Un album surprenant, dans un monde de livres.
D'abord, on butine dans les illustrations, des livres, encore des livres, dans un décor extrêmement inventif.
Puis on lit le texte, qui commence comme une histoire d'aventures et se termine plutôt en philosophie.
Et ensuite, on revient aux dessins, encore et encore.
D’abord pour la beauté des mondes inventés, mais aussi (surtout ?) pour s'amuser à décoder les titres de livres imaginés.
Sur une double page notamment, il y a des dizaines de titres détournés
Le roman du homard
Boire ou ne pas boire
Le chat crotté
Ziza dans le métro
Madame Bove a ri
Gros blanc
Le hasard sur le toit
Les musiciens de la fille de Brême ....
Pages
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jeudi 30 novembre 2017
mercredi 29 novembre 2017
Les disparus du phare - Peter May
Un roman que j'ai du mal à noter !
J'ai d'abord été très déçue, on est loin de la magie de la trilogie de Lewis, qui m'avait enthousiasmée et qui trois ans après reste parmi mes romans préférés.
J'avais moins apprécié les livres de l'auteur mettant en scène Enzo McLeod, et j'étais contente de retrouver une histoire se passant dans les îles écossaises.
Mais beaucoup de longueurs, surtout dans la première moitié, on a parfois l'impression que l'auteur tire à la ligne ; des descriptions plus que nécessaire, bien au-delà du plaisir de découvrir les îles ; des détails sur la moindre action des personnages.
Bref, une certaine déception.
La 2e partie par contre, ça devient un vrai polar, assez prenant, avec les éléments déchaînés, et les personnes aussi ! Donc au total, un roman policier moyen.
Mais à côté de ça, une intéressante réflexion sur le rôle des abeilles et leur importance pour notre vie.
Bien entendu, le polar écolo est à la mode, et ça n'a pas ici la force des romans de Catherine Fradier (Cristal Défense) mais c'est un côté intéressant de ce livre qui hésite entre plusieurs sujets.
J'ai d'abord été très déçue, on est loin de la magie de la trilogie de Lewis, qui m'avait enthousiasmée et qui trois ans après reste parmi mes romans préférés.
J'avais moins apprécié les livres de l'auteur mettant en scène Enzo McLeod, et j'étais contente de retrouver une histoire se passant dans les îles écossaises.
Mais beaucoup de longueurs, surtout dans la première moitié, on a parfois l'impression que l'auteur tire à la ligne ; des descriptions plus que nécessaire, bien au-delà du plaisir de découvrir les îles ; des détails sur la moindre action des personnages.
Bref, une certaine déception.
La 2e partie par contre, ça devient un vrai polar, assez prenant, avec les éléments déchaînés, et les personnes aussi ! Donc au total, un roman policier moyen.
Mais à côté de ça, une intéressante réflexion sur le rôle des abeilles et leur importance pour notre vie.
Bien entendu, le polar écolo est à la mode, et ça n'a pas ici la force des romans de Catherine Fradier (Cristal Défense) mais c'est un côté intéressant de ce livre qui hésite entre plusieurs sujets.
mardi 28 novembre 2017
La petite femme du Père Noël - Kochka
Un très joli conte de Noël, tout en douceur et en allusions. Du Kochka !
Sur l’importance de croire aux rêves.
J'ai aimé qu'il soit question de la maladie des os de verre, thème très peu traité en littérature jeunesse me semble-t-il.
J'ai été amusée que la vieille dame qui écrit des romans jeunesse cite son premier roman "La fille aux cheveux courts" (titre d'un roman de Kochka)
J'ai un peu regretté que Kochka parle d'auteure, en ces temps où mes écrivaines préférées se revendiquent plutôt "autrice"
J'ai aimé bien entendu le thème et le fond de l’histoire, cette philosophie pleine d'espoir.
Et une fois encore, je me suis demandée pour quel âge ce court roman ?
Car si l'essentiel de l'histoire est facilement compréhensible pour tous, quelques parties de réflexion me paraissent un peu difficiles pour les plus jeunes.
Extrait :
Ne travaillez plus pour les notes ou pour être félicités. Travaillez pour vous-mêmes, pour le plaisir d'être fiers quand vous vous regardez.
Editions Oskar - 2/11/2017 NOUVEAUTÉ
110 pages
Résumé Babelio
Sur l’importance de croire aux rêves.
J'ai aimé qu'il soit question de la maladie des os de verre, thème très peu traité en littérature jeunesse me semble-t-il.
J'ai été amusée que la vieille dame qui écrit des romans jeunesse cite son premier roman "La fille aux cheveux courts" (titre d'un roman de Kochka)
J'ai un peu regretté que Kochka parle d'auteure, en ces temps où mes écrivaines préférées se revendiquent plutôt "autrice"
J'ai aimé bien entendu le thème et le fond de l’histoire, cette philosophie pleine d'espoir.
Et une fois encore, je me suis demandée pour quel âge ce court roman ?
Car si l'essentiel de l'histoire est facilement compréhensible pour tous, quelques parties de réflexion me paraissent un peu difficiles pour les plus jeunes.
Extrait :
Ne travaillez plus pour les notes ou pour être félicités. Travaillez pour vous-mêmes, pour le plaisir d'être fiers quand vous vous regardez.
Editions Oskar - 2/11/2017 NOUVEAUTÉ
110 pages
Résumé Babelio
lundi 27 novembre 2017
La jeune fille et le soldat - Aline Sax
J'ai bien aimé ... les trente premières pages. Mais plus du tout la suite.
Hélas, les horreurs de la guerre sont une réalité, et il est certainement important d'en parler aux enfants, future génération.
Mais je ne vois pas l'intérêt de leur décrire si jeunes le retour du front, les blessures, les morts qu'on jette presque dehors de l'hôpital, le soldat qui désespéré par la douleur et l'absence d’espoir s'apprête à se suicider etc...
Ou alors avons-nous fait une erreur sur l'âge de destination de ce roman ? Que nous avons mis en rayon enfants. Mais il n'aurait aucune chance en rayon ado.
J'étais au départ réticente à cet achat, parce que j'ai beau admirer le travail de La Joie de Lire, je dois admettre que leur présentation n'attire pas les enfants, et que ce sont des livres qui sortent très peu. Mais ça peut valoir la peine de les "porter".
Et ça commençait bien : une amitié naissante entre une douce jeune fille aveugle, qui espère voir revenir bientôt son père de la guerre. Et un soldat noir, tirailleur engagé malgré lui dans un conflit qui ne le concerne pas, loin de la chaleur de son pays et de sa famille, malheureux même quand il quitte le front pour l'arrière, tant il se sent étranger, méprisé aussi.
Avec un beau récit à deux voix, où parfois on retrouve de façon amusante les mêmes mots, d'un chapitre à l'autre, présentés par chacun.
(Attention, gros spoiler)
Hélas, les horreurs de la guerre sont une réalité, et il est certainement important d'en parler aux enfants, future génération.
Mais je ne vois pas l'intérêt de leur décrire si jeunes le retour du front, les blessures, les morts qu'on jette presque dehors de l'hôpital, le soldat qui désespéré par la douleur et l'absence d’espoir s'apprête à se suicider etc...
