Après Les records du monde chez les animaux, nous voici plongés dans un autre excellent volume des antisèches.
Au départ, le titre nous a paru un peu moins motivant, mais finalement, il est tout aussi passionnant, voire plus, puisque les sujets sont plus diversifiés.
Côté maquette, on retrouve exactement la même, je vous invite à vous reporter à mon article précédent.
Bien que ce ne soient pas les mêmes auteurs, on a ici aussi des dessins pleins d'humour et de second degré, illustrant parfaitement ce que pourrait être le sujet, transposé à l'homme.
Quelques exemples de questions titres :
- La dame blanche est-elle un fantôme ?
- Y a-t-il un cow-boy ce soir près de la mare ?
- Pourquoi cette liane a-t-elle une odeur si forte le soir ?
- Pourquoi certains yeux luisent-ils dans les phares des voitures ?
- Les loups hurlent-ils seulement pendant la pleine lune ?
- Que faire si l'on rencontre un sanglier la nuit ?
- Un animal est-il passé dans le jardin cette nuit ?
- Comment les vers luisants font-ils pour briller dans la nuit ?
etc ...
Pages
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lundi 30 avril 2018
dimanche 29 avril 2018
Chroniques burlesques d'une journaliste - Stéphanie Janicot
Sitôt reçu, sitôt lu !
D'abord, un très bel objet :
Une couverture claire reprenant des dessins du livre. Couverture cartonnée avec rabats.
Des pages en beau papier épais et agréable.
Je n'y connais rien en grammage, donc je ne saurais vous donner des caractéristiques techniques, mais je me suis amusée à mesurer : 2 cm d'épaisseur pour un livre de moins de 200 pages, c'est rare ! Ça rend le feuilletage et la lecture bien agréables.
Traité presque comme un journal intime, même si ça n'en est pas un : Jazz se raconte sur une année, un mois par chapitre. Avec une originale séparation par une page pastel, de couleur différente chaque mois, ce qui donne une bien jolie tranche.
Un livre original :
pas un roman graphique, puisque peu de dessins, un par page voire un peu moins
pas un roman illustré, car la légende du dessin fait partie intégrante du texte, il faut la lire en suivant, ce qui surprend un peu au début.
Je ne sais comment le qualifier, mais c'est agréable à lire.
Le contenu ne m'a pas emportée d'emblée. J'ai dans les premières pages été un brin déçue, il me semblait qu'on s’orientait plus vers la vie privée de la journaliste, chronique très parisienne d'une célibataire qui tient à ne pas le rester.
Mais très vite, je me suis attachée à Jazz, son entourage, ses mésaventures, ses espoirs de parvenir à se faire reconnaître dans son travail.
J'ai bien ri, mais j'ai surtout aimé découvrir les dessous de ce monde qui m'est totalement étranger. et en même temps qui m'intéresse beaucoup puisqu'il s'agit d’auteurs, de livres, de salons, de culture.
D'abord, un très bel objet :
Une couverture claire reprenant des dessins du livre. Couverture cartonnée avec rabats.
Des pages en beau papier épais et agréable.
Je n'y connais rien en grammage, donc je ne saurais vous donner des caractéristiques techniques, mais je me suis amusée à mesurer : 2 cm d'épaisseur pour un livre de moins de 200 pages, c'est rare ! Ça rend le feuilletage et la lecture bien agréables.
Traité presque comme un journal intime, même si ça n'en est pas un : Jazz se raconte sur une année, un mois par chapitre. Avec une originale séparation par une page pastel, de couleur différente chaque mois, ce qui donne une bien jolie tranche.
Un livre original :
pas un roman graphique, puisque peu de dessins, un par page voire un peu moins
pas un roman illustré, car la légende du dessin fait partie intégrante du texte, il faut la lire en suivant, ce qui surprend un peu au début.
Je ne sais comment le qualifier, mais c'est agréable à lire.
Le contenu ne m'a pas emportée d'emblée. J'ai dans les premières pages été un brin déçue, il me semblait qu'on s’orientait plus vers la vie privée de la journaliste, chronique très parisienne d'une célibataire qui tient à ne pas le rester.
Mais très vite, je me suis attachée à Jazz, son entourage, ses mésaventures, ses espoirs de parvenir à se faire reconnaître dans son travail.
J'ai bien ri, mais j'ai surtout aimé découvrir les dessous de ce monde qui m'est totalement étranger. et en même temps qui m'intéresse beaucoup puisqu'il s'agit d’auteurs, de livres, de salons, de culture.
samedi 28 avril 2018
En attendant New York - Mitali Perkins
Un très beau roman sur la condition de la femme en Inde, dans une époque qui pour moi est toute récente, le milieu des années 70.
Alors que nous avions vécu depuis un moment mai 68, et que toutes les libertés s'ouvraient à nous, les jeunes femmes indiennes, notamment des castes importantes, étaient encore soumises au poids de traditions ancestrales très strictes.
Impossible de se marier tant que l'aînée ne l'était pas. Obligation d'attendre qu'un homme (forcément plus âgé que la jeune fille) fasse sa demande en mariage, par l’intermédiaire des hommes de la famille.
Interdiction de sport pour les filles sitôt la puberté. Interdiction d'adresser la parole à un garçon.
Obligation pour les femmes de se soumettre à la femme du fils aîné.
Interdiction pour les veuves de manger viande et poisson le restant de leur vie, et obligation de ne plus porter que du blanc, comme si elles étaient déjà mortes aussi. etc ...
Et comme souvent dans les cas de soumission de la femme, ce sont les autres femmes qui sont le plus sévères et qui surveillent le plus les manquements.
Tout ceci présenté au travers d'un roman extrêmement agréable et facile à lire.
Alors que nous avions vécu depuis un moment mai 68, et que toutes les libertés s'ouvraient à nous, les jeunes femmes indiennes, notamment des castes importantes, étaient encore soumises au poids de traditions ancestrales très strictes.
Impossible de se marier tant que l'aînée ne l'était pas. Obligation d'attendre qu'un homme (forcément plus âgé que la jeune fille) fasse sa demande en mariage, par l’intermédiaire des hommes de la famille.
Interdiction de sport pour les filles sitôt la puberté. Interdiction d'adresser la parole à un garçon.
Obligation pour les femmes de se soumettre à la femme du fils aîné.
Interdiction pour les veuves de manger viande et poisson le restant de leur vie, et obligation de ne plus porter que du blanc, comme si elles étaient déjà mortes aussi. etc ...
Et comme souvent dans les cas de soumission de la femme, ce sont les autres femmes qui sont le plus sévères et qui surveillent le plus les manquements.
Tout ceci présenté au travers d'un roman extrêmement agréable et facile à lire.
vendredi 27 avril 2018
Les records du monde chez les animaux (Antisèches pour parents en détresse)
Enthousiasme pour ce petit bouquin, à picorer, à déguster, à dévorer.
Un petit format, une couverture pleine d'humour, un titre qui donne tout de suite envie de l’ouvrir, adultes comme enfants.
