Un joli petit roman. qui nous entraîne dans une famille d'enchanteurs et de magiciens, mais qui en fait, nous montre la vie de tous les jours, et les problèmes des enfants plus ou moins doués, ou différents.
On sourit souvent aux péripéties de la vie dans cette famille où chacun est surdoué dans sa partie.
Avec un petit clin d'oeil sur les noms, références mythologiques ou historiques en rapport avec leurs dons.
On est ému par les difficultés de Philibert, le petit dernier qui voudrait tellement trouver pour quoi il est doué, et qui transforme tout en catastrophe.
On s'agace un peu de cette famille très aimante mais un brin envahissante. J'ai eu souvent envie de leur dire que s'ils laissaient Philibert vivre sa vie de petit garçon tranquillement, il lui serait plus facile, avec moins de pression, soit de découvrir enfin "son" don, soit simplement de s'accepter tel qu'il est.
Comme dans la vraie vie.
Et puis eux aussi s'en rendent compte finalement, et se décident à le laisser vivre.
Et même si on devine assez rapidement ce qui va se passer, c'est une bien jolie histoire.
Facile à lire, attirante pour les enfants par le côté magique, mais bien à même d'aider sur la vie quotidienne.
Pages
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mardi 31 juillet 2018
lundi 30 juillet 2018
Le Schtroumpfeur de bijoux - Peyo
Une histoire originale puisqu'elle se passe quasi entièrement au pays des hommes.
Pas ma préférée, mais on passe un bon moment quand même.
Avec l'apparition indispensable de Gargamel.
Un chat "encore plus grand, ... et encore plus bête qu'Azraël"
Une jolie ruse des Schtroumpfs pour s'en sortir, et faire accuser les méchants.
Ce que j'ai préféré : le Schtroumpf déguisé en cambrioleur, plus de culotte blanche, un loup noir sur les yeux, mais toujours son bonnet, mains et visage bleus ; sûr qu'il est méconnaissable ;-)
Extraits :
- Le grand Schtroumpf !? Qui c'est ça ?
- Il a une grosse barbe blanche, une culotte et un bonnet rouges.
Cette année, il aura 543 ans aux chanterelles et c'est lui notre chef, à nous, les Schtroumpfs !
- Les quoi ?
Les Schtroumpfs ?!
Et vous êtes beaucoup comme ça ?
- On est cent ! Et moi je suis le Schtroumpf farceur.
- Hi ! Hi ! Ça ne m'étonne pas.
Pas ma préférée, mais on passe un bon moment quand même.
Avec l'apparition indispensable de Gargamel.
Un chat "encore plus grand, ... et encore plus bête qu'Azraël"
Une jolie ruse des Schtroumpfs pour s'en sortir, et faire accuser les méchants.
Ce que j'ai préféré : le Schtroumpf déguisé en cambrioleur, plus de culotte blanche, un loup noir sur les yeux, mais toujours son bonnet, mains et visage bleus ; sûr qu'il est méconnaissable ;-)
Extraits :
- Le grand Schtroumpf !? Qui c'est ça ?
- Il a une grosse barbe blanche, une culotte et un bonnet rouges.
Cette année, il aura 543 ans aux chanterelles et c'est lui notre chef, à nous, les Schtroumpfs !
- Les quoi ?
Les Schtroumpfs ?!
Et vous êtes beaucoup comme ça ?
- On est cent ! Et moi je suis le Schtroumpf farceur.
- Hi ! Hi ! Ça ne m'étonne pas.
dimanche 29 juillet 2018
Les enfants du Temps qui Vient - Gaia Guasti
Un très beau texte pour ce nouveau Petite Poche.
Une émouvante histoire d'amour aux temps préhistoriques. Il est question d'évolution, de peur de la nouveauté et des changements.
C'est tendre et beau.
Mais contrairement à beaucoup d'autres titres de cette collection, ce n'est pas destiné aux plus jeunes.
Non qu'il y ait quoi que ce soit de choquant ou de perturbant, mais je ne pense pas que les très jeunes lecteurs accrochent à cette histoire.
Par contre un excellent texte quand on cherche un livre court pour des ados appréciant peu la lecture. Et à lire à tout âge comme une courte nouvelle.
Extraits :
Le coeur des hommes est lourd, le ventre des femmes est vide.
La menace du Temps qui Vient est grande.
***
Les enfants à naître ont raison de fleurir ailleurs, j'ai pensé. Un clan qui ne change pas est un clan qui meurt.
Une émouvante histoire d'amour aux temps préhistoriques. Il est question d'évolution, de peur de la nouveauté et des changements.