Ou alors avons-nous fait une erreur sur l'âge de destination de ce roman ? Que nous avons mis en rayon enfants. Mais il n'aurait aucune chance en rayon ado.
J'étais au départ réticente à cet achat, parce que j'ai beau admirer le travail de La Joie de Lire, je dois admettre que leur présentation n'attire pas les enfants, et que ce sont des livres qui sortent très peu. Mais ça peut valoir la peine de les "porter".
Et ça commençait bien : une amitié naissante entre une douce jeune fille aveugle, qui espère voir revenir bientôt son père de la guerre. Et un soldat noir, tirailleur engagé malgré lui dans un conflit qui ne le concerne pas, loin de la chaleur de son pays et de sa famille, malheureux même quand il quitte le front pour l'arrière, tant il se sent étranger, méprisé aussi.
Avec un beau récit à deux voix, où parfois on retrouve de façon amusante les mêmes mots, d'un chapitre à l'autre, présentés par chacun.
(Attention, gros spoiler)
dimanche 26 novembre 2017
Dacca Toxic - Catherine Fradier
Encore un excellent petit roman de Catherine Fradier.
Il se lit sans le lâcher tant l'histoire est prenante, mais comme toujours chez cette autrice, on ne perd jamais son temps en la lisant, tant sa documentation est précise jusque dans le moindre détail.
En outre, j'ai remarqué encore plus que d'habitude une très belle écriture, un sens du détail, phrases fignolées, synonymes égrenés, le fond est rude mais l'écriture délicate.
Après Une petite chose sans importance, j'ai pris grand plaisir à retrouver Sacha.
D'autant que ce que j'ai appris depuis me permet de voir sous un autre angle cet autiste si attachant !
Ce tome peut très bien se lire indépendamment du premier, il s'agit d'une histoire distincte, dans un autre pays. Je pense cependant qu'il a plus de saveur si on a déjà découvert Sacha, ses "petites manies", ses peurs, et son côté surdoué. Puisqu'on va le retrouver ici très rapidement au milieu de la vie foisonnante et polluée de Dacca et ses bidonvilles.
Encore un beau plaidoyer de Catherine Fradier, qui cette fois s'attaque avec brio à la pollution, aux conditions de vie misérables pour les plus pauvres, au travail des enfants, et aussi à la condition animale, des abattoirs aux tanneries.
Il se lit sans le lâcher tant l'histoire est prenante, mais comme toujours chez cette autrice, on ne perd jamais son temps en la lisant, tant sa documentation est précise jusque dans le moindre détail.
En outre, j'ai remarqué encore plus que d'habitude une très belle écriture, un sens du détail, phrases fignolées, synonymes égrenés, le fond est rude mais l'écriture délicate.
Après Une petite chose sans importance, j'ai pris grand plaisir à retrouver Sacha.
D'autant que ce que j'ai appris depuis me permet de voir sous un autre angle cet autiste si attachant !
Ce tome peut très bien se lire indépendamment du premier, il s'agit d'une histoire distincte, dans un autre pays. Je pense cependant qu'il a plus de saveur si on a déjà découvert Sacha, ses "petites manies", ses peurs, et son côté surdoué. Puisqu'on va le retrouver ici très rapidement au milieu de la vie foisonnante et polluée de Dacca et ses bidonvilles.
Encore un beau plaidoyer de Catherine Fradier, qui cette fois s'attaque avec brio à la pollution, aux conditions de vie misérables pour les plus pauvres, au travail des enfants, et aussi à la condition animale, des abattoirs aux tanneries.
samedi 25 novembre 2017
Toutou dit tout - Claude Boujon
Un album grand format bien amusant.
C'est Toutou, le chien, qui raconte.
Pierre, son jeune maître, a la mauvaise habitude de tirer la langue à tout le monde, sauf ... chez le docteur, quand on le lui demande. Quelques situations embarrassantes donc, et une jolie chute amusante.
C'est mignon et bien vu.
Ecole des loisirs 1993
Résumé Babelio
Extraits :
C'est Toutou, le chien, qui raconte.
Pierre, son jeune maître, a la mauvaise habitude de tirer la langue à tout le monde, sauf ... chez le docteur, quand on le lui demande. Quelques situations embarrassantes donc, et une jolie chute amusante.
C'est mignon et bien vu.
Ecole des loisirs 1993
Résumé Babelio
Extraits :
vendredi 24 novembre 2017
Rouge - Mathieu Pierloot
Perplexe !
Un joli texte tendre et poétique mais je n'ai pas trop vu où l’auteur voulait en venir, et je ne suis pas certaine que les enfants entrent vraiment dans cette histoire.
Ou au contraire, c'est moi qui ait perdu mon âme d'enfant ?
J'avoue, je manque d'imagination, je n'ai même pas compris que Seymour était un loup, il m'a fallu lire les résumés pour voir ça (et encore ...)
Au départ, j'ai pensé qu'on parlait d'un homme préhistorique, ou quelque chose comme ça, mais comme il rencontre une maison, ça n'allait plus.
La suite ne m'a pas plus convaincu, et la chute encore moins !
Je ne me souviens plus pourquoi nous avons choisi d'acheter ce livre (à part mon amour inconditionnel pour la collection) mais je crains que ce ne soit en pensant qu'il s’agissait d'un conte détourné, toujours apprécié.
Et ce n'est vraiment pas ça.
Un joli texte tendre et poétique mais je n'ai pas trop vu où l’auteur voulait en venir, et je ne suis pas certaine que les enfants entrent vraiment dans cette histoire.
Ou au contraire, c'est moi qui ait perdu mon âme d'enfant ?
J'avoue, je manque d'imagination, je n'ai même pas compris que Seymour était un loup, il m'a fallu lire les résumés pour voir ça (et encore ...)
Au départ, j'ai pensé qu'on parlait d'un homme préhistorique, ou quelque chose comme ça, mais comme il rencontre une maison, ça n'allait plus.
La suite ne m'a pas plus convaincu, et la chute encore moins !
Je ne me souviens plus pourquoi nous avons choisi d'acheter ce livre (à part mon amour inconditionnel pour la collection) mais je crains que ce ne soit en pensant qu'il s’agissait d'un conte détourné, toujours apprécié.
Et ce n'est vraiment pas ça.
jeudi 23 novembre 2017
Miss Pook et les enfants de la lune - Bertrand Santini (Tome 1)
Joli coup de coeur pour un roman vraiment original.
Énormément d'humour mais pas que ça.
Un texte superbe, une imagination débordante quoique très organisée, une belle découverte pour les enfants des créatures mythologiques célèbres, de petites touches philosophiques légères et très belles.
Un conte dont on ne sait jamais où il va nous emmener.
C'est rare d'être aussi surpris en littérature jeunesse, et aussi agréablement surpris.
J'avais aimé Gurty pour sa légèreté et son humour, j'ai adoré ce texte pour son humour et sa profondeur.
Vue la noirceur de la chute, je ne le conseillerais pas pour les plus jeunes, même si je sais qu'ils aimeront aussi. Mais j'ai une lecture d'adulte, pas sûre que ça les dérange, on est dans la fiction !
