours plus agréable de suivre les protagonistes au fil de chaque histoire)
Comme les autres tomes, il s'agit ici de se faire peur, mais le sujet est plus intéressant et plus grave puisqu'il est question de réchauffement climatique.
Après Dix minutes à perdre et sa vingtaine de prix littéraire, l'auteur a continué à mettre en scène son petit groupe d'ados dans une série de romans "à faire peur" tous intitulés "Dix minutes ...".
Celui-ci doit être le 5e.
Quelques décennies après le succès des Chair de Poule, les thrillers pour enfants sont devenus très rares, et le renouveau apporté par Jean-Christophe Tixier est bienvenu.
Le premier ne m'avait pas vraiment convaincue. Je pense que je devrais en avoir honte, vu le nombre de prix et de critiques positives qu'il a recueilli mais, c'était mon avis !
Je n'ai pas eu l’occasion de lire les suivants et j’étais contente de pouvoir me faire une idée plus précise de la série avec celui-ci.
Il peut sans problème se lire indépendamment des autres, qui sont cités en notes de bas de page, plus par mesure de publicité que pour aider à la compréhension. En effet, on retrouve ici le même groupe d’enfants, et on nous situe bien leurs relations. (Même si c'est toujours plus agréable de suivre les protagonistes au fil de chaque histoire)
Comme les autres tomes, il s'agit ici de se faire peur, mais le sujet est plus intéressant et plus grave puisqu'il est question de réchauffement climatique.
jeudi 20 février 2020
Tenues de soirée - Mon atelier de mode
Encore un très chouette coffret, dans la lignée des précédents.
Que dire de plus ? Mes petites-filles, qui deviennent grandes, en sont toujours aussi accros.
Elles avaient 10 et 11 ans quand je leur ai proposé, au hasard, le coffret Tenues de fêtes. Elles se sont prises au jeu, et ont attendu avec impatience le suivant Mon atelier de mode.
À plus de 13 et 14 ans, elles ont voulu encore découvrir le nouveau coffret. Et s'y sont attelées avec toujours autant d'enthousiasme.
Ce nouveau coffret, d'un beau rose, s'intitule Tenues de soirée. Il ressemble beaucoup à celui Tenues de fêtes, ce qui n'est pas du tout gênant, la plupart des enfants recevant ce coffret n’auront pas eu l'autre, qui date déjà de 4 ans. Et pour mes petites-filles par exemple, elles sont ravies car les pages du précédent étaient toutes remplies, donc l’occasion de vêtir ces demoiselles différemment, de s’améliorer peut-être, et de continuer à imaginer les tenues idéales.
À l'intérieur, on trouve toujours autant d'éléments :
Que dire de plus ? Mes petites-filles, qui deviennent grandes, en sont toujours aussi accros.
Elles avaient 10 et 11 ans quand je leur ai proposé, au hasard, le coffret Tenues de fêtes. Elles se sont prises au jeu, et ont attendu avec impatience le suivant Mon atelier de mode.
À plus de 13 et 14 ans, elles ont voulu encore découvrir le nouveau coffret. Et s'y sont attelées avec toujours autant d'enthousiasme.
Ce nouveau coffret, d'un beau rose, s'intitule Tenues de soirée. Il ressemble beaucoup à celui Tenues de fêtes, ce qui n'est pas du tout gênant, la plupart des enfants recevant ce coffret n’auront pas eu l'autre, qui date déjà de 4 ans. Et pour mes petites-filles par exemple, elles sont ravies car les pages du précédent étaient toutes remplies, donc l’occasion de vêtir ces demoiselles différemment, de s’améliorer peut-être, et de continuer à imaginer les tenues idéales.
À l'intérieur, on trouve toujours autant d'éléments :
mardi 18 février 2020
La Fille des Deux Mondes - Tome 3 Trois derniers soupirs - C.C.Hunter
Encore un très gros coup de coeur, cette série est décidément un vrai régal.
J'ai un mal fou à quitter Riley, ses amis et sa famille.
Ce tome est totalement la suite des précédents, tout en se renouvelant.
Comme à son habitude, Riley doit composer avec un père alcoolique, une mère disparue, un amour avec ou sans espoir, et surtout des fantômes, pas tous bienveillants, mais qui ont certainement besoin d'elle, et des personnes bien vivantes encore plus dangereuses. Heureusement, elle peut aussi compter sur quelques amis, et même une grand-mère de l’autre monde qui lui donne quelques sérieux coups de main.
