Je ne m'étais pas intéressée à ce puzzle, pensant qu'il serait bien trop difficile pour mes petits (il y a les périodes où on fait des puzzles, et celles où on n'en fait pas, puis ça revient, il faut donc viser l'âge des intéressés !)
Je l'ai reçu "par surprise", et immédiatement, ils ont voulu le faire.
Je dois dire que ça a été beaucoup moins difficile que je ne pensais, ils ont vraiment aimé, tout de suite enthousiasmés par ce ciel et ces planètes.
Un fond noir avec les grandes planètes, et une multitude de petits astéroïdes et autres, je ne voyais pas comment l'aborder.
Ça n'a posé aucun problème aux enfants qui s'y sont mis avec plaisir dès qu'ils l’ont vu. Entre les orbites en pointillés de couleurs différentes, et tous les détails qu'ils trouvent immédiatement, il a fallu guère plus d'une heure pour terminer ce magnifique puzzle à deux (trois avec moi, mais je n'ai pas été d'une grande utilité !!); la grande de 11 ans et le petit de 5 ans se sont autant amusés un que l'autre à reconstituer ce beau ciel, chacun s'y prenant à sa façon pour retrouver les bons morceaux.
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vendredi 31 janvier 2020
jeudi 30 janvier 2020
Les faits & gestes de la famille Papillon - T1 Les exploits de grand-papy Robert - Florence Hinckel
Un exercice de style original et un récit assez époustouflant !
À partir d'une collection de photos (avec des personnes inconnues en réalité) Florence Hinckel imagine une histoire délirante, et les photos servent d'illustrations.
C'est très inattendu comme démarche, et très réussi. Le roman nous promène dans diverses époques au gré des souvenirs racontés par les personnages, et les photos illustrent bien le passage d'une génération à l'autre.
C'est l'histoire de deux familles aux pouvoirs extraordinaires, l'une côté positif, l'autre négatif. C'est l'histoire d'une fillette qui vient d’avoir treize ans, et qui aimerait comprendre pourquoi on l'enferme dans sa chambre. Qui découvre peu à peu qu’elle n'est pas ordinaire, et qui va vivre de grands dangers, sans bien comprendre ce qui lui arrive.
De l'humour et du suspens.
Et ce que j'ai aimé surtout : dans les événements surprenants générés par ces deux familles, on va découvrir à chaque récit des inventions ou des personnages réels.
On croise ainsi George Orwell (j’ignorais son vrai nom, donc j'ai été prise par surprise !), Irène Nemirovsky, etc et aussi l’invention du transistor et autres !.
Le texte de narration est au passé simple, et il me semble que ça devient rare en littérature jeunesse (voire littérature tout court ?)
À partir d'une collection de photos (avec des personnes inconnues en réalité) Florence Hinckel imagine une histoire délirante, et les photos servent d'illustrations.
C'est très inattendu comme démarche, et très réussi. Le roman nous promène dans diverses époques au gré des souvenirs racontés par les personnages, et les photos illustrent bien le passage d'une génération à l'autre.
C'est l'histoire de deux familles aux pouvoirs extraordinaires, l'une côté positif, l'autre négatif. C'est l'histoire d'une fillette qui vient d’avoir treize ans, et qui aimerait comprendre pourquoi on l'enferme dans sa chambre. Qui découvre peu à peu qu’elle n'est pas ordinaire, et qui va vivre de grands dangers, sans bien comprendre ce qui lui arrive.
De l'humour et du suspens.
Et ce que j'ai aimé surtout : dans les événements surprenants générés par ces deux familles, on va découvrir à chaque récit des inventions ou des personnages réels.
On croise ainsi George Orwell (j’ignorais son vrai nom, donc j'ai été prise par surprise !), Irène Nemirovsky, etc et aussi l’invention du transistor et autres !.