C'est tendre et beau.
Mais contrairement à beaucoup d'autres titres de cette collection, ce n'est pas destiné aux plus jeunes.
Non qu'il y ait quoi que ce soit de choquant ou de perturbant, mais je ne pense pas que les très jeunes lecteurs accrochent à cette histoire.
Par contre un excellent texte quand on cherche un livre court pour des ados appréciant peu la lecture. Et à lire à tout âge comme une courte nouvelle.
Extraits :
Le coeur des hommes est lourd, le ventre des femmes est vide.
La menace du Temps qui Vient est grande.
***
Les enfants à naître ont raison de fleurir ailleurs, j'ai pensé. Un clan qui ne change pas est un clan qui meurt.
samedi 28 juillet 2018
Une saison au bord de l'eau - Jenny Colgan
Oh, quel bonheur cette lecture. Je suis passée sans cesse du rire aux larmes.
Ce n'est pourtant pas du tout un livre triste, bien au contraire, même si l'absence de la mère, morte depuis trois ans, sous tend tout le roman. Que cette mère s'appelle Annie a augmenté mon émotion.
Je n'ai pas lu les autres romans de Jenny Colgan, bien que j'en avais très envie depuis un moment mais celui-ci me tentait particulièrement car il se passe sur une île écossaise. Quoique fictive, l'île de Mure nous plonge en plein coeur de ces territoires du "Grand Nord" écossais.
J'ai adoré lire ce roman.
Je ne suis même pas sûre de pouvoir expliquer pourquoi. Juste que j'ai eu un réel plaisir à m'y plonger. L'ambiance, l'écriture, les personnages, et surtout l'île.
Flora ne s'attendait pas à devoir, pour son travail et sur le coup de tête d'un riche client américain, retourner dans son île, celle qu'elle avait quitté douloureusement mais définitivement pensait-elle. Suite à des événements que nous découvrons peu à peu, au fil des pages.
Elle n'a pas osé expliquer qu’elle est probablement la plus mal placée pour aplanir les difficultés entre ce client et la population autochtone, elle qui a dû fuir, et qui s'aperçoit rapidement que rien n'a été oublié.
À contrecoeur, elle s'installe chez son père, au milieu d'une famille très masculine, malgré la présence d'une très jeune petite nièce.
Tous les souvenirs, douloureux ou tendres, ressortent peu à peu, et tout en faisant mieux connaissance avec ses frères dont elle n'a jamais été proche, elle doit malgré tout assumer le travail pour lequel on l'a envoyée là. Et ce n'est pas de tout repos.
Quelques histoires d’amour font parfois sourire (ou pas !) mais là n'est pas l’essentiel. c'est dans la vie sur cette île, dans la redécouverte par Flora de la vie au plus près de la nature, de la famille, des éléments parfois dangereux, et du plaisir de cuisiner, surtout avec les produits de cette terre.
vendredi 27 juillet 2018
Pinocchio raconte Pinocchio - Michael Morpurgo
Voilà un roman que j'hésite à chroniquer depuis un moment, ne sachant trop qu'en dire.
J'ai été attirée bien entendu par le nom de l'auteur, on n'est jamais déçu par les texte de Michael Morpurgo, bien écrits, de l'humour, de la profondeur, et des histoires toujours passionnantes.
Je n'avais plus rien lu de lui depuis trois lectures très différentes, toutes aimées : un album, La Sagesse de Wombat, un court roman historique plein de chevaux Mauvais Garçon, et le superbe Le Mystère de Lucy Lost.
Passer côté conte avec lui me tentait donc bien.
Effectivement, comme on peut s'y attendre, l’histoire est bien racontée, drôle tout en faisant réfléchir.
Illustrée non par Michael Foreman, comme souvent, mais par Emma Chichester Clark, ainsi que les autres contes de Michael Morpurgo.
Une lecture plutôt agréable donc, mais je n'ai pas très bien compris le but.
Pinocchio n'est pas un conte classique, de ceux que l'on retrouve sous diverses formes dans des traditions variées de par le monde.
C'est un roman, écrit en 1881 (donc "récemment" si on le classe dans les contes) par Carlo Collodi.
Même s'il y a eu des adaptations, chez Disney ou autre, il existe un texte initial connu.
Donc, pourquoi reprendre sous une autre forme cette histoire ?
Même si c'est ici raconté directement par le héros, il ne me semble pas qu'il y ait des différences majeures avec l'histoire originelle (à part la fin).