Il a été dévoré dès que je l'ai proposé à ma pitchoune de 9 ans.
Une cinquantaine de thèmes évoqués, tous sur le même schéma, ce qui en facilite la lecture pour les plus jeunes.
Double page pour chacun, une pleine page pour l'illustration, et une pour le texte.
Côté texte :
- En titre, la question, en gros, avec le type de record en couleur, et le mot animal, ou poisson / oiseau / mammifère ... en gras, pour savoir de quoi on parle.
- Une accroche de 3 à 5 lignes en gras, donnant la réponse directe à la question (quel animal) et quelques précisions.
- Un texte plus détaillé, facile à comprendre mais allant plus loin.
- Un ou deux encarts pour aller plus loin. Intitulés "Ah bon ?" et "Tiens donc !"
Ils peuvent être lus séparément si on a juste envie de feuilleter et de picorer.
Un petit format, une couverture pleine d'humour, un titre qui donne tout de suite envie de l’ouvrir, adultes comme enfants.
Il a été dévoré dès que je l'ai proposé à ma pitchoune de 9 ans.
Une cinquantaine de thèmes évoqués, tous sur le même schéma, ce qui en facilite la lecture pour les plus jeunes.
Double page pour chacun, une pleine page pour l'illustration, et une pour le texte.
Côté texte :
- En titre, la question, en gros, avec le type de record en couleur, et le mot animal, ou poisson / oiseau / mammifère ... en gras, pour savoir de quoi on parle.
- Une accroche de 3 à 5 lignes en gras, donnant la réponse directe à la question (quel animal) et quelques précisions.
- Un texte plus détaillé, facile à comprendre mais allant plus loin.
- Un ou deux encarts pour aller plus loin. Intitulés "Ah bon ?" et "Tiens donc !"
Ils peuvent être lus séparément si on a juste envie de feuilleter et de picorer.
jeudi 26 avril 2018
Comme les doigts de la main - Zélie et compagnie n°7 (B.D.)
Une des nombreuses BD issues des magazines de Bayard presse, que les enfants aiment retrouver en albums, les personnages les accompagnant au fil des semaines.
Ici, on a 12 courtes histoires d'une dizaine de pages, de Zélie et ses inséparables copains, sans oublier La Glu, le petit frère très collant.
On aime Zélie parce qu’elle est très positive, et cherche toujours une solution, surtout pour aider.
J'ai particulièrement aimé la dernière histoire, Einstein veut un chien, où il est question de racket, et où les enfants vont trouver une solution belle et drôle. (Peut-on parler de racket quand un grand terrorise un petit, en le menaçant s'il parle, non pour lui extorquer de l'argent, mais pour l'obliger à faire ses devoirs ? Mais la démarche est bien la même)
Parfois, Zélie quitte sa bande et sa tour pour aller s’ennuyer horriblement à la campagne chez son oncle Louis. Mais à la campagne, il y a Rodolphe Broutechoux, et son vieux tracteur !
Extrait :
Ici, on a 12 courtes histoires d'une dizaine de pages, de Zélie et ses inséparables copains, sans oublier La Glu, le petit frère très collant.
On aime Zélie parce qu’elle est très positive, et cherche toujours une solution, surtout pour aider.
J'ai particulièrement aimé la dernière histoire, Einstein veut un chien, où il est question de racket, et où les enfants vont trouver une solution belle et drôle. (Peut-on parler de racket quand un grand terrorise un petit, en le menaçant s'il parle, non pour lui extorquer de l'argent, mais pour l'obliger à faire ses devoirs ? Mais la démarche est bien la même)
Parfois, Zélie quitte sa bande et sa tour pour aller s’ennuyer horriblement à la campagne chez son oncle Louis. Mais à la campagne, il y a Rodolphe Broutechoux, et son vieux tracteur !
Extrait :
mercredi 25 avril 2018
Simon Thorn et le nid de serpents (T2) - Aimée Carter
Encore plus attachant que le premier tome.
Si j'avais démarré cette série avec un peu de réticence, rarement enthousiasmée par le fantastique, j'ai eu un grand plaisir à retrouver Simon et ses amis. Et ce périple dans l’Amérique profonde voire désertique est un régal.
L'histoire commence peu après la fin du tome un, Simon ne s'est pas encore remis des événements dramatiques, mais il doit essayer de vivre en bonne entente dans le REPAIRE, et avec son frère.
Toujours inquiet pour sa mère, et désireux plus que tout de la retrouver, au premier petit signe d’elle, il n'hésite pas à braver toutes les interdictions pour partir à sa recherche. Les indices sont rares, et les dangers nombreux, mais il peut compter sur une poignée d'amis indispensables. Parfois imprévisibles, mais toujours efficaces. Quelques rencontres drôles (Ratons laveurs) d'autres dangereuses. Simon et ses amis vont prendre tous les risques pour parvenir à leurs deux buts : trouver la mère de Simon, et le morceau du Prédateur.
Ça ne se passera pas forcément comme ils l'espéraient mais l'entraide est efficace.
Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler ceux qui n'ont pas lu le tome 1, ce serait dommage, mais ce roman est un vrai plaisir de lecture.
Si j'avais démarré cette série avec un peu de réticence, rarement enthousiasmée par le fantastique, j'ai eu un grand plaisir à retrouver Simon et ses amis. Et ce périple dans l’Amérique profonde voire désertique est un régal.
L'histoire commence peu après la fin du tome un, Simon ne s'est pas encore remis des événements dramatiques, mais il doit essayer de vivre en bonne entente dans le REPAIRE, et avec son frère.
Toujours inquiet pour sa mère, et désireux plus que tout de la retrouver, au premier petit signe d’elle, il n'hésite pas à braver toutes les interdictions pour partir à sa recherche. Les indices sont rares, et les dangers nombreux, mais il peut compter sur une poignée d'amis indispensables. Parfois imprévisibles, mais toujours efficaces. Quelques rencontres drôles (Ratons laveurs) d'autres dangereuses. Simon et ses amis vont prendre tous les risques pour parvenir à leurs deux buts : trouver la mère de Simon, et le morceau du Prédateur.
Ça ne se passera pas forcément comme ils l'espéraient mais l'entraide est efficace.
Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler ceux qui n'ont pas lu le tome 1, ce serait dommage, mais ce roman est un vrai plaisir de lecture.
mardi 24 avril 2018
Mon père n'est pas un escargot - Agnès de Lestrade
Un court roman tendre et émouvant.
Une histoire de parents séparés, c'est classique, mais quand Prune découvre que son père, qu'elle adore, n'a plus de domicile, on bascule sur un sujet rarement abordé en littérature jeunesse.
Il ne s'agit pas ici de s’intéresser au SDF du coin de la rue, mais de voir son propre père se retrouver soudain à la rue.
Un père artiste mais plein de bonne volonté. Qui fait tout pour préserver Prune.
Une histoire de parents séparés, c'est classique, mais quand Prune découvre que son père, qu'elle adore, n'a plus de domicile, on bascule sur un sujet rarement abordé en littérature jeunesse.