Le texte de narration est au passé simple, et il me semble que ça devient rare en littérature jeunesse (voire littérature tout court ?)
mardi 28 janvier 2020
L'Odyssée du Phobos - Ma première aventure (Livre-jeu)
Après l'enthousiasme pour En quête du dragon, il n'était pas question de rater le suivant ! Acheté pour la bibliothèque, et aussi offert à mes petits-enfants.
Le sujet est totalement différent, mais la maquette identique au précédent, ce qui permet aux enfants les plus jeunes de se retrouver tout de suite dans le fonctionnement.
Une roue à tourner pour choisir son personnage (Toby, le scientifique curieux / Gloub, le mécanicien lunien / Éclypse, la pilote tête brûlée) et 3 autres roues pour afficher les objets collectés au fil de la lecture.
Des tiers de pages à tourner au gré de ses choix, un texte clair, des dessins très colorés. Et une grande rejouabilité puisque plusieurs aventures sont possibles selon nos décisions.
Pour ce nouvel opus, l'aventure est dans l'espace.
Nous sommes capitaine d'un vaisseau spatial, et appelé à secourir Bip-Bop, notre copain-robot.
Encore une belle aventure en perspective, en compagnie de nos tout petits héros.
Le sujet est totalement différent, mais la maquette identique au précédent, ce qui permet aux enfants les plus jeunes de se retrouver tout de suite dans le fonctionnement.
Une roue à tourner pour choisir son personnage (Toby, le scientifique curieux / Gloub, le mécanicien lunien / Éclypse, la pilote tête brûlée) et 3 autres roues pour afficher les objets collectés au fil de la lecture.
Des tiers de pages à tourner au gré de ses choix, un texte clair, des dessins très colorés. Et une grande rejouabilité puisque plusieurs aventures sont possibles selon nos décisions.
Pour ce nouvel opus, l'aventure est dans l'espace.
Nous sommes capitaine d'un vaisseau spatial, et appelé à secourir Bip-Bop, notre copain-robot.
Encore une belle aventure en perspective, en compagnie de nos tout petits héros.
samedi 25 janvier 2020
Une semaine dans l'incroyable bibliothèque de M. Lemoncello - Chris Grabenstein
Après avoir terminé Vingt-quatre heures dans l'incroyable bibliothèque de M. Lemoncello, j'ai immédiatement enchaîné avec la suite, et j'ai eu tout autant de plaisir de lecture.
L'ambiance est peut-être un brin moins prenante que dans le premier, mais l’auteur a su bien se renouveler, avec des équipes venues de tout le pays, et leur installation dans un motel où se passent un bon nombre de scènes.
Toujours le même plaisir de retrouver des titres connus, la Dewey, et aussi du suspens, des enfants sympathiques, ou pas.
En plus, on a ici une belle réflexion sur la censure, tellement bien amenée que chacun peut s’apercevoir rapidement comme il est grave de la laisser s'installer.
Et quand on voit actuellement aux États-Unis la censure prendre une ampleur rapide et inquiétante, on ne peut que se féliciter qu'un auteur qui se lit aussi agréablement avec tant de succès ait su aborder ce sujet de face, même si c'est sous une forme un peu humoristique. Son livre sera-t-il interdit aussi ?
L'ambiance est peut-être un brin moins prenante que dans le premier, mais l’auteur a su bien se renouveler, avec des équipes venues de tout le pays, et leur installation dans un motel où se passent un bon nombre de scènes.
Toujours le même plaisir de retrouver des titres connus, la Dewey, et aussi du suspens, des enfants sympathiques, ou pas.
En plus, on a ici une belle réflexion sur la censure, tellement bien amenée que chacun peut s’apercevoir rapidement comme il est grave de la laisser s'installer.
Et quand on voit actuellement aux États-Unis la censure prendre une ampleur rapide et inquiétante, on ne peut que se féliciter qu'un auteur qui se lit aussi agréablement avec tant de succès ait su aborder ce sujet de face, même si c'est sous une forme un peu humoristique. Son livre sera-t-il interdit aussi ?
vendredi 24 janvier 2020
L'héritage de Cassandra - Anna Jacobs
Une série vraiment très attachante. D'ailleurs, je poste cette chronique avec retard car avant de lire ce tome 3, j'ai voulu revoir un peu les précédents pour me remettre les noms en mémoire. Mais c'est tellement prenant qu'au lieu de survoler, j'ai tout relu (en détail et avec plaisir !)