Bon, je dois avouer deux choses :
J'ai été attirée bien entendu par le nom de l'auteur, on n'est jamais déçu par les texte de Michael Morpurgo, bien écrits, de l'humour, de la profondeur, et des histoires toujours passionnantes.
Je n'avais plus rien lu de lui depuis trois lectures très différentes, toutes aimées : un album, La Sagesse de Wombat, un court roman historique plein de chevaux Mauvais Garçon, et le superbe Le Mystère de Lucy Lost.
Passer côté conte avec lui me tentait donc bien.
Effectivement, comme on peut s'y attendre, l’histoire est bien racontée, drôle tout en faisant réfléchir.
Illustrée non par Michael Foreman, comme souvent, mais par Emma Chichester Clark, ainsi que les autres contes de Michael Morpurgo.
Une lecture plutôt agréable donc, mais je n'ai pas très bien compris le but.
Pinocchio n'est pas un conte classique, de ceux que l'on retrouve sous diverses formes dans des traditions variées de par le monde.
C'est un roman, écrit en 1881 (donc "récemment" si on le classe dans les contes) par Carlo Collodi.
Même s'il y a eu des adaptations, chez Disney ou autre, il existe un texte initial connu.
Donc, pourquoi reprendre sous une autre forme cette histoire ?
Même si c'est ici raconté directement par le héros, il ne me semble pas qu'il y ait des différences majeures avec l'histoire originelle (à part la fin).
Bon, je dois avouer deux choses :
jeudi 26 juillet 2018
La dame à la licorne - Tracy Chevalier
Après L'Innocence, que j'ai beaucoup aimé, et La Dernière fugitive, gros coup de coeur, me revoilà dans un Tracy Chevalier plus classique.
Comme pour La Jeune fille à la perle, mon avis est plus mitigé. (Il faut toujours que je me fasse remarquer !)
Il m'a moins mise mal à l'aise, mais certains passages m'ont un peu ennuyée, d'autres m'ont bien plu.
On y apprend pas mal de choses, mais il y a beaucoup de personnages fort déplaisants voire odieux.
Le récit alterne les voix, et donc certaines sont sympathiques à suivre, d’autres pas du tout !
Extraits :
Si étrange que cela puisse paraître, j'ai beau fabriquer des tapisseries, je n'en possède pas moi-même. Elles coûtent trop cher, un maître lissier gagne bien sa vie mais sans plus. Nous ne pouvons nous offrir nos propres oeuvres...
Comme pour La Jeune fille à la perle, mon avis est plus mitigé. (Il faut toujours que je me fasse remarquer !)
Il m'a moins mise mal à l'aise, mais certains passages m'ont un peu ennuyée, d'autres m'ont bien plu.
On y apprend pas mal de choses, mais il y a beaucoup de personnages fort déplaisants voire odieux.
Le récit alterne les voix, et donc certaines sont sympathiques à suivre, d’autres pas du tout !
Extraits :
Si étrange que cela puisse paraître, j'ai beau fabriquer des tapisseries, je n'en possède pas moi-même. Elles coûtent trop cher, un maître lissier gagne bien sa vie mais sans plus. Nous ne pouvons nous offrir nos propres oeuvres...
mercredi 25 juillet 2018
La corde au cou (Lucky Luke)
Je lis toujours volontiers Lucky Luke, mais celui-ci m'a paru particulièrement jubilatoire. Au point de le relire, malgré mon impressionnante PAL !
Les Dalton aux prises avec 3 mégères indiennes et leur "charmant" papa. La plus jolie et sympathique qui jette son dévolu sur Averell. Et des tas de notes amusantes, de clins d'oeil, notamment à Astérix, et aux Tuniques bleues.
On passe vraiment un bon moment.
Extraits :
Ainsi, comme le veut la tradition dans toutes les tribus irréductibles, cet incroyable jour de fête se clôture par un joyeux banquet [Avec l'Indien joueur de tam-tam bâillonné ficelé à un arbre, et Rantanplan rongeant un os.]
***
Ma Dalton : Docteur March, je vous en prie...
Dr March : Marier mes filles avec vos monstres? Ça jamais ! Plutôt repartir à la guerre !
Les 4 filles du Dr March : Oh Non Papa !
Les Dalton aux prises avec 3 mégères indiennes et leur "charmant" papa. La plus jolie et sympathique qui jette son dévolu sur Averell. Et des tas de notes amusantes, de clins d'oeil, notamment à Astérix, et aux Tuniques bleues.
On passe vraiment un bon moment.
