Après avoir lu avec plaisir le tome 1, Les Amants de la bergerie, et vu le coup de théâtre final, j'espérais enchaîner rapidement sur le suivant mais j'ai dû attendre plus d'un an. J'ai profité cet été d'une promotion de l'éditeur pour l'acheter en version numérique.
J'ai donc relu le premier pour me remettre bien en tête les personnages et les situations, il y a toujours une partie qu'on oublie.
J'ai finalement un peu moins bien accroché à ce tome, mais c'est probablement plus à cause d'une période peu propice à la lecture pour moi que du roman lui-même. Ce qui ne m'a pas empêchée de le dévorer en trois jours !
(Attention, je divulgâche forcément un peu le 1er tome ici)
Nous retrouvons donc Tess juste quelques jours après la fin du précédent.
J'aime bien quand on enchaîne sans laisser passer du temps, c'est vraiment la suite de l’histoire.
Elle venait d'apprendre que son père biologique, qu'elle croyait mort, se produisait sur scène le 14 juillet, et la voici le 14 juillet, au pied de la scène en attendant le début du concert.
J'ai trouvé le début un peu bavard, entre résumé mine de rien du tome 1 (évidemment, moi, je venais de le relire !), terroir, amour, et secret de famille. Pas mal de paysages et un peu moins de rythme, ou est-ce moi qui suis plus impatiente ?
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lundi 31 août 2020
dimanche 30 août 2020
Premier matin - Fleur Oury
Je profite de cette nouvelle rentrée des classes, probablement un peu plus stressante que les précédentes, pour ressortir cet album, qui était je crois le premier de Fleur Oury.
Un album auquel je n'avais pas accroché, et mon pitchoun qui faisait sa rentrée non plus, mais que pratiquement tout le monde semble avoir aimé, voire même coup de coeur pour certains.
Donc je vous le présente, mon avis compte peu, à vous de voir si vous cherchez une lecture sur la première rentrée.
Comme je le dis dans mon commentaire, je ne suis pas fan de ces dessins d'animaux (les goûts ...!) Par contre, je trouve les décors, la nature, superbes.
Voilà ce que j'en disais il y a cinq ans :
Déçue...
Sans doute en attendais-je trop.
Après avoir lu quatre ou cinq critiques très enthousiastes sur divers blogs, et vue l'urgence, la première rentrée de mon petit bout approchant, je me suis précipitée à la libraire.
Mon libraire ne connaissait pas cet album, j'aurais dû me méfier, il a toujours des trésors à me proposer.
Un album auquel je n'avais pas accroché, et mon pitchoun qui faisait sa rentrée non plus, mais que pratiquement tout le monde semble avoir aimé, voire même coup de coeur pour certains.
Donc je vous le présente, mon avis compte peu, à vous de voir si vous cherchez une lecture sur la première rentrée.
Comme je le dis dans mon commentaire, je ne suis pas fan de ces dessins d'animaux (les goûts ...!) Par contre, je trouve les décors, la nature, superbes.
Voilà ce que j'en disais il y a cinq ans :
Déçue...
Sans doute en attendais-je trop.
Après avoir lu quatre ou cinq critiques très enthousiastes sur divers blogs, et vue l'urgence, la première rentrée de mon petit bout approchant, je me suis précipitée à la libraire.
Mon libraire ne connaissait pas cet album, j'aurais dû me méfier, il a toujours des trésors à me proposer.
samedi 29 août 2020
Le Phare du bout du monde - Nicki Thornton
Ce roman est la suite des aventures de Seth Seppi, commencées dans L'Hôtel de la dernière chance.
J'ai tardé à le lire et à vous en parler car je voulais lire le premier volume d'abord, mais je n’ai pas réussi à me le procurer, je me suis donc décidé à lire celui-ci. Qui n'est d'ailleurs pas vraiment présenté comme un tome 2.
Est-ce parce que je n'ai pas lu le précédent ? J'ai eu du mal à accrocher vraiment à cette histoire, et à trouver les personnages intéressants.
