Très longtemps que je voulais lire Dennis Lehane, à cause de Boston.
Je me suis enfin décidée, en prenant un peu au hasard le titre disponible à la bibliothèque. Et aussi parce que le thème m'intéressait.
Mais j'avoue à ma grande honte n'être pas allée très loin.
Après une trentaine de pages de match de base-ball (et même si l'important était ce que ça sous-tendait, pas les échanges de balles. Mais c'est vraiment totalement incompréhensible le base-ball !) presque autant sur la boxe... J'ai calé :-/
J'ajoute que je n'ai jamais eu un livre si lourd à tenir en main, et que du coup, j'avais beaucoup de mal à trouver une position pour le lire !
Bref, échec. Il faudra que je tente une autre fois.
Peut-être avec un autre titre ?
Extrait :
On le disait capable de flanquer la migraine à l'aspirine tellement il était bavard.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet
Titre original : The Given Day (2008)
Éditions Rivages 2009
Collection Thriller - 759 pages
Résumé Babelio
Pages
▼
jeudi 31 août 2017
mercredi 30 août 2017
Je veux faire la sieste - Julia Donaldson
Un mignon petit album pour les tout-petits :
Lapinette veut faire la sieste. A chaque double page, à gauche, elle se choisit un bon endroit pour dormir. Mais ... page de droite, un bruit imprévu l'empêche de s'endormir. Et sur cette page, un petit rabat avec une encoche (porte, portail, porte de meuble) cache la source du bruit, qu'on découvre en ouvrant (le texte aussi donne la réponse).
C'est agréable, ça va plaire surtout parce qu'il y a un rabat à ouvrir à chaque page. Dommage que texte et image soient redondants.
L’histoire est drôle par la répétition des ennuis, et par la chute.
Lapinette veut faire la sieste. A chaque double page, à gauche, elle se choisit un bon endroit pour dormir. Mais ... page de droite, un bruit imprévu l'empêche de s'endormir. Et sur cette page, un petit rabat avec une encoche (porte, portail, porte de meuble) cache la source du bruit, qu'on découvre en ouvrant (le texte aussi donne la réponse).
C'est agréable, ça va plaire surtout parce qu'il y a un rabat à ouvrir à chaque page. Dommage que texte et image soient redondants.
L’histoire est drôle par la répétition des ennuis, et par la chute.
mardi 29 août 2017
Le pire livre pour apprendre le pot - Antonin Louchard
J'aime bien (forcément) Antonin Louchard, sans être pour autant une inconditionnelle.
Mais ce lapin là, je l'adore. Rien que sa tête donne une folle envie de lire et relire cet album. Le texte est pas mal non plus.
Le titre dit tout ... et en même temps, c'est peut-être le meilleur livre sur le sujet !
Je regrette par contre de n'avoir pas vu les réactions de mes petits, c'est celui de 5 ans 1/2 qui a tenu à le lire à son petit frère. Qui a parait-il beaucoup aimé. Ce qui ne m’étonne pas vu l'humour.
Ah, ça y est, je leur ai relu, même s'ils le connaissaient apparemment déjà presque par coeur, je me suis bien amusée, et eux aussi !
Il n'y a pas que la chute qui est hilarante !
Mais ce lapin là, je l'adore. Rien que sa tête donne une folle envie de lire et relire cet album. Le texte est pas mal non plus.
Le titre dit tout ... et en même temps, c'est peut-être le meilleur livre sur le sujet !
Je regrette par contre de n'avoir pas vu les réactions de mes petits, c'est celui de 5 ans 1/2 qui a tenu à le lire à son petit frère. Qui a parait-il beaucoup aimé. Ce qui ne m’étonne pas vu l'humour.
Ah, ça y est, je leur ai relu, même s'ils le connaissaient apparemment déjà presque par coeur, je me suis bien amusée, et eux aussi !
Il n'y a pas que la chute qui est hilarante !
lundi 28 août 2017
Mystère et rigatoni (Rico et Oscar tome 1) - Andreas Steinhöfel
Quel dommage !
Un roman que j’aurais pu aimer, à la fois polar, et chronique racontée par un enfant "maldoué". La vie vue par Rico est intéressante, et très bien décrite.
Mais j'ai trouvé trop d'éléments qui me paraissent n'avoir rien à faire dans un livre pour enfants (la profession de la maman, les remarques tout au long du livre sur les messieurs à qui on paie le champagne, ou qui reluquent la tenue de la mère) ou ne pas correspondre à l'image et à la cible du livre (détails morbides, imaginés ou vécus, ... ) alors que ce roman, au vu de sa couverture et de sa 4e, se présente plutôt comme un livre drôle, visant les plus jeunes lecteurs.
Et ce n'est pas du tout ça, donc je regrette vraiment cette inadéquation.
D’autant plus que je pense que le jeune lecteur qui le lit pensant voir une comédie déjantée risque d'être inquiété par cette histoire d'homme qui enlève les enfants, qui les séquestrent, (et qui les découpe en morceaux, dans l’imagination seulet des enfants, mais répété et détaillé).
Bref, je regrette vraiment tous ces éléments qui en font pour moi un roman que je n'ai pas envie de mettre entre les mains des enfants, alors que j'ai beaucoup aimé la personnalité de Rico, sa façon de nous présenter son handicap, son amitié avec un surdoué presque aussi inadapté que lui finalement.
PS : Et bien, si moi je suis réticente, ce n'est pas le cas de ma petite-fille de 11 ans, qui a totalement adoré le roman, et veut lire le tome deux. Dilemme !!
Un roman que j’aurais pu aimer, à la fois polar, et chronique racontée par un enfant "maldoué". La vie vue par Rico est intéressante, et très bien décrite.
Mais j'ai trouvé trop d'éléments qui me paraissent n'avoir rien à faire dans un livre pour enfants (la profession de la maman, les remarques tout au long du livre sur les messieurs à qui on paie le champagne, ou qui reluquent la tenue de la mère) ou ne pas correspondre à l'image et à la cible du livre (détails morbides, imaginés ou vécus, ... ) alors que ce roman, au vu de sa couverture et de sa 4e, se présente plutôt comme un livre drôle, visant les plus jeunes lecteurs.
Et ce n'est pas du tout ça, donc je regrette vraiment cette inadéquation.
D’autant plus que je pense que le jeune lecteur qui le lit pensant voir une comédie déjantée risque d'être inquiété par cette histoire d'homme qui enlève les enfants, qui les séquestrent, (et qui les découpe en morceaux, dans l’imagination seulet des enfants, mais répété et détaillé).
Bref, je regrette vraiment tous ces éléments qui en font pour moi un roman que je n'ai pas envie de mettre entre les mains des enfants, alors que j'ai beaucoup aimé la personnalité de Rico, sa façon de nous présenter son handicap, son amitié avec un surdoué presque aussi inadapté que lui finalement.
PS : Et bien, si moi je suis réticente, ce n'est pas le cas de ma petite-fille de 11 ans, qui a totalement adoré le roman, et veut lire le tome deux. Dilemme !!
dimanche 27 août 2017
La vengeance du chat - Armand Toupet
Un sympathique petit roman dont le héros est bien entendu le chat, ainsi que trois jeunes collégiens delurés.
C'est assez vieillot mais joliment raconté et j'ai bien aimé.
On se prend à beaucoup apprécier ce chat, fier et original, et qui nous intrigue.
Les passages où il est question de sabbat, de sorcières et de sel sont probablement ceux qui datent le plus : fin du 20e siècle, il n'y a plus qu'au fond du Berry qu'on peut croire encore à ça. Début 21e : une bonne partie des romans jeunesse ou Y.A. fait apparaître du surnaturel !!
Et l'usage de l'imparfait première personne du pluriel à chaque phrase.
À part ça, de l'aventure, des gamins sympa qui font des "bêtises" pour la bonne cause, un brin de suspens.
Un joli petit "polar" pour les plus jeunes.
Extraits :
1.
Nous étions tranquillement en train de prêter attention aux "I suppose that ..." de notre prof d'anglais, quand la porte de la classe s'entrouvrit tout doucement. Sans doute était-elle mal fermée.
[...]