Il ne s'agit pas ici de s’intéresser au SDF du coin de la rue, mais de voir son propre père se retrouver soudain à la rue.
Un père artiste mais plein de bonne volonté. Qui fait tout pour préserver Prune.
Leurs vacances seront donc imprévues, en camping, pleines de rires.
Dommage qu'en
mars, le temps se gâte vite. Météo plus maladie, le papa va devoir avouer l'inavouable.
Et puis il y a le retour au collège, et il faut assumer, ce n'est pas simple pour Prune.
Mais il y a des personnages si positifs dans ce petit roman que ça redonne de l'espoir.
lundi 23 avril 2018
Les Petits Mythos T2 : Le Grand Icare
Longtemps que je n'avais pas ri aussi volontiers !
Je découvre seulement cette série (vu mon peu d'attirance pour la mythologie, il a fallu qu'on me la mette entre les mains pour que je me décide à lire cette BD) et j'ai vraiment beaucoup aimé.
Déjà, dès la lecture des fiches constituant les pages de garde, j'ai trouvé l'idée excellente : présentation des personnages essentiels, en un dessin et quelques lignes explicatives. 12 "petits Mythos", l'enfance des héros, 3 "gros Mythos" personnages déjà "adultes" dans la BD, et un de la série "animaux Mythos", cet adorable Lion de Némée, rien que son portrait me fait craquer.
Beaucoup d'humour, mais aussi un excellent résumé des personnages, qui permet de découvrir ou de réviser toutes ces notions.
Quant à la BD elle-même, un régal. D'affreux jojos qui jouent comme des enfants, tout en sachant ce qu'ils vont devenir plus tard, et en essayant de s'en vanter, mais pas facile tant que les super pouvoirs ne sont pas là.
Successions de gags, très drôles, et en même temps, on apprend beaucoup sur les principaux événements de la mythologie (quand on est comme moi ignare en la matière !)
La plupart sont des histoires d'une planche, quelques-unes se déroulent sur 3 ou 4 pages.
Je découvre seulement cette série (vu mon peu d'attirance pour la mythologie, il a fallu qu'on me la mette entre les mains pour que je me décide à lire cette BD) et j'ai vraiment beaucoup aimé.
Déjà, dès la lecture des fiches constituant les pages de garde, j'ai trouvé l'idée excellente : présentation des personnages essentiels, en un dessin et quelques lignes explicatives. 12 "petits Mythos", l'enfance des héros, 3 "gros Mythos" personnages déjà "adultes" dans la BD, et un de la série "animaux Mythos", cet adorable Lion de Némée, rien que son portrait me fait craquer.
Beaucoup d'humour, mais aussi un excellent résumé des personnages, qui permet de découvrir ou de réviser toutes ces notions.
Quant à la BD elle-même, un régal. D'affreux jojos qui jouent comme des enfants, tout en sachant ce qu'ils vont devenir plus tard, et en essayant de s'en vanter, mais pas facile tant que les super pouvoirs ne sont pas là.
Successions de gags, très drôles, et en même temps, on apprend beaucoup sur les principaux événements de la mythologie (quand on est comme moi ignare en la matière !)
La plupart sont des histoires d'une planche, quelques-unes se déroulent sur 3 ou 4 pages.
dimanche 22 avril 2018
Les Pâques du commissaire Ricciardi - Maurizio de Giovanni
Un vrai bon roman policier comme je les aime : une énigme véritable, une ambiance très importante, un enquêteur, récurrent, au fort caractère et à la vie pas si simple, pas mal de personnages sympathiques... et les autres.
Côté énigme, un meurtre, horrible, mais pas détaillé de façon sanglante, et une enquête qui va nous tenir en haleine (ou pas !) jusqu'aux dernières pages.
Le commissaire, que je découvre dans ce roman mais qui a déjà vécu plusieurs saisons d'aventures, ne s’oublie pas facilement : d’une empathie poussée à l'extrême, puisqu'il a le "don" de voir les morts à l'emplacement de leur mort violente, accompagnés de leur dernière parole. Et ce même des mois après qu'ils aient disparu, ce qui, si ça l'aide dans ses enquêtes, ne lui facilite pas les déplacements dans sa ville !
Autour de lui gravitent des personnages très bien campés, pas juste des noms mais des personnalités. Que ce soit les proches du Commissaire, qu'on doit retrouver dans chaque roman, ou les personnages "de passage" dans celui-ci.
Comme la plupart des séries policières avec héros récurrents, je suppose qu'on apprécie de les lire dans l'ordre, pour suivre la vie du commissaire. Mais aucun problème à lire ce volume sans rien en connaître.
Quant à l’ambiance, alors là, on est gâté !
Côté énigme, un meurtre, horrible, mais pas détaillé de façon sanglante, et une enquête qui va nous tenir en haleine (ou pas !) jusqu'aux dernières pages.
Le commissaire, que je découvre dans ce roman mais qui a déjà vécu plusieurs saisons d'aventures, ne s’oublie pas facilement : d’une empathie poussée à l'extrême, puisqu'il a le "don" de voir les morts à l'emplacement de leur mort violente, accompagnés de leur dernière parole. Et ce même des mois après qu'ils aient disparu, ce qui, si ça l'aide dans ses enquêtes, ne lui facilite pas les déplacements dans sa ville !
Autour de lui gravitent des personnages très bien campés, pas juste des noms mais des personnalités. Que ce soit les proches du Commissaire, qu'on doit retrouver dans chaque roman, ou les personnages "de passage" dans celui-ci.
Comme la plupart des séries policières avec héros récurrents, je suppose qu'on apprécie de les lire dans l'ordre, pour suivre la vie du commissaire. Mais aucun problème à lire ce volume sans rien en connaître.
Quant à l’ambiance, alors là, on est gâté !
samedi 21 avril 2018
Fenêtre sur : D'où viennent les aliments ? - Emily Bone
Dans la même série que Fenêtre sur New York, un autre documentaire paru le même jour, sur un thème très différent.
Même principe de belles pages cartonnées avec une multitude de volets à soulever.
Toujours un sujet par double page, mais ici il peut y avoir soit une grande image, soit plusieurs selon le thème.
Les plus jeunes aiment comme toujours soulever chaque rabat, mais il faudra pour certaines parties plutôt raconter que lire, le sujet n'est pas toujours simple pour les plus petits.
Les plus grands auront plaisir à découvrir toutes les explications, sur la page ou ... suspens ... derrière les volets.
Chaque page est un sujet distinct, on peut donc les aborder dans l'ordre que l'on veut et à petites doses, ou pas.
Même principe de belles pages cartonnées avec une multitude de volets à soulever.
Toujours un sujet par double page, mais ici il peut y avoir soit une grande image, soit plusieurs selon le thème.
Les plus jeunes aiment comme toujours soulever chaque rabat, mais il faudra pour certaines parties plutôt raconter que lire, le sujet n'est pas toujours simple pour les plus petits.
Les plus grands auront plaisir à découvrir toutes les explications, sur la page ou ... suspens ... derrière les volets.