Vu qu'il a obtenu le Prix du meilleur roman jeunesse The Times, et que tous les avis sont favorables ne vous fiez pas au mien, c'est certainement un très bon roman !!
Je l'ai d'abord commencé, abandonné en voyant que ça suivait réellement l'autre et que j’avais un peu de mal à comprendre, puis repris finalement. Et en fait, on a un résumé du premier au fil des pages de celui-ci, et on comprend la situation de Seth sans trop de mal, même s'il nous manque certainement des détails.
Un roman à la fois policier, d'aventures, et fantastique, le thème est intéressant et je comprends que ça plaise aux enfants.
Seth a appris qu'il fait partie des sorciers, il s'entraîne à la magie, mais pour le moment, ce n'est vraiment pas une réussite.
J'ai tardé à le lire et à vous en parler car je voulais lire le premier volume d'abord, mais je n’ai pas réussi à me le procurer, je me suis donc décidé à lire celui-ci. Qui n'est d'ailleurs pas vraiment présenté comme un tome 2.
Est-ce parce que je n'ai pas lu le précédent ? J'ai eu du mal à accrocher vraiment à cette histoire, et à trouver les personnages intéressants.
Vu qu'il a obtenu le Prix du meilleur roman jeunesse The Times, et que tous les avis sont favorables ne vous fiez pas au mien, c'est certainement un très bon roman !!
Je l'ai d'abord commencé, abandonné en voyant que ça suivait réellement l'autre et que j’avais un peu de mal à comprendre, puis repris finalement. Et en fait, on a un résumé du premier au fil des pages de celui-ci, et on comprend la situation de Seth sans trop de mal, même s'il nous manque certainement des détails.
Un roman à la fois policier, d'aventures, et fantastique, le thème est intéressant et je comprends que ça plaise aux enfants.
Seth a appris qu'il fait partie des sorciers, il s'entraîne à la magie, mais pour le moment, ce n'est vraiment pas une réussite.
vendredi 28 août 2020
Allô Mamie, c'est moi ! Yaël Hassan
Un court récit de mon autrice préférée, sur un sujet grave et triste.
Écrit avec tant de justesse de ton et de crédibilité que, si je ne voyais pas d'heureuses photos de l'autrice avec ses petits-enfants (merci Facebook !) je l'aurais pensé autobiographique.
Benjamin, 10 ans, (curieux prénom pour un premier né !!) a l'habitude : depuis qu'il est tout petit, sa grand-mère s'occupe beaucoup de lui, elle vient tous les jours le chercher à l'école, le fait goûter chez lui, prépare la cuisine, le garde le mercredi.
Et soudain, catastrophe, il n'a plus le droit de la voir. Baby-sitter, centre aéré, sans aucune explication.
Il a beau se rebeller, chercher des aides diverses, il semble que rien ne va pouvoir faire céder sa mère, complètement obsédée par le fait que cette grand-mère, à qui elle a demandé beaucoup d’aide quand Benjamin était petit, ne complote pour lui prendre sa place.
Benjamin souffre bien entendu, mais il sait que sa grand-mère, qui se retrouve seule, souffre plus encore que lui.
Une brève histoire au plus près de la réalité, qui illustre le drame de beaucoup de familles où les mésententes, souvent à partir de détails, atteignent l'absurde.
Écrit avec tant de justesse de ton et de crédibilité que, si je ne voyais pas d'heureuses photos de l'autrice avec ses petits-enfants (merci Facebook !) je l'aurais pensé autobiographique.
Benjamin, 10 ans, (curieux prénom pour un premier né !!) a l'habitude : depuis qu'il est tout petit, sa grand-mère s'occupe beaucoup de lui, elle vient tous les jours le chercher à l'école, le fait goûter chez lui, prépare la cuisine, le garde le mercredi.
Et soudain, catastrophe, il n'a plus le droit de la voir. Baby-sitter, centre aéré, sans aucune explication.
