Quel merveilleux roman.
Après le très chouette Des livres et moi, dialogue avec un écrivain, ici, c'est un bibliothécaire que Matt7ieu Radenac met à l'honneur, un adorable bibliothécaire.
Nous sommes donc toujours dans le monde des livres, et ce roman va donner envie de relire ou de découvrir plein de titres importants. On trouve d’ailleurs à la fin une courte bibliographie des livres évoqués.
J'ai suivi avec un infini plaisir la vie d'Hanaé et ses interrogations.
C'est beau, drôle, tendre et émouvant.
J'aime que ce texte soit à la fois facile à lire, bien écrit, très vivant ; j'aime aussi la présence de personnages tellement chaleureux, positifs, aimants et agréables. On n'a plus envie de les quitter, et ça fait un bien fou.
Hanaé, toute jeune collégienne, est heureuse chez elle, et encore plus à la bibliothèque qu'elle fréquente assidûment, au point de s'être fait un véritable ami du bibliothécaire. Mais, adoptée à trois mois, elle n'est jamais véritablement en paix avec elle-même, elle se pose forcément des questions sur ce qu'elle est, d'où elle vient.
Nous suivons d’abord ses réflexions, sa recherche sur "qui sommes nous", en quoi les débuts de notre vie nous influence, qu’elle partage avec Paul, le bibliothécaire qui sait l'aider et lui donner des pistes de réflexion (et qui va aussi nous faire réfléchir nous-même). Puis, à mesure qu’elle découvre différents types de textes (théâtre, SF, contes ...) elle s'essaie à imaginer les débuts de son existence selon des modèles différents.
C'est amusant, intéressant, et aussi cela donne des idées originales pour écrire des petits textes "à la manière de".
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jeudi 31 janvier 2019
mercredi 30 janvier 2019
Prince Cradoc au royaume du chic - Robert Paul Weston
Avant tout, bravo à la traductrice !! Ça me parait presque mission impossible de traduire un tel roman !
Roman très original par sa forme.
Pratiquement tout en vers (qui riment !) souvent même en alexandrins. Avec des jeux de caractères, des calligrammes, des lettres qui grimpent, qui pétillent, le texte tient lieu d'illustrations !
Et l’histoire est excellente : non seulement, comme le titre le laisse deviner, nous avons des princes et des princesses, et même un roi. Une opposition portée à son paroxysme entre le royaume où tout doit être impeccable et leurs voisins quasiment dégoûtants. Un jeune homme très pauvre qui se trouve parachuté à la cour, et sa bisaïeule qui nous réserve bien des surprises.
Mais surtout, une belle critique ironique de la mode, et de la façon de suivre aveuglément ceux qui sont censés la lancer, jusqu’à se mettre à porter du jour au lendemain des choses horribles, parce que les "influenceurs" en ont décidé ainsi.
Un roman qui a donc tout pour plaire.
Sans oublier que la princesse n'aime que la lecture, et dévore tous les livres !
Roman très original par sa forme.
Pratiquement tout en vers (qui riment !) souvent même en alexandrins. Avec des jeux de caractères, des calligrammes, des lettres qui grimpent, qui pétillent, le texte tient lieu d'illustrations !
Et l’histoire est excellente : non seulement, comme le titre le laisse deviner, nous avons des princes et des princesses, et même un roi. Une opposition portée à son paroxysme entre le royaume où tout doit être impeccable et leurs voisins quasiment dégoûtants. Un jeune homme très pauvre qui se trouve parachuté à la cour, et sa bisaïeule qui nous réserve bien des surprises.
Mais surtout, une belle critique ironique de la mode, et de la façon de suivre aveuglément ceux qui sont censés la lancer, jusqu’à se mettre à porter du jour au lendemain des choses horribles, parce que les "influenceurs" en ont décidé ainsi.
Un roman qui a donc tout pour plaire.
Sans oublier que la princesse n'aime que la lecture, et dévore tous les livres !
lundi 28 janvier 2019
Chasseurs de livres - Tome 1 - Jennifer Chambliss Bertman
Une très chouette lecture.
J’ai beaucoup aimé le thème, une chasse au trésor parmi les livres et les auteurs, des livres voyageurs, des énigmes.
Au départ, j'ai voulu lire ce roman surtout à cause des parents, qui ambitionnent d’habiter dans chacun des cinquante états américains. Mais en fait, si c'est important pour la vie de la narratrice, ce n'est pas le sujet du roman.