Chaque page est un sujet distinct, on peut donc les aborder dans l'ordre que l'on veut et à petites doses, ou pas.
vendredi 20 avril 2018
C'est l'histoire d'un éléphant - Agnès de Lestrade - Guillaume Plantevin
Un album à la fois drôle et beau.
Un court texte en randonnée, très amusant, qui par moments nous laisse terminer la phrase "refrain".
En randonnée et même en boucle.
Et j'ai énormément aimé les illustrations, à la fois simples, parlantes, et pleines d'humour.
Les petits yeux de l'éléphant furieux ...
C'est rare de voir un serpent plus sympathique que l'éléphant !
Lu avec mes petits de 6 ans et 9 ans 1/2, ils se sont régalés tous les deux (moi aussi !)
Extraits :
Et c'est comme ça qu'elle tombe sur l'éléphant, celui qui n'était pas content parce qu'il n'avait pas dormi de la nuit à cause d'une chauve-souris... enfin... tu connais la suite.
Un court texte en randonnée, très amusant, qui par moments nous laisse terminer la phrase "refrain".
En randonnée et même en boucle.
Et j'ai énormément aimé les illustrations, à la fois simples, parlantes, et pleines d'humour.
Les petits yeux de l'éléphant furieux ...
C'est rare de voir un serpent plus sympathique que l'éléphant !
Lu avec mes petits de 6 ans et 9 ans 1/2, ils se sont régalés tous les deux (moi aussi !)
Extraits :
Et c'est comme ça qu'elle tombe sur l'éléphant, celui qui n'était pas content parce qu'il n'avait pas dormi de la nuit à cause d'une chauve-souris... enfin... tu connais la suite.
jeudi 19 avril 2018
Tableaux célèbres + L'Art en images
Exceptionnellement, je vais présenter en un seul articles deux albums, différents mais proches.
Deux beaux albums pour une première approche des tableaux les plus connus.
Deux beaux albums pour une première approche des tableaux les plus connus.
mercredi 18 avril 2018
Agatha Raisin enquête (n°7) À la Claire Fontaine
Agatha est de retour dans les Costwalds, et c'est une bonne chose !
Après la déception du tome précédent, tellement ennuyeux, j'ai retrouvé ici la dynamique des premiers volumes.
Une enquête policière sans rien d'exceptionnel, voire très secondaire, mais le plaisir de retrouver pas mal de "têtes connues", de l’adorable Mrs Bloxby, épouse du pasteur, à Bill Wong (et sa mère !!), en passant par Roy l'inévitable, toujours aussi agaçant et indispensable.
Et bien entendu, la valse hésitation entre Agatha et James.
Plus quelques nouveaux personnages bien croqués.
Un épisode moyen donc ; finalement, la campagne anglaise sied bien à Agatha.
Elle a de nouveau, devant la froideur de Mr Lacey, des velléités de voyage, et j’espère qu’elle n'en fera rien, je compte lire l'épisode prochain ! (et j'espère même que la bibliothèque achètera les suivants, parus en mars. Mais j'en vois poindre 2 nouveaux en juin, pas sûre que le budget suive !)
Extraits :
C'était un de ces endroits où le menu est raffiné et la cuisine consternante.. Une excellente façon de faire régime, pensa Agatha.
Après la déception du tome précédent, tellement ennuyeux, j'ai retrouvé ici la dynamique des premiers volumes.
Une enquête policière sans rien d'exceptionnel, voire très secondaire, mais le plaisir de retrouver pas mal de "têtes connues", de l’adorable Mrs Bloxby, épouse du pasteur, à Bill Wong (et sa mère !!), en passant par Roy l'inévitable, toujours aussi agaçant et indispensable.
Et bien entendu, la valse hésitation entre Agatha et James.
Plus quelques nouveaux personnages bien croqués.
Un épisode moyen donc ; finalement, la campagne anglaise sied bien à Agatha.
Elle a de nouveau, devant la froideur de Mr Lacey, des velléités de voyage, et j’espère qu’elle n'en fera rien, je compte lire l'épisode prochain ! (et j'espère même que la bibliothèque achètera les suivants, parus en mars. Mais j'en vois poindre 2 nouveaux en juin, pas sûre que le budget suive !)
Extraits :
C'était un de ces endroits où le menu est raffiné et la cuisine consternante.. Une excellente façon de faire régime, pensa Agatha.
mardi 17 avril 2018
Jour de colère - Caryl Férey
Ça commençait bien, ça finit pas mal ... mais entre les deux, une partie me gêne vraiment.
Dispute entre parents, juste la veille d'un départ en vacances très attendu, puisqu'il doit permettre à Adrien de retrouver à la fois ses grands-parents, et la mer.
C'est donc très déçu qu'il apprend que non seulement il n'aura ni l'un ni l'autre, mais qu'en plus son père ne vient pas avec eux.
Départ donc dans un endroit peu attrayant, avec sa mère et sa petite soeur, qui ne comprend pas mais voudrait bien son papa elle aussi.
J'ai trouvé les réactions de chacun justes et bien décrites, on est tout près de ce pauvre garçon qui comprend que tout est bouleversé, sans vraiment savoir pourquoi.
Mais quand il fugue pour retrouver son père et accepte de partir sur le porte-bagages d'un personnage de rencontre à la mine un brin patibulaire, je ne suis pas d'accord ! Je m'inquiète de l'exemple donné aux jeunes lecteurs. D'accord, il ne faut pas juger sur la mine, mais les risques pris sont énormes.
Et aucune remarque sur la dangerosité de ce qu'il a fait. Les parents sont ravis de le retrouver, on n'en parle plus, tout est bien qui finit bien.
NON, je ne suis vraiment pas d'accord sur les idées que cela peut mettre en tête d'enfants mécontents de leur vie ! (À tort ou à raison !)
Dispute entre parents, juste la veille d'un départ en vacances très attendu, puisqu'il doit permettre à Adrien de retrouver à la fois ses grands-parents, et la mer.
C'est donc très déçu qu'il apprend que non seulement il n'aura ni l'un ni l'autre, mais qu'en plus son père ne vient pas avec eux.
Départ donc dans un endroit peu attrayant, avec sa mère et sa petite soeur, qui ne comprend pas mais voudrait bien son papa elle aussi.
J'ai trouvé les réactions de chacun justes et bien décrites, on est tout près de ce pauvre garçon qui comprend que tout est bouleversé, sans vraiment savoir pourquoi.
Mais quand il fugue pour retrouver son père et accepte de partir sur le porte-bagages d'un personnage de rencontre à la mine un brin patibulaire, je ne suis pas d'accord ! Je m'inquiète de l'exemple donné aux jeunes lecteurs. D'accord, il ne faut pas juger sur la mine, mais les risques pris sont énormes.
Et aucune remarque sur la dangerosité de ce qu'il a fait. Les parents sont ravis de le retrouver, on n'en parle plus, tout est bien qui finit bien.