Au milieu de tout ça, la vie d'une ado, déjà pas si simple en temps normal.
Mais au delà des événements qui se succèdent et nous obligent à dévorer les pages, c'est l'empathie envers les personnages, l'écriture prenante qui font qu'on se sent tellement bien à Catwalk.
L'autrice sait mener tout cela de front sans qu'on n'ait l’impression de passer d'un sujet à l'autre, et sans nous perdre à aucun moment
Et toutes les questions qu'on pouvait se poser avec les autres tomes sont ici résolues, elle ne laisse rien en suspens. Ce qui est vraiment plaisant si on considère que la trilogie se termine. Mais j’espère tout de même que l'on retrouvera Riley et son entourage dans d'autres tomes, j'ai eu tellement de mal à les quitter !
J'ai un mal fou à quitter Riley, ses amis et sa famille.
Ce tome est totalement la suite des précédents, tout en se renouvelant.
Comme à son habitude, Riley doit composer avec un père alcoolique, une mère disparue, un amour avec ou sans espoir, et surtout des fantômes, pas tous bienveillants, mais qui ont certainement besoin d'elle, et des personnes bien vivantes encore plus dangereuses. Heureusement, elle peut aussi compter sur quelques amis, et même une grand-mère de l’autre monde qui lui donne quelques sérieux coups de main.
Au milieu de tout ça, la vie d'une ado, déjà pas si simple en temps normal.
Mais au delà des événements qui se succèdent et nous obligent à dévorer les pages, c'est l'empathie envers les personnages, l'écriture prenante qui font qu'on se sent tellement bien à Catwalk.
L'autrice sait mener tout cela de front sans qu'on n'ait l’impression de passer d'un sujet à l'autre, et sans nous perdre à aucun moment
Et toutes les questions qu'on pouvait se poser avec les autres tomes sont ici résolues, elle ne laisse rien en suspens. Ce qui est vraiment plaisant si on considère que la trilogie se termine. Mais j’espère tout de même que l'on retrouvera Riley et son entourage dans d'autres tomes, j'ai eu tellement de mal à les quitter !
dimanche 16 février 2020
Lilou Ma vie comme sur des roulettes - Yaël Hassan
Joli coup de coeur pour ce très court roman illustré, qui à mon avis peut être lu dès qu'on sait lire, même si l'éditeur le conseille "à partir de 9 ans".
Début d'une série qui promet d'être enthousiasmante. Le titre suivant, Lilou fait son cinéma, est paru en janvier.
Lilou entre en 6e, et c'est toujours un peu impressionnant, après avoir été les "grands" du primaire.
Ses parents sont d'autant plus inquiets pour elle qu’elle est en fauteuil roulant. Même s'il lui semble parfois que c'est elle qui doit les rassurer, elle est tout de même un peu effrayée. Mais pas plus que ses amis.
J'ai tout aimé dans ce roman : le dynamisme et l'allant de Lilou ; la vie du collège tellement vraie, amitiés, inimitiés, méchanceté et gentillesse ; le fait que Lilou se débrouille très bien seule, mais qu'elle a parfois besoin d’aide, et qu’elle aide aussi parfois les autres.
Le club de théâtre permet de ne pas se centrer uniquement sur Lilou et son handicap, et la professeur qui s'en occupe donne envie d'y participer tout de suite !!
Beaucoup d'humour et de tendresse, un joli petit bijou ce roman (oui, je sais, j'aime TOUS les romans de Yaël Hassan, mais ce n'est pas de ma faute s'ils sont tous excellents !!). D'ailleurs, je me suis empressée d'en offrir un à ma petite-fille !
Début d'une série qui promet d'être enthousiasmante. Le titre suivant, Lilou fait son cinéma, est paru en janvier.
Lilou entre en 6e, et c'est toujours un peu impressionnant, après avoir été les "grands" du primaire.
Ses parents sont d'autant plus inquiets pour elle qu’elle est en fauteuil roulant. Même s'il lui semble parfois que c'est elle qui doit les rassurer, elle est tout de même un peu effrayée. Mais pas plus que ses amis.
