Un sympathique récit de vie, mais, pas pour moi. Erreur de casting de ma part, je le confesse.
J'avais très envie de le lire, au point de n’avoir demandé que celui-ci à la Masse Critique non-fiction.
Je suis de la même époque, à peu d'années près, et j'espérais lire des souvenirs qui me rappelleraient les miens, même s'ils sont loin de la Bretagne (que j’aime beaucoup).
Mais ces souvenirs-ci semblent essentiellement destinés à ceux qui connaissent bien Concarneau.
Le fait que pour chaque évocation, le lieu soit suivi de l'indication de ce que c'est à présent alourdit le récit quand on ne connait pas la ville (ou si peu).
Je n'ai pas été très intéressée par les histoires détaillées de pêches et de chasse. Et le côté "guerre des boutons", rivalité entre bandes ne me rappelle aucun souvenir. Ça m'a amusée un moment, mais je ne me suis vraiment pas reconnue, ni dans ces enfants qui passent leur temps en maraudes et en petits vols.
Les filles sont totalement absentes de leurs jeux, cantonnées à la cuisine et aux travaux ménagers apparemment dès le plus jeune âge ?
J'ai cependant retrouvé avec plaisir un certain nombre de souvenirs :
Pages
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samedi 30 mars 2019
vendredi 29 mars 2019
Les fondus de l'Arctique - Erwan Seznec
Un court roman plein de gaffe(s), réelles ou figurées, où on rit beaucoup, tout en apprenant quelques petites choses à ne pas confondre.
Cette joyeuse équipe m'a pas mal fait penser au trio de Le Professeur a disparu (de Jean-Philippe Arrou-Vignod), un "fort en thème", un "imposteur", une fille, une aventure imprévue et imprévisible pour des collégiens suite à un concours. Sans hélas la présence de l'inénarrable P.P. Cul-Vert.
Mais on ne s'ennuie pas pour autant, j'ai beaucoup ri je dois avouer.
Entre le capitaine héminégligent, des concurrents prêts à tout, des collégiens un brin distrait, on n'a pas une minute pour souffler.
Je ne connaissais pas l'héminégligence, et c'est une belle trouvaille de l'avoir placé là, surtout pour un capitaine de bateau !
Le gratton-laveur (page 28) m'a beaucoup plu, en clin d'oeil à mon petit-fils qui adore le gratton (spécialité charcutière de chez nous) et qui petit, parlait de gratton laveur.
J'ai été surprise à la page 52 par "un hurluberlu qui sort de ses gongs".
J'ai d’abord pensé à une erreur d'impression, ça arrive, mais juste au-dessous, c'est repris "en demandant qui l'avait traité de gong".
Du coup, je ne sais plus si c'est une faute ou un jeu de mots (un peu douteux pour des enfants qui ne connaissent pas forcément l’orthographe de cette expression.)
Et finalement, ce roman est une belle ode à la peur, et aux peureux, c'est original et intéressant !
Cette joyeuse équipe m'a pas mal fait penser au trio de Le Professeur a disparu (de Jean-Philippe Arrou-Vignod), un "fort en thème", un "imposteur", une fille, une aventure imprévue et imprévisible pour des collégiens suite à un concours. Sans hélas la présence de l'inénarrable P.P. Cul-Vert.
Mais on ne s'ennuie pas pour autant, j'ai beaucoup ri je dois avouer.
Entre le capitaine héminégligent, des concurrents prêts à tout, des collégiens un brin distrait, on n'a pas une minute pour souffler.
Je ne connaissais pas l'héminégligence, et c'est une belle trouvaille de l'avoir placé là, surtout pour un capitaine de bateau !
Le gratton-laveur (page 28) m'a beaucoup plu, en clin d'oeil à mon petit-fils qui adore le gratton (spécialité charcutière de chez nous) et qui petit, parlait de gratton laveur.
J'ai été surprise à la page 52 par "un hurluberlu qui sort de ses gongs".
J'ai d’abord pensé à une erreur d'impression, ça arrive, mais juste au-dessous, c'est repris "en demandant qui l'avait traité de gong".
Du coup, je ne sais plus si c'est une faute ou un jeu de mots (un peu douteux pour des enfants qui ne connaissent pas forcément l’orthographe de cette expression.)
Et finalement, ce roman est une belle ode à la peur, et aux peureux, c'est original et intéressant !
jeudi 28 mars 2019
Une évidence - Agnès Martin-Lugand
Je suis très partagée sur ce roman.
Une fois de plus, je regrette, je ne serai pas vraiment d'accord avec les avis dominants !!
Depuis Les gens heureux lisent et boivent du café, j'attendais avec impatience de découvrir cette autrice, dans un genre de romans que j'apprécie.
Je partais donc avec un a priori favorable et j'étais ravie de le recevoir. D’autant plus qu'il parle de secret de famille, sujet qui m'intéresse.
Et effectivement, c'est une lecture très addictive, je n'ai pas pu le lâcher, lu en quelques heures.
Mais le personnage principal m'a tellement agacée que, en même temps, je languissais de m'en débarrasser et d'en arriver au bout !!
Une mère totalement possessive, et même si on comprend au fil du roman pourquoi, je l'ai trouvé insupportable.
Un fils de 17 ans qu’elle couve comme si il en avait dix. L'appelant sans cesse et le "pistant" à chaque instant.
Et quand elle a l’impression de faire des progrès, ça donne :"Je lui avais demandé de se trouver quelques livres à emporter pour nos vacances et l'avais laissé faire ses recherches et son choix". Non, vous ne rêvez pas, il n'a pas huit ans, comme certains enfants que je vois à la bibliothèque accompagnés de leur mère et à qui on essaie de procurer la possibilité de choisir seuls leurs lectures !
Une fois de plus, je regrette, je ne serai pas vraiment d'accord avec les avis dominants !!
Depuis Les gens heureux lisent et boivent du café, j'attendais avec impatience de découvrir cette autrice, dans un genre de romans que j'apprécie.
Je partais donc avec un a priori favorable et j'étais ravie de le recevoir. D’autant plus qu'il parle de secret de famille, sujet qui m'intéresse.
Et effectivement, c'est une lecture très addictive, je n'ai pas pu le lâcher, lu en quelques heures.