Et finalement, tout le reste m'a plu.
Le jeu, la découverte des auteurs, Edgar Allan Poe, Dashiell Hammett, Stevenson, ... et aussi la découverte de l'amitié par Émily, sa relation avec son frère. Les personnages sont assez fouillés pour qu'on s'y attache. De l'aventure, du suspens, du mystère, et un peu de peur.
Et surtout, San Francisco.
Même si c'est une ville que je connais à peine, juste deux courtes journées à grimper d'une colline à l’autre, je me suis régalée à retrouver ici plein de lieux connus.
Des stations du BART à Lombard Street, en passant bien entendu par le Pier 39, et même ce parc secret qui m'évoque un souvenir.
Amusant en outre de voir le regard d'Émily, qui découvre la ville, avec James, qui l'habite depuis toujours et que plus rien n'étonne.
J’ai beaucoup aimé le thème, une chasse au trésor parmi les livres et les auteurs, des livres voyageurs, des énigmes.
Au départ, j'ai voulu lire ce roman surtout à cause des parents, qui ambitionnent d’habiter dans chacun des cinquante états américains. Mais en fait, si c'est important pour la vie de la narratrice, ce n'est pas le sujet du roman.
Et finalement, tout le reste m'a plu.
Le jeu, la découverte des auteurs, Edgar Allan Poe, Dashiell Hammett, Stevenson, ... et aussi la découverte de l'amitié par Émily, sa relation avec son frère. Les personnages sont assez fouillés pour qu'on s'y attache. De l'aventure, du suspens, du mystère, et un peu de peur.
Et surtout, San Francisco.
Même si c'est une ville que je connais à peine, juste deux courtes journées à grimper d'une colline à l’autre, je me suis régalée à retrouver ici plein de lieux connus.
Des stations du BART à Lombard Street, en passant bien entendu par le Pier 39, et même ce parc secret qui m'évoque un souvenir.
Amusant en outre de voir le regard d'Émily, qui découvre la ville, avec James, qui l'habite depuis toujours et que plus rien n'étonne.
dimanche 27 janvier 2019
Un drôle de visiteur - Eléonore Thuillier - Clotilde Goubely
D'abord, je suis absolument fan des dessins de Clotilde Goubely (merci à Cécile qui me les a fait découvrir), ces animaux aux têtes vaguement ridicules, mais terriblement craquants.
Ensuite, Eléonore Thuillier, ben .. Le loup bien sûr ...
Donc, vite ouvrir cet album. Et .... très chouette histoire.
Drôle mais aussi un texte plein d’intérêt, tolérance, réflexion, acceptation. Un petit régal, à lire et à relire, quel que soit l'âge.
J'ai beaucoup aimé les animaux de la ferme cherchant dans une encyclopédie qui peut bien être cet intrus.
Et une double chute comique.
Extraits :
- Mais je suis pas méchant moi !
je vais appeler ma maman, elle pourra vous dire
que je suis doux comme un agneau !
- AH NON ! C'est une ruse !
En plus ta mère doit être encore plus féroce et puissante que toi
Ensuite, Eléonore Thuillier, ben .. Le loup bien sûr ...
Donc, vite ouvrir cet album. Et .... très chouette histoire.
Drôle mais aussi un texte plein d’intérêt, tolérance, réflexion, acceptation. Un petit régal, à lire et à relire, quel que soit l'âge.
J'ai beaucoup aimé les animaux de la ferme cherchant dans une encyclopédie qui peut bien être cet intrus.
Et une double chute comique.
Extraits :
- Mais je suis pas méchant moi !
je vais appeler ma maman, elle pourra vous dire
que je suis doux comme un agneau !
- AH NON ! C'est une ruse !
En plus ta mère doit être encore plus féroce et puissante que toi
vendredi 25 janvier 2019
Vivement jeudi - Mikaël Ollivier
Un petit livre sans doute amusant. Ou tristement vrai !
Vous savez que je ne résiste jamais à un Petite Poche.
Quand en plus, il est signé Mikaël Ollivier, je me régale d'avance.
Après avoir chroniqué dans la même collection Trop fort, Victor , et Sur un arbre perché, voici l'histoire cette fois d'une fillette, pour qui les mercredis ressemblent à une course, d'activité en activité. Et dont les parents (pour lui faire plaisir ?) l'inscrivent dès qu’elle ose dire qu'elle aime bien quelque chose.