J'ai tout aimé dans ce roman : le dynamisme et l'allant de Lilou ; la vie du collège tellement vraie, amitiés, inimitiés, méchanceté et gentillesse ; le fait que Lilou se débrouille très bien seule, mais qu'elle a parfois besoin d’aide, et qu’elle aide aussi parfois les autres.
Le club de théâtre permet de ne pas se centrer uniquement sur Lilou et son handicap, et la professeur qui s'en occupe donne envie d'y participer tout de suite !!
Beaucoup d'humour et de tendresse, un joli petit bijou ce roman (oui, je sais, j'aime TOUS les romans de Yaël Hassan, mais ce n'est pas de ma faute s'ils sont tous excellents !!). D'ailleurs, je me suis empressée d'en offrir un à ma petite-fille !
vendredi 14 février 2020
Ma millième chronique !
J'ai ouvert ce blog il y a un peu plus de 4 ans, et j'en suis à ma millième chronique aujourd’hui !!
Je ne pouvais laisser passer ce nombre sans un petit retour en arrière, même si je préfère en général aller de l'avant.
Ce blog me prend beaucoup de temps, mais il me permet, et c'était mon but, de garder une vraie trace de mes lectures, de ne pas les oublier sitôt lues (pas uniquement parce que je peux me relire, mais parce qu’écrire une chronique, c'est déjà profiter mieux du livre). Il m'a permis d'échanger autour de mes lectures, parfois avec quelques autrices. Il aurait pu me permettre de rencontrer du monde, lecteurs, écrivains, éditeurs mais je ne peux pas me déplacer, donc je ne fais pas partie de la "blogosphère".
Par contre, grâce à ce blog, j'ai reçu, avec les partenariats, un bon nombre de livres que je n'aurais pas pu m'offrir, et j'en suis vraiment reconnaissante aux éditeurs, à leurs contacts, et aussi et surtout à Ramettes, qui m'a parrainée.
mercredi 12 février 2020
Nos passés imparfaits T1 Destins volés - Danielle Rollins
Un voyage à travers le temps vraiment bien conçu et qui donne à réfléchir. Mais facile à lire aussi.
1913, Seattle. Dorothy est sur le point de se marier, tout est prêt, elle a enfilé la robe mais ... son plan bien prévu pour échapper à ce mariage est en train de tomber à l'eau, et elle s'enfuit sans trop savoir où. Elle croise le chemin d'Ash, et ce qu’elle prend pour un avion. Se cache à l'intérieur, et se retrouve en 2077, dans Seattle inondée, en proie à la violence.
Mais elle y trouve aussi un groupe dans lequel elle s'intègre doucement, elle qui a toujours été seule sans ami.
Ils vont repartir dans le temps, pour essayer d'enrayer les catastrophes, ou pour d'autres raisons.
Nous avons donc des allers retours d'une époque à l'autre, et aussi d'un personnage à l'autre, et j'ai apprécié que chaque chapitre précise clairement date, lieu et personnage. Ce qui rend la lecture facile, bien que non chronologique.
Point intéressant aussi, nous suivons parallèlement le journal d'un scientifique disparu, qui explique la genèse et les raisons de certains projets.
Les voyages dans le temps me fascinent. Pas uniquement parce que j'appartiens à une génération où, enfants, nous pensions que tout serait possible en l'an 2000 (se déplacer en un clin d'oeil notamment, plus de voitures à conduire, elles se guideraient toutes seules sans accident ...). Mais surtout à cause des paradoxes que cela entraîne, le plus simple étant que si je vais dans le passé tuer mon grand-père, je ne naîtrai(s) plus et donc je ne pourrai(s) pas aller le tuer. Les conséquences et l'imbroglio des modifications possibles ne sont pas ici passées sous silence, c'est au contraire ce qui interpelle nos héros.
1913, Seattle. Dorothy est sur le point de se marier, tout est prêt, elle a enfilé la robe mais ... son plan bien prévu pour échapper à ce mariage est en train de tomber à l'eau, et elle s'enfuit sans trop savoir où. Elle croise le chemin d'Ash, et ce qu’elle prend pour un avion. Se cache à l'intérieur, et se retrouve en 2077, dans Seattle inondée, en proie à la violence.