NON, je ne suis vraiment pas d'accord sur les idées que cela peut mettre en tête d'enfants mécontents de leur vie ! (À tort ou à raison !)
lundi 16 avril 2018
Les soeurs Moustaches T1 La balade de Maï - Miss Paty (B.D.)
Une très sympathique bande dessinée pour les plus jeunes : des dessins tout mignons, une belle écriture en cursive, caractères larges et bien lisibles, très bien pour les débutants.
Une histoire un peu surprenante : mi humaines, mi animaux qui vivent provisoirement seules dans la forêt.
Mais une petite soeur très classique cependant, qu'on laisse un peu de côté car plus jeune, qui s'en plaint, et qui fait quelques bêtises, plus ou moins volontairement.
Comme toujours, j'ai un peu de mal avec les bandes dessinées, en dehors des grands classiques. Je ne voyais pas trop pourquoi le chat était une des soeurs, je pensais avoir manqué quelques explications mais il s'agit bien du tome un. Je dois manquer plutôt d'imagination !
Je pense qu'avec les enfants, ça ne pose aucun problème, et c'est vraiment très mignon, et intéressant aussi.Mais pourquoi ne pas paginer une BD ? Je trouve ça très agaçant.Le personnage de l'ours qui a toujours faim apporte une note d'humour bienvenue.
Une histoire un peu surprenante : mi humaines, mi animaux qui vivent provisoirement seules dans la forêt.
Mais une petite soeur très classique cependant, qu'on laisse un peu de côté car plus jeune, qui s'en plaint, et qui fait quelques bêtises, plus ou moins volontairement.
Comme toujours, j'ai un peu de mal avec les bandes dessinées, en dehors des grands classiques. Je ne voyais pas trop pourquoi le chat était une des soeurs, je pensais avoir manqué quelques explications mais il s'agit bien du tome un. Je dois manquer plutôt d'imagination !
Je pense qu'avec les enfants, ça ne pose aucun problème, et c'est vraiment très mignon, et intéressant aussi.Mais pourquoi ne pas paginer une BD ? Je trouve ça très agaçant.Le personnage de l'ours qui a toujours faim apporte une note d'humour bienvenue.
dimanche 15 avril 2018
1001 animaux à trouver - Ruth Brocklehurst - Susanna Davidson
Extrêmement intéressant, un "Cherche et trouve" à plein de niveaux.
Donc qui plait à des âges très différents, et qu'on sort et ressort souvent.
Donc qui plait à des âges très différents, et qu'on sort et ressort souvent.
samedi 14 avril 2018
Petite salamandre (Magazine)
Après Salamandre junior, nous avons le plaisir de découvrir Petite Salamandre, pour les plus jeunes à partir de 4 ans.
Aussi attrayant, aussi intéressant que son grand frère, que ce soit pour lire aux plus jeunes, ou pour le laisser découvrir aux lecteurs un peu plus aguerris.
La maquette en est assez proche. Dans ce numéro de février-mars :
- une courte bande dessinée
- des fiches questions réponses à découper. Au bout de quelques numéros, ça fera un joli jeu à ranger à part.
- une double page sur le crapaud
- plusieurs pages de jeux, adaptés aux divers âges concernés (coloriage, dessin, comptage, lettres, parcours, cherche/trouve …)
- un beau dossier de 8 pages sur le blaireau. Très léger à lire, chaque double page peut être vue séparément, avec un sujet distinct, et toujours des textes très courts. On y apprend beaucoup de choses facilement !
- un superbe poster d’un blaireau encarté au centre (format 34 x 44 cm) Au dos, des réponses détaillées à des questions de lecteurs.
- des activités manuelles bien détaillées (bricolages, cuisine, découpages)
- une vraie histoire à lire, sur 4 pages (sur un thème nature bien entendu)
- et les infos brèves, les idées de livres, expo, des questions au photographe qui a réalisé le dossier sur le blaireau …
Le tout avec des textes courts, très illustrés, et très attrayants.
Vraiment une adorable revue pour les plus jeunes, et même pour les autres. Moi, je me régale !
Aussi attrayant, aussi intéressant que son grand frère, que ce soit pour lire aux plus jeunes, ou pour le laisser découvrir aux lecteurs un peu plus aguerris.
La maquette en est assez proche. Dans ce numéro de février-mars :
- une courte bande dessinée
- des fiches questions réponses à découper. Au bout de quelques numéros, ça fera un joli jeu à ranger à part.
- une double page sur le crapaud
- plusieurs pages de jeux, adaptés aux divers âges concernés (coloriage, dessin, comptage, lettres, parcours, cherche/trouve …)
- un beau dossier de 8 pages sur le blaireau. Très léger à lire, chaque double page peut être vue séparément, avec un sujet distinct, et toujours des textes très courts. On y apprend beaucoup de choses facilement !
- un superbe poster d’un blaireau encarté au centre (format 34 x 44 cm) Au dos, des réponses détaillées à des questions de lecteurs.
- des activités manuelles bien détaillées (bricolages, cuisine, découpages)
- une vraie histoire à lire, sur 4 pages (sur un thème nature bien entendu)
- et les infos brèves, les idées de livres, expo, des questions au photographe qui a réalisé le dossier sur le blaireau …
Le tout avec des textes courts, très illustrés, et très attrayants.
Vraiment une adorable revue pour les plus jeunes, et même pour les autres. Moi, je me régale !
vendredi 13 avril 2018
Un si terrible secret - Evelyne Brisou-Pellen
J'aime à peu près tous les romans d'Evelyne Brisou-Pellen, et si je l'ai découverte il y a TRÈS longtemps avec du fantastique, Le mystère de la nuit des pierres, (tiens, il faudrait que je le relise, je ne m'en souviens absolument pas) j'apprécie particulièrement ceux qui traitent de vie actuelle, de secrets de famille.
Et côté secret de famille, ici, c'est plutôt énorme.
L’ayant ressorti pour ma petite-fille, j'en ai profité pour m'y replonger.
Curieusement, je ne me souvenais que de la scène initiale ; et en en parlant avec ma fille, je me suis aperçue que pour elle, c'était la scène finale qui l'avait marquée. La mémoire des lectures est curieuse.
15 ans après ma première lecture, je l'ai tout autant apprécié, mais attention, ce n'est pas un livre léger, il est à réserver aux lecteurs pas trop jeunes, ou pas trop impressionnables.
Il est d'autant plus intéressant qu'il permet de découvrir la période de la seconde guerre mondiale, l'occupation et la Résistance.
Tout commence par un drame terrible, la nuit de Noël, Nathanaëlle apprend que ses grands-parents, couple modèle adorable, viennent d'être découverts morts, de façon totalement inexplicable.
Enquête, deuil, rien ne s'éclaircit.
Et côté secret de famille, ici, c'est plutôt énorme.
L’ayant ressorti pour ma petite-fille, j'en ai profité pour m'y replonger.
Curieusement, je ne me souvenais que de la scène initiale ; et en en parlant avec ma fille, je me suis aperçue que pour elle, c'était la scène finale qui l'avait marquée. La mémoire des lectures est curieuse.