On le lit forcément d'une traite, sans reprendre son souffle comme la narratrice. On aime son regard décalé sur les adultes.
Mais je n'ai pas trop vu l'intérêt cependant. Ce serait surtout à faire lire aux parents qui écrasent leurs enfants sous une masse d'activités. Mais les parents ne lisent pas ça (enfin, pas beaucoup !!). D'ailleurs, ces parents-là, en général, ils n'ont pas le temps de lire des livres jeunesse.
Un petit roman sympathique, mais j'ai connu l'auteur plus incisif.
Extraits :
Vous savez que je ne résiste jamais à un Petite Poche.
Quand en plus, il est signé Mikaël Ollivier, je me régale d'avance.
Après avoir chroniqué dans la même collection Trop fort, Victor , et Sur un arbre perché, voici l'histoire cette fois d'une fillette, pour qui les mercredis ressemblent à une course, d'activité en activité. Et dont les parents (pour lui faire plaisir ?) l'inscrivent dès qu’elle ose dire qu'elle aime bien quelque chose.
On le lit forcément d'une traite, sans reprendre son souffle comme la narratrice. On aime son regard décalé sur les adultes.
Mais je n'ai pas trop vu l'intérêt cependant. Ce serait surtout à faire lire aux parents qui écrasent leurs enfants sous une masse d'activités. Mais les parents ne lisent pas ça (enfin, pas beaucoup !!). D'ailleurs, ces parents-là, en général, ils n'ont pas le temps de lire des livres jeunesse.
Un petit roman sympathique, mais j'ai connu l'auteur plus incisif.
Extraits :
jeudi 24 janvier 2019
La proie - Philippe Arnaud
Un très beau roman, à lire absolument. À la fois attendu et très inattendu.
Je souhaitais le lire car le sujet de l’esclavage domestique moderne m'intéresse. J'en ai lu quelques autres, et j'étais curieuse de découvrir celui-ci. Il en vaut vraiment la peine. Un des meilleurs que j'ai lu sur le sujet.
On n'oubliera pas Anthéa de si tôt.
J'ai apprécié les trois parties de ce livre.
D'abord, nous découvrons la vie d'Anthéa au Cameroun, dans son village. On la rencontre toute petite, avec sa cousine, on la voit grandir, dans une famille aimante, avec un père très bienveillant.
Cette partie donne beaucoup d'intérêt à ce roman, car on s'attache vraiment à la fillette, et on apprend à connaître sa vie, ses espoirs, un pays qui pour moi est très loin de ce que je connais. Un début tout en douceur dans une Afrique intemporelle et comme apaisée.
On voit le lent mais inexorable cheminement qui va l’amener jusqu'en Europe, totalement contre son gré.
On comprend qu'ici, il ne s'agit pas de "vendre" leur fille, mais bien de lui offrir un maximum de chance, alors qu'elle va leur manquer, aînée et seule fille.
Anthéa a beaucoup de mal à l'école, une école pas vraiment à la hauteur, et voilà qu'on lui propose de partir en France, dont presque tous rêvent là-bas, pour suivre des cours mieux adaptés, pour lui donner une chance dans la vie.
Mais Anthéa, elle ne rêvait pas de la France, ni de l'école. Sa vie est au Cameroun, et puis, elle est artiste, aussi douée pour conter que pour sculpter ou dessiner. Rien qui ne soit adapté à ce qu'on va lui demander.
Je souhaitais le lire car le sujet de l’esclavage domestique moderne m'intéresse. J'en ai lu quelques autres, et j'étais curieuse de découvrir celui-ci. Il en vaut vraiment la peine. Un des meilleurs que j'ai lu sur le sujet.
On n'oubliera pas Anthéa de si tôt.
J'ai apprécié les trois parties de ce livre.
D'abord, nous découvrons la vie d'Anthéa au Cameroun, dans son village. On la rencontre toute petite, avec sa cousine, on la voit grandir, dans une famille aimante, avec un père très bienveillant.
Cette partie donne beaucoup d'intérêt à ce roman, car on s'attache vraiment à la fillette, et on apprend à connaître sa vie, ses espoirs, un pays qui pour moi est très loin de ce que je connais. Un début tout en douceur dans une Afrique intemporelle et comme apaisée.