Il a beau se rebeller, chercher des aides diverses, il semble que rien ne va pouvoir faire céder sa mère, complètement obsédée par le fait que cette grand-mère, à qui elle a demandé beaucoup d’aide quand Benjamin était petit, ne complote pour lui prendre sa place.
Benjamin souffre bien entendu, mais il sait que sa grand-mère, qui se retrouve seule, souffre plus encore que lui.
Une brève histoire au plus près de la réalité, qui illustre le drame de beaucoup de familles où les mésententes, souvent à partir de détails, atteignent l'absurde.
mercredi 26 août 2020
Cornichonx - Yves Grevet
Une jolie petite chronique d'une fillette en train de grandir. Grâce à des cornichon(x) ...
Une belle amitié, un zeste de fantastique, un brin de premier amour, de chouettes balades sur les plages normandes, et un amour de chat.
Angélina a des parents "trop trop sympa" puisqu'ils s’amusent de tout et jouent tout le temps, mangent et l’autorisent à manger autant de bonbons qu’elle veut, et tout ce qui plait, mais jamais de légumes.
Angélina les aime beaucoup, mais tout de même, elle adore aller chez sa marraine, qui se comporte plus comme une adulte.
Ça commence très fort, puisque le prologue met en scène le bocal de cornichons, qui tente par tous les moyens de se faire acheter par les parents d'Angélina (beurk des légumes verts !).
Avec l’intention d'aider cette demoiselle ? Qui a des problèmes de son âge. Mis à part sans doute l'attitude de ses parents. Les cornichons vont-ils l’aider à comprendre ?
Le côté drôle vient de l'inversion des rôles : ces adultes font toutes les sottises que pourraient faire des enfants (manger des bonbons n’importe quand, jouer avec la nourriture, faire des petites blagues, rire de tout.
Le côté émouvant, c'est une fillette qui grandit tout doucement, et si elle ne peut s'appuyer sur ses parents pour ça, elle a sa marraine, et ... le bocal de cornichonx.
mardi 25 août 2020
Âge tendre - Clémentine Beauvais
Mon énorme coup de coeur de l'année !! Difficile d'en parler, tant ça remue de choses.
Des souvenirs, de la réflexion, de la tendresse, un bijou.
Je partais un peu méfiante, d'abord parce que j'ai adoré certains livres de l'autrice (Les petites reines évidemment, et aussi des collectifs) mais beaucoup moins aimé certains autres pourtant de très bons romans.
Mais surtout parce qu'une maison de retraite pour vieux désorientés, c'est quelque chose qui m'est difficile à lire. Les visites à mon entourage dans ce contexte m'ont toujours été extrêmement pénibles, et vu mon âge et ma situation à présent, c'est encore plus dur.
Mais l'autrice a réussi une performance extraordinaire, ne pas éluder les choses sombres tout en nous faisant sourire sans cesse.
Nous sommes dans un futur très proche, juste quelques infimes différences : la France a une Présidente de la République (peut-être Clémentine Beauvais pourrait-elle se présenter ? On y gagnerait certainement) et le service civique, enfin obligatoire, est prévu entre les classes de 3e et de 2e (une pensée pour l'aînée de mes petites-filles qui devrait commencer cette semaine !)
Ce qui n'a pas changé, c'est que l'Éducation Nationale, chargée des affectations, passe outre les voeux et semble choisir ce qui risque d'être le plus catastrophique.
Car pour Valentin, presque aussi inapte à la vie en société que les vieux dont il va s'occuper, être affecté dans un lieu qui génère un maximum d'angoisse pour lui ne semble pas la meilleure solution.
Impression : très négative.
Des souvenirs, de la réflexion, de la tendresse, un bijou.
Je partais un peu méfiante, d'abord parce que j'ai adoré certains livres de l'autrice (Les petites reines évidemment, et aussi des collectifs) mais beaucoup moins aimé certains autres pourtant de très bons romans.