15 ans après ma première lecture, je l'ai tout autant apprécié, mais attention, ce n'est pas un livre léger, il est à réserver aux lecteurs pas trop jeunes, ou pas trop impressionnables.
Il est d'autant plus intéressant qu'il permet de découvrir la période de la seconde guerre mondiale, l'occupation et la Résistance.
Tout commence par un drame terrible, la nuit de Noël, Nathanaëlle apprend que ses grands-parents, couple modèle adorable, viennent d'être découverts morts, de façon totalement inexplicable.
Enquête, deuil, rien ne s'éclaircit.
jeudi 12 avril 2018
Picoti Picota une poule arriva - Matthias Riehl
En recherchant des idées de lecture pour mon petit-fils de 6 ans (qui vient de terminer mon stock de Clan des 7 :-) !!) j'ai ressorti mes quelques "Bibliothèque de l'Amitié", que je n'avais pas regardés depuis longtemps.
La Bibliothèque de l'Amitié était une belle collection éditée par Rageot / Editions de l'Amitié des années 60 jusqu'en 1988.
On y trouvait notamment Yvon Mauffret, Michel-Aimé Baudouy, Betsy Byars, et même quelques Susie Morgenstern, Christian Grenier, et l’inénarrable Mystère au chocolat de Didier Herlem.
Une épaisse couverture cartonnée, mais surtout, son signe distinctif, une photo pleine page en couverture.
Qui faisait terriblement moderne et original quand mes enfants les lisaient, et qui les fait paraître à présente particulièrement démodés !
Cette collection a été remplacée dès 1989 par la collection Cascade aux belles couleurs et à la couverture souple, certains titres y ont même été réédités (Mystère à Carnac, ou Mystère au chocolat par exemple)
La Bibliothèque de l'Amitié était une belle collection éditée par Rageot / Editions de l'Amitié des années 60 jusqu'en 1988.
On y trouvait notamment Yvon Mauffret, Michel-Aimé Baudouy, Betsy Byars, et même quelques Susie Morgenstern, Christian Grenier, et l’inénarrable Mystère au chocolat de Didier Herlem.
Une épaisse couverture cartonnée, mais surtout, son signe distinctif, une photo pleine page en couverture.
Qui faisait terriblement moderne et original quand mes enfants les lisaient, et qui les fait paraître à présente particulièrement démodés !
Cette collection a été remplacée dès 1989 par la collection Cascade aux belles couleurs et à la couverture souple, certains titres y ont même été réédités (Mystère à Carnac, ou Mystère au chocolat par exemple)
mercredi 11 avril 2018
Fenêtre sur New York - Jonathan Melmoth
Un bel album cartonné à la découverte des lieux emblématiques de la grosse pomme.
J’avoue que je l'avais demandé surtout pour moi, fan de New York, et je ne pensais pas tellement le partager avec mon petit-fils, qui ne connait pas du tout. C'est lui qui m'a réclamé qu'on lise celui-ci, et il s'est régalé.
Je pense que c'est surtout la vue des buildings qui l'a attiré, et ensuite, il a été fasciné par tout ce que cachent les volets et rabats. On ouvre, on déplie, on s'étonne.
Plein de surprises à découvrir. On visite le dessus, le dessous, l'intérieur.
Sa page préférée est celle des gratte-ciel, représentés à l’échelle. Il était sidéré de voir comme la Statue de la Liberté était petite par rapport aux immeubles. Pour se faire une idée, on a regardé les bus, microscopiques au pied du Flatiron ou du Rockefeller Center. Et surprise, il faut déplier la page pour pouvoir caser à leur échelle l’Empire State Building et surtout le One World Trade Center.
Chaque page fourmille de détails et d'anecdotes, au point que j'ai regretté de ne pas l'avoir eu avant de visiter NYC !
Au sommaire :
J’avoue que je l'avais demandé surtout pour moi, fan de New York, et je ne pensais pas tellement le partager avec mon petit-fils, qui ne connait pas du tout. C'est lui qui m'a réclamé qu'on lise celui-ci, et il s'est régalé.
Je pense que c'est surtout la vue des buildings qui l'a attiré, et ensuite, il a été fasciné par tout ce que cachent les volets et rabats. On ouvre, on déplie, on s'étonne.
Plein de surprises à découvrir. On visite le dessus, le dessous, l'intérieur.
Sa page préférée est celle des gratte-ciel, représentés à l’échelle. Il était sidéré de voir comme la Statue de la Liberté était petite par rapport aux immeubles. Pour se faire une idée, on a regardé les bus, microscopiques au pied du Flatiron ou du Rockefeller Center. Et surprise, il faut déplier la page pour pouvoir caser à leur échelle l’Empire State Building et surtout le One World Trade Center.
Chaque page fourmille de détails et d'anecdotes, au point que j'ai regretté de ne pas l'avoir eu avant de visiter NYC !
Au sommaire :
mardi 10 avril 2018
Martha était là - Atak
À la mémoire du grand John James Audubon (1785-1851)
Je ne sais pas commenter cet album !
Mais je peux vous en montrer des extraits, et vous renvoyer vers le blog de Sophie Van Der Linden pour une vraie chronique.
J'ai emprunté cet album après avoir entendu parler de l'auteur par Daniel Delbrassine dans le MOOC Il était une fois la littérature jeunesse (au sujet de la double lecture des illustrations enfants / adultes)
Le sujet est important.
D'un point de vue historique : la disparition d'une espèce animale, la tourterelle voyageuse, et le travail du grand naturaliste Audubon.
Mais aussi de façon plus actuelle sur l'extermination par l'homme de trop nombreuses espèces.
Les illustrations sont fascinantes, à la fois par les détails, l'abondance de couleurs, le format (presque toutes tiennent la double page, et l'album est grand)
J'ai apprécié aussi le réquisitoire contre la chasse, quand elle n'est plus utile pour se nourrir.
Mais est-ce un album pour enfants ?
Je ne sais pas commenter cet album !
Mais je peux vous en montrer des extraits, et vous renvoyer vers le blog de Sophie Van Der Linden pour une vraie chronique.
J'ai emprunté cet album après avoir entendu parler de l'auteur par Daniel Delbrassine dans le MOOC Il était une fois la littérature jeunesse (au sujet de la double lecture des illustrations enfants / adultes)
Le sujet est important.
D'un point de vue historique : la disparition d'une espèce animale, la tourterelle voyageuse, et le travail du grand naturaliste Audubon.
Mais aussi de façon plus actuelle sur l'extermination par l'homme de trop nombreuses espèces.
Les illustrations sont fascinantes, à la fois par les détails, l'abondance de couleurs, le format (presque toutes tiennent la double page, et l'album est grand)
J'ai apprécié aussi le réquisitoire contre la chasse, quand elle n'est plus utile pour se nourrir.
Mais est-ce un album pour enfants ?
lundi 9 avril 2018
Famille, je t'haime - Françoise Le Mer
Excellent !
J'ai tout aimé dans ce roman !
J'apprécie les Éditions Palémon pour leurs polars bien ancrés en Bretagne, d'agréables distractions.