Et le dernier est tout aussi plaisant.
Malgré le titre, ce roman est plus centré sur les jumelles que sur Cassandra, même si on continue à suivre la vie de chacune.
Encore beaucoup d'aventures et d’inattendu. Il m'a semblé parfois un peu moins vraisemblable, et un peu plus romanesque, mais je l'ai encore dévoré.
Aucune lassitude, même en le lisant à la suite des deux autres, chaque volume est très différent. De nouveaux personnages, de nouvelles situations.
Ici, nous avons d'abord la femme de Conn qui arrive et qui va énormément perturber la vie de tous.
Des naissances et des décès, de nouveaux voyages.
Les soeurs sont déchirées par l’éloignement, difficile de supporter la séparation, mais tout aussi difficile de ne pas choisir l'endroit où vivre. Le drame des familles éparpillées, en un temps où le moindre courrier mettait des mois pour traverser les océans.
Et le dernier est tout aussi plaisant.
Malgré le titre, ce roman est plus centré sur les jumelles que sur Cassandra, même si on continue à suivre la vie de chacune.
Encore beaucoup d'aventures et d’inattendu. Il m'a semblé parfois un peu moins vraisemblable, et un peu plus romanesque, mais je l'ai encore dévoré.
Aucune lassitude, même en le lisant à la suite des deux autres, chaque volume est très différent. De nouveaux personnages, de nouvelles situations.
Ici, nous avons d'abord la femme de Conn qui arrive et qui va énormément perturber la vie de tous.
Des naissances et des décès, de nouveaux voyages.
Les soeurs sont déchirées par l’éloignement, difficile de supporter la séparation, mais tout aussi difficile de ne pas choisir l'endroit où vivre. Le drame des familles éparpillées, en un temps où le moindre courrier mettait des mois pour traverser les océans.
mardi 21 janvier 2020
Princesse Kevin - Michaël Escoffier
Une bonne idée, un album amusant.
Un album de plus sur la possibilité de ne pas se cantonner à la séparation rigide filles / garçons.
Et signé Michaël Escoffier, c'est tentant.
Apprécié chez nous, mais pas un énorme coup de coeur.
Le sujet est léger, puisqu'il s'agit de se déguiser.
Se déguiser, c'est endosser une autre personnalité non ? Donc aucun problème si Kevin veut une robe de princesse.
Enfin, il ne devrait y avoir aucun problème. Le regard des autres n'est pas très tolérant, mais ça n'arrête pas Kevin.
Cependant, ce qui devrait être la liberté totale de prendre le costume qu'on veut me semble un peu diminué par le fait que Kevin, une fois en princesse, a absolument besoin d'un chevalier. On retombe dans les clichés : la princesse ne peut se débrouiller sans chevalier. Et je n'y ai pas vu de second degré ni d'humour sur ce sujet-là.
Le sujet principal finalement, c'est surtout que Kevin découvre combien une robe, des talons hauts, ce n'est vraiment pas confortable et pratique.
Un album de plus sur la possibilité de ne pas se cantonner à la séparation rigide filles / garçons.
Et signé Michaël Escoffier, c'est tentant.
Apprécié chez nous, mais pas un énorme coup de coeur.
Le sujet est léger, puisqu'il s'agit de se déguiser.
Se déguiser, c'est endosser une autre personnalité non ? Donc aucun problème si Kevin veut une robe de princesse.
Enfin, il ne devrait y avoir aucun problème. Le regard des autres n'est pas très tolérant, mais ça n'arrête pas Kevin.
Cependant, ce qui devrait être la liberté totale de prendre le costume qu'on veut me semble un peu diminué par le fait que Kevin, une fois en princesse, a absolument besoin d'un chevalier. On retombe dans les clichés : la princesse ne peut se débrouiller sans chevalier. Et je n'y ai pas vu de second degré ni d'humour sur ce sujet-là.