Extraits :
Ainsi, comme le veut la tradition dans toutes les tribus irréductibles, cet incroyable jour de fête se clôture par un joyeux banquet [Avec l'Indien joueur de tam-tam bâillonné ficelé à un arbre, et Rantanplan rongeant un os.]
***
Ma Dalton : Docteur March, je vous en prie...
Dr March : Marier mes filles avec vos monstres? Ça jamais ! Plutôt repartir à la guerre !
Les 4 filles du Dr March : Oh Non Papa !
mardi 24 juillet 2018
Ali et Lola - Pierre Gibert - T1 Espèce de pléonasme !
J'ai enfin réussi à découvrir cette B.D. qui me faisait de l'oeil depuis longtemps, et encore plus après la chronique de l'Atelier de Ramettes.
Merci Cécile !
Très intéressante, puisque c'est à la fois pédagogique, chaque planche expliquant un point de grammaire ou d’orthographe, et une vraie B.D. de distraction, attirante pour les enfants, avec des personnages et des situations amusantes.
Je pense cependant qu'elle gagne à être lue par épisodes (au fil des parutions mensuelles du magazine Virgule).
Même si on suit un peu la vie de Lola et d'Ali le long des épisodes, il s'agit vraiment de planches indépendantes, reprenant souvent un peu la même trame : Une situation de départ quotidienne, Lola commet une faute de langage. Ali la reprend, elle pense qu'il n'est pas d'accord avec le fond de ce qu’elle a dit, mais non, c'est sur la forme qu'il proteste.
Sur quelques planches, ce sera l'inverse, il arrive aussi à Ali de faire une erreur que Lola se régale à corriger.
Merci Cécile !
Très intéressante, puisque c'est à la fois pédagogique, chaque planche expliquant un point de grammaire ou d’orthographe, et une vraie B.D. de distraction, attirante pour les enfants, avec des personnages et des situations amusantes.
Je pense cependant qu'elle gagne à être lue par épisodes (au fil des parutions mensuelles du magazine Virgule).
Même si on suit un peu la vie de Lola et d'Ali le long des épisodes, il s'agit vraiment de planches indépendantes, reprenant souvent un peu la même trame : Une situation de départ quotidienne, Lola commet une faute de langage. Ali la reprend, elle pense qu'il n'est pas d'accord avec le fond de ce qu’elle a dit, mais non, c'est sur la forme qu'il proteste.
Sur quelques planches, ce sera l'inverse, il arrive aussi à Ali de faire une erreur que Lola se régale à corriger.
lundi 23 juillet 2018
Broadway Limited - Malika Ferdjoukh - T1 Un dîner avec Cary Grant
Si vous aimez New York, les vieux films américains, la musique du milieu du siècle dernier, le jazz, vous allez dévorer ce bouquin.
1948, les Français sont encore marqués par la guerre qui vient de se terminer. Jocelyn, jeune homme un peu naïf, ne rêve que d'Amérique, et le voici qui débarque à New York.
Heureusement, il a une recommandation pour une pension de famille.
Sauf que ... que l'on prononce son prénom à l'anglaise ou à la française, il est bien un garçon, espèce strictement interdite dans la pension Giboulée.
Avec un peu de chance, et quelques dons, il va cependant pouvoir rester en marge de ce gynécée, et découvrir un monde de jeunes filles qui rêvent toutes d'être girls, danseuses, chanteuses ou comédiennes.
Le roman suit les premiers pas de Jocelyn dans ce monde étrange pour lui, mais aussi la vie de chacune des jeunes filles de la pension. Toutes attachantes, toutes avec la volonté farouche de s'en sortir, mais avec des passés parfois lourds et tous différents.
Il ne se passe pas énormément d'action au fil des presque 600 pages, mais on ne s'ennuie pas une seconde en si bonne compagnie.
De l'humour, de la tendresse, des personnages intéressants et sympathiques. Quelques retours en arrière, tout aussi intéressants, pour découvrir ce qui est arrivés à certaines, qui les a amenées jusque là.
Et surtout, une ébouriffante plongée dans le New York du milieu du 20e siècle.
1948, les Français sont encore marqués par la guerre qui vient de se terminer. Jocelyn, jeune homme un peu naïf, ne rêve que d'Amérique, et le voici qui débarque à New York.
Heureusement, il a une recommandation pour une pension de famille.
Sauf que ... que l'on prononce son prénom à l'anglaise ou à la française, il est bien un garçon, espèce strictement interdite dans la pension Giboulée.
Avec un peu de chance, et quelques dons, il va cependant pouvoir rester en marge de ce gynécée, et découvrir un monde de jeunes filles qui rêvent toutes d'être girls, danseuses, chanteuses ou comédiennes.