On voit le lent mais inexorable cheminement qui va l’amener jusqu'en Europe, totalement contre son gré.
On comprend qu'ici, il ne s'agit pas de "vendre" leur fille, mais bien de lui offrir un maximum de chance, alors qu'elle va leur manquer, aînée et seule fille.
Anthéa a beaucoup de mal à l'école, une école pas vraiment à la hauteur, et voilà qu'on lui propose de partir en France, dont presque tous rêvent là-bas, pour suivre des cours mieux adaptés, pour lui donner une chance dans la vie.
Mais Anthéa, elle ne rêvait pas de la France, ni de l'école. Sa vie est au Cameroun, et puis, elle est artiste, aussi douée pour conter que pour sculpter ou dessiner. Rien qui ne soit adapté à ce qu'on va lui demander.
mercredi 23 janvier 2019
La vie est belle et drôle à la fois - Clarisse Sabard
Entre romance et secret de famille, un roman sympathique et très agréable à lire.
Moins feel good à mon avis que ne le laissent entendre le titre et le bandeau, mais c'est justifié par une fin très heureuse pour tous !
Une famille plutôt déjantée, mais surtout très étrange à mes yeux : on refuse à Léna la vérité sur ce qui la mine depuis son enfance, mais par contre, si le père trompe sa femme l'instant d'un baiser, toute la famille est au courant, de sa fille à la grand-mère ...
Pas mal de romance, mais j'ai eu plaisir à suivre les aventures de cette famille hors norme, j'ai aimé que ça se passe dans les Alpes de Haute Provence, et je suis toujours attirée par les histoires se déroulant en période de Noël.
Moins feel good à mon avis que ne le laissent entendre le titre et le bandeau, mais c'est justifié par une fin très heureuse pour tous !
Une famille plutôt déjantée, mais surtout très étrange à mes yeux : on refuse à Léna la vérité sur ce qui la mine depuis son enfance, mais par contre, si le père trompe sa femme l'instant d'un baiser, toute la famille est au courant, de sa fille à la grand-mère ...
Pas mal de romance, mais j'ai eu plaisir à suivre les aventures de cette famille hors norme, j'ai aimé que ça se passe dans les Alpes de Haute Provence, et je suis toujours attirée par les histoires se déroulant en période de Noël.
mardi 22 janvier 2019
Un coeur pour deux - Shivaun Plozza
Difficile de parler de ce roman. Un très beau texte, sur un sujet important, que je désirais lire, mais j'ai eu du mal au début à y entrer.
Pendant assez longtemps, j'ai trouvé que c'était très ado (donc pas tout à fait pour moi !) et que le sujet était plus les relations de Marlowe avec sa mère, que le thème principal. Cette famille déjantée m'a laissée un peu perplexe.
De plus, ce roman est arrivé après quelque gros coups de coeur, c'est toujours difficile de passer à un autre livre dans ce cas.
J'ai aussi était extrêmement dérangée par le personnage de la mère. Dont on comprend bien qu'après avoir autant tremblé pour sa fille, elle a du mal à la laisser vivre sa vie ; mais je l’ai trouvée parfaitement odieuse dans sa façon de tout décider pour elle et de la culpabiliser, notamment au sujet de son frère. Sans jamais semble-t-il se préoccuper de ce qu'elle pouvait penser et ressentir. Ce qui est tout de même curieux vu qu'elle est au centre de ses préoccupations.
Et puis, après avoir eu un moment surtout envie de terminer le livre plutôt que d'en profiter, je me suis aperçue que je m’accrochais et que j'avais très envie de rejoindre sans cesse les personnages dès que je posais le livre.
Pendant assez longtemps, j'ai trouvé que c'était très ado (donc pas tout à fait pour moi !) et que le sujet était plus les relations de Marlowe avec sa mère, que le thème principal. Cette famille déjantée m'a laissée un peu perplexe.
De plus, ce roman est arrivé après quelque gros coups de coeur, c'est toujours difficile de passer à un autre livre dans ce cas.
J'ai aussi était extrêmement dérangée par le personnage de la mère. Dont on comprend bien qu'après avoir autant tremblé pour sa fille, elle a du mal à la laisser vivre sa vie ; mais je l’ai trouvée parfaitement odieuse dans sa façon de tout décider pour elle et de la culpabiliser, notamment au sujet de son frère. Sans jamais semble-t-il se préoccuper de ce qu'elle pouvait penser et ressentir. Ce qui est tout de même curieux vu qu'elle est au centre de ses préoccupations.