Le sujet principal finalement, c'est surtout que Kevin découvre combien une robe, des talons hauts, ce n'est vraiment pas confortable et pratique.
dimanche 19 janvier 2020
Les trois crimes de Noël - Christian Jacq
Une intrigue presque aussi tarabiscotée que le manoir !
Depuis 25 ans que j'ai découvert cette série, je ne rate pas une occasion de lire une nouvelle aventure de ce drôle de duo. Après plus d'une quinzaine, et même s'ils sont de niveau assez inégal, c'est toujours un plaisir.
Contrairement à la plupart, ce volume ne commence pas à The Slaughterers, mais la propriété d'Higgins, et Trafalgar son chat, seront tout de même mentionnés.
L'ex-inspecteur Higgins, et le surintendant Scott Marlow arrivent dès la première page dans un manoir incongru perdu dans la campagne anglaise.
Ce n'est pas Marlow qui a appelé Higgins à la rescousse, mais au contraire l'ex-inspecteur qui entraîne son acolyte dans une aventure qu'il ne va pas aimer, loin de Londres et de la Reine.
Un thème un peu insolite puisqu'il s'agit de découvrir les dessous d'un meurtre probablement commis dix ans plus tôt.
Mais en même temps une intrigue très classique : un manoir isolé très loin de la civilisation, coupé de tout contact par la neige, sans réseau pour le téléphone portable. Un groupe d'héritiers, tous cousins, ayant bien entendu tous quelque chose à cacher.
Depuis 25 ans que j'ai découvert cette série, je ne rate pas une occasion de lire une nouvelle aventure de ce drôle de duo. Après plus d'une quinzaine, et même s'ils sont de niveau assez inégal, c'est toujours un plaisir.
Contrairement à la plupart, ce volume ne commence pas à The Slaughterers, mais la propriété d'Higgins, et Trafalgar son chat, seront tout de même mentionnés.
L'ex-inspecteur Higgins, et le surintendant Scott Marlow arrivent dès la première page dans un manoir incongru perdu dans la campagne anglaise.
Ce n'est pas Marlow qui a appelé Higgins à la rescousse, mais au contraire l'ex-inspecteur qui entraîne son acolyte dans une aventure qu'il ne va pas aimer, loin de Londres et de la Reine.
Un thème un peu insolite puisqu'il s'agit de découvrir les dessous d'un meurtre probablement commis dix ans plus tôt.
Mais en même temps une intrigue très classique : un manoir isolé très loin de la civilisation, coupé de tout contact par la neige, sans réseau pour le téléphone portable. Un groupe d'héritiers, tous cousins, ayant bien entendu tous quelque chose à cacher.
vendredi 17 janvier 2020
Vingt-quatre heures dans l'incroyable bibliothèque de M. Lemoncello - Chris Grabenstein
D'abord un énorme coup de chapeau à la traductrice, parce qu’entre rébus, titres de livres, énigmes etc, ça a dû être un vrai casse-tête à transcrire en français ! C'est pratiquement pour certaines parties une réécriture
J'y ai pensé tout le long. Et puis je vois en arrivant à la fin que l'auteur la remercie aussi, et qu'elle-même dit quelques mots de son travail.
J’avais lu beaucoup d'éloges de ce roman, et j'avais bien envie de le découvrir, sans trop savoir à quoi m'attendre cependant. Merci à ma petite-fille de l'avoir emprunté pour moi à sa bibliothèque, je n’ai vraiment pas été déçue.
Un amusant escape game dans une bibliothèque, qui se laisse dévorer en rien de temps (sauf sans doute si on essaie de décoder nous-même les énigmes, mais ça me parait un peu complexe.)
Une chouette découverte des dessous de la bibliothèque, avec un rôle important joué par la classification Dewey ; le plaisir de retrouver plein de bons titres connus ; des personnages sympathiques et pas mal de bons sentiments.