Le roman suit les premiers pas de Jocelyn dans ce monde étrange pour lui, mais aussi la vie de chacune des jeunes filles de la pension. Toutes attachantes, toutes avec la volonté farouche de s'en sortir, mais avec des passés parfois lourds et tous différents.
Il ne se passe pas énormément d'action au fil des presque 600 pages, mais on ne s'ennuie pas une seconde en si bonne compagnie.
De l'humour, de la tendresse, des personnages intéressants et sympathiques. Quelques retours en arrière, tout aussi intéressants, pour découvrir ce qui est arrivés à certaines, qui les a amenées jusque là.
Et surtout, une ébouriffante plongée dans le New York du milieu du 20e siècle.
dimanche 22 juillet 2018
La longue marche des dindes - Kathleen Karr
Un roman bourré d'humour, de tendresse, et d'amitié. Je ne m'en lasse pas !
Un de mes coups de coeur il y a plus de quinze ans, et il l'est toujours (parfois, les lectures ne résistent pas au temps !)
Naïf, prétendument simplet, mais finalement plus intelligent que certains, et tellement attachant Simon.Quand il "obtient" enfin son diplôme, juste parce qu'à 15 ans, il est trop vieux pour ... un cinquième CE1, il doit voler de ses propres ailes, car sa famille (oncle, tante et cousins qui l'ont adopté) ne tient guère à s'en encombrer.
Grâce à une institutrice qui a su déceler le meilleur en lui, il part, pas totalement démuni, mais avec la certitude que quelqu'un croit en lui, et ça aide dans la vie.
À la fois idée géniale et coup de tête un peu improvisé, son voyage avec son millier de dindes va se révéler riche en rencontres, de toutes sortes.
Une conclusion un peu facile pourrait être qu'on choisit ses amis, hélas pas sa famille. Et ses amis, dans ce périple incroyable, il ne va pas vraiment les choisir, mais le hasard va mettre sur son chemin des personnages très variés, qui vont former un beau groupe d'inséparables.
Un "Ensemble c'est tout" sur les chemins de l'Ouest lointain.
De nombreuses rencontres, et entre les Indiens et la Cavalerie, les plus sauvages ne sont pas forcément ceux que l'on croit.
J'ai tout aimé dans ce roman, aussi bien l'humour, que la tendresse et l'amitié. Et chaque personnage. Mais mon passage préféré est sans doute la rencontre avec John Prairie-d'Hiver.
vendredi 20 juillet 2018
Les bons plans de Charlie Jackson pour avoir de super notes - Tommy Greenwald
Un roman bien amusant pour collégien.
Quand ma petite-fille le lisait, j'ai d'abord cru, à cause de sa couverture, qu'il s'agissait d'un livre de conseils pratiques (sérieux ou déjantés, à voir !) . Après lui avoir emprunté, je me suis vite aperçue qu'il s'agissait en fait d'un roman. Très collégien.
Je l'ai commencé pour me faire une idée, et finalement, je me suis bien amusée et je l'ai lu avec plaisir jusqu'au bout.
Ma petite-fille elle, s'est régalée à la lecture. Même si elle est loin des préoccupations de Charlie (échapper à la lecture à tout prix !) et si le contexte est très américain.
Ce pauvre Charlie, qui déploie finalement beaucoup d'énergie pour avoir de bonnes notes sans travailler m'a bien amusée. Gaffeur, et toujours à côté de ce qu'on lui demande, il s'épuiserait certainement moins à simplement travailler ses cours et éviter de se mettre à dos tous ses professeurs.
C'est que l'enjeu à présent est de taille : s'il n'a pas de très bonnes appréciations en tout, il va devoir passer l'été au camp Boukinafon ... Et ça, il ne peut même pas l'envisager !
Il va donc tout mettre en oeuvre pour améliorer ses notes. Avec l'aide de ses meilleurs amis, avec quelques amourettes qui s'en mêlent, et n'arrangent rien.
Le tout entrecoupé des "bons plans de Charlie". 21 pages de conseils, (dans le genre faites ce que je dis, pas ce que je fais. Car chaque fois que le conseil est bon, mystérieusement Charlie fait l'inverse.
Un roman qui devrait plaire à tous les collégiens, les amateurs de lecture comme ceux qui se sentent plus proches de Charlie.
Quand ma petite-fille le lisait, j'ai d'abord cru, à cause de sa couverture, qu'il s'agissait d'un livre de conseils pratiques (sérieux ou déjantés, à voir !) . Après lui avoir emprunté, je me suis vite aperçue qu'il s'agissait en fait d'un roman. Très collégien.