Et puis, après avoir eu un moment surtout envie de terminer le livre plutôt que d'en profiter, je me suis aperçue que je m’accrochais et que j'avais très envie de rejoindre sans cesse les personnages dès que je posais le livre.
vendredi 18 janvier 2019
Le bungalow a des crocs - Annabelle Fati
Et bien, si on m'avait dit que je lirais un jour une histoire de loups-garous, et que je me régalerais, je n'y aurais certainement pas cru. Et pourtant, ça vient de m’arriver !
Si je m'y suis lancée, c'est parce que c'est un Pépix, et on n'a jamais de mauvaise surprise avec Pépix !
Ce roman fait peur juste ce qu'il faut, il est drôle la plupart du temps, bien adapté à l'âge visé par la collection, bref, on se régale avec ces loups-garous là, pourtant pas sympathiques du tout ! Sans oublier qu'on retrouve ici les bonus, en chansons cette fois.
Les vacances d'Amélie, 9 ans, vont sans doute ressembler aux précédentes : un trajet trop long, puis le plaisir de retrouver sa cousine Chloé, avec qui elle va bien s'amuser même si Chloé est un peu trop parfaite, et qu’être sans cesse comparée à elle est lassant. Il faudra aussi faire avec les frères : celui très ado d'Amélie, et les petits jumeaux de Chloé.
Les propriétaires ne sont vraiment pas agréables, mais la location est belle, et .... oh, quelle chance, les enfants vont dormir dans un bungalow, les parents dans un autre. On devrait bien s'amuser, et Amélie compte bien mettre cela à profit pour lire bien plus tard qu'autorisé.
Dommage ... dès le premier soir, la tranquillité n'est pas vraiment au rendez-vous, et l’aventure va vite devenir terrifiante.
Si je m'y suis lancée, c'est parce que c'est un Pépix, et on n'a jamais de mauvaise surprise avec Pépix !
Ce roman fait peur juste ce qu'il faut, il est drôle la plupart du temps, bien adapté à l'âge visé par la collection, bref, on se régale avec ces loups-garous là, pourtant pas sympathiques du tout ! Sans oublier qu'on retrouve ici les bonus, en chansons cette fois.
Les vacances d'Amélie, 9 ans, vont sans doute ressembler aux précédentes : un trajet trop long, puis le plaisir de retrouver sa cousine Chloé, avec qui elle va bien s'amuser même si Chloé est un peu trop parfaite, et qu’être sans cesse comparée à elle est lassant. Il faudra aussi faire avec les frères : celui très ado d'Amélie, et les petits jumeaux de Chloé.
Les propriétaires ne sont vraiment pas agréables, mais la location est belle, et .... oh, quelle chance, les enfants vont dormir dans un bungalow, les parents dans un autre. On devrait bien s'amuser, et Amélie compte bien mettre cela à profit pour lire bien plus tard qu'autorisé.
Dommage ... dès le premier soir, la tranquillité n'est pas vraiment au rendez-vous, et l’aventure va vite devenir terrifiante.
mercredi 16 janvier 2019
Les yeux d'Aireine - Dominique Brisson
Un très beau roman, poétique et surprenant, mais je n'ai pas vraiment accroché.
Une dystopie dans laquelle je n'ai pas trop su entrer, même si le sujet m'a paru intéressant.
Il me manquait trop de données pour me sentir proche des personnages, et je me suis contentée de les observer, plutôt que d’entrer dans leur histoire.
Il est vrai que la fiction n'est pas vraiment le thème dans lequel je me sens à l'aise.
On a différentes parties, bien distinctes.
Si j'ai eu un peu de mal au début, j'ai bien aimé ensuite la deuxième partie, où Achelle l'arrière petite fille, se raconte.
Apprécié aussi la vie dans La Clairière, ce monde où tout est à réinventer, ces enfants livrés à eux-mêmes, à leurs angoisses, mais qui apprennent à revivre.
La fin m'a laissée perplexe.
Le texte est beau, comme toujours chez Dominique Brisson, qui nous emmène à chaque roman dans un monde bien différent.
Je l'avais découverte avec "Une vie merveilleuse" si triste et si originale avec sa forme d'abécédaire.