L'événement était sur le point d'être oublié quand la porte s'ouvrit de nouveau, légèrement. Nous vîmes alors sa tête apparaître au ras du sol. Carrée, trapue, avec un nez écrasé, deux oreilles pointues et des yeux à peine fendus où passait une lumière verte. Un chat ! Ou plutôt une tête de chat car le reste du corps demeurait encore de l'autre côté de la porte.
***
"Ça alors, dit Virginie, il connaît le règlement."
Nous en étions stupéfaits. Le vieux matou se comportait en habitué du collège.
C'est assez vieillot mais joliment raconté et j'ai bien aimé.
On se prend à beaucoup apprécier ce chat, fier et original, et qui nous intrigue.
Les passages où il est question de sabbat, de sorcières et de sel sont probablement ceux qui datent le plus : fin du 20e siècle, il n'y a plus qu'au fond du Berry qu'on peut croire encore à ça. Début 21e : une bonne partie des romans jeunesse ou Y.A. fait apparaître du surnaturel !!
Et l'usage de l'imparfait première personne du pluriel à chaque phrase.
À part ça, de l'aventure, des gamins sympa qui font des "bêtises" pour la bonne cause, un brin de suspens.
Un joli petit "polar" pour les plus jeunes.
Extraits :
1.
Nous étions tranquillement en train de prêter attention aux "I suppose that ..." de notre prof d'anglais, quand la porte de la classe s'entrouvrit tout doucement. Sans doute était-elle mal fermée.
[...]
L'événement était sur le point d'être oublié quand la porte s'ouvrit de nouveau, légèrement. Nous vîmes alors sa tête apparaître au ras du sol. Carrée, trapue, avec un nez écrasé, deux oreilles pointues et des yeux à peine fendus où passait une lumière verte. Un chat ! Ou plutôt une tête de chat car le reste du corps demeurait encore de l'autre côté de la porte.
***
"Ça alors, dit Virginie, il connaît le règlement."
Nous en étions stupéfaits. Le vieux matou se comportait en habitué du collège.
samedi 26 août 2017
Les rôles de ma vie - Michel Galabru ; Alexandre Raveleau
Pour les fans.
Trouvé dans la boite à livres de la ville d'à côté, où il détonnait vu son aspect tout neuf !
Ma culture cinématographique est proche du zéro absolu, mais forcément quelques noms surnagent !
Donc ça m'a tentée. D’autant que j'avais vu Michel Galabru sur scène dans une de ses dernières pièces. Comme toujours un très bon acteur, mais qui m'avait paru un brin prétentieux.
J'étais donc assez curieuse de plonger un peu dans ses souvenirs.
Apparemment il y a eu plusieurs autres livres de mémoires ou de souvenirs, celui-ci est un dernier recueil.
Il comporte de courtes anecdotes (trois ou quatre pages en général) racontées à la première personne, suivies chaque fois du détail des films ou pièces concernés.
Intéressant donc pour ceux qui souhaitent avoir une filmographie détaillée, et commentée.
Au départ, j'ai aimé retrouver des noms d'artistes dont je n'avais plus entendu parler depuis longtemps - ou pas ! (le classement est chronologique)
Louis Seigner et Jean Piat à côté de Jeanne Moreau, Odette Joyeux, Paul Meurisse, Rellys, Jacques Charron, Rogel Carel, Marcel Merkès, Georges Descrières, Robert Manuel, Rosy Varte, etc, etc...
Mais très vite, les anecdotes racontées m'ont lassées.
Trouvé dans la boite à livres de la ville d'à côté, où il détonnait vu son aspect tout neuf !
Ma culture cinématographique est proche du zéro absolu, mais forcément quelques noms surnagent !
Donc ça m'a tentée. D’autant que j'avais vu Michel Galabru sur scène dans une de ses dernières pièces. Comme toujours un très bon acteur, mais qui m'avait paru un brin prétentieux.
J'étais donc assez curieuse de plonger un peu dans ses souvenirs.
Apparemment il y a eu plusieurs autres livres de mémoires ou de souvenirs, celui-ci est un dernier recueil.
Il comporte de courtes anecdotes (trois ou quatre pages en général) racontées à la première personne, suivies chaque fois du détail des films ou pièces concernés.
Intéressant donc pour ceux qui souhaitent avoir une filmographie détaillée, et commentée.
Au départ, j'ai aimé retrouver des noms d'artistes dont je n'avais plus entendu parler depuis longtemps - ou pas ! (le classement est chronologique)
Louis Seigner et Jean Piat à côté de Jeanne Moreau, Odette Joyeux, Paul Meurisse, Rellys, Jacques Charron, Rogel Carel, Marcel Merkès, Georges Descrières, Robert Manuel, Rosy Varte, etc, etc...
Mais très vite, les anecdotes racontées m'ont lassées.
vendredi 25 août 2017
Plein Pot - Garage Isidore tome 13
Voitures et garagistes, pas trop dans mes goûts. Mais quand mes petites-filles rapportent cette BD chez moi, je dois bien la lire non ?
Et j'avoue que ça m'a bien amusée. Même si je pense que ce genre de BD gagnerait à être lue à petites doses, sur des hebdo par exemple.
Ici, l'apprenti, non content d'être d'une flemme incommensurable, a décidé de sauver la planète et de faire là chasse à la pollution. Pas toujours de façon futée et efficace !!
Extraits :
- Monsieur Zid, on doit sauver la planète !
L'énergie verte et tout ça !
Alors, j'ai retapé ce poêle pour brûler ce qu'on produit le plus ici ...
- Des âneries ?
- DE L'HUILE DE VIDANGE !
Et j'avoue que ça m'a bien amusée. Même si je pense que ce genre de BD gagnerait à être lue à petites doses, sur des hebdo par exemple.
Ici, l'apprenti, non content d'être d'une flemme incommensurable, a décidé de sauver la planète et de faire là chasse à la pollution. Pas toujours de façon futée et efficace !!
Extraits :
- Monsieur Zid, on doit sauver la planète !
L'énergie verte et tout ça !
Alors, j'ai retapé ce poêle pour brûler ce qu'on produit le plus ici ...
- Des âneries ?
- DE L'HUILE DE VIDANGE !
jeudi 24 août 2017
La carotte se prend le chou - 4 enquêtes vitaminées d'Achille Carotte - Emmanuel Trédez
Pour amateurs de jeux de mots.
Soit ça vous fera sourire à chaque ligne, soit vous trouverez ça un peu lourd, selon votre sens de l'humour.
4 amusantes petites histoires policières, toujours avec des fruits et des légumes, toutes enquêtes menées par le commissaire Brocoli, et résolues par le détective belge Achille Carotte.
Beaucoup de morts dans chaque histoire, et certains jeux de mots ne seront compris que par les adultes me semble-t-il.
La 3e histoire est originale car l'auteur reprend Roméo et Juliette, en version agrumes et cucurbitacées. Ce qui donnera une première idée de ce grand classique aux plus jeunes.
Ces petits polars pleins de fruits et légumes devraient plaire aux jeunes lecteurs, même si certaines références leur échappent.
Extraits :
Soit ça vous fera sourire à chaque ligne, soit vous trouverez ça un peu lourd, selon votre sens de l'humour.
4 amusantes petites histoires policières, toujours avec des fruits et des légumes, toutes enquêtes menées par le commissaire Brocoli, et résolues par le détective belge Achille Carotte.
Beaucoup de morts dans chaque histoire, et certains jeux de mots ne seront compris que par les adultes me semble-t-il.
La 3e histoire est originale car l'auteur reprend Roméo et Juliette, en version agrumes et cucurbitacées. Ce qui donnera une première idée de ce grand classique aux plus jeunes.
Ces petits polars pleins de fruits et légumes devraient plaire aux jeunes lecteurs, même si certaines références leur échappent.
Extraits :
mercredi 23 août 2017
Banale - Fanny Chiarello
J'avais apprécié Fanny Chiarello en lecture junior, pour Holden, mon frère, un peu moins en adultes (Dans son propre rôle) et j'étais curieuse de la découvrir en roman enfants.
Mais là encore, pas enthousiasme pour moi.
Un sujet intéressant : doit-on se démarquer pour être populaire à l'école, doit-on au contraire ressembler à tout le monde, se couler dans les modes.