Un petit côté Charlie et la chocolaterie aussi il me semble (Je peux me tromper, ne l’ayant pas relu depuis fort longtemps - même si le plus connu, c'est loin d'être mon préféré de Roald Dahl) avec le personnage de Luigi Lemoncello. Il y est d’ailleurs fait allusion dans le roman.
Et un mélange de technologies modernes, hologrammes, écrans, gadgets, et de jeux de société, ce qui ne pouvait que me plaire.
J'y ai pensé tout le long. Et puis je vois en arrivant à la fin que l'auteur la remercie aussi, et qu'elle-même dit quelques mots de son travail.
J’avais lu beaucoup d'éloges de ce roman, et j'avais bien envie de le découvrir, sans trop savoir à quoi m'attendre cependant. Merci à ma petite-fille de l'avoir emprunté pour moi à sa bibliothèque, je n’ai vraiment pas été déçue.
Un amusant escape game dans une bibliothèque, qui se laisse dévorer en rien de temps (sauf sans doute si on essaie de décoder nous-même les énigmes, mais ça me parait un peu complexe.)
Une chouette découverte des dessous de la bibliothèque, avec un rôle important joué par la classification Dewey ; le plaisir de retrouver plein de bons titres connus ; des personnages sympathiques et pas mal de bons sentiments.
Un petit côté Charlie et la chocolaterie aussi il me semble (Je peux me tromper, ne l’ayant pas relu depuis fort longtemps - même si le plus connu, c'est loin d'être mon préféré de Roald Dahl) avec le personnage de Luigi Lemoncello. Il y est d’ailleurs fait allusion dans le roman.
Et un mélange de technologies modernes, hologrammes, écrans, gadgets, et de jeux de société, ce qui ne pouvait que me plaire.
jeudi 16 janvier 2020
Le jour où mon père a disparu - Benoît Séverac
Quand secrets politiques et secrets de famille s'emmêlent.
Un roman assez étonnant, que je n'ai pas pu lâcher, je l'ai lu dans la journée.
Début un peu surprenant : la plupart des romans jeunesse commencent de façon très "dynamique", de l'action, du suspens, de façon à ce que le lecteur accroche immédiatement.
Ici, l’auteur pose le contexte politique.
Je pense que ça réserve ce roman aux bons lecteurs et pas aux plus jeunes, même s'il est facile à lire et terriblement prenant.
Etienne vit dans un petit village de l'Aude, comme ses parents et ses grands-parents avant lui. Fortement enracinés dans le terroir, et pourtant totalement parias.
Depuis des années, on l'évite au collège, on évite ses parents, il n'a eu qu'un seul ami, un garçon qui venait d'ailleurs, et qui est reparti. Et même dans sa famille, il n'a plus le droit de voir ses grands-parents ni ses cousins, tous se détournent.
Sans qu'il ne sache bien la raison, ses parents refusant toujours les explications.
Et puis, alors qu'après le brevet il s'apprête à passer un été tranquille, un détenu s'évade de prison. Et sa vie prend un tournant totalement inattendu.
Un roman assez étonnant, que je n'ai pas pu lâcher, je l'ai lu dans la journée.
Début un peu surprenant : la plupart des romans jeunesse commencent de façon très "dynamique", de l'action, du suspens, de façon à ce que le lecteur accroche immédiatement.
Ici, l’auteur pose le contexte politique.
Je pense que ça réserve ce roman aux bons lecteurs et pas aux plus jeunes, même s'il est facile à lire et terriblement prenant.
Etienne vit dans un petit village de l'Aude, comme ses parents et ses grands-parents avant lui. Fortement enracinés dans le terroir, et pourtant totalement parias.
Depuis des années, on l'évite au collège, on évite ses parents, il n'a eu qu'un seul ami, un garçon qui venait d'ailleurs, et qui est reparti. Et même dans sa famille, il n'a plus le droit de voir ses grands-parents ni ses cousins, tous se détournent.
Sans qu'il ne sache bien la raison, ses parents refusant toujours les explications.