Une dystopie dans laquelle je n'ai pas trop su entrer, même si le sujet m'a paru intéressant.
Il me manquait trop de données pour me sentir proche des personnages, et je me suis contentée de les observer, plutôt que d’entrer dans leur histoire.
Il est vrai que la fiction n'est pas vraiment le thème dans lequel je me sens à l'aise.
On a différentes parties, bien distinctes.
Si j'ai eu un peu de mal au début, j'ai bien aimé ensuite la deuxième partie, où Achelle l'arrière petite fille, se raconte.
Apprécié aussi la vie dans La Clairière, ce monde où tout est à réinventer, ces enfants livrés à eux-mêmes, à leurs angoisses, mais qui apprennent à revivre.
La fin m'a laissée perplexe.
Le texte est beau, comme toujours chez Dominique Brisson, qui nous emmène à chaque roman dans un monde bien différent.
Je l'avais découverte avec "Une vie merveilleuse" si triste et si originale avec sa forme d'abécédaire.
samedi 12 janvier 2019
Mon atelier de mode (Usborne)
Pour mon premier partenariat Usborne, il y a deux ans, j'avais choisi, un peu au hasard, le coffret Tenues de fête - Mon atelier de mode. Je ne savais pas que j'allais déclencher des vocations ! Immédiatement utilisé par les deux aînées de mes petites-filles, elles ont continué à y jouer chaque fois qu’elles se retrouvent chez moi. Et malgré quelques autres livrets dans le même domaine, comme Mon grand cahier de styliste, ou Mariages et Demoiselles d'honneur, qui renouvelaient leurs idées, elles regrettaient de n’avoir pas un nouveau coffret, aussi complet que le précédent.
Et voilà que Usborne a eu la bonne idée, deux ans après de ressortir un Atelier de mode.
Aussi complet que le précédent, elles s'en sont tout de suite emparées pour dessiner de nouveaux modèles.
Et voilà que Usborne a eu la bonne idée, deux ans après de ressortir un Atelier de mode.
Aussi complet que le précédent, elles s'en sont tout de suite emparées pour dessiner de nouveaux modèles.
jeudi 10 janvier 2019
Foot et radeaux à gogo - Maria Parr
Voici bien la suite de Cascades et gaufres à gogo, bien que paru en France près de 10 ans plus tard.
Nous avions quitté Trille et Lena à la Saint Jean d'été, nous les retrouvons le même été, au retour de Lena de vacances en Crète.
Toujours dans leur fjord du bout du monde, et Lena toujours prête à mille bêtises, et entraînant malgré lui le timide Trille.
Mais on ne va pas s'ennuyer une seconde en leur compagnie, d’autant que quelques changements plus ou moins importants ont lieu durant cette année.
D'abord et surtout, l'arrivée d'une autre fille de leur âge, qui arrive de la ville, d'un autre pays, et ne parle pas encore très bien le norvégien. Ce qui est un bouleversement dans leur petit monde.
Comme prévu dans le titre, on va entendre parler pas mal de foot, et de radeaux, surtout par Lena.
On s’amuse toujours beaucoup au récit de leurs aventures. On a ici encore des personnages secondaires attachants, (ou agaçants !) et pas mal d'émotion en plus du rire.
Il est aussi question d'Astrid Lindgren et de ses héros, pas étonnant que Lena essaie de marcher un peu sur leurs traces !
Nous avions quitté Trille et Lena à la Saint Jean d'été, nous les retrouvons le même été, au retour de Lena de vacances en Crète.
Toujours dans leur fjord du bout du monde, et Lena toujours prête à mille bêtises, et entraînant malgré lui le timide Trille.
Mais on ne va pas s'ennuyer une seconde en leur compagnie, d’autant que quelques changements plus ou moins importants ont lieu durant cette année.
D'abord et surtout, l'arrivée d'une autre fille de leur âge, qui arrive de la ville, d'un autre pays, et ne parle pas encore très bien le norvégien. Ce qui est un bouleversement dans leur petit monde.
Comme prévu dans le titre, on va entendre parler pas mal de foot, et de radeaux, surtout par Lena.
On s’amuse toujours beaucoup au récit de leurs aventures. On a ici encore des personnages secondaires attachants, (ou agaçants !) et pas mal d'émotion en plus du rire.