Mais surtout parce qu'une maison de retraite pour vieux désorientés, c'est quelque chose qui m'est difficile à lire. Les visites à mon entourage dans ce contexte m'ont toujours été extrêmement pénibles, et vu mon âge et ma situation à présent, c'est encore plus dur.
Mais l'autrice a réussi une performance extraordinaire, ne pas éluder les choses sombres tout en nous faisant sourire sans cesse.
Nous sommes dans un futur très proche, juste quelques infimes différences : la France a une Présidente de la République (peut-être Clémentine Beauvais pourrait-elle se présenter ? On y gagnerait certainement) et le service civique, enfin obligatoire, est prévu entre les classes de 3e et de 2e (une pensée pour l'aînée de mes petites-filles qui devrait commencer cette semaine !)
Ce qui n'a pas changé, c'est que l'Éducation Nationale, chargée des affectations, passe outre les voeux et semble choisir ce qui risque d'être le plus catastrophique.
Car pour Valentin, presque aussi inapte à la vie en société que les vieux dont il va s'occuper, être affecté dans un lieu qui génère un maximum d'angoisse pour lui ne semble pas la meilleure solution.
Impression : très négative.
lundi 24 août 2020
Peur de rien - Stéphane Gisbert
N'ayez pas peur des morts, ayez peur des vivants (Proverbe Rom)
Un Pépix original, un roman fantastique, avec toujours de l'humour, mais aussi de la peur, de l'émotion.
Kevin a 13 ans, une mère avec IMHD (Instinct Maternel Hyper-Développé), un père au chômage qui l'emmène avec lui sur sa carriole dans sa quête d'objets de rebut à revendre, un meilleur ami, Fatou, garçon fiable et sympathique ; et ... il n'a jamais peur !
Le courage, c'est bien, mais parfois, un peu de peur incite à ne pas foncer tête baissée dans les ennuis. Donc, la peur a son utilité aussi.
Et Kevin n'a pas peur des voyous qui font la loi dans sa cité. Et pas plus d'aller dans le vieux cimetière en pleine nuit. Où il va faire de bien curieuses rencontres.
J'avoue que cette idée d'essayer d'aller à la rencontre de la peur m'a au départ vraiment fait penser à Astérix et les Normands. Bien entendu, c'est la seule ressemblance !
On plonge ensuite dans un fantastique assez impressionnant, parfois bien triste, toujours palpitant.
Kevin rencontre un drôle de bonhomme, qui lui narre une histoire, conte, histoire vraie ?
Puis il va s’envoler et se retrouver en plein dans cette curieuse histoire. Nous le suivons, avec en parallèle ce qui se passe pendant ce temps dans la cité et le cimetière.
Un Pépix original, un roman fantastique, avec toujours de l'humour, mais aussi de la peur, de l'émotion.
Kevin a 13 ans, une mère avec IMHD (Instinct Maternel Hyper-Développé), un père au chômage qui l'emmène avec lui sur sa carriole dans sa quête d'objets de rebut à revendre, un meilleur ami, Fatou, garçon fiable et sympathique ; et ... il n'a jamais peur !
Le courage, c'est bien, mais parfois, un peu de peur incite à ne pas foncer tête baissée dans les ennuis. Donc, la peur a son utilité aussi.
Et Kevin n'a pas peur des voyous qui font la loi dans sa cité. Et pas plus d'aller dans le vieux cimetière en pleine nuit. Où il va faire de bien curieuses rencontres.
J'avoue que cette idée d'essayer d'aller à la rencontre de la peur m'a au départ vraiment fait penser à Astérix et les Normands. Bien entendu, c'est la seule ressemblance !
On plonge ensuite dans un fantastique assez impressionnant, parfois bien triste, toujours palpitant.
Kevin rencontre un drôle de bonhomme, qui lui narre une histoire, conte, histoire vraie ?