Clara voudrait être populaire, se faire remarquer de façon positive. Ses essais tombent toujours à côté.
Le thème devrait parler à beaucoup.
Mais un langage très élaboré pour une fillette de CM, beaucoup plus de réflexions que d'actions, on a souvent un peu l'impression de tourner un rond, Clara ne sachant comment s'y prendre.
Je n’ai pas accroché, et n'ai même pas envie d'insister pour que ma petite-fille en CM2 le lise (il était à sa disposition dans ma caisse "emprunts à la bibliothèque" durant toutes les vacances. Arrivés dans la dernière quinzaine, je suis en train de faire de la "pub" pour ceux que j'ai aimé et que mes petites-filles ont laissé de côté pour le moment !!)
Le point le plus positif est une très belle réflexion sur la musique tout au long du roman, des pistes pour s'intéresser à toutes musiques, quelques belles idées.
Mais là encore, pas enthousiasme pour moi.
Un sujet intéressant : doit-on se démarquer pour être populaire à l'école, doit-on au contraire ressembler à tout le monde, se couler dans les modes.
Clara voudrait être populaire, se faire remarquer de façon positive. Ses essais tombent toujours à côté.
Le thème devrait parler à beaucoup.
Mais un langage très élaboré pour une fillette de CM, beaucoup plus de réflexions que d'actions, on a souvent un peu l'impression de tourner un rond, Clara ne sachant comment s'y prendre.
Je n’ai pas accroché, et n'ai même pas envie d'insister pour que ma petite-fille en CM2 le lise (il était à sa disposition dans ma caisse "emprunts à la bibliothèque" durant toutes les vacances. Arrivés dans la dernière quinzaine, je suis en train de faire de la "pub" pour ceux que j'ai aimé et que mes petites-filles ont laissé de côté pour le moment !!)
Le point le plus positif est une très belle réflexion sur la musique tout au long du roman, des pistes pour s'intéresser à toutes musiques, quelques belles idées.
mardi 22 août 2017
Comme sur des roulettes - Cédric 8
J'aime beaucoup Cédric. La vie de famille, dans toute sa normalité et sa drôlerie.
Supporter le pépé, c'est beau, mais pas toujours facile. Cédric se tire comme il peut des situations compliquées dans lesquelles il a l'art de se mettre.
Bon, j'avoue que Chen commence à m'agacer un peu, il faudrait quand même qu'elle se décide à voir ce que Cédric veut lui faire savoir, ou à lui avouer qu'il lui est indifférent !!!
Dans ce volume, pas mal d’histoires de plusieurs planches, pas trop longues, juste ce qu'il faut pour développer une histoire drôle.
Extraits :
- La Cordillère des Andes ? C'est où maman ?
- Je... je ne me souviens plus, mon chéri, mais certainement pas en orient !
- On ne peut pas en vouloir à pépé, Cédric ! Il a travaillé très dur dès son plus jeune âge pour élever sa famille et il n'a pas eu la chance comme toi d'aller beaucoup à l'école...
- C'est vrai ça !
- N'empêche, Mademoiselle Nelly dit toujours que quand on sait pas on dit rien ... Ainsi, on évite de dire des bêtises...
Supporter le pépé, c'est beau, mais pas toujours facile. Cédric se tire comme il peut des situations compliquées dans lesquelles il a l'art de se mettre.
Bon, j'avoue que Chen commence à m'agacer un peu, il faudrait quand même qu'elle se décide à voir ce que Cédric veut lui faire savoir, ou à lui avouer qu'il lui est indifférent !!!
Dans ce volume, pas mal d’histoires de plusieurs planches, pas trop longues, juste ce qu'il faut pour développer une histoire drôle.
Extraits :
- La Cordillère des Andes ? C'est où maman ?
- Je... je ne me souviens plus, mon chéri, mais certainement pas en orient !
- On ne peut pas en vouloir à pépé, Cédric ! Il a travaillé très dur dès son plus jeune âge pour élever sa famille et il n'a pas eu la chance comme toi d'aller beaucoup à l'école...
- C'est vrai ça !
- N'empêche, Mademoiselle Nelly dit toujours que quand on sait pas on dit rien ... Ainsi, on évite de dire des bêtises...
lundi 21 août 2017
La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert - Joël Dicker
Je pense que mon résumé sera : Waouh !!!
Que de rebondissements, de chausse trappe, de fausses pistes, mais le tout avec logique, et bien expliqué.
J'évite en général les Prix littéraires, et les livres dont on parle trop, sauf que parfois je me laisse tenter par le Prix Goncourt des Lycéens.
Pour celui-ci, j'hésitais depuis longtemps, entre autres parce qu’emprunter à la bibliothèque un livre de plus de 800 pages suppose d'avoir du temps devant soit ! Merci donc à Michèle qui me l'a prêté à un moment où la lecture occupe mes journées.
C'est probablement de toutes mes lectures celui qui a eu le plus de commentaires et de lecteurs, donc je ne détaillerai pas l’histoire.
Je venais juste de lire Un avion sans elle, de Michel Bussi, que j'avais trouvé long, mais long, et je craignais de me lasser ici aussi rapidement.
Mais rien à voir, on va de retournement de situation en coups de théâtre, pas le temps de s'ennuyer !
Je finis presque essoufflée tant il se passe de choses !! Et au final, une vraie tragédie.
En plus de l’histoire policière elle-même, dont je me demande comment a fait l'auteur pour se démêler de tout ça et pour ne pas nous perdre. Je serais curieuse de voir ses fiches et ses brouillons !!
En plus donc, il y a une belle réflexion sur l'art de l'écriture. Il est intéressant de penser que ce livre est pour l’auteur son deuxième roman, tout comme dans l’histoire.
Que de rebondissements, de chausse trappe, de fausses pistes, mais le tout avec logique, et bien expliqué.
J'évite en général les Prix littéraires, et les livres dont on parle trop, sauf que parfois je me laisse tenter par le Prix Goncourt des Lycéens.
Pour celui-ci, j'hésitais depuis longtemps, entre autres parce qu’emprunter à la bibliothèque un livre de plus de 800 pages suppose d'avoir du temps devant soit ! Merci donc à Michèle qui me l'a prêté à un moment où la lecture occupe mes journées.
C'est probablement de toutes mes lectures celui qui a eu le plus de commentaires et de lecteurs, donc je ne détaillerai pas l’histoire.
Je venais juste de lire Un avion sans elle, de Michel Bussi, que j'avais trouvé long, mais long, et je craignais de me lasser ici aussi rapidement.
Mais rien à voir, on va de retournement de situation en coups de théâtre, pas le temps de s'ennuyer !
Je finis presque essoufflée tant il se passe de choses !! Et au final, une vraie tragédie.
En plus de l’histoire policière elle-même, dont je me demande comment a fait l'auteur pour se démêler de tout ça et pour ne pas nous perdre. Je serais curieuse de voir ses fiches et ses brouillons !!
En plus donc, il y a une belle réflexion sur l'art de l'écriture. Il est intéressant de penser que ce livre est pour l’auteur son deuxième roman, tout comme dans l’histoire.
dimanche 20 août 2017
Monsieur Kipu - David Walliams
Décidément, plus je lis David Walliams, plus je l'apprécie.
Les premiers que j'avais lus me paraissait juste de l'humour un peu déjanté.
Mais celui-ci, comme Papi Rebelle, est à la fois drôle, incisif, et tendre.
Une belle critique de la vie politique, du snobisme, et plein d'autres choses, la télé, les sans abris...
Je suis contente que ma petite-fille me les ait en quelque sorte fait découvrir.
Et chapeau à la traductrice !
Déjà l'incipit vous met dans l'ambiance :
"M.Kipu puait. Il empestait. Il cocottait. Il schlinguait. Et si le verbe "schmoutter" figurait dans le dictionnaire, on écrirait ici qu'il schmouttait. Il était le pueur putride le plus pestidentiel qui ait jamais existé sur Terre."
Les premiers que j'avais lus me paraissait juste de l'humour un peu déjanté.
Mais celui-ci, comme Papi Rebelle, est à la fois drôle, incisif, et tendre.
Une belle critique de la vie politique, du snobisme, et plein d'autres choses, la télé, les sans abris...