Mais le personnage principal m'a tellement agacée que, en même temps, je languissais de m'en débarrasser et d'en arriver au bout !!
Une mère totalement possessive, et même si on comprend au fil du roman pourquoi, je l'ai trouvé insupportable.
Un fils de 17 ans qu’elle couve comme si il en avait dix. L'appelant sans cesse et le "pistant" à chaque instant.
Et quand elle a l’impression de faire des progrès, ça donne :"Je lui avais demandé de se trouver quelques livres à emporter pour nos vacances et l'avais laissé faire ses recherches et son choix". Non, vous ne rêvez pas, il n'a pas huit ans, comme certains enfants que je vois à la bibliothèque accompagnés de leur mère et à qui on essaie de procurer la possibilité de choisir seuls leurs lectures !
mardi 26 mars 2019
Une trompette dans le cœur - Dominique Delahaye
Un très beau roman, qui nous met au plus près du quotidien d'une famille de Tsiganes, et aussi de la vie sur une péniche.
Je l'ai trouvé cependant un peu complexe.
Musique, amitiés, vieilles querelles, cirque et navigation, un roman vraiment prenant pour moi.
Mais des histoires anciennes qui resurgissent, des haines ancestrales, les causes de la violence qui arrive soudain ne sont pas évidentes à démêler.
Milo vit dans le cirque de sa famille. Ils sont posés pour un temps qu'ils espèrent long sur un terrain à proximité du canal. Il peut donc profiter de son amitié avec Camille, qui, elle, vit sur une péniche.
Camille rêve de musique, le grand-père de Milo conserve précieusement une trompette dont il ne joue jamais, Milo se dit qu'elle serait si bien sur la péniche cette trompette.
Et là, tout va soudain se compliquer et s’accélérer.
Vieilles rancunes et peurs actuelles, méchants très méchants et vie quotidienne des gens du voyage, même quand ils sont installés en un lieu, tout se bouscule subitement.
Je l'ai trouvé cependant un peu complexe.
Musique, amitiés, vieilles querelles, cirque et navigation, un roman vraiment prenant pour moi.
Mais des histoires anciennes qui resurgissent, des haines ancestrales, les causes de la violence qui arrive soudain ne sont pas évidentes à démêler.
Milo vit dans le cirque de sa famille. Ils sont posés pour un temps qu'ils espèrent long sur un terrain à proximité du canal. Il peut donc profiter de son amitié avec Camille, qui, elle, vit sur une péniche.
Camille rêve de musique, le grand-père de Milo conserve précieusement une trompette dont il ne joue jamais, Milo se dit qu'elle serait si bien sur la péniche cette trompette.
Et là, tout va soudain se compliquer et s’accélérer.
Vieilles rancunes et peurs actuelles, méchants très méchants et vie quotidienne des gens du voyage, même quand ils sont installés en un lieu, tout se bouscule subitement.
dimanche 24 mars 2019
Ma vie est un merveilleux désastre - Barbara Tammes
Après La vie selon Pippa, et Mon Journal à la manière de Pippa, voici enfin le second volume très attendu du journal de Pippa.
Et cette demoiselle est toujours aussi énergique, en train de réfléchir, pleine d'humour et de franc-parler.
Si vous n’avez pas lu le premier tome, ou que vous ne l'avez plus tout à fait en mémoire, Pippa présente dès le début sa famille, et sa situation parfois peu difficile à vivre, partagée entre ses semaines à la campagne avec une mère plutôt décontractée, et les week-ends en ville, avec un père et une belle-mère beaucoup plus rigides.
Les chevaux tiennent une grande place dans sa vie.
De plus, Pippa est amoureuse, totalement en sens unique, d'un garçon à qui elle n'adresse même pas la parole. Et un coup de tonnerre inattendu va bouleverser sa vie.
Mais pour le moment, ce qui l'inquiète le plus, c'est de savoir si elle a du coeur ou pas. Est-elle une fille bien ?
Entre questionnements et aventures, entre chevaux et famille, on ne s'ennuie pas une seconde avec Pippa.
Et pour compliquer encore sa vie, elle a promis à sa petite soeur, dans un moment de bonté, de réunir pour les fêtes leurs "deux familles".
Et cette demoiselle est toujours aussi énergique, en train de réfléchir, pleine d'humour et de franc-parler.
Si vous n’avez pas lu le premier tome, ou que vous ne l'avez plus tout à fait en mémoire, Pippa présente dès le début sa famille, et sa situation parfois peu difficile à vivre, partagée entre ses semaines à la campagne avec une mère plutôt décontractée, et les week-ends en ville, avec un père et une belle-mère beaucoup plus rigides.
Les chevaux tiennent une grande place dans sa vie.
De plus, Pippa est amoureuse, totalement en sens unique, d'un garçon à qui elle n'adresse même pas la parole. Et un coup de tonnerre inattendu va bouleverser sa vie.
Mais pour le moment, ce qui l'inquiète le plus, c'est de savoir si elle a du coeur ou pas. Est-elle une fille bien ?
Entre questionnements et aventures, entre chevaux et famille, on ne s'ennuie pas une seconde avec Pippa.
Et pour compliquer encore sa vie, elle a promis à sa petite soeur, dans un moment de bonté, de réunir pour les fêtes leurs "deux familles".
vendredi 22 mars 2019
Monsieur LION s'habille - Britta Teckentrup
Un album amusant, à la fois par son sujet, et par le découpage de la couverture et des pages, qui font toujours apparaître la même tête du lion.
Monsieur Lion doit aller à une fête, quelle tenue va-t-il bien pouvoir enfiler.
Son ami le singe lui en propose des très variées, que le lion endosse pour notre plus grand plaisir.
Pour finir par une jolie conclusion logique :
Monsieur Lion doit aller à une fête, quelle tenue va-t-il bien pouvoir enfiler.
Son ami le singe lui en propose des très variées, que le lion endosse pour notre plus grand plaisir.
Pour finir par une jolie conclusion logique :
jeudi 21 mars 2019
Cassandra et ses soeurs - Anna Jacobs
Aussi addictif que le premier tome, je l'ai dévoré en quelques jours.