Je l'ai commencé pour me faire une idée, et finalement, je me suis bien amusée et je l'ai lu avec plaisir jusqu'au bout.
Ma petite-fille elle, s'est régalée à la lecture. Même si elle est loin des préoccupations de Charlie (échapper à la lecture à tout prix !) et si le contexte est très américain.
Ce pauvre Charlie, qui déploie finalement beaucoup d'énergie pour avoir de bonnes notes sans travailler m'a bien amusée. Gaffeur, et toujours à côté de ce qu'on lui demande, il s'épuiserait certainement moins à simplement travailler ses cours et éviter de se mettre à dos tous ses professeurs.
C'est que l'enjeu à présent est de taille : s'il n'a pas de très bonnes appréciations en tout, il va devoir passer l'été au camp Boukinafon ... Et ça, il ne peut même pas l'envisager !
Il va donc tout mettre en oeuvre pour améliorer ses notes. Avec l'aide de ses meilleurs amis, avec quelques amourettes qui s'en mêlent, et n'arrangent rien.
Le tout entrecoupé des "bons plans de Charlie". 21 pages de conseils, (dans le genre faites ce que je dis, pas ce que je fais. Car chaque fois que le conseil est bon, mystérieusement Charlie fait l'inverse.
Un roman qui devrait plaire à tous les collégiens, les amateurs de lecture comme ceux qui se sentent plus proches de Charlie.
lundi 16 juillet 2018
La petite casserole d'Anatole - Isabelle Carrier
Les albums à "messages" pour petits me laissent souvent un peu perplexe.
Faut-il les laisser entre leurs mains y voir ce qu'ils veulent.
Faut-il leur expliquer ? Ici à quoi correspond la casserole ?
Il me semble qu'un enfant va la prendre au premier degré non ?
Qu'en faites-vous ?
J'étais vraiment curieuse de découvrir cet album, après avoir vu les nombreux commentaires, les prix et les adaptations.
Je l'ai lu en sachant d'entrée qu'il s'agissait d'une métaphore autour du handicap, à la fois pour en avoir beaucoup entendu parler, et parce que je connais l'expression traîner des casseroles ; contrairement aux enfants.
Faut-il les laisser entre leurs mains y voir ce qu'ils veulent.
Faut-il leur expliquer ? Ici à quoi correspond la casserole ?
Il me semble qu'un enfant va la prendre au premier degré non ?
Qu'en faites-vous ?
J'étais vraiment curieuse de découvrir cet album, après avoir vu les nombreux commentaires, les prix et les adaptations.
Je l'ai lu en sachant d'entrée qu'il s'agissait d'une métaphore autour du handicap, à la fois pour en avoir beaucoup entendu parler, et parce que je connais l'expression traîner des casseroles ; contrairement aux enfants.
jeudi 12 juillet 2018
Avec des Si et des Peut-être - Carène Ponte
Quelle belle façon de se poser tout en douceur des questions sur sa vie et ses propres choix.
Un roman comme je les aime ! Léger, plutôt feel good, facile et agréable à lire. Et en même temps, qui nous fait réfléchir à la vie, pourquoi sommes-nous ce que nous sommes, aurions nous pu changer, et serait-ce vraiment une bonne idée de suivre d'autres chemins, même si on en rêve.
Ça commence très tranquillement, comme un gentil roman un peu Chick Litt, et je me demandais si j'allais me reconnaître dans ces personnages si loin de moi.
Maxine est prof de français, pour des élèves forcément peu motivés par Flaubert (entre autres !). Elle vit en colocation, a pas mal de points positifs dans sa vie, qu'elle n'apprécie pas toujours à leur juste valeur (comme tout le monde ou presque) et quelques négatifs qui lui semblent insurmontables.
Plus une belle habitude de se demander ce qu'aurait été sa vie, si elle avait pris un autre chemin.
Quand soudain .... cette vie plutôt tranquille dérape, sans que pour ma part je l'ai vu venir.
Et c'est extrêmement intéressant.
Peut-on revenir en arrière ? Et tout ce qu'on regrette de ne pas avoir vaut-il de lâcher ce qu'on a ?
Un roman comme je les aime ! Léger, plutôt feel good, facile et agréable à lire. Et en même temps, qui nous fait réfléchir à la vie, pourquoi sommes-nous ce que nous sommes, aurions nous pu changer, et serait-ce vraiment une bonne idée de suivre d'autres chemins, même si on en rêve.