Il est aussi question d'Astrid Lindgren et de ses héros, pas étonnant que Lena essaie de marcher un peu sur leurs traces !
mercredi 9 janvier 2019
21 printemps comme un million d'années - Camille Brissot
Un très beau roman, qui ne laisse pas indemne.
Je ne l'aurais probablement pas choisi, en cette période où j'ai passé beaucoup de temps au chevet d'un hospitalisé. Je l'ai reçu, j'ai tenté de le lire, et quel coup de cœur. Je pense que Victor et Juliette vont m'habiter longtemps.
Au début, j'ai eu un peu de mal, à cause de la narration en désordre, pas trop de précisions, il faut avancer peu à peu pour savoir précisément (que je ne lise jamais la 4ème ne facilite pas !)
La forme est originale et met un peu de légèreté malgré le sujet.
Une bande de fillettes malades, une joyeuse bande pourrait-on même dire, entoure Victor, l’assiège plutôt, pour qu'il leur "raconte" Juliette, dont on comprend vite qu'elle n'est plus parmi elles, mais qu'elle est très importante pour elles.
Elles veulent tout savoir de Juliette la lumineuse, la grande sœur qui leur a tant apporté.
Victor s'exécute en se faisant un peu prier.
Il déroule ses souvenirs, un peu en vrac, les moments importants, les souvenirs précieux de cette amitié si profonde.
Et c'est beau. Touchant. J'ai bien entendu terminé en pleurs. Plus d'émotion que de tristesse.
J'ai attendu pour écrire cette chronique mais ces personnages ne me quittent pas.
Je ne l'aurais probablement pas choisi, en cette période où j'ai passé beaucoup de temps au chevet d'un hospitalisé. Je l'ai reçu, j'ai tenté de le lire, et quel coup de cœur. Je pense que Victor et Juliette vont m'habiter longtemps.
Au début, j'ai eu un peu de mal, à cause de la narration en désordre, pas trop de précisions, il faut avancer peu à peu pour savoir précisément (que je ne lise jamais la 4ème ne facilite pas !)
La forme est originale et met un peu de légèreté malgré le sujet.
Une bande de fillettes malades, une joyeuse bande pourrait-on même dire, entoure Victor, l’assiège plutôt, pour qu'il leur "raconte" Juliette, dont on comprend vite qu'elle n'est plus parmi elles, mais qu'elle est très importante pour elles.
Elles veulent tout savoir de Juliette la lumineuse, la grande sœur qui leur a tant apporté.
Victor s'exécute en se faisant un peu prier.
Il déroule ses souvenirs, un peu en vrac, les moments importants, les souvenirs précieux de cette amitié si profonde.
Et c'est beau. Touchant. J'ai bien entendu terminé en pleurs. Plus d'émotion que de tristesse.
J'ai attendu pour écrire cette chronique mais ces personnages ne me quittent pas.
dimanche 6 janvier 2019
Cascades et gaufres à gogo - Maria Parr
Une histoire totalement dépaysante sur un thème classique.
Trille et Lena sont les meilleurs amis du monde... et Lena n'est jamais en retard d'une bêtise à suggérer.
Elle entraîne son ami qui semble plus sage et rêveur, mais à qui il ne viendrait jamais à l'idée de résister. D’ailleurs, peut-on résister à Lena ?
Entre Fifi Brindacier, Le Petit Nicolas et Mathieu Hidalf (sans le côté fantastique) deux enfants qui accumulent les idées "géniales".
Mais ces enfants habitent dans un fjord norvégien, un petit village presque uniquement constitué de leurs familles, et où on accède en bateau.
D'où une extraordinaire liberté qui leur est laissée.
Je m’interrogeais en lisant Le Journal de Pippa si la liberté laissée aux filles venait de l'auteur, ou du pays.
Ici, on voit bien que dans un endroit aussi retiré, on ne peut pas trop s'inquiéter pour eux, à part les bêtises parfois dangereuses qu'ils imaginent.
On a donc une belle découverte de ce coin si différent du nôtre.
Mais je crois que j'ai oublié de dire l'essentiel, on rit beaucoup aux aventures de ce duo, on sourit souvent, on verse parfois une larme. Car c'est aussi très tendre.
A côte de nos deux héros, on a d'autres personnages bien campés et très attachants.
Bref, une jolie réussite.
Trille et Lena sont les meilleurs amis du monde... et Lena n'est jamais en retard d'une bêtise à suggérer.