Je remercie Bertrand Santini pour ce beau roman, et pour me l'avoir offert et dédicacé.
En attendant la suite, j'espère lire les autres livres d'un auteur vraiment à découvrir.
Extraits :
Énormément d'humour mais pas que ça.
Un texte superbe, une imagination débordante quoique très organisée, une belle découverte pour les enfants des créatures mythologiques célèbres, de petites touches philosophiques légères et très belles.
Un conte dont on ne sait jamais où il va nous emmener.
C'est rare d'être aussi surpris en littérature jeunesse, et aussi agréablement surpris.
J'avais aimé Gurty pour sa légèreté et son humour, j'ai adoré ce texte pour son humour et sa profondeur.
Vue la noirceur de la chute, je ne le conseillerais pas pour les plus jeunes, même si je sais qu'ils aimeront aussi. Mais j'ai une lecture d'adulte, pas sûre que ça les dérange, on est dans la fiction !
Je remercie Bertrand Santini pour ce beau roman, et pour me l'avoir offert et dédicacé.
En attendant la suite, j'espère lire les autres livres d'un auteur vraiment à découvrir.
Extraits :
mercredi 22 novembre 2017
La mémoire des anges - Martine Delomme
Une agréable surprise !
J'ai emprunté ce roman au hasard, surtout parce qu'il est en grands caractères, et sans doute aussi parce que l’illustration de couverture laissait penser à un "roman de terroir" (et oui, quand on ne lit pas les 4e, on choisit parfois au hasard !)
Et puis le titre évoquait le cognac, à cause de la part des anges.
Au début, je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un roman policier, mais la classification "détente" m'a persuadée du contraire.
C'est romantique voire romanesque, mais qu'est ce que ça se lit bien ! Un vrai page turner
Évidemment complètement utopique, tout réussit à Mauve, le cognac auquel elle ne connaissait rien la tenue de la maison malgré le départ des domestiques, les enfants dont elle s’occupe si bien alors qu'elle n'en a jamais vraiment approché jusque là ...
Mais ça fait du bien !
J'ai de la chance avec mes lectures en ce moment. Même ce que j'ai choisi au hasard me permet de passer un bon moment !
Extraits :
J'ai emprunté ce roman au hasard, surtout parce qu'il est en grands caractères, et sans doute aussi parce que l’illustration de couverture laissait penser à un "roman de terroir" (et oui, quand on ne lit pas les 4e, on choisit parfois au hasard !)
Et puis le titre évoquait le cognac, à cause de la part des anges.
Au début, je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un roman policier, mais la classification "détente" m'a persuadée du contraire.
C'est romantique voire romanesque, mais qu'est ce que ça se lit bien ! Un vrai page turner
Évidemment complètement utopique, tout réussit à Mauve, le cognac auquel elle ne connaissait rien la tenue de la maison malgré le départ des domestiques, les enfants dont elle s’occupe si bien alors qu'elle n'en a jamais vraiment approché jusque là ...
Mais ça fait du bien !
J'ai de la chance avec mes lectures en ce moment. Même ce que j'ai choisi au hasard me permet de passer un bon moment !
Extraits :
mardi 21 novembre 2017
Les chantiers (P'tits curieux Usborne)
Excellent ! Gros coup de coeur pour ce livre.
Pourtant, des albums sur le chantier, les engins, ... on en a lu beaucoup.
Mais celui-ci a un texte vraiment intéressant et explicatif, on suit de façon détaillée chaque étape. Et quand on est assez nul sur le sujet comme moi, non seulement on y apprend des choses, mais pas de questions de l'enfant auxquelles on ne peut pas répondre, le livre explique tout.
De ce fait, il va plaire des tout-petits jusque bien plus tard.
Pour les tout-petits, les volets à ouvrir, les dessins qui se déplient vont déjà les ravir. Puis on adapte les explications selon l'âge.
On a donc des info intéressantes, pas juste le basique, avec le nom des divers engins, et les différentes étapes de chaque chantier.
Un plan cohérent, une double page par sujets, "Les premiers pas, la maison ... les ponts ...
Beaucoup de volets, mais pas uniquement pour le plaisir de soulever. Non seulement ils présentent soit une autre étape, soit l'intérieur mais une fois rabattu, le dessin se continue. Et ça, c'est assez fascinant. On déplie, et hop, le tunnel s'allonge à mesure que les machines le creusent ; la grue, et la tour qu’elle construit, s’étirent plus haut vers le ciel.
Pourtant, des albums sur le chantier, les engins, ... on en a lu beaucoup.
Mais celui-ci a un texte vraiment intéressant et explicatif, on suit de façon détaillée chaque étape. Et quand on est assez nul sur le sujet comme moi, non seulement on y apprend des choses, mais pas de questions de l'enfant auxquelles on ne peut pas répondre, le livre explique tout.
De ce fait, il va plaire des tout-petits jusque bien plus tard.
Pour les tout-petits, les volets à ouvrir, les dessins qui se déplient vont déjà les ravir. Puis on adapte les explications selon l'âge.
On a donc des info intéressantes, pas juste le basique, avec le nom des divers engins, et les différentes étapes de chaque chantier.
Un plan cohérent, une double page par sujets, "Les premiers pas, la maison ... les ponts ...
Beaucoup de volets, mais pas uniquement pour le plaisir de soulever. Non seulement ils présentent soit une autre étape, soit l'intérieur mais une fois rabattu, le dessin se continue. Et ça, c'est assez fascinant. On déplie, et hop, le tunnel s'allonge à mesure que les machines le creusent ; la grue, et la tour qu’elle construit, s’étirent plus haut vers le ciel.
dimanche 19 novembre 2017
Jeanne et le London Mystery - Claudine Aubrun & Stéphanie Benson
Voici donc mon troisième opus de cette amusante collection. Après Tom et le secret du Haunted Castle et Florimond à la recherche du Oxford Treasure.
Je dois dire que je m'amuse bien à ces lectures, et ça me permet de réviser mon (très bas) niveau d'anglais. Juste ce qu'il me faut, les mots que j'ai oubliés me reviennent en mémoire une fois expliqués dans le texte, et la forme des phrases, je la connais tout de même un peu.
Dommage que l'idée était d'inciter mes petites-filles à cette lecture. Mais en primaire, elles n'ont que de très vagues notions de la langue (malgré un cours prétendu anglais !) et je n'arrive pas à les motiver pour se lancer.
Difficile de leur en lire des passages pour les aider à démarrer, mon accent anglais est effroyable, à ne mettre dans aucune oreille (surtout de débutantes !)
Bref, mon commentaire à moi toute seule : sympathique roman d'énigme très simple, avec une petite balade dans Londres en prime.
J'aimais bien le côté accueil par un auteur, de romans policiers qui plus est. Mais finalement, ça n'a pas grande importance dans le roman. On n'entre guère dans la vie d'un écrivain.
Je dois dire que je m'amuse bien à ces lectures, et ça me permet de réviser mon (très bas) niveau d'anglais. Juste ce qu'il me faut, les mots que j'ai oubliés me reviennent en mémoire une fois expliqués dans le texte, et la forme des phrases, je la connais tout de même un peu.