Je pensais intercaler une autre lecture avant de m'y mettre, mais une fois refermé Le destin de Cassandra, je n'ai pas pu me résoudre à abandonner un instant ces quatre soeurs en Australie.
Comme je le disais dans le précédent, j'ai apprécié qu'il n'y ai pas de temps mort entre les deux volumes.
C'est même un peu surprenant, le début du livre reprend de façon différente la fin du précédent, pour que le nouveau lecteur (ou celui qui a oublié) comprenne les événements. Je n'avais jamais vu cela, mais c'est efficace, ça remet en mémoire de façon condensée ce qui s'est passé précédemment.
Aucune lassitude car ce volume est vraiment différent du précédent, tout en étant aussi passionnant.
En effet, nous allons suivre parallèlement :
- Les quatre soeurs dans cette étonnante colonie australienne, qui mêle une vie rude dans un monde sans aucune commodité, des gens qui continuent cependant à garder certaines traditions totalement incongrues sous ce climat, mais aussi des gens accueillants et ouverts.
- La vie à Outham depuis qu'elles en sont parties, y compris la nouvelle gouvernante
- Le périple de Zachary, jeune employé chargé par le notaire de venir les retrouver dans cette lointaine Australie.
Je pensais intercaler une autre lecture avant de m'y mettre, mais une fois refermé Le destin de Cassandra, je n'ai pas pu me résoudre à abandonner un instant ces quatre soeurs en Australie.
Comme je le disais dans le précédent, j'ai apprécié qu'il n'y ai pas de temps mort entre les deux volumes.
C'est même un peu surprenant, le début du livre reprend de façon différente la fin du précédent, pour que le nouveau lecteur (ou celui qui a oublié) comprenne les événements. Je n'avais jamais vu cela, mais c'est efficace, ça remet en mémoire de façon condensée ce qui s'est passé précédemment.
Aucune lassitude car ce volume est vraiment différent du précédent, tout en étant aussi passionnant.
En effet, nous allons suivre parallèlement :
- Les quatre soeurs dans cette étonnante colonie australienne, qui mêle une vie rude dans un monde sans aucune commodité, des gens qui continuent cependant à garder certaines traditions totalement incongrues sous ce climat, mais aussi des gens accueillants et ouverts.
- La vie à Outham depuis qu'elles en sont parties, y compris la nouvelle gouvernante
- Le périple de Zachary, jeune employé chargé par le notaire de venir les retrouver dans cette lointaine Australie.
mardi 19 mars 2019
Mes 100 premiers mots en anglais (Usborne)
Un imagier aux pages solidement cartonnées et très colorées, qui plait aux tout-petits, comme aux plus grands pour réviser leur vocabulaire basique, ou le faire découvrir à leurs petits frères !
lundi 18 mars 2019
Le destin de Cassandra - Anna Jacobs
Quel page-turner, je l'ai lu en un jour et demi tant je n'ai pas pu le lâcher.
Gros coup de coeur pour ces quatre soeurs.
Comme un clin d'oeil entre mes lectures, me revoilà, après Le bruissement du papier et des désirs, au milieu du 19e siècle, et si ce roman-ci ne nous mène jamais sur le continent américain, la guerre de Sécession y joue un rôle important.
Et nous revoilà en Australie sur les pas des immigrants, et des déportés depuis le Royaume-Uni, comme dans Les rives de la terre lointaine, aussi édité par Archipoche, et qui m'avait aussi passionnée.
Mais un roman tout à fait original et captivant.
La première moitié du livre se déroule en Angleterre, dans le Lancashire durement touché par la crise du Coton dans les années 1860. La guerre en Amérique bloquant les livraisons, les filatures ferment et le chômage fait des ravages.
Edwin Blake élève seul ses quatre filles, mais si la nourriture manque souvent, il sait leur ouvrir l'esprit, et les rendre indépendantes, à une époque où c'est plutôt mal vu pour des filles.
4 soeurs inséparables, mais c'est surtout au destin de Cassandra, l'aînée, que nos allons nous attacher particulièrement.
On va croiser des caractères forts, des méchants vraiment méchants, des façons bien différentes de réagir aux difficultés de l'existence, des religions pas toujours bien comprises.
Gros coup de coeur pour ces quatre soeurs.
Comme un clin d'oeil entre mes lectures, me revoilà, après Le bruissement du papier et des désirs, au milieu du 19e siècle, et si ce roman-ci ne nous mène jamais sur le continent américain, la guerre de Sécession y joue un rôle important.
Et nous revoilà en Australie sur les pas des immigrants, et des déportés depuis le Royaume-Uni, comme dans Les rives de la terre lointaine, aussi édité par Archipoche, et qui m'avait aussi passionnée.
Mais un roman tout à fait original et captivant.
La première moitié du livre se déroule en Angleterre, dans le Lancashire durement touché par la crise du Coton dans les années 1860. La guerre en Amérique bloquant les livraisons, les filatures ferment et le chômage fait des ravages.
Edwin Blake élève seul ses quatre filles, mais si la nourriture manque souvent, il sait leur ouvrir l'esprit, et les rendre indépendantes, à une époque où c'est plutôt mal vu pour des filles.
4 soeurs inséparables, mais c'est surtout au destin de Cassandra, l'aînée, que nos allons nous attacher particulièrement.
On va croiser des caractères forts, des méchants vraiment méchants, des façons bien différentes de réagir aux difficultés de l'existence, des religions pas toujours bien comprises.
dimanche 17 mars 2019
Cru cuit - Matthieu Saintier
Un court imagier original comme l'indique son titre.
Deux photos en vis à vis : à gauche, l'aliment cru, à droite, un plat avec le même ingrédient, une fois cuit, et le nom de l'aliment.
Tomate, maïs (pop corn une fois cuit) carottes, mais aussi sucre (sucette), poisson, et on termine par ... des frites, à la joie des enfants.
L'album est beau, carton épais, coins arrondis, photos gros plan pleine page.
Comme souvent, le choix ne m'a pas paru l'idéal pour certains à la première lecture. Mais on s'habitue, et mon pitchoun (4 ans) a été intéressé.
On peut bien entendu l’utiliser bien plus jeune.