Puis il va s’envoler et se retrouver en plein dans cette curieuse histoire. Nous le suivons, avec en parallèle ce qui se passe pendant ce temps dans la cité et le cimetière.
mercredi 12 août 2020
Que se passe-t-il quand je mange ? (Usborne)
Dans cette collection des P'tits Curieux, je vous avais déjà présenté Les Chantiers.
Nous voici dans un domaine plus intime, mais qui a (presque) autant de succès auprès des petits.
Comme tous ceux de la série, c'est un bel objet très agréable : pages tout carton épais, coins arrondis, couverture satinée. Et surtout bien entendu, ce qui intéresse le plus les enfants (de tous âges !!) : de multiples volets et rabats à soulever, à chaque page.
Dès le sommaire, tout en images, le ton est donné :
mardi 11 août 2020
Comment j'ai changé ma soeur en huître - Émilie Chazerand
Ça, c'est un super roman, à la fois drôle, tendre et hilarant.
Bien que loufoque aussi, rien à voir avec l'humour tout plat et les répétitions du précédent que j'ai chroniqué.
Bien que loufoque aussi, rien à voir avec l'humour tout plat et les répétitions du précédent que j'ai chroniqué.
Avec les Pépix, je n'ai jamais de déception.
En plus, je n'aime pas les huîtres, ça tombe bien !! (Pas que je n'en aime pas le goût, mais l’idée d'avaler ce truc vivant) parce que je ne sais pas si après lecture, on peut encore en manger !
En plus, je n'aime pas les huîtres, ça tombe bien !! (Pas que je n'en aime pas le goût, mais l’idée d'avaler ce truc vivant) parce que je ne sais pas si après lecture, on peut encore en manger !
Je soupçonne un peu l'autrice de faire partie de la SPH (Société Protectrice des Huîtres) !
D'entrée, on sait que ce roman sera différent des autres : parce que Germain, neuf ans un quart, se présente, et il est content de lui et de sa vie. C'est rare non ? Il est "moyen" ni beau ni laid, ni grand ni petit, et en est très satisfait. Et surtout, il trouve sa vie gé-niale.
Des parents très décontractés, très amoureux, rigolos, pas embêtants du tout, et artistes : son père est célèbre : "mannequin pieds", sa mère beaucoup moins célèbre pour ses poteries. Et il y a Younès, son ami/voisin inséparable.
Enfin, sa vie, il la trouvait géniale, avant. Avant ce réveillon qui va changer beaucoup de choses.
Car au milieu de tous ces éléments positifs, il a une soeur de douze ans. Et son seul souhait serait de s'en débarrasser.
Alors, quand l'huître qu'il ne peut se résoudre à manger lui propose un échange, il n'hésite pas tellement longtemps.
Sauf que... non seulement son huître soeur n'a pas l'intention de finir ses jours dans sa coquille, mais Juduitre, dans le corps de sa soeur, ne compte pas se sauver toute seule.
D'un beau plateau de fruits de mer, on passe à une belle pagaille.
Une histoire plutôt déjantée donc, mais aussi bien écrite, cohérente, palpitante.
mercredi 5 août 2020
La cabane à 13 étages - Andy Griffiths
Du grand n'importe quoi !!
J'ai noté ça avant de terminer ma lecture, et avant de voir que l'auteur lui-même le disait !!
Pourtant un superbe exemple de mise en abyme : L'auteur et l'illustrateur se présentent, sous leurs vrais prénoms, en nous expliquant qu'ils vivent dans une cabane creusée dans un arbre. Cabane comportant 13 étages, et un tas d'éléments invraisemblables.
Arrive leur éditeur, pas de très bonne humeur, pour leur rappeler qu'ils ont promis depuis longtemps de rendre un manuscrit, pour le vendredi précédent. Manuscrit dont ils n'ont pas la première ligne.
Ils s'engagent à le lui remettre le lendemain !
À partir de là, l’écrivain (qui se donne forcément le beau rôle vu que c'est lui qui écrit le texte !) va tout faire pour qu'ils se mettent au travail, l’illustrateur accumulant les bêtises qui les en empêchent.