Je suis contente que ma petite-fille me les ait en quelque sorte fait découvrir.
Et chapeau à la traductrice !
Déjà l'incipit vous met dans l'ambiance :
"M.Kipu puait. Il empestait. Il cocottait. Il schlinguait. Et si le verbe "schmoutter" figurait dans le dictionnaire, on écrirait ici qu'il schmouttait. Il était le pueur putride le plus pestidentiel qui ait jamais existé sur Terre."
Extraits :
- Le Premier ministre ! couina Mère.
Elle se rua sur le téléphone.
- Mme Crûûûûûûûton à l'appareil ! dit-elle d'une voix tout à fait ridicule, un poil plus distinguée que sa voix de téléphone habituelle. Oui, merci, monsieur le Premier ministre. En effêêêt, c'est un article formidaâââble, monsieur le Premier ministre.
***
samedi 19 août 2017
Trente-six chandelles - Marie-Sabine Roger
Drôle et tendre, une écriture merveilleuse, quel petit bonheur de lecture.
J'ai découvert Marie-Sabine Roger depuis plus de quinze ans avec une quinzaine de superbes textes pour la jeunesse, "A la vie à la ...", "Le Mystère Esteban", "Attention Fragiles" ... (on voudrait tous les citer). Puis je me suis régalée avec "La tête en friche" (même si supporter Depardieu sur la couverture pendant toute la lecture était un peu dur) et aucune déception avec ces Trente-six chandelles ! Un vrai régal.
Beaucoup d'humour, un vocabulaire qui vaut à lui seul la lecture (et où on se dit qu'elle a dû se régaler en passant côté adultes !!).
Un thème drôle, des personnages extraordinaires, beaucoup de tendresse. Un roman comme on voudrait en lire plus souvent.
Extraits :
- Tu vois, fils, la médecine a beau faire des progrès tous les jours, on n'a encore rien trouvé contre la connerie. A voir le nombre de gens atteints, ça mériterait pourtant qu'on vote des crédits.
***
Pour certains, le travail est une chose sacrée. Chacun sa religion. Je suis très tolérant.
J'ai découvert Marie-Sabine Roger depuis plus de quinze ans avec une quinzaine de superbes textes pour la jeunesse, "A la vie à la ...", "Le Mystère Esteban", "Attention Fragiles" ... (on voudrait tous les citer). Puis je me suis régalée avec "La tête en friche" (même si supporter Depardieu sur la couverture pendant toute la lecture était un peu dur) et aucune déception avec ces Trente-six chandelles ! Un vrai régal.
Beaucoup d'humour, un vocabulaire qui vaut à lui seul la lecture (et où on se dit qu'elle a dû se régaler en passant côté adultes !!).
Un thème drôle, des personnages extraordinaires, beaucoup de tendresse. Un roman comme on voudrait en lire plus souvent.
Extraits :
- Tu vois, fils, la médecine a beau faire des progrès tous les jours, on n'a encore rien trouvé contre la connerie. A voir le nombre de gens atteints, ça mériterait pourtant qu'on vote des crédits.
***
Pour certains, le travail est une chose sacrée. Chacun sa religion. Je suis très tolérant.
vendredi 18 août 2017
La soeur qui n'existait pas - Emmanuel Tredez
Un petit livre sympa, écrit assez gros, sur un double thème assez courant, mais qui ne m'a pas entraînée dans sa lecture.
Théo déménage. Théo est un "petit roi" chez lui, habitué à tout décider et à tout commander.
Je ne suis pas certaine que cette situation de départ parle beaucoup aux enfants de la façon dont elle est présentée.
Il doit s'habituer à sa nouvelle école, en cours d'année, donc quand tout le monde se connaît.
Difficile, il peine à s'y faire des connaissances, et trouve une solution en mentant, à propos d'une prétendue soeur.
Ça marche encore plus qu'il ne s'y attendait.
Mais il va s'enfoncer de plus en plus dans le mensonge.
L'idée ne m'a pas déplu, même si ce sont des thèmes assez rebattus, et si j'ai eu envie plus d'une fois de secouer Théo en lui rappelant que tôt ou tard, ça allait être découvert, et qu'il ferait bien d’avouer sans tarder !
Mais surtout, je n'ai pas éprouvé de grand plaisir à lire ce petit roman.
Je n'ai pas encore l'avis des enfants.
Théo déménage. Théo est un "petit roi" chez lui, habitué à tout décider et à tout commander.
Je ne suis pas certaine que cette situation de départ parle beaucoup aux enfants de la façon dont elle est présentée.
Il doit s'habituer à sa nouvelle école, en cours d'année, donc quand tout le monde se connaît.
Difficile, il peine à s'y faire des connaissances, et trouve une solution en mentant, à propos d'une prétendue soeur.
Ça marche encore plus qu'il ne s'y attendait.
Mais il va s'enfoncer de plus en plus dans le mensonge.
L'idée ne m'a pas déplu, même si ce sont des thèmes assez rebattus, et si j'ai eu envie plus d'une fois de secouer Théo en lui rappelant que tôt ou tard, ça allait être découvert, et qu'il ferait bien d’avouer sans tarder !
Mais surtout, je n'ai pas éprouvé de grand plaisir à lire ce petit roman.
Je n'ai pas encore l'avis des enfants.
jeudi 17 août 2017
Le jour où on a mangé tous ensemble - Thierry Lenain
Ma 2e lecture de cette série, et ... un peu pareil : bonne intention, joli petit album, mais il me semble encore qu'il manque quelque chose ici pour m'en faire un coup de coeur.
Une jolie base de discussion, là aussi. Cette fois sur la nourriture, manger du porc, du cheval, manger halal, du poisson le vendredi ...
Et là encore, il manque l'explication de la maîtresse sur que manger à la place de la viande !!
Il est précisé en début de livre que l'orthographe rectifiée est appliquée ici.
Mon correcteur apparemment pas, il n’aime pas "piquenique" !! (Pas de polémique sur le sujet svp, juste une constatation !!)
D'autres romans de la série vont paraître dans quelques jours, toujours sur des sujets importants.
Guerre, et mariage gay... à découvrir la semaine prochaine.
Extrait :
Une jolie base de discussion, là aussi. Cette fois sur la nourriture, manger du porc, du cheval, manger halal, du poisson le vendredi ...
Et là encore, il manque l'explication de la maîtresse sur que manger à la place de la viande !!
Il est précisé en début de livre que l'orthographe rectifiée est appliquée ici.
Mon correcteur apparemment pas, il n’aime pas "piquenique" !! (Pas de polémique sur le sujet svp, juste une constatation !!)
D'autres romans de la série vont paraître dans quelques jours, toujours sur des sujets importants.
Guerre, et mariage gay... à découvrir la semaine prochaine.
Extrait :
mercredi 16 août 2017
Le jour où la France est devenue la France - Thierry Lenain
Thierry Lenain est un auteur qui comptent pour nous, car un des rares qu'on ait reçu dans notre bibliothèque, et à ses débuts d'écrivain, pour son premier roman Un pacte avec le diable.
Ça fait quelque temps de ça !!
Depuis, sa bibliographie est devenue si abondante et si complexe que je n'arrive pas à savoir si cette jolie collection ce sont des inédits, ou des rééditions sous d'autres titres.
Mi première lecture, mi album, cette courte histoire part d'une idée intéressante : Le moment du "Pourquoi" dans la classe de Mme Okili. Les élèves ont le droit de poser à la maîtresse "les questions qui restent parfois au fond de la tête".
L'ensemble est attrayant, un court roman très illustré, écrit gros et facile à comprendre.
Aujourd'hui, un des élèves demande : "Maîtresse, pourquoi t'es noire" ?
Va s'ensuivre un joli petit débat sur les origines de la France et des Français.
Une bonne base pour lancer la discussion sur le sujet avec de jeunes enfants.
Par contre, ça m'a laissé un peu sur ma faim.
D'abord, la maîtresse finalement ne répond pas à la question initiale "on verra ça au prochain pourquoi"
Et certaines phrases ou répliques m'ont un peu gênée.
Racisme, différences, mixité, sujet qui tiennent à coeur de M. Lenain, et qu'on apprécie de voir traités ici, mais je ne suis pas totalement convaincue par ce livre.