Mais elle y trouve aussi un groupe dans lequel elle s'intègre doucement, elle qui a toujours été seule sans ami.
Ils vont repartir dans le temps, pour essayer d'enrayer les catastrophes, ou pour d'autres raisons.
Nous avons donc des allers retours d'une époque à l'autre, et aussi d'un personnage à l'autre, et j'ai apprécié que chaque chapitre précise clairement date, lieu et personnage. Ce qui rend la lecture facile, bien que non chronologique.
Point intéressant aussi, nous suivons parallèlement le journal d'un scientifique disparu, qui explique la genèse et les raisons de certains projets.
Les voyages dans le temps me fascinent. Pas uniquement parce que j'appartiens à une génération où, enfants, nous pensions que tout serait possible en l'an 2000 (se déplacer en un clin d'oeil notamment, plus de voitures à conduire, elles se guideraient toutes seules sans accident ...). Mais surtout à cause des paradoxes que cela entraîne, le plus simple étant que si je vais dans le passé tuer mon grand-père, je ne naîtrai(s) plus et donc je ne pourrai(s) pas aller le tuer. Les conséquences et l'imbroglio des modifications possibles ne sont pas ici passées sous silence, c'est au contraire ce qui interpelle nos héros.
vendredi 7 février 2020
La grosse grève - Philippe Jalbert
Un album original, empli de personnages de contes connus, mais aux réactions inattendues.
Si je ne suis pas grande fan des contes, tout album qui détourne et joue avec les contes connus m'attire.
Par les temps qui courent, nous avons pensé qu'un album titré "La grosse grève" allait forcément attirer la curiosité du lecteur.
Et au-delà de l'opportunisme sur l 'actualité, on s'amuse bien avec cette lecture.
Un brin répétitif, juste ce qu'il faut.
Textes et illustrations sont tout aussi drôles. Et les slogans sur les pancartes particulièrement.
Et la surprise de voir l'auteur intervenir, en très gros plan, ou du moins, ses mains !
Une bonne pancarte (pardon, une bonne illustration) valant mieux qu'un long discours, je n'en dis pas plus et vous laisse regarder.
Si je ne suis pas grande fan des contes, tout album qui détourne et joue avec les contes connus m'attire.
Par les temps qui courent, nous avons pensé qu'un album titré "La grosse grève" allait forcément attirer la curiosité du lecteur.
Et au-delà de l'opportunisme sur l 'actualité, on s'amuse bien avec cette lecture.
Un brin répétitif, juste ce qu'il faut.
Textes et illustrations sont tout aussi drôles. Et les slogans sur les pancartes particulièrement.
Et la surprise de voir l'auteur intervenir, en très gros plan, ou du moins, ses mains !
Une bonne pancarte (pardon, une bonne illustration) valant mieux qu'un long discours, je n'en dis pas plus et vous laisse regarder.
jeudi 6 février 2020
La Nativité - Livre et Puzzle (Usborne)
D'accord, ce n'est plus trop de saison ! Mais il est tellement beau ce petit puzzle, et agréable à faire, qu'on peut bien le proposer à tout moment.
La fin d'année a été un peu compliquée pour moi, et je n'ai pas pu vous en parler avant, mais je tiens à vous le présenter.
Contrairement aux coffrets dont j'ai déjà parlé, celui-ci est pour les plus petits :
Un puzzle de 30 grosses pièces (des pièces d'environ 6 / 8 cm X 8 / 10 cm)
un livret de 24 pages avec un joli texte simple sur la Nativité.
Le format est carré, différent des précédents.
Comme d’habitude, je déplore l'absence de modèle qui m'empêche de mettre la note maximale.
Même si les plus petits utilisent moins le modèle, ce serait bien pratique quand même (Et puis, j'aime bien justement les habituer à chercher sur le modèle)
La fin d'année a été un peu compliquée pour moi, et je n'ai pas pu vous en parler avant, mais je tiens à vous le présenter.
Contrairement aux coffrets dont j'ai déjà parlé, celui-ci est pour les plus petits :
Un puzzle de 30 grosses pièces (des pièces d'environ 6 / 8 cm X 8 / 10 cm)
un livret de 24 pages avec un joli texte simple sur la Nativité.
Le format est carré, différent des précédents.
Comme d’habitude, je déplore l'absence de modèle qui m'empêche de mettre la note maximale.