Dommage que l'idée était d'inciter mes petites-filles à cette lecture. Mais en primaire, elles n'ont que de très vagues notions de la langue (malgré un cours prétendu anglais !) et je n'arrive pas à les motiver pour se lancer.
Difficile de leur en lire des passages pour les aider à démarrer, mon accent anglais est effroyable, à ne mettre dans aucune oreille (surtout de débutantes !)
Bref, mon commentaire à moi toute seule : sympathique roman d'énigme très simple, avec une petite balade dans Londres en prime.
J'aimais bien le côté accueil par un auteur, de romans policiers qui plus est. Mais finalement, ça n'a pas grande importance dans le roman. On n'entre guère dans la vie d'un écrivain.
samedi 18 novembre 2017
Tu vois, on pense à toi ! Cathy Ytak
Un superbe petit roman, tout simple et facile à lire, que j'ai terminé j'avoue les larmes aux yeux.
Une classe découverte sur une île près de Fort Boyard.
Un trio d’inséparables depuis longtemps.
Sauf que, les deux garçons sont partis avec la classe, la fille est restée, à l'hôpital, suite à un grave accident de voiture.
Pendant dix jours, ils échangent des mails, racontant leur quotidien, ou pas.
Eux racontent leurs journées sur l'île, elle parle de sa souffrance.
Mais soudain, les deux copains se brouillent, Alwena s'inquiète, que se passe-t-il ?
Et l’amitié triomphera.
C'est vite lu, mais tellement beau.
Et j'ai souri quand Nolan parle de roses crémières, c'est ce que disaient mes enfants lors de nos premières vacances sur l'île de Ré.
Une classe découverte sur une île près de Fort Boyard.
Un trio d’inséparables depuis longtemps.
Sauf que, les deux garçons sont partis avec la classe, la fille est restée, à l'hôpital, suite à un grave accident de voiture.
Pendant dix jours, ils échangent des mails, racontant leur quotidien, ou pas.
Eux racontent leurs journées sur l'île, elle parle de sa souffrance.
Mais soudain, les deux copains se brouillent, Alwena s'inquiète, que se passe-t-il ?
Et l’amitié triomphera.
C'est vite lu, mais tellement beau.
Et j'ai souri quand Nolan parle de roses crémières, c'est ce que disaient mes enfants lors de nos premières vacances sur l'île de Ré.
vendredi 17 novembre 2017
Quatre soeurs en vacances - Sophie Rigal-Goulard
J'ai voulu le lire parce que ma petite-fille l'a bien aimé.
J'avais déjà lu dans la série "Quatre soeurs à New York", qui m'avait paru moyen, mais j'avais bien aimé que ça se passe à New York avec une belle description de la ville.
Ici, pas de coup de coeur. Ce sont les quatre filles du docteur Juin, mais on est quand même loin du niveau du docteur March !!
Amourette, amourettes, c'est le sujet principal. Je rencontre un garçon, follement amoureuse, mais finalement avant la fin du livre, je m'aperçois que celui que je trouvais moche est beau en fait, et que celui dont je rêvais, une fois libre, ne me tente plus....
Bon, clairement, je ne suis pas la cible de ce genre de romans... ;-)
Mais j’aimerais autant que les petites de dix ans lisent autre chose, je n'y vois pas trop d'intérêt. Parce que ce ne seront pas celles de quinze ans qui vont lire cette série, mais les plus jeunes !
Cependant, à côté de ça, il y a d'amusantes aventures de vacances, (le papa qui exceptionnellement a décidé de s'investir dans la préparation et l'organisation de ces vacances, et ça ne marche pas super bien !) et une réflexion assez intéressante autour de la protection de l'environnement, les manifs pour éviter la construction d'une rocade, la motivation personnelle de chaque manifestant, etc ...
J'avais déjà lu dans la série "Quatre soeurs à New York", qui m'avait paru moyen, mais j'avais bien aimé que ça se passe à New York avec une belle description de la ville.
Ici, pas de coup de coeur. Ce sont les quatre filles du docteur Juin, mais on est quand même loin du niveau du docteur March !!
Amourette, amourettes, c'est le sujet principal. Je rencontre un garçon, follement amoureuse, mais finalement avant la fin du livre, je m'aperçois que celui que je trouvais moche est beau en fait, et que celui dont je rêvais, une fois libre, ne me tente plus....
Bon, clairement, je ne suis pas la cible de ce genre de romans... ;-)
Mais j’aimerais autant que les petites de dix ans lisent autre chose, je n'y vois pas trop d'intérêt. Parce que ce ne seront pas celles de quinze ans qui vont lire cette série, mais les plus jeunes !
Cependant, à côté de ça, il y a d'amusantes aventures de vacances, (le papa qui exceptionnellement a décidé de s'investir dans la préparation et l'organisation de ces vacances, et ça ne marche pas super bien !) et une réflexion assez intéressante autour de la protection de l'environnement, les manifs pour éviter la construction d'une rocade, la motivation personnelle de chaque manifestant, etc ...
jeudi 16 novembre 2017
Smartphones Androïd Y a pas plus simple
Même si c'est un peu spécial comme bouquin, je tenais à en conserver une trace dans mon blog.
En effet, je l'ai emprunté un peu au hasard à la bibliothèque, et je me suis aperçue que si je l'avais eu en mains lorsque j'ai découvert mon smartphone, j'aurais su l'utiliser bien plus rapidement, et j’aurais moins ennuyé mes informaticiens préférés avec toutes mes questions au fil des mois !
Il ne correspond pas à ma version d'Androïd, donc pas toujours facile de suivre explications et conseils, mais je le trouve très bien présenté.
Des copies d'écran, beaucoup d'encadrés, de sous-titres.
Des encarts "Y a pas plus pratique" Y a pas plus clair, Y a pas plus malin, qui donnent plein de bons trucs, faciles à suivre.
En effet, je l'ai emprunté un peu au hasard à la bibliothèque, et je me suis aperçue que si je l'avais eu en mains lorsque j'ai découvert mon smartphone, j'aurais su l'utiliser bien plus rapidement, et j’aurais moins ennuyé mes informaticiens préférés avec toutes mes questions au fil des mois !
Il ne correspond pas à ma version d'Androïd, donc pas toujours facile de suivre explications et conseils, mais je le trouve très bien présenté.
Des copies d'écran, beaucoup d'encadrés, de sous-titres.
Des encarts "Y a pas plus pratique" Y a pas plus clair, Y a pas plus malin, qui donnent plein de bons trucs, faciles à suivre.
mercredi 15 novembre 2017
L'île du Monstre - Marc Cantin - Isabel
Entre polar et fantastique, un petit roman pour se faire peur.
Depuis la collection Chair de Poule, il me semble que les livres qui font peur devenaient plus rares, et un regain semble arriver, avec notamment les romans de J.C. Tixier.
Ici deux particularités : un roman très court pour jeunes lecteurs, et une bonne dose de fantastique.
Attention, je spoile !