C'est totalement déjanté et invraisemblable, une accumulation censées faire rire aux éclats.
Et bien entendu, à la fin (attention, je divulgâche, mais c'est tellement évident)
J'ai noté ça avant de terminer ma lecture, et avant de voir que l'auteur lui-même le disait !!
Pourtant un superbe exemple de mise en abyme : L'auteur et l'illustrateur se présentent, sous leurs vrais prénoms, en nous expliquant qu'ils vivent dans une cabane creusée dans un arbre. Cabane comportant 13 étages, et un tas d'éléments invraisemblables.
Arrive leur éditeur, pas de très bonne humeur, pour leur rappeler qu'ils ont promis depuis longtemps de rendre un manuscrit, pour le vendredi précédent. Manuscrit dont ils n'ont pas la première ligne.
Ils s'engagent à le lui remettre le lendemain !
À partir de là, l’écrivain (qui se donne forcément le beau rôle vu que c'est lui qui écrit le texte !) va tout faire pour qu'ils se mettent au travail, l’illustrateur accumulant les bêtises qui les en empêchent.
C'est totalement déjanté et invraisemblable, une accumulation censées faire rire aux éclats.
Et bien entendu, à la fin (attention, je divulgâche, mais c'est tellement évident)
mardi 4 août 2020
Le vingt-sixième round - Peter Lovesey
Je ne résiste jamais quand je vois un roman du Masque dans une boîte à livres. Même si comme ici, il y est essentiellement question de boxe à poings nus.
L'ambiance et le "décor" étant pour une bonne part l'intérêt de ce type de roman, il est certain que ça ne m'a pas vraiment enthousiasmée.
Mais on y découvre tout de même des moeurs et une époque que je connais très mal. Je l'ai donc lu assez volontiers, en passant rapidement sur les scènes de combat. J’ignorais tout de la boxe à poings nus (de l'autre aussi d’ailleurs !) du fait qu'avant qu'elle ne devienne illégale, des trains amenaient les spectateurs jusqu’aux lieux des rencontres. Et que ça continuait de façon plus ou moins discrète ensuite.
J'ai souri en lisant "Nous sommes dans les années 80, désormais. Nous entrons dans l'ère de la science."
C'était 1880 !
Et je réalise seulement maintenant que ça a été écrit presque un siècle plus tard, je pensais que c'était plus ancien.
lundi 3 août 2020
La brosse à dents du futur - Matou Watson T1 - Claudine Aubrun
Après Mystères à minuit, ce roman, bien que très différent, confirme que la nouvelle collection Oz promet de nous régaler,
Parfaitement adaptée pour la fin du primaire et le début du collège, elle nous propose des romans de taille moyenne, environ deux cents pages à l'écriture très aérée, sans autre illustration qu'un même dessin sur les titres de chapitre.
De l'humour, de l’aventure et du suspense.
Des histoires de chats, j'en ai lu énormément, mais ce Matou-là est tout à fait inattendu.
Son nom évoque bien entendu une histoire policière, et je m'attendais à une enquête résolue par le Raminagrobis. Mais si son nom n'est pas usurpé, il joue ici plus le rôle de coach que d’enquêteur.
Et un coach extrêmement doué, surtout pour aider à prendre confiance.
Ce qui est d’autant plus drôle qu'on le verra aussi terrorisé, par un certain personnage.
Paul est un petit garçon très moyen, pas très inspiré par l'école, inévitablement attiré par la plus jolie fille de la classe, et doté d'une soeur adolescente qui le snobe le plus souvent.
Tout cela va changer quand son père rapporte un pauvre petit minou trouvé dans une poubelle.
Un chat très "docteur Jekyll et Mr Hyde".
dimanche 2 août 2020
Minecraft - Chroniques de l'épée de bois - Tome 2 : Créatures hostiles
Ce deuxième tome est paru en même temps que le premier, "En mode survie !".