Même si les plus petits utilisent moins le modèle, ce serait bien pratique quand même (Et puis, j'aime bien justement les habituer à chercher sur le modèle)
mercredi 5 février 2020
L’épouvantable bibliothécaire - Anne-Gaëlle Balpe
Vous avez aimé L'Abominable écrivain, vous allez adorer celui-ci. Et si vous n'avez pas lu le précédent, aucune importance, ce n'est pas la suite. C'est juste le même duo autrice/illustrateur qui sévit de nouveau, en pire !!!
Suzanne, onze ans (et demi, ne pas oublier !) doit aller passer, bien à contrecoeur, les vacances à la campagne chez sa tante. Et comble d'horreur, sa mère enlève de sa valise la totalité des livres qu’elle était allée chercher à la bibliothèque en prévision de ce mauvais moment à passer ( trois cartes = dix-huit livres, juste de quoi tenir ces deux semaines.). Ne lui laissant qu'un livre pour le train. Le reste du temps, c'est dehors qu'on doit jouer pendant les vacances. Et ça s'annonce mal. Entre une tante qui n'a de temps que pour partager les corvées avec elle, un extraterrestre qui n'en est pas un, et une bibliothèque dans un état inquiétant.
Et soudain tout bascule dans une autre dimension ! La bibliothèque n'est pas juste poussiéreuse, et la bibliothécaire déteste les enfants. Suzanne, qui a réussi entre temps à se faire quelques amis, va y découvrir une machine qui aplatit les êtres vivants, animaux ou humains, au format d'une carpette, un savant qui passe à travers les murs, fantôme ou pas ... ?
Les bonus sont drôles, comme toujours, mais en plus, réellement informatifs, sur les microbes comme sur les moutons ou les bibliothèques !
Un roman pour rire, pour trembler, pour vivre une aventure bien inattendue, pour découvrir le plaisir de la lecture avec Suzanne, et aussi l'amitié, le courage, et pour s’apercevoir qu'on s'enrichit de nos différences. Bref, un Pépix, et parmi les meilleurs, alors qu'ils sont tous bons !
Suzanne, onze ans (et demi, ne pas oublier !) doit aller passer, bien à contrecoeur, les vacances à la campagne chez sa tante. Et comble d'horreur, sa mère enlève de sa valise la totalité des livres qu’elle était allée chercher à la bibliothèque en prévision de ce mauvais moment à passer ( trois cartes = dix-huit livres, juste de quoi tenir ces deux semaines.). Ne lui laissant qu'un livre pour le train. Le reste du temps, c'est dehors qu'on doit jouer pendant les vacances. Et ça s'annonce mal. Entre une tante qui n'a de temps que pour partager les corvées avec elle, un extraterrestre qui n'en est pas un, et une bibliothèque dans un état inquiétant.
Et soudain tout bascule dans une autre dimension ! La bibliothèque n'est pas juste poussiéreuse, et la bibliothécaire déteste les enfants. Suzanne, qui a réussi entre temps à se faire quelques amis, va y découvrir une machine qui aplatit les êtres vivants, animaux ou humains, au format d'une carpette, un savant qui passe à travers les murs, fantôme ou pas ... ?
Les bonus sont drôles, comme toujours, mais en plus, réellement informatifs, sur les microbes comme sur les moutons ou les bibliothèques !
Un roman pour rire, pour trembler, pour vivre une aventure bien inattendue, pour découvrir le plaisir de la lecture avec Suzanne, et aussi l'amitié, le courage, et pour s’apercevoir qu'on s'enrichit de nos différences. Bref, un Pépix, et parmi les meilleurs, alors qu'ils sont tous bons !
mardi 4 février 2020
Perdus en mer - Cathy Ytak
Un roman de Cathy Ytak, ce n'est jamais anodin.
Même en seulement 40 petites pages, elle parvient nous conter une histoire terriblement émouvante. Car on n'est pas ici dans un roman d'aventures malgré le titre, (même si les plus jeunes pourront le lire ainsi) mais au plus profond de la relation père-fils.
Silas n'aime pas sortir en mer, Silas n'aime pas la pêche, et il a le mal de mer. Pas comme son frère qui embarquera dès la fin du lycée. Silas n’aime rien tant que rester dans le grenier se documenter sur les vieux appareils électriques.