Louise et Edgar campent à côté du camping-car des parents de Louise, (un chouette Combi Volkswagen d'après les illustrations !) dans la cirque Kicrak malgré les mises en garde d'un pêcheur.
Et ... ils vont se trouver aux prises avec un poulpe géant, et triste ! Qui espère de leur capture obtenir sa libération, car il est retenu prisonnier par un squelette.
Quelques os déglingués et remontés, quelques frayeurs plus loin, les enfants vont se sortir victorieux de l'aventure.
Un court roman illustré, qui fait peur juste ce qu'il faut, bien mené, plutôt sympathique avec ce pauvre poulpe bien malheureux.
mardi 14 novembre 2017
Le Préau des Z'héros - Estelle Billon Spagnol
Un petit roman illustré, sur le harcèlement à l'école.
Facile à lire, parfois drôle.
Un peu trop facile parfois même.
Et je regrette qu'à aucun moment il ne soit suggéré que Benjamin devrait faire appel à un adulte.
Mais intéressant puisque de ses vacances agréables, il va tirer le courage d'agir enfin, de se grouper avec les autres maltraités pour réagir dans le bon sens.
Un livre qu'on peut proposer facilement, même s'il ne m'a pas totalement convaincue.
Ma petite-fille de 9 ans a bien aimé le lire (d'une traite) et l'a trouvé bien et amusant. "Mais ils sont méchants quand même parfois".
Ce qui peut être une bonne entrée en matière pour se renseigner sur ce que vivent les enfants à l'école.
Extrait :
Facile à lire, parfois drôle.
Un peu trop facile parfois même.
Et je regrette qu'à aucun moment il ne soit suggéré que Benjamin devrait faire appel à un adulte.
Mais intéressant puisque de ses vacances agréables, il va tirer le courage d'agir enfin, de se grouper avec les autres maltraités pour réagir dans le bon sens.
Un livre qu'on peut proposer facilement, même s'il ne m'a pas totalement convaincue.
Ma petite-fille de 9 ans a bien aimé le lire (d'une traite) et l'a trouvé bien et amusant. "Mais ils sont méchants quand même parfois".
Ce qui peut être une bonne entrée en matière pour se renseigner sur ce que vivent les enfants à l'école.
Extrait :
lundi 13 novembre 2017
Magnus Million et le dortoir des cauchemars - Jean-Philippe Arrou-Vignod
Quel chouette roman !
Il y a tout là-dedans : aventure, peur, réflexion, belle philosophie, littérature, morale, humour, amour, amitié, rêves et cauchemars.
Je me régale depuis plus de vingt-cinq ans avec les romans de Jean-Philippe Arrou-Vignod. J’en ai lu une vingtaine, dont mes préférés, la série des P.P. Cul vert (pardon Enquête au collège) et celle des Jean-Quelque-Chose. Et celui-ci m’avait échappé. Je voulais le lire depuis quelque temps et je l’ai enfin découvert, avec quel plaisir.
Et je viens de voir que Mimsy Pocket est l’héroïne d’un autre roman, plus récent, Mimsy Pocket et les enfants sans nom, une suite qu’il faut absolument que je lise.
Magnus Million vit dans un pays imaginaire, la Sillyrie, une période qu’on imagine assez lointaine, avant de réaliser que c’est juste le pays qui vit comme dans les temps anciens, alors qu’ailleurs, le téléphone portable existe déjà. Magnus, le plus riche héritier du pays, et sans doute le plus malheureux, souffre de narcolepsie. Mais souffre surtout de l’absence de parents : sa mère morte, son père se désintéressant de lui.
Dans le sinistre collège où il doit suivre de prétendues études, il va faire face à des aventures qui vont révéler à la fois des secrets de famille, et son courage. Un brin de dystopie, un peu de politique dans le meilleur sens du terme, beaucoup d’aventure et de suspens, un bel humour aussi.
Il y a tout là-dedans : aventure, peur, réflexion, belle philosophie, littérature, morale, humour, amour, amitié, rêves et cauchemars.
Je me régale depuis plus de vingt-cinq ans avec les romans de Jean-Philippe Arrou-Vignod. J’en ai lu une vingtaine, dont mes préférés, la série des P.P. Cul vert (pardon Enquête au collège) et celle des Jean-Quelque-Chose. Et celui-ci m’avait échappé. Je voulais le lire depuis quelque temps et je l’ai enfin découvert, avec quel plaisir.
Et je viens de voir que Mimsy Pocket est l’héroïne d’un autre roman, plus récent, Mimsy Pocket et les enfants sans nom, une suite qu’il faut absolument que je lise.
Magnus Million vit dans un pays imaginaire, la Sillyrie, une période qu’on imagine assez lointaine, avant de réaliser que c’est juste le pays qui vit comme dans les temps anciens, alors qu’ailleurs, le téléphone portable existe déjà. Magnus, le plus riche héritier du pays, et sans doute le plus malheureux, souffre de narcolepsie. Mais souffre surtout de l’absence de parents : sa mère morte, son père se désintéressant de lui.
Dans le sinistre collège où il doit suivre de prétendues études, il va faire face à des aventures qui vont révéler à la fois des secrets de famille, et son courage. Un brin de dystopie, un peu de politique dans le meilleur sens du terme, beaucoup d’aventure et de suspens, un bel humour aussi.
dimanche 12 novembre 2017
Les Filouttinen – Siri Kolu (3 tomes)
Tome 1 Les Filouttinen
Coup de coeur absolu pour ce roman.J'ai lu sur plusieurs commentaires qu'il était tout à fait déjanté, mais ce n'est à mon avis pas vraiment le terme.
En général, je n'aime pas trop ce qui est réellement déjanté.
Là, c'est assez dingue, mais tout à fait logique et cohérent, un vrai régal.
J'ai lu avec plaisir l'histoire de cette fillette, qui quitte (sans le vouloir du tout !) une famille assez triste et coincée, pour se retrouver dans une famille de bandits plutôt gentillets en fait, totalement hilarants, et avec lesquels elle va peu à peu se sentir vraiment bien.
Et je me suis aperçue après avoir terminé le roman que ces Filouttinen à peine filous me manquaient beaucoup.
Le genre de livres qu'on ne lâche pas, et puis après, on regrette qu'il soit terminé si vite. Je ne m'y attendais pas vraiment, je regarde la couverture et ai envie de m'y replonger, ce qui est bien le signe d'un vrai bon roman (en général, je passe rapidement au suivant vue la PAL qui me guette !!)
Extrait :
Pauvre vendeur ! Il a dû peser sachet sur sachet jusqu'à l'épuisement.
....
Tout absorbés par la récolte de bonbons, les Filouttinen ne faisaient plus attention à moi. Marko-les-Crocs s'émouvait dès qu'il apercevait des bonbons qu'il n'avait goûtés qu'une fois dans sa vie. "Des Car en Sac ! Des Cocobat ! Des champignons en guimauve !"
Nous devions en être à une centaine de sachets, voire cent cinquante ... Le vendeur s'emmêlait parfois les pinceaux : tout avait-il bien été pesé ? A la fin, il était tellement fatigué qu'il se contentait de nous faire un signe de la main, l'air de dire : "Prenez-les donc, ça n'a pas tant d'importance." Le total était à trois chiffres. Je n'en attendais pas moins, je valais bien ça ! Et ce n'était qu'un début ...