Ça fait quelque temps de ça !!
Depuis, sa bibliographie est devenue si abondante et si complexe que je n'arrive pas à savoir si cette jolie collection ce sont des inédits, ou des rééditions sous d'autres titres.
Mi première lecture, mi album, cette courte histoire part d'une idée intéressante : Le moment du "Pourquoi" dans la classe de Mme Okili. Les élèves ont le droit de poser à la maîtresse "les questions qui restent parfois au fond de la tête".
L'ensemble est attrayant, un court roman très illustré, écrit gros et facile à comprendre.
Aujourd'hui, un des élèves demande : "Maîtresse, pourquoi t'es noire" ?
Va s'ensuivre un joli petit débat sur les origines de la France et des Français.
Une bonne base pour lancer la discussion sur le sujet avec de jeunes enfants.
Par contre, ça m'a laissé un peu sur ma faim.
D'abord, la maîtresse finalement ne répond pas à la question initiale "on verra ça au prochain pourquoi"
Et certaines phrases ou répliques m'ont un peu gênée.
Racisme, différences, mixité, sujet qui tiennent à coeur de M. Lenain, et qu'on apprécie de voir traités ici, mais je ne suis pas totalement convaincue par ce livre.
mardi 15 août 2017
Le goût de la tomate - Christophe Léon
Un beau petit texte, que je me serais plus attendue à trouver dans la collection Soon (histoires du futur).
Un monde dont on ne saura pas grand chose, si ce n'est que la liberté n'existe plus, qu'on ne peut plus rien cultiver, ni gazon ni légumes, ni élever quelques poules. Et que tout manquement est probablement sévèrement puni, puisque la mère de famille a préféré s'enfuir et quitter son fils, pour ne pas être prise.
Encore une dystopie, intéressante, sur cette notion de liberté. Et sur le goût des fruits !
Mais parce que le texte est très elliptique, et la fin en point d'interrogation, ou plus probablement décevante pour le jeune garçon qui faisait confiance à son père, je pense que ce roman s'adresse à des enfants plus grands que le lectorat habituel de Petite Poche (même si je dis souvent que cette collection est très variée, certains livres pour très jeunes d'autres non, ce sont quand même souvent de jeunes lecteurs qui les lisent)
Je n'ai pas aimé d’ailleurs, cette promesse du père, une promesse dont il est probable qu'il ne puisse pas la tenir. (Je confirme, j'ai toujours un peu - voire beaucoup selon - du mal avec les livres de Christophe Léon :-/ )
Un monde dont on ne saura pas grand chose, si ce n'est que la liberté n'existe plus, qu'on ne peut plus rien cultiver, ni gazon ni légumes, ni élever quelques poules. Et que tout manquement est probablement sévèrement puni, puisque la mère de famille a préféré s'enfuir et quitter son fils, pour ne pas être prise.
Encore une dystopie, intéressante, sur cette notion de liberté. Et sur le goût des fruits !
Mais parce que le texte est très elliptique, et la fin en point d'interrogation, ou plus probablement décevante pour le jeune garçon qui faisait confiance à son père, je pense que ce roman s'adresse à des enfants plus grands que le lectorat habituel de Petite Poche (même si je dis souvent que cette collection est très variée, certains livres pour très jeunes d'autres non, ce sont quand même souvent de jeunes lecteurs qui les lisent)
Je n'ai pas aimé d’ailleurs, cette promesse du père, une promesse dont il est probable qu'il ne puisse pas la tenir. (Je confirme, j'ai toujours un peu - voire beaucoup selon - du mal avec les livres de Christophe Léon :-/ )
lundi 14 août 2017
Méto tome 1 - La maison - Yves Grevet
Depuis longtemps je voulais lire cette trilogie, à cause de son succès mais surtout parce que Yves Grevet est un auteur dont j'ai beaucoup apprécié certains romans, notamment L'Ecole est finie, et Seuls dans la ville entre 9h et 10h 30.
Mais j'hésitais car la dystopie n'est pas mon type de lecture préférée.
Et en effet, je ne suis pas vraiment entrée dans l'histoire, que j'ai trouvée un peu violente, même si je reconnais que c'est un roman intéressant et bien écrit.
Il se lit rapidement et facilement, et je suis allée au bout sans problème, mais sans vraiment partager le quotidien de cette maison.
Une vie vraiment terrifiante, un monde horrible et sans pitié.
J'hésite à continuer la trilogie.
Le tome 1 s'arrête vraiment en pleine histoire !
Mais le second recommence avec encore plus de brutalité.
Ce ne sera décidément pas ma lecture favorite.
Extraits :
Écoute bien mon conseil : face à toute situation inconnue, fais la statue. Reste immobile et la bouche fermée. Attends que je t'explique. Même si tu es sûr d'avoir compris, ne te précipite pas.
Mais j'hésitais car la dystopie n'est pas mon type de lecture préférée.
Et en effet, je ne suis pas vraiment entrée dans l'histoire, que j'ai trouvée un peu violente, même si je reconnais que c'est un roman intéressant et bien écrit.
Il se lit rapidement et facilement, et je suis allée au bout sans problème, mais sans vraiment partager le quotidien de cette maison.
Une vie vraiment terrifiante, un monde horrible et sans pitié.
J'hésite à continuer la trilogie.
Le tome 1 s'arrête vraiment en pleine histoire !
Mais le second recommence avec encore plus de brutalité.
Ce ne sera décidément pas ma lecture favorite.
Extraits :
Écoute bien mon conseil : face à toute situation inconnue, fais la statue. Reste immobile et la bouche fermée. Attends que je t'explique. Même si tu es sûr d'avoir compris, ne te précipite pas.
dimanche 13 août 2017
La grotte de Patatrac - Sylvain et Sylvette n° 37
J'aime toujours autant, les Sylvain et Sylvette, lectures de mon enfance, que mes petits-enfants lisent eux aussi avec plaisir.
Relecture au gré de leurs emprunts à la bibliothèque, j'en profite pour mettre ici ma critique qui n'apparaissait que sur Babelio.
Après avoir acheté un volume de Sylvain et Sylvette dans un vide-grenier, en souvenir de mes jeunes années, et avoir constaté que mes petites-filles avaient autant de plaisir que moi à leur âge de lire ces aventures, j'ai été contente de découvrir que non seulement ils sont réédités, mais que d'autres tomes continuent à paraître (le 62 paru il y a six mois)
C'est délicieusement rétro, mais tout à fait charmant avec ces petits animaux, les "méchants" compères, et les gentils enfants. Même si c'est complètement invraisemblable avec ces enfants vivant seuls dans la forêt.
Mes pitchounes apprécient surtout le côté comique, avec le sanglier qui rit toujours, l'ours qui répète sans cesse "C'est vrai, ça ..."
Mais ce titre est d'autant plus intéressant que le renard découvre dans la grotte titre des peintures rupestres.
Et Sylvain les qualifiant de trésor, Renard va bien entendu partir sur une fausse piste, entraînant les Compères à la recherche d'un supposé trésor qui leur rendrait bien service.
samedi 12 août 2017
Un avion sans elle - Michel Bussi
Un sujet en or, passionnant, avec plein de possibilités. Mais pourquoi le diluer en 532 pages ?
Bon encore une fois, je ne dois pas être tout à fait normale dans mes lectures. Je devrais peut-être revenir aux lectures jeunesse qui étaient quand même le but de ce blog. Mais quand je pars pour la journée avec plusieurs heures de lecture devant moi, plus simple d'apporter un bon gros livre adulte qu'une demi douzaine de jeunesse !
Je sais que ce roman a été un grand succès, c'est d'ailleurs pour ça que je voulais le lire, puisqu'il m'a semblé que tous les lecteurs l'avaient apprécié, ça vaut quand même le coup d'essayer !
Mais je l'ai trouvé très long, plein de répétitions. Que Crédule Grand-Duc ait mené 18 ans d'enquête, ok, mais est-on obligé de nous en infliger tous les détails les plus inintéressants ?
Pourtant, pour une fois, j'avais du temps, mais quand ça ressasse des éléments qu'on a compris depuis longtemps, je perds patience. Et me demande si M. Bussy est payé à la ligne pour ne nous épargner aucun détail des changements de métro, des lignes de RER ?