Nous avions choisi cet imagier parce que souvent, les plus jeunes ont du mal à faire la différence entre cuit et chaud, cru et froid.
Cet album peut donc constituer une intéressante source de différentes activités ou questions.
Sinon, vite "lu" vite oublié !
Extraits :
Deux photos en vis à vis : à gauche, l'aliment cru, à droite, un plat avec le même ingrédient, une fois cuit, et le nom de l'aliment.
Tomate, maïs (pop corn une fois cuit) carottes, mais aussi sucre (sucette), poisson, et on termine par ... des frites, à la joie des enfants.
L'album est beau, carton épais, coins arrondis, photos gros plan pleine page.
Comme souvent, le choix ne m'a pas paru l'idéal pour certains à la première lecture. Mais on s'habitue, et mon pitchoun (4 ans) a été intéressé.
On peut bien entendu l’utiliser bien plus jeune.
Nous avions choisi cet imagier parce que souvent, les plus jeunes ont du mal à faire la différence entre cuit et chaud, cru et froid.
Cet album peut donc constituer une intéressante source de différentes activités ou questions.
Sinon, vite "lu" vite oublié !
Extraits :
samedi 16 mars 2019
Mon aventure in green - Le Journal de Tom
Après Le Journal de Jeanne je tente celui de Tom, d'un niveau au-dessus. Et des mêmes autrices et illustratrice.
J'avais déjà fait connaissance avec Tom lors de son voyage en Écosse (Tom et le secret du Haunted Castle) c'était même mon premier Tip Tongue.
Celui-ci se passe entièrement en France, mais on y retrouve la correspondance avec Akira, sa copine écossaise, la venue en France de James, le frère d'Akira, et la rencontre de quelques écossais installés près de chez eux.
Le titre donne bien la couleur, l’histoire est verte, écologique.
La classe de Tom se mobilise pour nettoyer les berges de la rivière La Hure, petit sous-affluent de la Gironde. Outre un nombre important d'immondices, Tom et son copain découvrent un ruche vide et des centaines d'abeilles mortes.
Ils vont donc mener une enquête pour en découvrir la cause. Au passage, on apprend, en anglais ou en français, beaucoup d'éléments essentiels sur les abeilles et leur importance pour l'écosystème. Et aussi les différents usages des produits issus de la ruche.
Comme dans le Journal de Jeanne, on retrouve des explications illustrées, beaucoup de dessins pour aider à la compréhension.
Le niveau est effectivement un peu supérieur au précédent, et ma lecture en a été moins fluide, mais ce système de journal et échange de mails est excellent pour s'entraîner à lire sans nécessairement comprendre mot à mot, mais en suivant l’histoire.
Une vraie bonne histoire en plus, suspens et écologie.
J'avais déjà fait connaissance avec Tom lors de son voyage en Écosse (Tom et le secret du Haunted Castle) c'était même mon premier Tip Tongue.
Celui-ci se passe entièrement en France, mais on y retrouve la correspondance avec Akira, sa copine écossaise, la venue en France de James, le frère d'Akira, et la rencontre de quelques écossais installés près de chez eux.
Le titre donne bien la couleur, l’histoire est verte, écologique.
La classe de Tom se mobilise pour nettoyer les berges de la rivière La Hure, petit sous-affluent de la Gironde. Outre un nombre important d'immondices, Tom et son copain découvrent un ruche vide et des centaines d'abeilles mortes.
Ils vont donc mener une enquête pour en découvrir la cause. Au passage, on apprend, en anglais ou en français, beaucoup d'éléments essentiels sur les abeilles et leur importance pour l'écosystème. Et aussi les différents usages des produits issus de la ruche.
Comme dans le Journal de Jeanne, on retrouve des explications illustrées, beaucoup de dessins pour aider à la compréhension.
Le niveau est effectivement un peu supérieur au précédent, et ma lecture en a été moins fluide, mais ce système de journal et échange de mails est excellent pour s'entraîner à lire sans nécessairement comprendre mot à mot, mais en suivant l’histoire.
Une vraie bonne histoire en plus, suspens et écologie.
vendredi 15 mars 2019
Cours ! - Davide Cali
Un superbe album, autant par le sujet que par l’écriture qui m'a emportée d'un bout à l’autre, bien que je ne sois intéressée ni par la boxe ni par la course !
Après Ruby Tête haute, un autre album qui parle d'un enfant noir dans une école de blancs, mais aussi différent que possible.
Ray, le narrateur, déteste tout et tout le monde, l'école et le reste. Parce qu'il est malheureux parce qu'il ne voit pas d'issue à son malheur. Obligé de se défendre, il ne se laisse pas faire mais c'est sur lui que tombent toutes les punitions.
Et puis, par chance, va arriver la bonne personne, celle qui le sauve, un nouveau proviseur bienveillant.
Qui va lui faire comprendre d'où vient cette rage, et comment la canaliser pour qu'elle ne le détruise pas mais au contraire.
Finalement, il ne se dirigera pas vers la boxe comme il aurait dû, mais il est sauvé tout de même.
Après Ruby Tête haute, un autre album qui parle d'un enfant noir dans une école de blancs, mais aussi différent que possible.
Ray, le narrateur, déteste tout et tout le monde, l'école et le reste. Parce qu'il est malheureux parce qu'il ne voit pas d'issue à son malheur. Obligé de se défendre, il ne se laisse pas faire mais c'est sur lui que tombent toutes les punitions.
Et puis, par chance, va arriver la bonne personne, celle qui le sauve, un nouveau proviseur bienveillant.
Qui va lui faire comprendre d'où vient cette rage, et comment la canaliser pour qu'elle ne le détruise pas mais au contraire.
Finalement, il ne se dirigera pas vers la boxe comme il aurait dû, mais il est sauvé tout de même.
jeudi 14 mars 2019
Comment je suis devenue un robot - Nadia Coste
Un roman poignant, mais aussi plein d'espoir.
Le texte à deux voix introduit un peu de légèreté.
Il nous plonge au coeur du quotidien de Margot, avec en contrepoint les pensées et la vie d'Ambre, sa meilleure amie.
Margot s'est fait renverser par une automobile devant le collège, il a fallu l'amputer d'un pied et une main. Situation d’autant plus difficile à un âge où tout déjà semble injuste, où l'apparence compte plus que tout le reste.