Mais Silas aime son père, et il voudrait tant que celui-ci l'estime. Pas facile vu ses goûts.
Alors tant pis, c'est décidé, il partira en mer avec lui, malgré son essai précédent totalement raté.
Mais le mal de mer ne se commande pas, l'affection non plus.
C'est absolument poignant de voir les efforts de ce garçon pour obtenir l’approbation et un sourire de son père. Car on sait bien que pour se construire, solidement, les enfants ont besoin d'être approuvés, aimés et soutenus. Pas facile ni pour l'un ni pour l’autre quand on est si différents.
Quand ce qui fait tout l'univers et la vie de l'un contrarie l'autre au point de le rendre malade.
Tant de choses dites dans un si court texte. Car il y a aussi la pêche responsable, la solidarité des gens de la mer ...
Mais dont on ressort rasséréné et souriant.
Même en seulement 40 petites pages, elle parvient nous conter une histoire terriblement émouvante. Car on n'est pas ici dans un roman d'aventures malgré le titre, (même si les plus jeunes pourront le lire ainsi) mais au plus profond de la relation père-fils.
Silas n'aime pas sortir en mer, Silas n'aime pas la pêche, et il a le mal de mer. Pas comme son frère qui embarquera dès la fin du lycée. Silas n’aime rien tant que rester dans le grenier se documenter sur les vieux appareils électriques.
Mais Silas aime son père, et il voudrait tant que celui-ci l'estime. Pas facile vu ses goûts.
Alors tant pis, c'est décidé, il partira en mer avec lui, malgré son essai précédent totalement raté.
Mais le mal de mer ne se commande pas, l'affection non plus.
C'est absolument poignant de voir les efforts de ce garçon pour obtenir l’approbation et un sourire de son père. Car on sait bien que pour se construire, solidement, les enfants ont besoin d'être approuvés, aimés et soutenus. Pas facile ni pour l'un ni pour l’autre quand on est si différents.
Quand ce qui fait tout l'univers et la vie de l'un contrarie l'autre au point de le rendre malade.
Tant de choses dites dans un si court texte. Car il y a aussi la pêche responsable, la solidarité des gens de la mer ...
Mais dont on ressort rasséréné et souriant.
lundi 3 février 2020
Une histoire de magie - Chris Colfer
Encore une lecture qui m'a enthousiasmée !
Je ne sais pas si Chris Colfer est un bon acteur (ce n'est pas mon domaine !) mais comme écrivain, chapeau, je suis épatée. Je n’ai pas encore lu Le Pays des contes, (mais les avis sont si élogieux que j'ai offert deux fois la série). Dans un tout autre registre, j'ai beaucoup aimé Le voyage de nos vies, et j'étais donc très curieuse de découvrir celui-ci, préquel annoncé de la série des Contes.
J'ai trouvé un roman extrêmement abouti, lisible à deux (voire trois) niveaux, bien écrit, palpitant, et sans une minute d'ennui.
En lecture au premier degré, on a une très belle histoire passant de la dystopie au fantastique.
Brystal vit au Royaume du sud, pays gouverné d'une main de fer par Champion XIV, mais surtout par les Justiciers. Un monde terrible, où la peine de mort et la torture sont appliquées arbitrairement de façon plus que courante, et où de plus les filles n'ont absolument aucun droit, si ce n'est étudier pour savoir s’occuper de mari et enfants. Aucun loisir, interdiction de fréquenter les bibliothèques et même de lire.
Elle rêve d'une autre vie que celle de sa mère, celle à laquelle elle est promise, sans bien savoir ce qui pourrait lui arriver de mieux.
Je ne sais pas si Chris Colfer est un bon acteur (ce n'est pas mon domaine !) mais comme écrivain, chapeau, je suis épatée. Je n’ai pas encore lu Le Pays des contes, (mais les avis sont si élogieux que j'ai offert deux fois la série). Dans un tout autre registre, j'ai beaucoup aimé Le voyage de nos vies, et j'étais donc très curieuse de découvrir celui-ci, préquel annoncé de la série des Contes.
J'ai trouvé un roman extrêmement abouti, lisible à deux (voire trois) niveaux, bien écrit, palpitant, et sans une minute d'ennui.