Y a-t-il vraiment autant de monde qui a tant de temps à perdre pour avaler, manifestement avec grand plaisir, plus de cinq cents pages de redites et de texte dilué ? Les transports en commun peut-être, où on est assez distraits dans sa lecture ?
Bon encore une fois, je ne dois pas être tout à fait normale dans mes lectures. Je devrais peut-être revenir aux lectures jeunesse qui étaient quand même le but de ce blog. Mais quand je pars pour la journée avec plusieurs heures de lecture devant moi, plus simple d'apporter un bon gros livre adulte qu'une demi douzaine de jeunesse !
Je sais que ce roman a été un grand succès, c'est d'ailleurs pour ça que je voulais le lire, puisqu'il m'a semblé que tous les lecteurs l'avaient apprécié, ça vaut quand même le coup d'essayer !
Mais je l'ai trouvé très long, plein de répétitions. Que Crédule Grand-Duc ait mené 18 ans d'enquête, ok, mais est-on obligé de nous en infliger tous les détails les plus inintéressants ?
Pourtant, pour une fois, j'avais du temps, mais quand ça ressasse des éléments qu'on a compris depuis longtemps, je perds patience. Et me demande si M. Bussy est payé à la ligne pour ne nous épargner aucun détail des changements de métro, des lignes de RER ?
Y a-t-il vraiment autant de monde qui a tant de temps à perdre pour avaler, manifestement avec grand plaisir, plus de cinq cents pages de redites et de texte dilué ? Les transports en commun peut-être, où on est assez distraits dans sa lecture ?
vendredi 11 août 2017
Qui a volé l'assiette de François 1er ? - Claudine Aubrun
Un tout petit polar gentillet avec un fond historique intéressant et instructif, comme souvent je crois dans la série.
Une première lecture facile à lire.
Nous découvrons quelques particularités de la vaisselle ancienne, et surtout de Bernard Palissy.
On retrouve comme dans chaque épisode Nino en famille, ce qui fait qu'au fil des romans, on se sent proche du jeune garçon.
De plus; il y a du suspens, un peu de vie d'école. Quasiment une histoire de tous les jours, à part la rencontre des méchants !!
Une bonne façon d’amener à la lecture les plus réticents.
Extrait :
Mais comment découvrir ce qu'on cherche quand on ne sait pas ce que c'est ?
Série : Les enquêtes de Nino
Syros 2016
Polar Mini Syros 45 pages - 11 x 16 cm
Résumé Babelio
Une première lecture facile à lire.
Nous découvrons quelques particularités de la vaisselle ancienne, et surtout de Bernard Palissy.
On retrouve comme dans chaque épisode Nino en famille, ce qui fait qu'au fil des romans, on se sent proche du jeune garçon.
De plus; il y a du suspens, un peu de vie d'école. Quasiment une histoire de tous les jours, à part la rencontre des méchants !!
Une bonne façon d’amener à la lecture les plus réticents.
Extrait :
Mais comment découvrir ce qu'on cherche quand on ne sait pas ce que c'est ?
Série : Les enquêtes de Nino
Syros 2016
Polar Mini Syros 45 pages - 11 x 16 cm
Résumé Babelio
Les enquêtes de Nino :
jeudi 10 août 2017
Le chat qui cassait la baraque (t 25) - Lilian Jackson Braun
Moins "classique" que d'autres, qui voient souvent le meurtre d'un nouveau venu dans le Comté, ici une recherche assez atypique.
Difficile d'en dire plus sans spoiler l'histoire. Ce que je vais éviter de faire, pour une fois que la 4e de couv' n'en dit pas trop. Un "semi polar" qui vaut surtout par son ambiance, le partage de la vie de personnages qu'on s'habitue à côtoyer au fil des tomes, et bien entendu toujours les indices semés par Koko.
J'ai toujours plaisir à suivre cette série, même si ayant dû lire celui-ci à toutes petites doses, j'ai eu un peu plus de mal à m'immerger dans l'histoire.
Extraits :
Les invités se promenèrent dans le jardin, commentant les plantations, visitant la mare aux papillons et découvrant le belvédère. Ils regardèrent les siamois comme s'ils étaient des créatures de zoo et les siamois les considérèrent de la même façon.
***
Difficile d'en dire plus sans spoiler l'histoire. Ce que je vais éviter de faire, pour une fois que la 4e de couv' n'en dit pas trop. Un "semi polar" qui vaut surtout par son ambiance, le partage de la vie de personnages qu'on s'habitue à côtoyer au fil des tomes, et bien entendu toujours les indices semés par Koko.
J'ai toujours plaisir à suivre cette série, même si ayant dû lire celui-ci à toutes petites doses, j'ai eu un peu plus de mal à m'immerger dans l'histoire.
Extraits :
Les invités se promenèrent dans le jardin, commentant les plantations, visitant la mare aux papillons et découvrant le belvédère. Ils regardèrent les siamois comme s'ils étaient des créatures de zoo et les siamois les considérèrent de la même façon.
***
mercredi 9 août 2017
Les chemins de l’école – Devi (Inde)
Intéressant mais un peu décevant.
Je connaissais de nom cette série de la 5, notamment,
parce que mes petites-filles avaient vu certains des films à leur école.
Et je trouvais l’idée très intéressante : montrer aux
enfants que si leur propre chemin vers l’école est souvent simple et court,
d’autres doivent vraiment se mériter.; Et voir les disparités d’un pays à
l’autre.
J’ai apprécié qu’une amie, ignorant qu’elle avait vu
certains films, lui offre ce livre et j’ai voulu bien entendu le lire, même si
je ne suis pas fan des adaptations dans le sens film – livre.
C’est un beau document, couverture semi rigide brillante,
de belles photos. Un court dossier suit l’histoire, ainsi qu’un lien vers
l’Association Sur le chemin de l’école.
L’histoire nous apprend pas mal de choses sur la vie de
ces enfants indiennes, mais je l’ai trouvé un peu brouillonne.
La première partie montre la vie de Devi un jour sans
classe. La seconde son parcours à risque avec ses deux amies.
Il y a des (courtes) digressions pendant le trajet, pour montrer d'autres choses, en suivant les pensées de Devi. Sans doute pour ouvrir le sujet, mais il me semble que ça disperse un peu, parfois sans grand intérêt.
En outre, il y a à de nombreuses reprises des photos de ces trois jolies filles, marchant en souriant.
Il y a des (courtes) digressions pendant le trajet, pour montrer d'autres choses, en suivant les pensées de Devi. Sans doute pour ouvrir le sujet, mais il me semble que ça disperse un peu, parfois sans grand intérêt.
En outre, il y a à de nombreuses reprises des photos de ces trois jolies filles, marchant en souriant.
mardi 8 août 2017
Le chat qui flairait une piste (t 19) - Lilian Jackson Braun
Merci aux Editions de la Loupe pour la 4e de couverture : on y annonce ce qui se passe à la page 286 (sur 333 pages !) soit pratiquement à la fin du roman. Même plus besoin de le lire !!
Grrr ... Ceux qui me suivent savent que j'évite en général de lire les 4e de couv', pour parer à ce genre de plaisanterie. Là, elle m'est malencontreusement tombée sous les yeux (et c'est écrit gros forcément !) mais comme j'avais dépassé les deux tiers du livre, je me suis dit que ce n'était pas grave. Et bing, j’apprends ce qui va se passer vers la fin.
Franchement, c'est pas malin malin.
A part ça, un bon volume assez classique.
Mr Q. est à présent bien installé à Pickax et dans sa grange à pommes. Mais vu la hauteur intérieure de la-dite grange, l'hiver y est difficile, les chats se "cuisent" tout au sommet, et en bas on se gèle.
Qwilleran a donc acheté un duplex au Village Indien, quartier chic de la ville et bâtiments assez mal conçus. Ça lui permet ainsi de passer l'hiver à quelques portes de Polly.
Des petits vols sans importance mais un peu surprenants, des projets de classement du patrimoine historique du plus beau quartier de la ville, quelques personnes arrivées du pays d'en-bas qui bousculent la vie tranquille du comté.