Il peut se lire séparément, mais c'est toujours plus agréable d’avoir suivi la présentation des personnages, et leur raison de se retrouver soudain dans Minecraft.
Cet épisode est intéressant parce qu'on va avoir un parallèle entre deux situations, dans le jeu et dans la vie réelle. Et un joli côté écolo avec les chauve-souris envahissant le collège.
Comme pour le volume précédent, on a de nombreuses illustrations, et aussi des jeux d'écriture avec diverses polices de caractères. D'où une lecture facile et rapide, intéressant pour ceux qui sont plus jeux vidéos que lecture !
Le 3 tome est sorti en juin 2020, je pense que les jeunes lecteurs de la bibliothèque vont rapidement nous le demander à la réouverture.
Extraits :
Il peut se lire séparément, mais c'est toujours plus agréable d’avoir suivi la présentation des personnages, et leur raison de se retrouver soudain dans Minecraft.
Cet épisode est intéressant parce qu'on va avoir un parallèle entre deux situations, dans le jeu et dans la vie réelle. Et un joli côté écolo avec les chauve-souris envahissant le collège.
Comme pour le volume précédent, on a de nombreuses illustrations, et aussi des jeux d'écriture avec diverses polices de caractères. D'où une lecture facile et rapide, intéressant pour ceux qui sont plus jeux vidéos que lecture !
Le 3 tome est sorti en juin 2020, je pense que les jeunes lecteurs de la bibliothèque vont rapidement nous le demander à la réouverture.
Extraits :
samedi 1 août 2020
Cruc - David Walliams
Les romans de David Walliams sont toujours drôles et déjantés, mais souvent aussi avec un côté émouvant et une jolie morale comme Papi Rebelle, ou Monsieur Kipu.
Ici, c'est uniquement drôle, déjanté et empli d’onomatopées.
Je pense que ça va beaucoup plaire aux enfants. Mais ça n'a pas le niveau de certains autres, même si c'est assez drôle pour se lire très rapidement.
Myrtille Goodman, malgré son nom, est une petite fille vraiment horrible depuis sa naissance. Si horrible que Dudley Dursley semblerait presque un ange à côté d'elle.
Elle veut tout, et tout de suite, (sauf des livres, surtout pas !) et son mot favori est ENCORE !
Ses parents, deux timides bibliothécaires, ont si peur de ses éclats et de ses dégâts qu'ils essaient par tous les moyens de la satisfaire, même si ça n'arrive jamais.
Quand, à cours d'idées pour ses dix ans, elle réclame un "cruc" sans bien entendu aucune idée de ce qu’elle veut, ils n'ont de cesse de découvrir ce Cruc, avant qu’elle ne démolisse la maison.
Jusqu'à aller dans la crypte interdite de la bibliothèque, où ils dénichent un livre de monstres. Et victoire, le Cruc y figure.
Ici, c'est uniquement drôle, déjanté et empli d’onomatopées.
Je pense que ça va beaucoup plaire aux enfants. Mais ça n'a pas le niveau de certains autres, même si c'est assez drôle pour se lire très rapidement.
Myrtille Goodman, malgré son nom, est une petite fille vraiment horrible depuis sa naissance. Si horrible que Dudley Dursley semblerait presque un ange à côté d'elle.
Elle veut tout, et tout de suite, (sauf des livres, surtout pas !) et son mot favori est ENCORE !
Ses parents, deux timides bibliothécaires, ont si peur de ses éclats et de ses dégâts qu'ils essaient par tous les moyens de la satisfaire, même si ça n'arrive jamais.
Quand, à cours d'idées pour ses dix ans, elle réclame un "cruc" sans bien entendu aucune idée de ce qu’elle veut, ils n'ont de cesse de découvrir ce Cruc, avant qu’elle ne démolisse la maison.
Jusqu'à aller dans la crypte interdite de la bibliothèque, où ils dénichent un livre de monstres. Et victoire, le Cruc y figure.