Et puis, alors qu'après le brevet il s'apprête à passer un été tranquille, un détenu s'évade de prison. Et sa vie prend un tournant totalement inattendu.
mardi 14 janvier 2020
Les Nouveaux - Tome 1 - Une drôle de journée ! (B.D.)
Douze histoires de quatre pages chacune, avec une trame commune, l'arrivée d'un nouvel élève dans la classe de Momo, et chaque fois, le même texte pour la première et l'avant-dernière cases. (Mais les illustrations diffèrent bien entendu.)
Le thème est donné dans le titre : chaque jour, dans cette école théoriquement classique mais en fait un peu curieuse, un nouvel élève est accueilli, qui ne restera que la journée, cantine comprise.
Des nouveaux célèbres, ou pas, mais certainement inattendus dans une classe.
J'ai beaucoup aimé cette idée, c'est drôle et ça met en lumière chaque fois les particularités du nouveau, avec un trait un peu exagéré bien entendu, c'est le principe, pour amuser et distinguer ces nouveaux.
On a par exemple Tarzan (à la piscine, difficile de le suivre), un homme âgé (incollable sur la guerre mais avec des idées bien arrêtées sur "les boches", et qui ne veut pas rater ses émissions de télé), une starlette (qui se croit en représentation), le Père Noël, un astronaute, ...
Le plus drôle est peut-être l'arrivée de l'élève normal, inattendu après tous ces personnages surprenants, et qui ne comprend pas trop ce qu'on lui demande.
L'idée est sympathique et amusante, mais il m'a manqué un petit quelque chose pour que je sois vraiment enthousiasmée. C'est un peu plat, il me semble que les idées n'ont pas été réellement utilisées, la maîtresse parait vraiment peu futée. Bref, je me suis un peu ennuyée même si j'ai tout lu.
Le thème est donné dans le titre : chaque jour, dans cette école théoriquement classique mais en fait un peu curieuse, un nouvel élève est accueilli, qui ne restera que la journée, cantine comprise.
Des nouveaux célèbres, ou pas, mais certainement inattendus dans une classe.
J'ai beaucoup aimé cette idée, c'est drôle et ça met en lumière chaque fois les particularités du nouveau, avec un trait un peu exagéré bien entendu, c'est le principe, pour amuser et distinguer ces nouveaux.
On a par exemple Tarzan (à la piscine, difficile de le suivre), un homme âgé (incollable sur la guerre mais avec des idées bien arrêtées sur "les boches", et qui ne veut pas rater ses émissions de télé), une starlette (qui se croit en représentation), le Père Noël, un astronaute, ...
Le plus drôle est peut-être l'arrivée de l'élève normal, inattendu après tous ces personnages surprenants, et qui ne comprend pas trop ce qu'on lui demande.
L'idée est sympathique et amusante, mais il m'a manqué un petit quelque chose pour que je sois vraiment enthousiasmée. C'est un peu plat, il me semble que les idées n'ont pas été réellement utilisées, la maîtresse parait vraiment peu futée. Bref, je me suis un peu ennuyée même si j'ai tout lu.
jeudi 9 janvier 2020
Une fille de perdue c'est... une fille de perdue - Claire Renaud
Quel beau roman !
Au début, je me suis dit que c'était agréable à lire, mais plus destiné aux ados, puis très vite, j'ai été emportée par l’histoire.
Car au-delà de l'humour du titre, détournant un dicton qui se voudrait encourageant, on a une histoire à la fois très triste, et lumineuse.
Aurélia vient de signifier à Marcel que leur histoire commune s'arrête là, et Marcel ne peut pas y croire. Il s'accroche, se cramponne, Aurélia, c'est toute sa vie. Si elle l'abandonne, c'est un pan de lui-même qui s'effondre. En même temps, il se dit qu'il ne la méritait pas cette fille, qu'elle n'était pas pour lui, trop belle, trop solaire, toujours à l'aise alors que lui-même ne cherche qu'à passer inaperçu, rien pour la retenir. Mais malgré cette lucidité, il craque totalement, essaie désespérément, et de façon peu glorieuse, de la retenir.