Et Koko toujours aussi futé (ou est-ce le hasard ?), Yom Yom toujours aussi câline.
Grrr ... Ceux qui me suivent savent que j'évite en général de lire les 4e de couv', pour parer à ce genre de plaisanterie. Là, elle m'est malencontreusement tombée sous les yeux (et c'est écrit gros forcément !) mais comme j'avais dépassé les deux tiers du livre, je me suis dit que ce n'était pas grave. Et bing, j’apprends ce qui va se passer vers la fin.
Franchement, c'est pas malin malin.
A part ça, un bon volume assez classique.
Mr Q. est à présent bien installé à Pickax et dans sa grange à pommes. Mais vu la hauteur intérieure de la-dite grange, l'hiver y est difficile, les chats se "cuisent" tout au sommet, et en bas on se gèle.
Qwilleran a donc acheté un duplex au Village Indien, quartier chic de la ville et bâtiments assez mal conçus. Ça lui permet ainsi de passer l'hiver à quelques portes de Polly.
Des petits vols sans importance mais un peu surprenants, des projets de classement du patrimoine historique du plus beau quartier de la ville, quelques personnes arrivées du pays d'en-bas qui bousculent la vie tranquille du comté.
Et Koko toujours aussi futé (ou est-ce le hasard ?), Yom Yom toujours aussi câline.
lundi 7 août 2017
Calamity Jane Aventurière - Gregory Monro
Un petit fascicule très illustré, pour découvrir une personnalité que les enfants connaissent mieux par sa caricature dans Lucky Luke.
Calamity résume sa vie, pour un petit garçon curieux, qu’elle soigne de la variole avec d'autres malades, isolés de leur famille parce que "c'est très contagieux". Et qu'elle n'a "peur de rien, pas même des Indiens".
Une jolie façon de remettre en place la légende, suivie d'un très court dossier biographique d'une page.
Extraits :
Calamity résume sa vie, pour un petit garçon curieux, qu’elle soigne de la variole avec d'autres malades, isolés de leur famille parce que "c'est très contagieux". Et qu'elle n'a "peur de rien, pas même des Indiens".
Une jolie façon de remettre en place la légende, suivie d'un très court dossier biographique d'une page.
Extraits :
dimanche 6 août 2017
Le trésor de Coconut : Petit Poilu n° 9
Un vent d'aventure dans ce Petit Poilu là.
Comme chaque matin (et chaque tome je crois) un démarrage de la journée très classique que chaque enfant reconnait, se lever, déjeuner, dire au revoir à maman.
Départ dans la neige, et là, la rencontre d'un coquillage, et tout bascule, notre héros se retrouve avec la mer, la chaleur, les pirates, en quête d'un trésor.
Pour parvenir à ce trésor, il va falloir déranger et persuader un certain nombre d’animaux ... et tandis que la petite pirate s’escrime en vain, s'énerve et n'arrive à rien, notre Petit Poilu sait faire preuve de patience et de persuasion et ... ça marche beaucoup mieux.
Une jolie plaidoirie sans paroles donc pour la patience et la diplomatie.
Une très belle idée !
Pour ma part, j'ai toujours du mal avec les albums sans paroles (quoique je m’habitue !) mais mes petiots adorent, et c'est bien là l'essentiel.
Extraits :
Comme chaque matin (et chaque tome je crois) un démarrage de la journée très classique que chaque enfant reconnait, se lever, déjeuner, dire au revoir à maman.
Départ dans la neige, et là, la rencontre d'un coquillage, et tout bascule, notre héros se retrouve avec la mer, la chaleur, les pirates, en quête d'un trésor.
Pour parvenir à ce trésor, il va falloir déranger et persuader un certain nombre d’animaux ... et tandis que la petite pirate s’escrime en vain, s'énerve et n'arrive à rien, notre Petit Poilu sait faire preuve de patience et de persuasion et ... ça marche beaucoup mieux.
Une jolie plaidoirie sans paroles donc pour la patience et la diplomatie.
Une très belle idée !
Pour ma part, j'ai toujours du mal avec les albums sans paroles (quoique je m’habitue !) mais mes petiots adorent, et c'est bien là l'essentiel.
Extraits :
samedi 5 août 2017
L'innocence - Tracy Chevalier
Après "La Jeune Fille à la Perle" dont j'avais aimé la lecture, mais avec cependant une impression de malaise, j'avais envie de lire autre chose de l'auteur. Tout en hésitant, car à part moi, tout le monde semble unanime pour avoir aimé son livre le plus connu.
Merci à Josette de m'avoir offert celui ci, à une période où j'ai beaucoup de temps pour lire.
Le thème, la vie à Londres à la fin du 18e n'était pas forcément mon favori (l'autre offert sur les "pilgrims" me paraissant plus attirant) mais j'ai vraiment adoré lire ce roman, que j'ai dévoré en deux jours.
Contrairement au tableau de la "La Jeune Fille à la Perle" j'avoue que j'ignorais tout de William Blake. Et que je n'avais aucune notion de ce que la Révolution française avait induit en Angleterre.
Mais au-delà de tout ce que j'y ai appris, ce roman est un immense plaisir de lecture. Aussi bien la découverte de la vie londonienne par des gens arrivés de la campagne, la grande différence entre les deux, le monde du cirque, et les réflexions sur les opposés, la façon de présenter W. Blake ...
Une intéressante comparaison aussi entre le spectacle vivant, et l'art du sculpteur (pp 115/116 de mon édition)
Tout m'a plu, un vrai coup de coeur pour celui-ci.
Extraits :
Merci à Josette de m'avoir offert celui ci, à une période où j'ai beaucoup de temps pour lire.
Le thème, la vie à Londres à la fin du 18e n'était pas forcément mon favori (l'autre offert sur les "pilgrims" me paraissant plus attirant) mais j'ai vraiment adoré lire ce roman, que j'ai dévoré en deux jours.
Contrairement au tableau de la "La Jeune Fille à la Perle" j'avoue que j'ignorais tout de William Blake. Et que je n'avais aucune notion de ce que la Révolution française avait induit en Angleterre.
Mais au-delà de tout ce que j'y ai appris, ce roman est un immense plaisir de lecture. Aussi bien la découverte de la vie londonienne par des gens arrivés de la campagne, la grande différence entre les deux, le monde du cirque, et les réflexions sur les opposés, la façon de présenter W. Blake ...
Une intéressante comparaison aussi entre le spectacle vivant, et l'art du sculpteur (pp 115/116 de mon édition)
Tout m'a plu, un vrai coup de coeur pour celui-ci.
Extraits :
vendredi 4 août 2017
Monstres et mystères - Les Cousins Karlsson 4 - Katarina Mazetti
Pas grand enthousiasme cette fois.
Je ne sais pas si ce 4e volume est moins bien, ou si c'est moi qui ne suis pas dans le bon état d'esprit, j'avais bien aimé les précédents, et le 5 que j'ai lu il y a deux ans. Là j'ai trouvé que ça fait peur, mais en même temps, ce n'est pas vraiment très palpitant. On enchaîne les événements bizarres mais qui chaque fois s'expliquent, on a plutôt l'impression d'être dans Le Clan des 7 où ils passent leur temps à manger ! Et l'auteur semble toujours penser que les Français font des croissants en quelques mn ? et en mangent à toute heure.
C'est le premier volume qui ne se passe pas en été. Nous sommes fin octobre, pour les vacances de Toussaint, d'Halloween ou d'automne. Et forcément l'ambiance sur la petite île en suédoise est différente. C'est intéressant de se retrouver là à une autre saison.
J'ai apprécié aussi le rappel de l'arbre généalogique des cousins, et de la carte de l'île aux Grèbes, bien pratiques au début.
La fin comme chaque fois est intéressante, soulevant un problème de société bien actuel, problème de conscience aussi, comme souvent dans la série.
De bonnes choses donc, mais je suis assez partagée car il me semble un peu inquiétant pour les plus jeunes, et un peu ennuyeux ensuite.
A voir avec ma petite-fille qui l'a déniché dans les rayons de la bibliothèque !
A la réflexion je ne voudrais pas omettre de vous parler des krokmossieu et de la kichlorène préparés par le petit cousin français !!