Tout le monde, ou presque voudrait l'aider, mais ce n'est pas si facile.
Sa mère, qui ne parvient même plus à la regarder, tant ça la touche, et ça l'horrifie, de savoir que sa fille ne pourra jamais redevenir comme avant, sans rien pouvoir pour elle.
Ses copines, qui ne savent pas trop de quoi et comment lui parler. Ne surtout pas évoquer son accident et son état. Et pourtant, elle aurait envie d'en parler.
Et comment oser évoquer ses propres problèmes d'adolescente, trop grosse, trop ... qui sont pourtant bien difficiles à vivre, mais semblent ridicules face à celle qui a perdu main et pied.
Car ce roman, au-delà de l'histoire de Margot, parle aussi des autres adolescentes, de corps pas toujours faciles à accepter même sans handicap.
Le texte à deux voix introduit un peu de légèreté.
Il nous plonge au coeur du quotidien de Margot, avec en contrepoint les pensées et la vie d'Ambre, sa meilleure amie.
Margot s'est fait renverser par une automobile devant le collège, il a fallu l'amputer d'un pied et une main. Situation d’autant plus difficile à un âge où tout déjà semble injuste, où l'apparence compte plus que tout le reste.
Tout le monde, ou presque voudrait l'aider, mais ce n'est pas si facile.
Sa mère, qui ne parvient même plus à la regarder, tant ça la touche, et ça l'horrifie, de savoir que sa fille ne pourra jamais redevenir comme avant, sans rien pouvoir pour elle.
Ses copines, qui ne savent pas trop de quoi et comment lui parler. Ne surtout pas évoquer son accident et son état. Et pourtant, elle aurait envie d'en parler.
Et comment oser évoquer ses propres problèmes d'adolescente, trop grosse, trop ... qui sont pourtant bien difficiles à vivre, mais semblent ridicules face à celle qui a perdu main et pied.
Car ce roman, au-delà de l'histoire de Margot, parle aussi des autres adolescentes, de corps pas toujours faciles à accepter même sans handicap.
mercredi 13 mars 2019
Pour quelques grammes d'or - Claudine Aubrun
Je retrouve ici Claudine Aubrun, après les journaux bilingues Tip Tongue, dans un vrai polar assez palpitant.
Adèle vit seule avec son père, et quand un nouvel élève prend le car du collège, et qu'elle s'en fait un ami, sa vie semble en bonne voie de s'améliorer, pour elle plutôt solitaire. Et si en plus, leurs problèmes financiers disparaissaient, grâce à une découverte faite ensemble ?
Hélas, à ce moment-là, son père est accusé de meurtre.
Non seulement elle ne parvient pas à l'aider, et la situation se tend de plus en plus, mais voilà qu'on s'en prend à elle, coups de fil, visites impromptues ...
La tension monte, et Adèle a beau être courageuse, on s'inquiète fort pour elle.
Heureusement qu'il lui reste un ami pour se confier. Quoique ....
Entre polar et thriller, un bon petit roman centré sur des ados, qui peut-être lu dès onze ans, voire avant (mais qui risque d'être un peu impressionnant).
Quand mes enfants étaient jeunes, il y avait une offre assez importante en romans policiers pour enfants, et il y a eu ensuite une période où je peinais à trouver de quoi proposer aux lecteurs de petits polars à la bibliothèque.
Mais grâce aux Souris Noire de Syros, on retrouve (en plus des Mini Syros Polar pour les plus jeunes) de bons romans policiers pour les 10 / 12 ans .
Extraits :
Adèle vit seule avec son père, et quand un nouvel élève prend le car du collège, et qu'elle s'en fait un ami, sa vie semble en bonne voie de s'améliorer, pour elle plutôt solitaire. Et si en plus, leurs problèmes financiers disparaissaient, grâce à une découverte faite ensemble ?
Hélas, à ce moment-là, son père est accusé de meurtre.
Non seulement elle ne parvient pas à l'aider, et la situation se tend de plus en plus, mais voilà qu'on s'en prend à elle, coups de fil, visites impromptues ...
La tension monte, et Adèle a beau être courageuse, on s'inquiète fort pour elle.
Heureusement qu'il lui reste un ami pour se confier. Quoique ....
Entre polar et thriller, un bon petit roman centré sur des ados, qui peut-être lu dès onze ans, voire avant (mais qui risque d'être un peu impressionnant).
Quand mes enfants étaient jeunes, il y avait une offre assez importante en romans policiers pour enfants, et il y a eu ensuite une période où je peinais à trouver de quoi proposer aux lecteurs de petits polars à la bibliothèque.
Mais grâce aux Souris Noire de Syros, on retrouve (en plus des Mini Syros Polar pour les plus jeunes) de bons romans policiers pour les 10 / 12 ans .
Extraits :
mardi 12 mars 2019
Kidnapping à la confiture - Marie Lenne-Fouquet
Je crois bien n'avoir jamais rien lu d’aussi réjouissant et aussi déjanté dans ce style depuis Enfer et couches-culottes (Hold-up à la crèche) Et même, celui-ci le surpasse largement.
Encore un Pépix jubilatoire, aussi bien côté texte que côté illustrations.
Le début m'inquiétait un peu, laisser des enfants faire ainsi une si grosse bêtise sans qu'ils en soient punis ?
Mais oui, la punition va vite arriver, et ... elle sera inoubliable.
Quand j'ai vu que les enfants devaient aller jouer les bénévoles dans une EHPAD, j'ai cru un moment à un petit roman tendre, où ils découvrent les personnes âgées et s'y attachent, ... mais ces vieux là, ça remue plutôt !!
Nous avons donc d'un côté trois enfants légèrement handicapés par la vie. Césarine, sourde, et qui en fait un super pouvoir. Chris, qui n'y voit pas très clair, et Darian, un peu lent et beaucoup timide, mais dont la mère constitue le plus gros handicap. Un trio jamais à court d'idées pour les bêtises.
Et de l'autre côté ... oh non, je vous les laisse découvrir, et vous n'allez pas vous ennuyer.
Le butyrophobe du début va être vite oublié, et les enfants entraînés dans une folle aventure, plutôt dangereuse, mais que ne ferait-on pas pour sauver un papy amoureux ?