Une histoire d'ados donc.
Sauf que peu à peu, on découvre la vie de Marcel, et ce n'est pas tout rose, c'est le moins qu'on puisse dire. On comprend alors pourquoi il a tant besoin de s'appuyer sur la fille qu'il aime. Parce que à côté de ça, il n'a pas grand chose de solide. On comprendra par la même occasion pourquoi elle a mis fin à leur relation.
Marcel essaie de cacher à son entourage combien sa situation familiale est terrible. Une mère qui s'enfonce dans l’alcoolisme, et qui le vit de la pire des façons vis à vis de son fils. Un père gentil et totalement démissionnaire, qui refuse de voir le danger de la situation.
Ça pourrait être un roman bien noir.
Mais ... mais il y a la nounou de Marcel, qui le soutient de toutes ses forces.
Et surtout, les amis. Une famille atypique et qui réchauffe le coeur de l'esseulé qu'est Marcel, et le nôtre au passage. Comme on aimerait faire partie des intimes des Tissier. Ces gens-là, malgré (ou avec) leurs fêlures et leurs difficultés, ils vous éclairent votre journée.
Au début, je me suis dit que c'était agréable à lire, mais plus destiné aux ados, puis très vite, j'ai été emportée par l’histoire.
Car au-delà de l'humour du titre, détournant un dicton qui se voudrait encourageant, on a une histoire à la fois très triste, et lumineuse.
Aurélia vient de signifier à Marcel que leur histoire commune s'arrête là, et Marcel ne peut pas y croire. Il s'accroche, se cramponne, Aurélia, c'est toute sa vie. Si elle l'abandonne, c'est un pan de lui-même qui s'effondre. En même temps, il se dit qu'il ne la méritait pas cette fille, qu'elle n'était pas pour lui, trop belle, trop solaire, toujours à l'aise alors que lui-même ne cherche qu'à passer inaperçu, rien pour la retenir. Mais malgré cette lucidité, il craque totalement, essaie désespérément, et de façon peu glorieuse, de la retenir.
Une histoire d'ados donc.
Sauf que peu à peu, on découvre la vie de Marcel, et ce n'est pas tout rose, c'est le moins qu'on puisse dire. On comprend alors pourquoi il a tant besoin de s'appuyer sur la fille qu'il aime. Parce que à côté de ça, il n'a pas grand chose de solide. On comprendra par la même occasion pourquoi elle a mis fin à leur relation.
Marcel essaie de cacher à son entourage combien sa situation familiale est terrible. Une mère qui s'enfonce dans l’alcoolisme, et qui le vit de la pire des façons vis à vis de son fils. Un père gentil et totalement démissionnaire, qui refuse de voir le danger de la situation.
Ça pourrait être un roman bien noir.
Mais ... mais il y a la nounou de Marcel, qui le soutient de toutes ses forces.
Et surtout, les amis. Une famille atypique et qui réchauffe le coeur de l'esseulé qu'est Marcel, et le nôtre au passage. Comme on aimerait faire partie des intimes des Tissier. Ces gens-là, malgré (ou avec) leurs fêlures et leurs difficultés, ils vous éclairent votre journée.
mardi 7 janvier 2020
Catch, tournevis et lutins-robots - H. Lenoir
De l'humour, de l'aventure, et du suspens.
Ça pourrait résumer la plupart des Pépix. Pourtant, ils sont très différents les uns des autres, thème, ambiance, personnages, ...
Je viens de passer un excellent moment avec une histoire de robots !!
Robots, lutins kidnappeurs, portail spatio-temporel, une belle fiction donc. Mais aussi quatre enfants de CM2 normaux, des amitiés et de fortes inimitiés. Et une usine un peu louche.
Pénélope dix ans, est fan de bricolage et de mécanique. Elle a un père qui travaille dans l'usine Roboratif, comme tous les habitants de Troupourit-la-rieuse (oui oui !) ou presque, une amie qui ne vit que pour le catch, et un petit frère qu’elle aime d’autant plus qu'il est toujours partant pour lui servir de cobaye dans ses expériences parfois risquées.