Je ne sais pas si ce 4e volume est moins bien, ou si c'est moi qui ne suis pas dans le bon état d'esprit, j'avais bien aimé les précédents, et le 5 que j'ai lu il y a deux ans. Là j'ai trouvé que ça fait peur, mais en même temps, ce n'est pas vraiment très palpitant. On enchaîne les événements bizarres mais qui chaque fois s'expliquent, on a plutôt l'impression d'être dans Le Clan des 7 où ils passent leur temps à manger ! Et l'auteur semble toujours penser que les Français font des croissants en quelques mn ? et en mangent à toute heure.
J'ai apprécié aussi le rappel de l'arbre généalogique des cousins, et de la carte de l'île aux Grèbes, bien pratiques au début.
La fin comme chaque fois est intéressante, soulevant un problème de société bien actuel, problème de conscience aussi, comme souvent dans la série.
De bonnes choses donc, mais je suis assez partagée car il me semble un peu inquiétant pour les plus jeunes, et un peu ennuyeux ensuite.
A voir avec ma petite-fille qui l'a déniché dans les rayons de la bibliothèque !
A la réflexion je ne voudrais pas omettre de vous parler des krokmossieu et de la kichlorène préparés par le petit cousin français !!
jeudi 3 août 2017
La lune de papier - Andrea Camilleri (Commissaire Montalbano)
J'ai toujours du plaisir à lire les Montalbano, autant (voire plus) pour l'ambiance et l'humour que pour l'enquête policière, même si elle est élaborée et bien menée.
Le fait que le traducteur utilise souvent, comme il le précise dans les préfaces, des mots de français du Midi pour rendre au mieux le dialecte ajoute à mon plaisir car je retrouve là des expressions de mon enfance, plus entendues depuis longtemps, voire des mots que disait mon papa et qu'ici dans mon "grand nord" personne ne prononce.
Pas de lassitude car chaque enquête est originale et variée.
Dans cet opus, la relation du Commissaire avec Livia est à peine effleurée, on ne la croise qu'exceptionnellement au téléphone. Il y est question aussi, fugacement, d'Ingrid, mais sans détailler, juste un envoi de saumon et autres choses appétissantes.
Côté intrigue, de la drogue, une relation frère soeur plutôt glauque, de belles filles et de beaux yeux, un mariage surprenant mais explicable, Montalbano aux prises avec son âge.
Et bien sûr toujours le langage comique de Catarella, et les petits malheurs du bébé Salvo ...
Un moment de lecture bien agréable.
Le fait que le traducteur utilise souvent, comme il le précise dans les préfaces, des mots de français du Midi pour rendre au mieux le dialecte ajoute à mon plaisir car je retrouve là des expressions de mon enfance, plus entendues depuis longtemps, voire des mots que disait mon papa et qu'ici dans mon "grand nord" personne ne prononce.
Pas de lassitude car chaque enquête est originale et variée.
Dans cet opus, la relation du Commissaire avec Livia est à peine effleurée, on ne la croise qu'exceptionnellement au téléphone. Il y est question aussi, fugacement, d'Ingrid, mais sans détailler, juste un envoi de saumon et autres choses appétissantes.
Côté intrigue, de la drogue, une relation frère soeur plutôt glauque, de belles filles et de beaux yeux, un mariage surprenant mais explicable, Montalbano aux prises avec son âge.
Et bien sûr toujours le langage comique de Catarella, et les petits malheurs du bébé Salvo ...
Un moment de lecture bien agréable.
mercredi 2 août 2017
Le chat qui connaissait un cardinal (t 12) - Lilian Jackson Braun
Plus je lis ou relis des titres de la série, plus je me trouve immergée dans ce coin de pays, j'ai l'impression de connaître presque tout le monde, de reconnaître les lieux, d'être "presque" chez moi, et je me régale au lieu de me lasser.
Le cardinal du titre fait aussi bien allusion au religieux qu'à l'oiseau, KoKo ayant l'habitude de procéder par allusions !!
Qwilleran, depuis 4 ans dans le pays d'en haut, vient de s'installer dans sa grange aux pommes octogonale, si bien retapée que tout Pickax veut la visiter. Et le proviseur veut même y envoyer les élèves. Ce qui on s'en doute enchante Mr Q !
D’autant que le-dit proviseur, s'il est très doué et réussit tout ce qu'il entreprend, même l'improbable, est aussi éminemment désagréable, le mot est faible.
Un volume où il sera de nouveau pas mal question de théâtre. Mais aussi beaucoup de chevaux.
Les illustrations de couverture me laissent perplexe. Les éditions précédentes se voulaient apparemment juste drôles, sans vraiment représenter un moment précis.
Ici, je ne vois pas trop l’intérêt et le rapport ?
Le cardinal du titre fait aussi bien allusion au religieux qu'à l'oiseau, KoKo ayant l'habitude de procéder par allusions !!
Qwilleran, depuis 4 ans dans le pays d'en haut, vient de s'installer dans sa grange aux pommes octogonale, si bien retapée que tout Pickax veut la visiter. Et le proviseur veut même y envoyer les élèves. Ce qui on s'en doute enchante Mr Q !
D’autant que le-dit proviseur, s'il est très doué et réussit tout ce qu'il entreprend, même l'improbable, est aussi éminemment désagréable, le mot est faible.
Un volume où il sera de nouveau pas mal question de théâtre. Mais aussi beaucoup de chevaux.
Les illustrations de couverture me laissent perplexe. Les éditions précédentes se voulaient apparemment juste drôles, sans vraiment représenter un moment précis.
Ici, je ne vois pas trop l’intérêt et le rapport ?
mardi 1 août 2017
Un grand cappuccino pour Geronimo - Geronimo Stilton Tome 5
Décidément, je n'accroche pas à cette série. J'ai voulu essayer de nouveau car je vois que mes petites-filles aiment beaucoup ça (celle de 9 ans vient de repartir de la bibliothèque avec tous les titres présents !!)
Je comprends que ça plaise : beaucoup d'action, des illustrations, un texte original avec des mots en couleurs, de tailles différentes, qui montent ou se tortillent.
C'est assez déjanté, ça remue dans tous les sens.
Perso, ça me fatigue plutôt ! Et si on enlève tous ces effets, il reste une histoire très banale il me semble, sans grande recherche ni grand intérêt.
Comme tout série, il doit être plaisant de retrouver d'un livre à l'autre les personnages, les lieux (bien détaillés sur des doubles pages de plans à la fin).
Pour ma part, je dois préférer les chats que les souris, (celles-ci seraient pourtant sympathiques et amusantes si ce n'était pas si lourd, en plus j'aime bien les souris en fait !) et je vais repartir vers ma série "Le chat qui..."
Une histoire d'amour et de papillons en forme de fromages ...
et je n'ai même pas trop aimé la chute et la "morale" de l’histoire.
Extrait :
- Gloubbb, frrrr, gnuccc... balbutiai-je. Ma langue faisait des noeuds ! Euh, mon Stilton est nom, enfin mon Geronimo est Stilton, je veux dire mon nom est Geronimo Stilton !
Je comprends que ça plaise : beaucoup d'action, des illustrations, un texte original avec des mots en couleurs, de tailles différentes, qui montent ou se tortillent.
C'est assez déjanté, ça remue dans tous les sens.
Perso, ça me fatigue plutôt ! Et si on enlève tous ces effets, il reste une histoire très banale il me semble, sans grande recherche ni grand intérêt.
Comme tout série, il doit être plaisant de retrouver d'un livre à l'autre les personnages, les lieux (bien détaillés sur des doubles pages de plans à la fin).
Pour ma part, je dois préférer les chats que les souris, (celles-ci seraient pourtant sympathiques et amusantes si ce n'était pas si lourd, en plus j'aime bien les souris en fait !) et je vais repartir vers ma série "Le chat qui..."
Une histoire d'amour et de papillons en forme de fromages ...
et je n'ai même pas trop aimé la chute et la "morale" de l’histoire.
Extrait :
- Gloubbb, frrrr, gnuccc... balbutiai-je. Ma langue faisait des noeuds ! Euh, mon Stilton est nom, enfin mon Geronimo est Stilton, je veux dire mon nom est Geronimo Stilton !