Elle entraîne son ami qui semble plus sage et rêveur, mais à qui il ne viendrait jamais à l'idée de résister. D’ailleurs, peut-on résister à Lena ?
Entre Fifi Brindacier, Le Petit Nicolas et Mathieu Hidalf (sans le côté fantastique) deux enfants qui accumulent les idées "géniales".
Mais ces enfants habitent dans un fjord norvégien, un petit village presque uniquement constitué de leurs familles, et où on accède en bateau.
D'où une extraordinaire liberté qui leur est laissée.
Je m’interrogeais en lisant Le Journal de Pippa si la liberté laissée aux filles venait de l'auteur, ou du pays.
Ici, on voit bien que dans un endroit aussi retiré, on ne peut pas trop s'inquiéter pour eux, à part les bêtises parfois dangereuses qu'ils imaginent.
On a donc une belle découverte de ce coin si différent du nôtre.
Mais je crois que j'ai oublié de dire l'essentiel, on rit beaucoup aux aventures de ce duo, on sourit souvent, on verse parfois une larme. Car c'est aussi très tendre.
A côte de nos deux héros, on a d'autres personnages bien campés et très attachants.
Bref, une jolie réussite.
jeudi 3 janvier 2019
Les rives de la terre lointaine - Sarah Lark
Gros coup de coeur pour ce roman.
Pas sur le(s) thème(s), non pas qu'il aborde des sujets difficiles bien traités, pas parce qu'il m'a permis de découvrir des lieux et des périodes que je ne connaissais pas (ce qui est pourtant le cas) mais essentiellement parce que je n'ai pas pu le lâcher. Un vrai page-turner.
Pas un instant au cours des 700 pages je ne me suis ennuyée, j'ai aimé chaque partie, chaque lieu.
Et à présent, je regrette de l’avoir terminé si vite.
Malgré une période peu propice à la lecture, je m'y suis plongée à chaque minute libre.
Un vrai chouette roman d’aventures, de découverte, d’histoire aussi. Qui court de 1846 à 1864, de l'Irlande à la Nouvelle-Zélande en passant par l'Australie.
J'ai déjà lu quelques romans parlant de la Grande Famine en Irlande, mais la plupart avec une émigration aux États-Unis.
Ici, on a parallèlement le départ vers la Nouvelle-Zélande, et les bagnards envoyés en Australie.
On découvre comme "de l'intérieur" les terribles injustices, exil pour un pain même pas volé, une impossibilité de payer. Devoir abandonner ses enfants pour partir enchaîné vers l'Australie. La vie horrible dans les bateaux de déportés.
Mais le récit reste cependant lisible, on s'émeut, mais une lecture tout de même facile, pour moi qui ne supporte pas les histoires trop horribles.
Puis la vie en Australie, et surtout la découverte de la Nouvelle-Zélande, sujet assez peu traité dans mes lectures habituelles.
Pas sur le(s) thème(s), non pas qu'il aborde des sujets difficiles bien traités, pas parce qu'il m'a permis de découvrir des lieux et des périodes que je ne connaissais pas (ce qui est pourtant le cas) mais essentiellement parce que je n'ai pas pu le lâcher. Un vrai page-turner.
Pas un instant au cours des 700 pages je ne me suis ennuyée, j'ai aimé chaque partie, chaque lieu.
Et à présent, je regrette de l’avoir terminé si vite.
Malgré une période peu propice à la lecture, je m'y suis plongée à chaque minute libre.
Un vrai chouette roman d’aventures, de découverte, d’histoire aussi. Qui court de 1846 à 1864, de l'Irlande à la Nouvelle-Zélande en passant par l'Australie.
J'ai déjà lu quelques romans parlant de la Grande Famine en Irlande, mais la plupart avec une émigration aux États-Unis.
Ici, on a parallèlement le départ vers la Nouvelle-Zélande, et les bagnards envoyés en Australie.
On découvre comme "de l'intérieur" les terribles injustices, exil pour un pain même pas volé, une impossibilité de payer. Devoir abandonner ses enfants pour partir enchaîné vers l'Australie. La vie horrible dans les bateaux de déportés.
Mais le récit reste cependant lisible, on s'émeut, mais une lecture tout de même facile, pour moi qui ne supporte pas les histoires trop horribles.
Puis la vie en Australie, et surtout la découverte de la Nouvelle-Zélande, sujet assez peu traité dans mes lectures habituelles.