En lecture au premier degré, on a une très belle histoire passant de la dystopie au fantastique.
Brystal vit au Royaume du sud, pays gouverné d'une main de fer par Champion XIV, mais surtout par les Justiciers. Un monde terrible, où la peine de mort et la torture sont appliquées arbitrairement de façon plus que courante, et où de plus les filles n'ont absolument aucun droit, si ce n'est étudier pour savoir s’occuper de mari et enfants. Aucun loisir, interdiction de fréquenter les bibliothèques et même de lire.
Elle rêve d'une autre vie que celle de sa mère, celle à laquelle elle est promise, sans bien savoir ce qui pourrait lui arriver de mieux.
dimanche 2 février 2020
Un amour de chat - Melinda Metz
Un feel good, c'est vraiment ce dont j'ai besoin en ce moment. Et un feel good avec un chat, c'est l'idéal !
Mais je ne m'attendais pas à un chat aussi original !
Contrairement à la plupart des chats (du moins en littérature), qui voudrait avoir leur humain(e) pour eux tout seul, MacGyver ne supporte pas l'odeur de solitude de Jane. Il a donc décidé de l'aider à trouver l'âme-soeur, et il s'y emploie énergiquement.
Dommage que :
1. Jane a décidé que ce serait son année à elle, sans homme proche, après plusieurs expériences assez peu réussies.
2. Ses voisines ont, elles, décidé que Jane ne devait absolument plus rester seule. Et elles y mettent au moins autant d'énergie que MacGyver, mais beaucoup moins de finesse.
Ce chat, parfois un peu naïf sur les possibilités de compréhension des humains (surtout au niveau des odeurs) ne se contente pas de tout faire pour amener Jane en couple contre son gré, il a vraiment une âme de "marieuse" ou de Cupidon, et il tente de faire le bonheur d'un maximum d’habitants du lotissement, quel que soit leur âge.
Mais je ne m'attendais pas à un chat aussi original !
Contrairement à la plupart des chats (du moins en littérature), qui voudrait avoir leur humain(e) pour eux tout seul, MacGyver ne supporte pas l'odeur de solitude de Jane. Il a donc décidé de l'aider à trouver l'âme-soeur, et il s'y emploie énergiquement.
Dommage que :
1. Jane a décidé que ce serait son année à elle, sans homme proche, après plusieurs expériences assez peu réussies.
2. Ses voisines ont, elles, décidé que Jane ne devait absolument plus rester seule. Et elles y mettent au moins autant d'énergie que MacGyver, mais beaucoup moins de finesse.
Ce chat, parfois un peu naïf sur les possibilités de compréhension des humains (surtout au niveau des odeurs) ne se contente pas de tout faire pour amener Jane en couple contre son gré, il a vraiment une âme de "marieuse" ou de Cupidon, et il tente de faire le bonheur d'un maximum d’habitants du lotissement, quel que soit leur âge.
samedi 1 février 2020
Je te plumerai la tête - Claire Mazard
Difficile d'en parler, j'ai laissé décanter longtemps ce que j'ai ressenti, mais malgré tout, un résumé ne peut rendre compte de la profondeur et de l'émotion de cette lecture.
Le sujet est connu d'entrée, puisque le livre s'annonce ainsi : "Comment se sortir des griffes du pervers narcissique qui se trouve être votre propre père ? Un thriller psychologique bluffant et nécessaire."
Lilou vit seule avec son père depuis que sa mère est hospitalisée. Un père qu’elle admire et adore.
Ses amis sont habitués à ce qu’elle les abandonne souvent, pour ne pas le délaisser. Une affection qui nous parait peu à peu suspecte, d’autant qu'il la persuade de ne pas aller voir sa mère à l'hôpital, que ce sera mieux pour elles deux.
Peu à peu, on comprend la gravité de la situation.
Lilou mettra plus de temps, forcément. D’autant plus que ce père, elle n'est pas seule à l'admirer. Comme tous les malades de son espèce, il sait se faire passer pour ce qu'il n'est pas, chacun loue son mérite et son abnégation.
Et on tremble à l'idée que Lilou s'en rendra compte trop tard, ou bien, à mesure qu’elle en prend conscience, qu’elle ne va pas pouvoir s'en sortir seule, et que personne ne la croira jusqu’au drame.