Mais cette fois, le problème ne va pas venir d'un essai malencontreux de Pénélope. Des lutins robots viennent d'enlever le petit frère, et elles vont devoir partir dans un monde parallèle pour essayer de le délivrer. Monde où en plus de surprises assez désagréables, elles vont découvrir des outils évolués à faire pâlir d'envie Pénélope, et hélas aussi son pire ennemi d'école.
On ne va pas s’ennuyer en lisant leurs mésaventures, dans un monde improbable et fort étonnant.
Ça pourrait résumer la plupart des Pépix. Pourtant, ils sont très différents les uns des autres, thème, ambiance, personnages, ...
Je viens de passer un excellent moment avec une histoire de robots !!
Robots, lutins kidnappeurs, portail spatio-temporel, une belle fiction donc. Mais aussi quatre enfants de CM2 normaux, des amitiés et de fortes inimitiés. Et une usine un peu louche.
Pénélope dix ans, est fan de bricolage et de mécanique. Elle a un père qui travaille dans l'usine Roboratif, comme tous les habitants de Troupourit-la-rieuse (oui oui !) ou presque, une amie qui ne vit que pour le catch, et un petit frère qu’elle aime d’autant plus qu'il est toujours partant pour lui servir de cobaye dans ses expériences parfois risquées.
Mais cette fois, le problème ne va pas venir d'un essai malencontreux de Pénélope. Des lutins robots viennent d'enlever le petit frère, et elles vont devoir partir dans un monde parallèle pour essayer de le délivrer. Monde où en plus de surprises assez désagréables, elles vont découvrir des outils évolués à faire pâlir d'envie Pénélope, et hélas aussi son pire ennemi d'école.
On ne va pas s’ennuyer en lisant leurs mésaventures, dans un monde improbable et fort étonnant.
vendredi 3 janvier 2020
La Cité du Lotus rose - Kate McAlistair
Après La Vallée du Lotus rose, j'avais hâte de retrouver Jezebel, de savoir si elle allait enfin accepter Jan, et de voir grandir la petite Mary-Leela.
Soyons honnête, je trouve l’héroïne toujours aussi horripilante par moments. Mais je n'ai quand même pas lâché le roman.
L'écriture est parfois un peu surprenante, mais c'est toujours aussi prenant.
J'ai souhaité le lire dès la fin du tome un car j'étais impatiente de connaître la suite des aventures de la jeune lady, et je n'ai pas regretté, même si dans une partie de ce tome, les récits de leurs ébats répétés sont parfois un peu lassants.
Jezebel est toujours étonnante : à la fois forte et déterminée, et souvent mère courage, et en même temps parfois on sent la toute jeune fille qu’elle est encore : elle est terrifiée, (à juste titre) à l’idée d'être retrouvée par le baron, mais quand Jan lui donne l’occasion de fuir discrètement, elle gnognotte sans cesse, elle préférait un bateau luxueux, on ne lui demande pas son avis, etc ...
Soyons honnête, je trouve l’héroïne toujours aussi horripilante par moments. Mais je n'ai quand même pas lâché le roman.
L'écriture est parfois un peu surprenante, mais c'est toujours aussi prenant.
J'ai souhaité le lire dès la fin du tome un car j'étais impatiente de connaître la suite des aventures de la jeune lady, et je n'ai pas regretté, même si dans une partie de ce tome, les récits de leurs ébats répétés sont parfois un peu lassants.
Jezebel est toujours étonnante : à la fois forte et déterminée, et souvent mère courage, et en même temps parfois on sent la toute jeune fille qu’elle est encore : elle est terrifiée, (à juste titre) à l’idée d'être retrouvée par le baron, mais quand Jan lui donne l’occasion de fuir discrètement, elle gnognotte sans cesse, elle préférait un bateau luxueux, on ne lui demande pas son avis, etc ...