Les lectures jeunesse (et quelques autres) de Jangelis: Poney d'enfer

Oh la la, quel roman !

Je suppose qu'Anne Schmauch a été cheval dans une autre vie 😁

Parce que, (après le troupal de cheval), le premier chapitre dans la peau du poney, c'est absolument hilarant.

Je ne suis vraiment pas fan des histoires de zombies habituellement. Mais avec Anne Schmauch pour le texte, et Bastien Quignon pour les illustrations, je me suis rarement autant amusée.

Nous faisons d'abord la connaissance d'Albert (alias Têtard, Crapaud, Grenouille, ou Grenouillon, pour sa "chère" soeur). À peu près aussi génial que celui dont il porte le prénom, mais très spécial tout de même !

Un casque toujours sur la tête, pour protéger son précieux cerveau, un stock de pâte à modeler puisqu'il a prévu d'occuper ses vacances à fabriquer une statue (grandeur nature) de son célèbre modèle. Peu lui chaut de n'avoir aucun ami, il préfère être seul. Mais quand sa soeur, et son copain, qu'il considère comme aussi débiles l'un que l'autre, le mettent au défi, pas de problème rien n'est trop compliqué pour un génie tel que lui. Il se fera des amis, (virtuels ?) et pour ça, il va d'abord se joindre à leur balade à cheval.

Sait-il en faire ? (lui demande le responsable). Mais oui, il a appris cette nuit (par tutoriel bien sûr).

Ce qui aurait été déjà compliqué pour une garçon aussi maladroit s'avère un vrai morceau d'anthologie quand on lui attribue la pire monture. Ce poney, méprisé par les autres, a décidé de se venger.

Et là, les chapitres où le narrateur est Troll, le poney, sont vraiment excellents. D'où ma réflexion du début !

Mais voilà que l'histoire bascule, quand Troll est mordu par un zombie, puis quand Albert se retrouve en fort mauvaise posture. Je ne voudrais pas trop spoiler en détaillant ce qui arrive au royaume des zombies, mais je peux vous dire que, contrairement à nos héros, on s'amuse beaucoup, et surtout, qu'il vaut mieux avoir toujours un bocal de raviolis (maison de préférence) sur soi ! On ne sait jamais !

Les dessins sont parfaits pour illustrer cette aventure totalement dingue. (Et ceux qui me suivent savent que je suis difficile en matière de dessins !). J'aime décidément beaucoup les illustrations de Bastien Quignon.

Extraits :

Ils sont là... Boss le boloss, Mozart le chouinard, Johnny le vrillé du casque, Orage de désespoir, Cléopâtra patatras et Perline la sardine.

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Monsieur, vous parlez à quelqu'un qui est sur le point de pirater un satellite chinois. Alors diriger une barrique sans cervelle à l'aide de deux lanières de cuir, ça devrait être dans mes compétences.

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