Ça commence très tranquillement, comme un gentil roman un peu Chick Litt, et je me demandais si j'allais me reconnaître dans ces personnages si loin de moi.
Maxine est prof de français, pour des élèves forcément peu motivés par Flaubert (entre autres !). Elle vit en colocation, a pas mal de points positifs dans sa vie, qu'elle n'apprécie pas toujours à leur juste valeur (comme tout le monde ou presque) et quelques négatifs qui lui semblent insurmontables.
Plus une belle habitude de se demander ce qu'aurait été sa vie, si elle avait pris un autre chemin.
Quand soudain .... cette vie plutôt tranquille dérape, sans que pour ma part je l'ai vu venir.
Et c'est extrêmement intéressant.
Peut-on revenir en arrière ? Et tout ce qu'on regrette de ne pas avoir vaut-il de lâcher ce qu'on a ?
samedi 7 juillet 2018
Le crayon magique de Malala - Malala Yousafzai
Un très bel album, tant par son contenu que par sa forme.
Il commence comme un conte (si j'avais un crayon magique, je ....) et se continue avec l'histoire vraie de Malala, héroïne pakistanaise de la lutte pour le droit des femmes, et le droit à l'éducation.
Une belle histoire donc, très joliment mise en images.
Tout ce qui est imaginé apparaît en trait doré. D'où d'entrée une couverture attirante, et pareil pour l'intérieur.
Les autres illustrations sont simples, belles et parlantes, sans violence cependant.
Avec une écriture simple aussi, cet album est abordable par les plus jeunes, mais intéressant pour tous.
Raconté à la première personne par Malala elle-même, ce texte est universel, intemporel et essentiel, sans précisions de lieu ni de date.
Mais à la fin, une double page précise bien le contexte, une partie rédigée par Malala, l'autre donnant les points essentiels de sa jeune vie.
Un album indispensable pour tous.
Extraits :
Un enfant, un professeur,
un livre et un crayon
peuvent changer le monde
Il commence comme un conte (si j'avais un crayon magique, je ....) et se continue avec l'histoire vraie de Malala, héroïne pakistanaise de la lutte pour le droit des femmes, et le droit à l'éducation.
Une belle histoire donc, très joliment mise en images.
Tout ce qui est imaginé apparaît en trait doré. D'où d'entrée une couverture attirante, et pareil pour l'intérieur.
Les autres illustrations sont simples, belles et parlantes, sans violence cependant.
Avec une écriture simple aussi, cet album est abordable par les plus jeunes, mais intéressant pour tous.
Raconté à la première personne par Malala elle-même, ce texte est universel, intemporel et essentiel, sans précisions de lieu ni de date.
Mais à la fin, une double page précise bien le contexte, une partie rédigée par Malala, l'autre donnant les points essentiels de sa jeune vie.
Un album indispensable pour tous.
Extraits :
Un enfant, un professeur,
un livre et un crayon
peuvent changer le monde
vendredi 6 juillet 2018
Castor-Têtu - Jean Leroy - Audrey Poussier
Un grand album, des dessins tout simples, un petit Indien très courageux, une montagne très schématique, un mignon petit aiglon, et son papa pas mignon du tout.
Le courage bien récompensé...
Mais j'ai été frustrée par l'ingratitude de l'aigle moi !!
Je pensais vraiment qu'il allait se passer autre chose, donc un peu déçue ! Je doute que les petiots aient la même lecture que moi !
Ce ne sera pas mon Leroy préféré, mais le thème n'est pas inintéressant.
Extraits :
Le courage bien récompensé...
Mais j'ai été frustrée par l'ingratitude de l'aigle moi !!
Je pensais vraiment qu'il allait se passer autre chose, donc un peu déçue ! Je doute que les petiots aient la même lecture que moi !
Ce ne sera pas mon Leroy préféré, mais le thème n'est pas inintéressant.
Extraits :
mardi 3 juillet 2018
Alice et le carnet vert - Caroline Quine
Un petit Alice de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal !!
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi mes petites filles, qui ont tellement d’autres livres récents à portée de main, se régalent de cette série (tout comme des Fantômette).
Alors que Alice et ses amies sont nettement plus âgées que leurs lectrices, que les histoires ont tout de même bien vieilli, et que ça se passe dans une Amérique dont elles ne connaissent rien (même celles qui y ont habité, c'est tellement un autre monde le cadre des Alice)
Mais ça ne m’empêche pas de les lire moi aussi !!
Celui-ci est passé chez moi d’une cousine à l'autre, et j'ai été surprise car le titre ne me disait absolument rien, alors qu'on découvre rapidement que c'est celui où Alice fait la connaissance de Ned, donc logiquement un volume du début.