Tome 2 Coup de bluff
Grand plaisir de retrouver Liisa, qui se désespère d’être coincée pour l’été dans une colo musique, ainsi que ses amis bandits qu’elle va bien entendu rejoindre rapidement.
C’est toujours drôle, très frais, très remuant et plein d’aventures.
Cependant, ce tome est essentiellement construit autour des épreuves du tournoi destiné à désigner le Maître Bandit, parmi toutes les tribus.
C’est amusant, mais j’ai préféré les attaques de Brave Citoyen du tome 1 par les Filouttinen, alors qu’ici on est presque tout le temps entre bandits.
Un tome que j’ai lu volontiers, mais rien à voir avec le coup de cœur du premier.
Tome 3 Le Guide des guides
Je retrouve enfin Liisa et ses amis bandits, deux ans après ma lecture du tome 1 et un an et demi après le 2, qui ne m’avait pas enthousiasmée.
Cette fois c’est plus varié, nous ne sommes plus au camp où se retrouvent tous les bandits. Ça va même bouger beaucoup, puisque suite à une découverte de Liisa, une sorte de chasse au trésor se met en place pour découvrir le Guide du père de tous les bandits ; si possible avant les familles ennemies, bien entendu !
Julia, la sœur de Liisa, joue un rôle dans cette aventure, bien contre son gré. Même le père va se trouver impliqué, et une curieuse histoire de famille surgit finalement.
Un volume que j’ai préféré au second, mais encore loin du coup de coeur du premier. Est-ce que l’effet de surprise est passé, ou préférais-je les Filouttinen s’attaquant aux Braves Citoyens ?
Extrait :
Chapitre 1 : Où l’on met au point l’Opération Infaillible
C’est ma faute si ma sœur Julia a été enlevée par une bande de bandits.
Traduit et adapté du finnois par Johanna Kuningas
Didier Jeunesse pour l'édition initiale (2013 ; 2014 ; 2015)
Le livre de poche jeunesse (2015 ; 2016 ; 2016)
256 à 288 pages par volume.
Résumé Babelio tome 1
Résumé Babelio tome 2
Résumé Babelio tome 3
samedi 11 novembre 2017
Les trois loups - Alex Cousseau
Illustrations : Philippe Henri Turin
Ecole des Loisirs 2003
Prix Livrentête 2003 (Union Nationale Culture et Bibliothèques pour tous)
Résumé Babelio
Non pas un mais ... trois loups dans cette histoire. Et combien de cochons ?
Trois loups très affamés, mais pas très futés.
Un bel album plein d'humour ... plutôt noir, mais apprécié par les enfants.
Avec les illustrations impressionnantes de Philippe-Henri Turin. On peut les apprécier ou pas, mais ces loups sont vraiment saisissants. Et elles sont bien adaptées à cet humour noir.
Ecole des Loisirs 2003
Prix Livrentête 2003 (Union Nationale Culture et Bibliothèques pour tous)
Résumé Babelio
Non pas un mais ... trois loups dans cette histoire. Et combien de cochons ?
Trois loups très affamés, mais pas très futés.
Un bel album plein d'humour ... plutôt noir, mais apprécié par les enfants.
Avec les illustrations impressionnantes de Philippe-Henri Turin. On peut les apprécier ou pas, mais ces loups sont vraiment saisissants. Et elles sont bien adaptées à cet humour noir.
vendredi 10 novembre 2017
Le phénomène Philomène – Emmanuelle Cosso
Très gros coup de cœur pour ce nouveau
Pépix.
Ça commence comme un roman d’humour, ça continue
en fantastique, avec la rencontre d’une sympathique demoiselle fantôme très
présente et très serviable, et ça finit avec bcp d’émotion et de tendresse.
C’est l’histoire d’Anatole, racontée par
Juliette qui veut être journaliste. Mais racontée de telle façon que j’oublie
souvent qu’il y a une narratrice, avant qu’elle ne reprenne la parole
personnellement.
Anatole a quelques difficultés, avec
l’école, avec les autres aussi.
Mais Juliette sait voir toutes les
qualités derrière l’aspect du garçon dans la lune, et elle va se faire un plaisir
de nous raconter son histoire.
Parce qu’il est un garçon à part, Anatole
voit Philomène, fantôme qui passe inaperçue des autres.
Elle l’aide, elle est gentille et
amusante, mais elle a besoin de lui.
Et nous allons découvrir peu à peu ce qui
s’est passé, il y a un siècle et demi, dans ces locaux qui étaient alors une
filature, où travaillaient de jeunes enfants de façon tout à fait illégale.
Une histoire bien triste, mais racontée de
façon légère. Ce n’est jamais horrible ni trop dur, mais cependant la dernière
partie est assez poignante, avec une belle fin.
jeudi 9 novembre 2017
Le troisième des deux - Hervé Huguen
Un bon roman policier comme je les aime, de la réflexion et pas de
détails « gore » ni d’énumération de crimes ou d’autopsie ; des
personnages détaillés, des lieux réels, un enquêteur récurrent qui n’est pas
juste un simple flic mais qui a une vie.
Pourtant, je partais sur cette lecture avec un certain handicap de
départ !
- Même si j’avais été attirée par ce roman puisque je l’avais
demandé, je regrettais un brin de n'avoir pas plutôt reçu le tome 3 de Catia,
dont j’avais apprécié l’humour.
- J'arrivais au milieu de la vie du Commissaire, ce volume
est le 12e de la série, que je découvre seulement.
- Je ne connais pas du tout la région qu’il décrit si bien. Pas du
tout gênant pour l’intrigue, mais j’apprécie souvent mieux les romans quand je
peux suivre les lieux.
Malgré tout ça, j’ai aimé l'ambiance, les réflexions et les
recherches du commissaire, les hésitations de l’enquête.
Pour moi, le plaisir d’une série, c’est autant l'évolution de la vie des personnages
récurrents que l’enquête policière. Je n’ai cependant pas eu de mal à
comprendre, j’ai aimé faire connaissance de cet enquêteur, entrer dans sa vie à
ce moment difficile, et je compte bien découvrir d’autres volumes.
mercredi 8 novembre 2017
Mystère au sous-sol - Hervé Mestron
Série : Les enquêtes de Sam
Alors là ... c'est la première fois que je lis un roman enfants et que j'ai autant l’impression qu'il y a tromperie sur la marchandise !
Dommage, parce qu'en soi, ce n'est pas un mauvais roman, quoique ça se disperse pas mal d'un sujet à l'autre.
Mais rien à voir avec titre et titre de série, et même le résumé peut laisser entendre autre chose.
Nous avons acheté le roman en pensant qu'il s'agissait d'un petit polar, épicé d'un peu de peur.
Attention Spoiler
Alors là ... c'est la première fois que je lis un roman enfants et que j'ai autant l’impression qu'il y a tromperie sur la marchandise !
Dommage, parce qu'en soi, ce n'est pas un mauvais roman, quoique ça se disperse pas mal d'un sujet à l'autre.