Après les aventures de la chatte Catia, et Le troisième des deux, je m’attendais à passer encore un bon moment, mais là, c'est vraiment un gros coup de coeur.
Suspense et psycho-généalogie.
Des secrets de famille, qui se dévoilent peu à peu, une histoire passionnante, une enquête digne des meilleurs polars, même s'il ne s'agit pas de meurtres (quoique ...).
Deux personnes qui consultent une psycho-généalogiste pour des problèmes médicaux difficiles à soigner.
Un village breton, les destinées se croisent.
Rien de redondant, on nous explique peu à peu ce que découvrent les personnages, sans répétitions inutiles, mais clairement.
Il y a plusieurs histoires mêlées, comme dans un vrai village, mais ça ne fait jamais "plaqué", chacun est intéressant.
J'ai tout aimé dans ce roman !
J'apprécie les Éditions Palémon pour leurs polars bien ancrés en Bretagne, d'agréables distractions.
Après les aventures de la chatte Catia, et Le troisième des deux, je m’attendais à passer encore un bon moment, mais là, c'est vraiment un gros coup de coeur.
Suspense et psycho-généalogie.
Des secrets de famille, qui se dévoilent peu à peu, une histoire passionnante, une enquête digne des meilleurs polars, même s'il ne s'agit pas de meurtres (quoique ...).
Deux personnes qui consultent une psycho-généalogiste pour des problèmes médicaux difficiles à soigner.
Un village breton, les destinées se croisent.
Rien de redondant, on nous explique peu à peu ce que découvrent les personnages, sans répétitions inutiles, mais clairement.
Il y a plusieurs histoires mêlées, comme dans un vrai village, mais ça ne fait jamais "plaqué", chacun est intéressant.
dimanche 8 avril 2018
Le chat qui avait un don (T 29) - Lilian Jackson Braun
Même mes petits lecteurs de CM savent qu'il ne faut pas raconter la fin quand on présente un roman.
Mais cet éditeur-là l'ignore apparemment.
Grrr !! J'ai malencontreusement posé mes yeux sur la 4e de couv' et vlan, j’apprends ce qui va se passer à la page 118 soit pratiquement les deux tiers du livre, et même presque la fin m'est expliquée (mieux d’ailleurs que dans le roman en fait !).
Alors d'accord, même si ces romans sont présentés en collection Détective, ils ne sont plus vraiment policiers. Mais tout de même, je préfererais lire à mon rythme que de découvrir la fin avant d’avoir lu !
J'ajouterai que c'est parce que je trouve la couverture très moche que j'avais posé le livre à l'envers, contrairement à mes habitudes. Et il n'y a pas de chat nu dans l’histoire !
Bref, j'aime les éditions de La Loupe parce que c'est très confortable de lire en grands caractères, mais là franchement ...
Venons en tout de même au fond !
Ce que j'aime dans cette série, c'est surtout l'ambiance, retrouver au fil des tomes la vie de Pickax, ses personnages hauts en couleurs.
Mais cet éditeur-là l'ignore apparemment.
Grrr !! J'ai malencontreusement posé mes yeux sur la 4e de couv' et vlan, j’apprends ce qui va se passer à la page 118 soit pratiquement les deux tiers du livre, et même presque la fin m'est expliquée (mieux d’ailleurs que dans le roman en fait !).
Alors d'accord, même si ces romans sont présentés en collection Détective, ils ne sont plus vraiment policiers. Mais tout de même, je préfererais lire à mon rythme que de découvrir la fin avant d’avoir lu !
J'ajouterai que c'est parce que je trouve la couverture très moche que j'avais posé le livre à l'envers, contrairement à mes habitudes. Et il n'y a pas de chat nu dans l’histoire !
Bref, j'aime les éditions de La Loupe parce que c'est très confortable de lire en grands caractères, mais là franchement ...
Venons en tout de même au fond !
Ce que j'aime dans cette série, c'est surtout l'ambiance, retrouver au fil des tomes la vie de Pickax, ses personnages hauts en couleurs.
samedi 7 avril 2018
La petite dernière - Susie Morgenstern
Intéressant de découvrir le quotidien d'une fillette américaine, dans le New Jersey.
En outre, je suis toujours très intéressée par la vie des familles juives, même si (ou justement parce que) je n'y connais pas grand chose.
Susie nous raconte l'année de ses 10 ans. Elle a deux grandes soeurs, Sandra, si jolie et désinvolte, et Effie tellement drôle.
Elle, c'est la petite dernière, et elle trouve cette position peu agréable, se sent plutôt invisible dans la famille bien que très travailleuse et excellente en classe contrairement aux autres.
L’objectif principal de la famille semble être de marier l'aînée, qui en profite pour faire quantité de rencontres, sans lendemain en général.
Effie fait rire tout le monde.
Susie observe tout cela, et la pratique religieuse de sa famille, peu affirmée. Puis celle de ses condisciples, plus orthodoxes et qu'elle envie, quand ses parents la mettent dans une école religieuse, suite à quelques méchantes paroles d'un voisin (que cela semble anodin par rapport à ce qui se passe hélas de nos jours dans ce domaine !)
J'ai beaucoup aimé certains des livres jeunesse de l'autrice (particulièrement Lettres d'amour de zéro à dix, et L'Autographe) et aussi son court texte autobiographique Tes seins tombent.
En outre, je suis toujours très intéressée par la vie des familles juives, même si (ou justement parce que) je n'y connais pas grand chose.
Susie nous raconte l'année de ses 10 ans. Elle a deux grandes soeurs, Sandra, si jolie et désinvolte, et Effie tellement drôle.
Elle, c'est la petite dernière, et elle trouve cette position peu agréable, se sent plutôt invisible dans la famille bien que très travailleuse et excellente en classe contrairement aux autres.
L’objectif principal de la famille semble être de marier l'aînée, qui en profite pour faire quantité de rencontres, sans lendemain en général.
Effie fait rire tout le monde.
Susie observe tout cela, et la pratique religieuse de sa famille, peu affirmée. Puis celle de ses condisciples, plus orthodoxes et qu'elle envie, quand ses parents la mettent dans une école religieuse, suite à quelques méchantes paroles d'un voisin (que cela semble anodin par rapport à ce qui se passe hélas de nos jours dans ce domaine !)
J'ai beaucoup aimé certains des livres jeunesse de l'autrice (particulièrement Lettres d'amour de zéro à dix, et L'Autographe) et aussi son court texte autobiographique Tes seins tombent.
vendredi 6 avril 2018
Salamandre junior (Magazine)
Beau coup de coeur pour cette belle revue.
J'avais déjà abonné plusieurs enfants de la famille, donc je savais combien elle est appréciée, mais je ne l'avais pas lu moi-même.
Elle est vraiment très chouette, (si j'ose ce mauvais jeu de mots, puisqu'elle est entièrement consacrée aux animaux !)
Dès le premier abord, elle est agréable. Ma petite-fille me dit : la couverture est toute douce, j'aime beaucoup ! Et on a envie de l’ouvrir et de la découvrir.