Je ne connaissais pas cette autrice, elle en vaut la peine !
Et les dessins soulignent à merveille le côté hilarant de l'histoire.
Pas de bonus ici, mais pas grave, on sourit tout le temps.
J'espère qu'on pourra lire bientôt une suite aux aventures de nos deux trios !
Encore un Pépix jubilatoire, aussi bien côté texte que côté illustrations.
Le début m'inquiétait un peu, laisser des enfants faire ainsi une si grosse bêtise sans qu'ils en soient punis ?
Mais oui, la punition va vite arriver, et ... elle sera inoubliable.
Quand j'ai vu que les enfants devaient aller jouer les bénévoles dans une EHPAD, j'ai cru un moment à un petit roman tendre, où ils découvrent les personnes âgées et s'y attachent, ... mais ces vieux là, ça remue plutôt !!
Nous avons donc d'un côté trois enfants légèrement handicapés par la vie. Césarine, sourde, et qui en fait un super pouvoir. Chris, qui n'y voit pas très clair, et Darian, un peu lent et beaucoup timide, mais dont la mère constitue le plus gros handicap. Un trio jamais à court d'idées pour les bêtises.
Et de l'autre côté ... oh non, je vous les laisse découvrir, et vous n'allez pas vous ennuyer.
Le butyrophobe du début va être vite oublié, et les enfants entraînés dans une folle aventure, plutôt dangereuse, mais que ne ferait-on pas pour sauver un papy amoureux ?
Je ne connaissais pas cette autrice, elle en vaut la peine !
Et les dessins soulignent à merveille le côté hilarant de l'histoire.
Pas de bonus ici, mais pas grave, on sourit tout le temps.
J'espère qu'on pourra lire bientôt une suite aux aventures de nos deux trios !
lundi 11 mars 2019
Moi, détective in London - Le Journal de Jeanne
Un vrai régal ce petit journal mêlant français et anglais.
Je l'ai trouvé plus agréable que les Tip Tongue classiques (que pourtant j'ai bien aimé pour la plupart), et plus facile aussi, vu toutes les explications que donne Jeanne.
Elle intercale aussi des listes de mots, par exemple les mois, les couleurs, la météo, des explications de tournures de phrases. Ça ne fait pas pédagogique, c'est bien intégré au journal, et ça facile bien la lecture.
Bref, une vraie réussite à mes yeux.
Jeanne, que j'avais déjà rencontrée dans Jeanne et London Mystery (il existe une autre aventure que je n'ai pas lue) repart chez la Famous English Writer Dorothy Stone, invitée à y passer son anniversaire, en compagnie de sa meilleure amie.
Bien entendu, un petit mystère va pointer son nez, et mettre à l'épreuve les qualités de détective de Jeanne.
Ce n'est cependant pas l'essentiel, on a plaisir à suivre Jeanne dans la découverte de Londres, et surtout l'écriture de son journal.
Je l'ai trouvé plus agréable que les Tip Tongue classiques (que pourtant j'ai bien aimé pour la plupart), et plus facile aussi, vu toutes les explications que donne Jeanne.
Elle intercale aussi des listes de mots, par exemple les mois, les couleurs, la météo, des explications de tournures de phrases. Ça ne fait pas pédagogique, c'est bien intégré au journal, et ça facile bien la lecture.
Bref, une vraie réussite à mes yeux.
Jeanne, que j'avais déjà rencontrée dans Jeanne et London Mystery (il existe une autre aventure que je n'ai pas lue) repart chez la Famous English Writer Dorothy Stone, invitée à y passer son anniversaire, en compagnie de sa meilleure amie.
Bien entendu, un petit mystère va pointer son nez, et mettre à l'épreuve les qualités de détective de Jeanne.
Ce n'est cependant pas l'essentiel, on a plaisir à suivre Jeanne dans la découverte de Londres, et surtout l'écriture de son journal.
dimanche 10 mars 2019
Le bruissement du papier et des désirs - Sarah McCoy
Un très beau coup de coeur.
Les mystères de l'écriture : Certains romans sont bien, agréables à lire, je les apprécie ; mais un petit nombre vous emportent par leur écriture, quel que soit le sujet, et sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi j'ai tant aimé. Celui-ci en fait clairement partie.
J'avais beaucoup aimé la plume de Sarah McCoy dans Le souffle des feuilles et des promesses, (choisi un peu au hasard comme premier titre pour mon partenariat Michel Lafon). Je me réjouissais donc de la retrouver ici.
Et puis, j'ai lu le résumé : Marilla, ça me dit quelque chose... Île du Prince-Édouard, Matthew, ... mais, je ne rêve pas, il est question de la maison aux pignons verts ???
(Évidemment, si le titre original avait été conservé et traduit "Marilla of Green Gables" j'en aurais été certaine plus rapidement !)
J'ai découvert Anne il y a peu, juste un lustre que j'ai lu les 5 premiers tomes (merci à Florence qui les a rapporté des U.S.A., on les trouve difficilement en France) et je suis tombée sous le charme de la fillette, sa famille d'accueil, et cette île.
Il fallait donc absolument que je lise ce préquel.
Mais en même temps, j'étais inquiète de ne pas retrouver le monde et l'écriture de L.M. Montgomery.
J'ai donc commencé ma lecture un peu méfiante.
Les mystères de l'écriture : Certains romans sont bien, agréables à lire, je les apprécie ; mais un petit nombre vous emportent par leur écriture, quel que soit le sujet, et sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi j'ai tant aimé. Celui-ci en fait clairement partie.
J'avais beaucoup aimé la plume de Sarah McCoy dans Le souffle des feuilles et des promesses, (choisi un peu au hasard comme premier titre pour mon partenariat Michel Lafon). Je me réjouissais donc de la retrouver ici.
Et puis, j'ai lu le résumé : Marilla, ça me dit quelque chose... Île du Prince-Édouard, Matthew, ... mais, je ne rêve pas, il est question de la maison aux pignons verts ???
(Évidemment, si le titre original avait été conservé et traduit "Marilla of Green Gables" j'en aurais été certaine plus rapidement !)