Mais rien à voir avec titre et titre de série, et même le résumé peut laisser entendre autre chose.
Nous avons acheté le roman en pensant qu'il s'agissait d'un petit polar, épicé d'un peu de peur.
Attention Spoiler
mardi 7 novembre 2017
Tu seras partout chez toi – Insa Sané
Je n’aurais certainement pas ouvert ce livre sans ma
collègue qui me demande de temps en temps si je n’ai pas lu cet auteur.
Non, Insa Sané, ça sonne comme un chanteur de rap ou de slam,ce
qu’il est je crois. (Ce que j’ignorais, et pourtant, j’aurais dû en entendre parler
depuis longtemps !)
Pas ma culture, pas mes lectures. Mais si ma collègue trouve ça si bon, et bien que nous ayons en général des lectures diamétralement opposées,
il faut que j’essaie.
Et ça en valait vraiment la peine.
Je confirme, ce n’est pas le genre de lecture que j’affectionne,
et par moments, j’ai dû me forcer pour avancer. Mais ensuite j’ai accroché, et
je dois avouer que j’ai fini en larmes.
Je lirais d’autres textes de cet auteur, car je veux voir
s’il est toujours dans la même gamme. Mais pas tout de suite, il me faut le
temps de me remettre de cette lecture !
Je dois dire que sur la 1e partie, même si ce
n’est pas ce qu’il faut retenir de ce « roman », plus que l’émotion c’est
de la colère que ça a suscité en moi. Colère contre la guerre bien entendu,
mais surtout plus directement ici, colère contre les dégâts que font sur les
enfants l’absence de dialogue et les secrets.
lundi 6 novembre 2017
L’écrivain abominable - Anne-Gaëlle Balpe
Un vrai film d’épouvante !!! Mais à la portée des plus jeunes.
Et où on voit aussi que chacun a ses bons côtés, sait faire certaines choses, et peut aider les autres.
Le vieux proverbe L'Union fait la force prend tout son sens ici.
Un très bon roman à suspens, bourré d'humour et de tendresse.
Un début presque classique : la classe de Manolo va recevoir un écrivain. Et Manolo n’aime pas les livres, il ne voit pas l'intérêt de préparer des questions, pourquoi ne pas recevoir un métier intéressant ? Un pompier, un sportif, un dompteur ? Il faut dire que déjà, on n'est pas vraiment dans le classique, puisque Manolo fait partie d'un cirque, et c'est de façon exceptionnelle qu'il doit suivre les cours dans une école. Pas classique, mais toujours normal.
Et pus soudain tout va se déglinguer, devenir dangereux, ahurissant. Et on va bien s’amuser, nous qui sommes à l'abri, loin de ces êtres et objets maléfiques.
La présence d'Honk l'otarie apporte un supplément de tendresse.
Et les illustrations de Ronan Badel, (l'excellent dessinateur d'Emile ou de Loup Gris) beaucoup d'humour.
Avec toujours dans la collection quelques Bonus bienvenus.
Et le clin d'oeil non négligeable à Roald Dahl est d’autant plus intéressant que ce livre s'adresse à des enfants qui souvent ont l'occasion d'aborder ses livres en classe.
Et où on voit aussi que chacun a ses bons côtés, sait faire certaines choses, et peut aider les autres.
Le vieux proverbe L'Union fait la force prend tout son sens ici.
Un très bon roman à suspens, bourré d'humour et de tendresse.
Un début presque classique : la classe de Manolo va recevoir un écrivain. Et Manolo n’aime pas les livres, il ne voit pas l'intérêt de préparer des questions, pourquoi ne pas recevoir un métier intéressant ? Un pompier, un sportif, un dompteur ? Il faut dire que déjà, on n'est pas vraiment dans le classique, puisque Manolo fait partie d'un cirque, et c'est de façon exceptionnelle qu'il doit suivre les cours dans une école. Pas classique, mais toujours normal.
Et pus soudain tout va se déglinguer, devenir dangereux, ahurissant. Et on va bien s’amuser, nous qui sommes à l'abri, loin de ces êtres et objets maléfiques.
La présence d'Honk l'otarie apporte un supplément de tendresse.
Et les illustrations de Ronan Badel, (l'excellent dessinateur d'Emile ou de Loup Gris) beaucoup d'humour.
Avec toujours dans la collection quelques Bonus bienvenus.
Et le clin d'oeil non négligeable à Roald Dahl est d’autant plus intéressant que ce livre s'adresse à des enfants qui souvent ont l'occasion d'aborder ses livres en classe.
dimanche 5 novembre 2017
Derrière la porte - Agnès Laroche
Un des premiers titres parus dans la nouvelle collection Rageot "Flash Fiction", "Lectures courtes, accessibles à tous, adaptées aux DYS"
Un papier beige pâle, des caractères bien lisibles et des lignes non justifiées. Des illustrations pleine page (en noir), une présentation des personnages au début.
Mais cependant un court roman qui ne fait pas "bébé".
Un vrai roman, avec une ligne narrative simple mais du suspens.
Un texte intéressant, mais que j'ai trouvé un peu trop classique. Peu d'humour et un sujet assez banal.
Emilie regrette de quitter son foyer pour une famille d'accueil assez sévère.
Je me demande d'ailleurs si les jeunes lecteurs voient l'humour caché lorsque Emilie explique combien ils sont pénibles à lui interdire "tout et n’importe quoi" alors qu'il s'agit pour la plupart d'interdictions logiques, de simples mesures d’éducation.
Une porte qui lui est interdite va exciter sa curiosité et son ingéniosité à découvrir ce qui est derrière. Rien d'inattendu pour le lecteur adulte.
Un épisode tristounet et une jolie fin.
Un livre agréable, mais ce n'est pas celui que je choisirais en priorité pour donner l'envie de la lecture.
Un papier beige pâle, des caractères bien lisibles et des lignes non justifiées. Des illustrations pleine page (en noir), une présentation des personnages au début.
Mais cependant un court roman qui ne fait pas "bébé".
Un vrai roman, avec une ligne narrative simple mais du suspens.
Un texte intéressant, mais que j'ai trouvé un peu trop classique. Peu d'humour et un sujet assez banal.
Emilie regrette de quitter son foyer pour une famille d'accueil assez sévère.
Je me demande d'ailleurs si les jeunes lecteurs voient l'humour caché lorsque Emilie explique combien ils sont pénibles à lui interdire "tout et n’importe quoi" alors qu'il s'agit pour la plupart d'interdictions logiques, de simples mesures d’éducation.
Une porte qui lui est interdite va exciter sa curiosité et son ingéniosité à découvrir ce qui est derrière. Rien d'inattendu pour le lecteur adulte.
Un épisode tristounet et une jolie fin.
Un livre agréable, mais ce n'est pas celui que je choisirais en priorité pour donner l'envie de la lecture.
samedi 4 novembre 2017
Opération Groenland – Ismaël Khelifa
Un très bon sujet, un roman amusant et sympathique ;
mais je me suis un peu ennuyée.