Celle que j'ai est le numéro de février - mars. Le sujet principal est la fourmi, et un très grand spécimen nous regarde. Avec deux petits encadrés pour les sujets secondaires.
A l’intérieur, un vrai régal : de très belles illustrations, photos ou dessins, un texte très varié, typographies changeantes, encarts, encadrés, tout pour donner envie de s'y plonger, par petits morceaux dans le désordre, ou en regardant tout du début à la fin.
Je précise que ni moi ni mes petites-filles ne sommes particulièrement intéressées par les documentaires ni par les animaux, mais cette revue nous a vraiment attirée, et nous l'avons lu avec beaucoup de plaisir.
J'avais déjà abonné plusieurs enfants de la famille, donc je savais combien elle est appréciée, mais je ne l'avais pas lu moi-même.
Elle est vraiment très chouette, (si j'ose ce mauvais jeu de mots, puisqu'elle est entièrement consacrée aux animaux !)
Dès le premier abord, elle est agréable. Ma petite-fille me dit : la couverture est toute douce, j'aime beaucoup ! Et on a envie de l’ouvrir et de la découvrir.
Celle que j'ai est le numéro de février - mars. Le sujet principal est la fourmi, et un très grand spécimen nous regarde. Avec deux petits encadrés pour les sujets secondaires.
A l’intérieur, un vrai régal : de très belles illustrations, photos ou dessins, un texte très varié, typographies changeantes, encarts, encadrés, tout pour donner envie de s'y plonger, par petits morceaux dans le désordre, ou en regardant tout du début à la fin.
Je précise que ni moi ni mes petites-filles ne sommes particulièrement intéressées par les documentaires ni par les animaux, mais cette revue nous a vraiment attirée, et nous l'avons lu avec beaucoup de plaisir.
jeudi 5 avril 2018
Les filles de la pluie - Jérôme Leroy
Gros coup de coeur pour ce court roman que j'ai dévoré.
La collection Soon est une belle façon d'approcher la littérature de Science-fiction (au sens large) pour les plus jeunes. Avec des textes courts, faciles, mais de grande qualité.
Sitôt reçu, j'ai lu, pour me faire une idée, les premières pages, avec un peu d’hésitation car j’ignorais tout de l'auteur. Et j'ai été immédiatement emportée par l’histoire, sans pouvoir le lâcher.
D'entrée, le rêve de Malika plante le décor. Rêve de soleil, de plage et de mer.
Et très vite, nous découvrons que dans le monde de Malika, et de son inséparable Chloé, tout cela n'existe pas, n'existe plus.
Depuis le Grand Bouleversement, deux cents ans plus tôt, la planète ne connaît plus que la pluie, le gris, et les nuages toxiques.
Et aussi une vie très dure de travail, d'obéissance, toujours sous la menace d'être soudain emmené on ne sait où, souvent sans espoir de retour, parfois simplement pour avoir protesté ou s'être plaint.
On mange mal, on est mal habillé, tout est triste et sans espoir semble-t-il.
Mais l'espoir demeure dans les rêves de Malika. Et un brin de douceur aussi, par les visites qu’elle rend avec Chloé à sa grand-mère Assia, qui se souvient des récits des anciens, de ce qu'était la vie avant. Mais qui a aussi d’autres souvenirs, plus dangereux.
La tension monte au fil du récit, les jeunes filles sont-elles menacées ? Qui est ce garçon qu’elles voient un peu trop souvent ?
La collection Soon est une belle façon d'approcher la littérature de Science-fiction (au sens large) pour les plus jeunes. Avec des textes courts, faciles, mais de grande qualité.
Sitôt reçu, j'ai lu, pour me faire une idée, les premières pages, avec un peu d’hésitation car j’ignorais tout de l'auteur. Et j'ai été immédiatement emportée par l’histoire, sans pouvoir le lâcher.
D'entrée, le rêve de Malika plante le décor. Rêve de soleil, de plage et de mer.
Et très vite, nous découvrons que dans le monde de Malika, et de son inséparable Chloé, tout cela n'existe pas, n'existe plus.
Depuis le Grand Bouleversement, deux cents ans plus tôt, la planète ne connaît plus que la pluie, le gris, et les nuages toxiques.
Et aussi une vie très dure de travail, d'obéissance, toujours sous la menace d'être soudain emmené on ne sait où, souvent sans espoir de retour, parfois simplement pour avoir protesté ou s'être plaint.
On mange mal, on est mal habillé, tout est triste et sans espoir semble-t-il.
Mais l'espoir demeure dans les rêves de Malika. Et un brin de douceur aussi, par les visites qu’elle rend avec Chloé à sa grand-mère Assia, qui se souvient des récits des anciens, de ce qu'était la vie avant. Mais qui a aussi d’autres souvenirs, plus dangereux.
La tension monte au fil du récit, les jeunes filles sont-elles menacées ? Qui est ce garçon qu’elles voient un peu trop souvent ?
mercredi 4 avril 2018
Cendres de Marbella - Hervé Mestron
On s'y attache à ce jeune dealer qui ne rêve que de devenir clean, sans en prendre vraiment le chemin, malgré tous ses efforts.
Je connaissais mal Hervé Mestron, avant Le temps des râteaux. J'avais seulement lu, dans son abondante production, il y a plus d'une quinzaine d'années un polar du routard (Prise de bec au Québec) et en octobre Mystère au sous-sol.
Des ouvrages très variés donc, et en même temps, où l'on retrouve son empathie pour les gens mal dans leur peau, ou pas à leur place.
Quand j'ai reçu ce livre, j'avoue avoir un peu hésité, après avoir lu quelques pages pour me faire une idée.
Je connaissais mal Hervé Mestron, avant Le temps des râteaux. J'avais seulement lu, dans son abondante production, il y a plus d'une quinzaine d'années un polar du routard (Prise de bec au Québec) et en octobre Mystère au sous-sol.
Des ouvrages très variés donc, et en même temps, où l'on retrouve son empathie pour les gens mal dans leur peau, ou pas à leur place.
Quand j'ai reçu ce livre, j'avoue avoir un peu hésité, après avoir lu quelques pages pour me faire une idée.
Vraiment pas le genre de sujet que je lis habituellement, je continue ou pas ?
Et puis de page en page, je me suis comme je le disais attachée au personnage, et accrochée au texte.
Un langage assez inhabituel pour moi, mais un texte vraiment prenant, et très bien écrit.
"Ziz est un jeune homme intelligent, travailleur et ambitieux. Pas le genre à végéter dans sa routine professionnelle, mais plutôt à peaufiner un plan de carrière et à prendre les rênes de sa propre petite entreprise. Le problème, c’est que son milieu professionnel, c’est la dope. Le haschich, pour être précis. Et que les caïds qui tiennent son quartier ne sont pas forcément du genre à encourager l’innovation, et encore moins l’indépendance…"Et puis de page en page, je me suis comme je le disais attachée au personnage, et accrochée au texte.
Un langage assez inhabituel pour moi, mais un texte vraiment prenant, et très bien écrit.