J'ai découvert Anne il y a peu, juste un lustre que j'ai lu les 5 premiers tomes (merci à Florence qui les a rapporté des U.S.A., on les trouve difficilement en France) et je suis tombée sous le charme de la fillette, sa famille d'accueil, et cette île.
Il fallait donc absolument que je lise ce préquel.
Mais en même temps, j'étais inquiète de ne pas retrouver le monde et l'écriture de L.M. Montgomery.
J'ai donc commencé ma lecture un peu méfiante.
vendredi 8 mars 2019
Diabolo fraise - Sabrina Bensalah
Quatre soeurs inoubliables, on ne risque pas de s'ennuyer en leur compagnie !
On pense un peu aux soeurs Verdelaine de Malika Ferdjoukh, (en moins sages !). Parfois aussi à La Fille du Docteur Baudoin, de Marie Aude Murail. Et un petit clin d'oeil à Dolly Parton (et du coup, pour moi, à Miss Dumplin aussi) à cause de Jolene.
Mais finalement, cette famille Martin ne ressemble à aucune autre.
Parfois soudée, parfois plutôt rosses entre elles.
Même si la grossesse d’Antonia est le centre de l’histoire, beaucoup d'autres problèmes sont abordés, et notamment Judy qui est harcelé au collège, et qui passe une 6e bien difficile tant qu'elle n'arrive pas à se confier.
Nous débarquons donc dans la vie des quatre soeurs Martin au début des vacances d'été. Un père très présent et affectueux, une mère plus prise par son travail. Des soeurs qui se jouent souvent des tours pas très gentils, mais qui font bloc quand c'est nécessaire.
Des soeurs qui ont vraiment des problèmes de filles, grossesse, règles qui arrivent ou pas au moment (in)opportun, premier rapport, premier amour ...
Deux thèmes dominent, les interrogations d'Antonia, garder ou pas ce bébé si inattendu, et qui arrive un peu tôt, chamboulant tous ses projets, et ceux du futur père.
Et les débuts difficiles de Judy au collège.
Thèmes intéressants et on se passionne pour la vie de ces demoiselles. L'écriture est addictive.
On pense un peu aux soeurs Verdelaine de Malika Ferdjoukh, (en moins sages !). Parfois aussi à La Fille du Docteur Baudoin, de Marie Aude Murail. Et un petit clin d'oeil à Dolly Parton (et du coup, pour moi, à Miss Dumplin aussi) à cause de Jolene.
Mais finalement, cette famille Martin ne ressemble à aucune autre.
Parfois soudée, parfois plutôt rosses entre elles.
Même si la grossesse d’Antonia est le centre de l’histoire, beaucoup d'autres problèmes sont abordés, et notamment Judy qui est harcelé au collège, et qui passe une 6e bien difficile tant qu'elle n'arrive pas à se confier.
Nous débarquons donc dans la vie des quatre soeurs Martin au début des vacances d'été. Un père très présent et affectueux, une mère plus prise par son travail. Des soeurs qui se jouent souvent des tours pas très gentils, mais qui font bloc quand c'est nécessaire.
Des soeurs qui ont vraiment des problèmes de filles, grossesse, règles qui arrivent ou pas au moment (in)opportun, premier rapport, premier amour ...
Deux thèmes dominent, les interrogations d'Antonia, garder ou pas ce bébé si inattendu, et qui arrive un peu tôt, chamboulant tous ses projets, et ceux du futur père.
Et les débuts difficiles de Judy au collège.
Thèmes intéressants et on se passionne pour la vie de ces demoiselles. L'écriture est addictive.
jeudi 7 mars 2019
Comment mon père est mort deux fois - Yves Grevet
Une enquête qu'on ne lâche pas.
On l’aborde par deux côtés, dont on devine qu'ils vont peu à peu se rejoindre.
D'une part, le récit de Soën en 2017, d'autre part celui d'Yvon, en 1984.
Soën, malgré son prénom breton, vit à la Réunion, une vie tranquille entre des parents enseignants, des grands-parents réunionnais, des copains et ... la plage.
Mais ce jour là, cette vie plutôt facile prend fin, quand il apprend la mort de son père.
Et à la tristesse va très vite s'ajouter l'incompréhension. Qui était réellement son père ?
Il appert rapidement que cet accident n'en est pas vraiment un.
Mais l'affaire semble vite classée et Soën va devoir mener son enquête, avec l 'aide de sa famille, et de son amie Ida. Enquête complexe et parfois dangereuse.
Parallèlement, nous suivons Yvon qui, plutôt que de faire le service militaire, préfère partir en Turquie, comme enseignant de français.
Nous découvrons avec lui ce pays, qui vit encore dans le souvenir d’Atatürk, même si ça change peu à peu. Et nous suivons la vie de ces jeunes Français expatriés pour quelques mois, avec des motivations et des modes de vie divers.
C'est très intéressant de découvrir le pays par leurs yeux.
Mais nous allons aussi découvrir des réalités bien plus complexes, relations entre les États, données géopolitiques et historiques, espionnage et secrets d'État.
Yvon nous apparaît peu à peu en train de se laisser prendre dans un engrenage, alors qu'il n'a rien fait pour se mettre en danger.
lundi 4 mars 2019
Qui veut jouer au foot ? - Myriam Gallot
Une sympathique première lecture, sur un thème assez récurrent semble-t-il : le partage de la cour entre filles et garçons, entre foot et autres activités.
En peu de pages, l'autrice parvient à bien cerner le problème, à ouvrir la discussion et à proposer d'intéressantes solutions, même si c'est bien entendu un roman, qui se lit comme tel. Roman très facile, à mettre entre toute les mains.
J'ai été étonnée par la ressemblance avec Une place dans la cour que j'ai lu il y a quelques mois.
Mêmes idées de départ : des filles qui se plaignent que la cour est envahie par les garçons jouant au foot, ne leur laissant aucune place. Et une quasi obligation de jouer à des jeux "de filles" pour les filles, au foot pour les garçons. Même format : petit livre, court roman d'une cinquantaine de pages, destiné aux lecteurs presque débutants.
Mais j'ai nettement préféré celui-ci, surtout quant aux solutions proposées.