Dommage car l’auteur connait bien son sujet, apparemment il
écrit d’après des voyages qu’il a vécus, on y apprend donc beaucoup sur la vie
dans les régions polaires, vie des humains et vie des animaux, et de la nature
aussi.
C’est d’ailleurs pour ça que nous l’avons acheté.
J’ai trouvé un peu agaçant le côté collégiens très typés, le
cancre de service, celui qui sait tout, la fille travailleuse, etc. Et surtout trouvé
tout à fait improbable le choix de certains de ces quatre élèves à amener dans
une nature hostile où on n’a pas droit à l’erreur.
Mais j’ai eu une lecture d’adulte, même si je lis surtout de
la jeunesse, et je pense que les enfants devraient apprécier. Aussi bien le
côté aventures que relations humaines, et la découverte de ce coin d’Arctique.
Extraits :
Il aimerait tellement que les élèves marchent en rang, deux
par deux, pour rejoindre leurs places, mais il n’en est rien : ils entrent
dans la salle comme un troupeau de sangliers ravageant un champ de maïs.
vendredi 3 novembre 2017
L'aube sera grandiose - Anne-Laure Bondoux
Superbe. Un très beau roman que je quitte à regrets.
Je ne suis jamais déçue par Anne-Laure Bondoux.
Des Larmes de l'Assassin à Pépites (mon préféré), du Temps des miracles (superbe aussi) à Et Je danse, aussi, (avec J.C. Mourlevat) et même de chouettes petits textes dans J'Aime Lire, je me régale chaque fois.
Pas de déception ici, un beau roman qui en plus, nous fait balader dans la France des années 70 et 80, avec en fond de l’histoire de Titania les événements et l'ambiance de l'époque. (Ah, le catalogue - sous-entendu Manufrance - celui qui trônait partout !)
Curieusement, malgré ces nombreux rappels, je me suis crue souvent en Amérique au fil de la lecture. Cette mère qui erre d'un endroit à l'autre avec ses enfants (comme un petit souvenir de Nulle part sur la terre ?) la cabane perdue au bord d'un lac.
Je ne saurais dire pourquoi, mais à plusieurs reprises, j'ai dû "revenir" en France. Et pourtant, elle est si bien évoquée, le charisme des meneurs de gauche au lycée, les élections etc.
Cependant, ça me confirme ce que j'ai pensé du prix Vendredi.
Je ne suis jamais déçue par Anne-Laure Bondoux.
Des Larmes de l'Assassin à Pépites (mon préféré), du Temps des miracles (superbe aussi) à Et Je danse, aussi, (avec J.C. Mourlevat) et même de chouettes petits textes dans J'Aime Lire, je me régale chaque fois.
Pas de déception ici, un beau roman qui en plus, nous fait balader dans la France des années 70 et 80, avec en fond de l’histoire de Titania les événements et l'ambiance de l'époque. (Ah, le catalogue - sous-entendu Manufrance - celui qui trônait partout !)
Curieusement, malgré ces nombreux rappels, je me suis crue souvent en Amérique au fil de la lecture. Cette mère qui erre d'un endroit à l'autre avec ses enfants (comme un petit souvenir de Nulle part sur la terre ?) la cabane perdue au bord d'un lac.
Je ne saurais dire pourquoi, mais à plusieurs reprises, j'ai dû "revenir" en France. Et pourtant, elle est si bien évoquée, le charisme des meneurs de gauche au lycée, les élections etc.
Cependant, ça me confirme ce que j'ai pensé du prix Vendredi.
jeudi 2 novembre 2017
Ni lire, ni écrire ! - Yves-Marie Clément
Un excellent petit roman, pour lecteurs débutants, sur l’illettrisme.
Roman à deux voix, alternativement Zoé, qui vient de terminer son CP et a enfin découvert la lecture, et le plaisir de lire ; et Cédric, son papa, avec qui elle vit seule une partie de la semaine, un excellent papa qui sait faire tant de choses.
Mais elle va découvrir malencontreusement qu'il ne sait pas lire.
Ce qui lui pose pas mal de questions, vis à vis du papa, et vis à vis du regard des autre aussi.
Un sujet grave, très joliment traité.
Un livre écrit gros, illustré, facile à lire, avec le nom du narrateur à chaque début de chapitre.
Pour découvrir que ce qui semble évident ne l'est pas forcément pour tout le monde.
Extrait :
Roman à deux voix, alternativement Zoé, qui vient de terminer son CP et a enfin découvert la lecture, et le plaisir de lire ; et Cédric, son papa, avec qui elle vit seule une partie de la semaine, un excellent papa qui sait faire tant de choses.
Mais elle va découvrir malencontreusement qu'il ne sait pas lire.
Ce qui lui pose pas mal de questions, vis à vis du papa, et vis à vis du regard des autre aussi.
Un sujet grave, très joliment traité.
Un livre écrit gros, illustré, facile à lire, avec le nom du narrateur à chaque début de chapitre.
Pour découvrir que ce qui semble évident ne l'est pas forcément pour tout le monde.
Extrait :
mercredi 1 novembre 2017
Manoel le liseur de la jungle - Matthieu Sylvander - Perceval Barrier
Je suis étonnée que Matthieu Sylvander ne soit pas plus connu (du moins autour de moi). Drôle, inattendu, souvent second degré et totalement hors norme.
J'avais beaucoup aimé Vladimir Sergueïevitch, le genre de titre qui hélas attire assez peu les jeunes lecteurs (malgré le sous-titre, à peine plus attirant : la Quête Héroïque du mangeur de pommes, et une illustration de couv' qui comme souvent à l'Ecole des Loisirs, semble plus destinée à repousser qu'à attirer), gros coup de coeur inattendu pour un roman découvert au hasard de l'École des Max.
Ce Manoel est de la même veine, souvent hilarant, totalement imprévisible, et encore plus loin de ce qu'on lit habituellement. Puisque si dans Vladimir Sergueïevitch le héros est un loup, ici nous avons un tatou.
J'avais beaucoup aimé Vladimir Sergueïevitch, le genre de titre qui hélas attire assez peu les jeunes lecteurs (malgré le sous-titre, à peine plus attirant : la Quête Héroïque du mangeur de pommes, et une illustration de couv' qui comme souvent à l'Ecole des Loisirs, semble plus destinée à repousser qu'à attirer), gros coup de coeur inattendu pour un roman découvert au hasard de l'École des Max.
Ce Manoel est de la même veine, souvent hilarant, totalement imprévisible, et encore plus loin de ce qu'on lit habituellement. Puisque si dans Vladimir Sergueïevitch le héros est un loup, ici nous avons un tatou.
Un tatou, pas fréquent dans les romans, surtout en personnage principal !
Nous allons découvrir la forêt amazonienne, et ce ne sera pas de tout repos ! En compagnie de quelques personnages hauts en couleurs, et du narrateur, Luizao le colporteur qui se serait bien passé de tout ça.
Sa seule erreur ayant été d'offrir un livre de R. Kipling à son ami le tatou (animal râleur, naïf, imbu de lui-même). Et les voila donc partis sur les traces de ce Kipling, qui se permet d'écrire sur les tatous sans vraiment les connaître. De ce Kipling, ou d'un autre ?