Vérifications faites, ce titre n'a été traduit en français qu'en 1964 (date à laquelle je ne devais plus lire d'Alice ! mais j'ai recommencé depuis !), 32 ans après sa parution et dix ans après le début de la série en France. Traduction dès le début d'une version abrégée du roman.
Et plus curieux, si dans l'édition que je viens de lire, il est clair qu'Alice rencontre Ned pour la première fois, il semblerait que dans les versions ultérieures, parues après 2000, ce ne soit plus le cas, Ned et Alice se connaissant déjà.
Ce qui a dû demander une importante réécriture, car dans celui-ci, la rencontre d'un jeune homme inconnu, qui d’abord l'inquiète un peu, occupe une certaine place. Ses amies se moquent gentiment d'Alice, la soupçonnant d'être amoureuse. Ned téléphone pour reprendre contact , etc...
Je serais curieuse de comparer les deux versions, qui doivent différer de façon importante.
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi mes petites filles, qui ont tellement d’autres livres récents à portée de main, se régalent de cette série (tout comme des Fantômette).
Alors que Alice et ses amies sont nettement plus âgées que leurs lectrices, que les histoires ont tout de même bien vieilli, et que ça se passe dans une Amérique dont elles ne connaissent rien (même celles qui y ont habité, c'est tellement un autre monde le cadre des Alice)
Mais ça ne m’empêche pas de les lire moi aussi !!
Celui-ci est passé chez moi d’une cousine à l'autre, et j'ai été surprise car le titre ne me disait absolument rien, alors qu'on découvre rapidement que c'est celui où Alice fait la connaissance de Ned, donc logiquement un volume du début.
Vérifications faites, ce titre n'a été traduit en français qu'en 1964 (date à laquelle je ne devais plus lire d'Alice ! mais j'ai recommencé depuis !), 32 ans après sa parution et dix ans après le début de la série en France. Traduction dès le début d'une version abrégée du roman.
Et plus curieux, si dans l'édition que je viens de lire, il est clair qu'Alice rencontre Ned pour la première fois, il semblerait que dans les versions ultérieures, parues après 2000, ce ne soit plus le cas, Ned et Alice se connaissant déjà.
Ce qui a dû demander une importante réécriture, car dans celui-ci, la rencontre d'un jeune homme inconnu, qui d’abord l'inquiète un peu, occupe une certaine place. Ses amies se moquent gentiment d'Alice, la soupçonnant d'être amoureuse. Ned téléphone pour reprendre contact , etc...
Je serais curieuse de comparer les deux versions, qui doivent différer de façon importante.
dimanche 1 juillet 2018
Une enquête qui fait vroum ! - Gérard Moncomble
Un petit polar avec des mots qui riment, amusant et original.
J'ai déjà dit que j'aime bien cette collection de première lecture, avec ses deux rabats très pratiques :
Au début, la liste des personnages avec leur visage, et au dos, le genre d’histoire (Polar) et le lieu (Circuit automobile de Montacot)
A la fin, les mots difficiles expliqués et replacés dans la phrase. Ces mots étant surlignés en vert dans le texte.
Un texte aéré et de nombreuses illustrations.
Je ne suis toujours pas fan de celles de Christophe Merlin, mais ici, elles s’adaptent bien à l’histoire.
Des rimes, jusqu'à la lettre anonyme, des jeux de mots sur les noms. Un sabotage original sur une course de Formule 1, et le célèbre détective FFF, Félix File-Filou enquête.
Extrait :
Paul Chicane, le directeur de la course, vient aux nouvelles.
- Une attaque au poil à gratter ?
Vous plaisantez ?
J'ai déjà dit que j'aime bien cette collection de première lecture, avec ses deux rabats très pratiques :
Au début, la liste des personnages avec leur visage, et au dos, le genre d’histoire (Polar) et le lieu (Circuit automobile de Montacot)
A la fin, les mots difficiles expliqués et replacés dans la phrase. Ces mots étant surlignés en vert dans le texte.
Un texte aéré et de nombreuses illustrations.
Je ne suis toujours pas fan de celles de Christophe Merlin, mais ici, elles s’adaptent bien à l’histoire.
Des rimes, jusqu'à la lettre anonyme, des jeux de mots sur les noms. Un sabotage original sur une course de Formule 1, et le célèbre détective FFF, Félix File-Filou enquête.
Extrait :
Paul Chicane, le directeur de la course, vient aux nouvelles.
- Une attaque au poil à gratter ?
Vous plaisantez ?