Car l’idée est tout de même de faire avancer le problème. Je l'ai trouvé à la fois très intéressant et très facile à lire, donc à conseiller pour tous.
Avis de mon petit lecteur de (presque) 8 ans : C'est super, j'ai bien aimé. C'est pour avoir le courage de parler quand on a des problèmes ... dans la cour, à l'école.
C'est rare qu'il apprécie les romans, il préfère les doc scientifiques, mais là, il l'a lu d'un trait, avec plaisir.
En peu de pages, l'autrice parvient à bien cerner le problème, à ouvrir la discussion et à proposer d'intéressantes solutions, même si c'est bien entendu un roman, qui se lit comme tel. Roman très facile, à mettre entre toute les mains.
J'ai été étonnée par la ressemblance avec Une place dans la cour que j'ai lu il y a quelques mois.
Mêmes idées de départ : des filles qui se plaignent que la cour est envahie par les garçons jouant au foot, ne leur laissant aucune place. Et une quasi obligation de jouer à des jeux "de filles" pour les filles, au foot pour les garçons. Même format : petit livre, court roman d'une cinquantaine de pages, destiné aux lecteurs presque débutants.
Mais j'ai nettement préféré celui-ci, surtout quant aux solutions proposées.
Car l’idée est tout de même de faire avancer le problème. Je l'ai trouvé à la fois très intéressant et très facile à lire, donc à conseiller pour tous.
Avis de mon petit lecteur de (presque) 8 ans : C'est super, j'ai bien aimé. C'est pour avoir le courage de parler quand on a des problèmes ... dans la cour, à l'école.
C'est rare qu'il apprécie les romans, il préfère les doc scientifiques, mais là, il l'a lu d'un trait, avec plaisir.
samedi 2 mars 2019
Il pleut des parapluies - Susie Morgenstern
Dans cette agréable collection Flash fiction que j'ai présentée plusieurs fois, notamment avec Les Fantômes du manoir, un amusant petit roman de la grande Susie !
D'entrée, après la présentation des personnages, le sommaire : 18 chapitres, dont 17 intitulés "Il pleut" !!! Ça fait vite sourire.
L'histoire se déroule à Ploufragan, que je n'ai pas le bonheur de connaître, mais il se trouve que je lis ça pile à la fin du 20e salon du livre jeunesse de Ploufragan, où semblent s'être réunis beaucoup d'auteurs que j'aime. Et où l'ambiance donne grande envie d'y assister. Je suppose que Susie en a aussi un bon souvenir.
Ensuite, on découvre une fillette qui déteste tenir un parapluie à la main, et là, je me reconnais tout à fait (mais pas dans son coté inventrice !)
On a une double histoire d’amour, un surprenant début de collège (les élèves de 6e commencent en juin !), et beaucoup d'eau et de repas bio.
L'ensemble est sympathique, mais un peu décevant à mon goût, il ne se passe pas grand chose finalement.
Dommage, ça commençait bien, mais même si c'est bien écrit, facile à lire, et que ça plaira sans doute un peu, on aurait aimé un peu plus de rebondissements.
À part le plaisir de retrouver la chanson de Brassens !
Extraits :
D'entrée, après la présentation des personnages, le sommaire : 18 chapitres, dont 17 intitulés "Il pleut" !!! Ça fait vite sourire.
L'histoire se déroule à Ploufragan, que je n'ai pas le bonheur de connaître, mais il se trouve que je lis ça pile à la fin du 20e salon du livre jeunesse de Ploufragan, où semblent s'être réunis beaucoup d'auteurs que j'aime. Et où l'ambiance donne grande envie d'y assister. Je suppose que Susie en a aussi un bon souvenir.
Ensuite, on découvre une fillette qui déteste tenir un parapluie à la main, et là, je me reconnais tout à fait (mais pas dans son coté inventrice !)
On a une double histoire d’amour, un surprenant début de collège (les élèves de 6e commencent en juin !), et beaucoup d'eau et de repas bio.
L'ensemble est sympathique, mais un peu décevant à mon goût, il ne se passe pas grand chose finalement.
Dommage, ça commençait bien, mais même si c'est bien écrit, facile à lire, et que ça plaira sans doute un peu, on aurait aimé un peu plus de rebondissements.
À part le plaisir de retrouver la chanson de Brassens !
Extraits :
vendredi 1 mars 2019
La poule aux oeufs d'or - Claude Izner
Un agréable polar, qui nous plonge au coeur du Paris de 1923.
L'atmosphère est bien rendue, on découvre vraiment cette période, la vie de la ville, les petits métiers.
C'est intéressant, mais parfois un peu au détriment de l'intrigue, tant il y a de détails, presque documentaires.
J'ai aimé cet ambiance, j'ai aimé aussi retrouver au hasard de rencontres ou de bavardages Victor Legris, héros d'une précédente série des autrices, et même sa femme Tasha, et Kenji Mori.
C'est foisonnant, et j'ai eu parfois un peu de mal à démêler l'intrigue. Pourtant, les personnages sont très typés et bien décrits, mais je me suis un peu perdue par moments, peut-être trop intéressée par la description du Paris de cette époque.
Sans doute aussi l'ai-je lu à un mauvais moment, où j'ai eu un peu de mal à me concentrer, faute de temps.
Je le relirai volontiers plus calmement dans quelques temps, d'autant que les personnages sont attachants.
L'atmosphère est bien rendue, on découvre vraiment cette période, la vie de la ville, les petits métiers.
C'est intéressant, mais parfois un peu au détriment de l'intrigue, tant il y a de détails, presque documentaires.
J'ai aimé cet ambiance, j'ai aimé aussi retrouver au hasard de rencontres ou de bavardages Victor Legris, héros d'une précédente série des autrices, et même sa femme Tasha, et Kenji Mori.
C'est foisonnant, et j'ai eu parfois un peu de mal à démêler l'intrigue. Pourtant, les personnages sont très typés et bien décrits, mais je me suis un peu perdue par moments, peut-être trop intéressée par la description du Paris de cette époque.
Sans doute aussi l'ai-je lu à un mauvais moment, où j'ai eu un peu de mal à me concentrer, faute de temps.
Je le relirai volontiers plus calmement dans quelques temps, d'autant que les personnages sont attachants.