Et les aventures continuent dans ce monde fantastique adapté aux plus jeunes.
Comme dans Drôles de drones nous avons ici deux épisodes distincts, et très différents.
Le premier est un vrai film d'action : Ari a été enlevée par les Rageux , il va falloir déjouer tous les pièges et arriver à vaincre les méchants pour libérer notre cow girl.
Le deuxième parle de magie, après un mauvais sort qui a mélangé tous les pouvoirs de la petite bande. Un virus inconnu (c'est de saison !!) un petit animal tellement mignon, et une belle pagaille chez les compagnons. Plus original que la première partie à mon avis.
Une lecture facile, amusante, pour tout lecteur, et les illustrations de Jess Pauwels ajoutent à la drôlerie. (quelques images en noir et blanc à l'intérieur, assez rares, mais une couverture très attirante).
Pages
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mardi 31 mars 2020
lundi 30 mars 2020
Adèle : L'enfer, c'est les autres - Mortelle Adèle T 2
J'étais curieuse de découvrir cette série, car je lis souvent que c'est une de celles qui fonctionnent le mieux en bibliothèque. Mes petits-enfants en lisent, mais sans que ce soit parmi leurs favoris.
Moi, je n’ai clairement pas l'âge cible !!
Ça m'a fait sourire parfois, mais assez rarement. je trouve cette fillette et son humour noir assez désagréable pour ma part.
Ces petites histoires seraient peut-être plus appréciables lues séparément ? (Mais je n'ai pas vu que ça paraisse dans des magazines ?)
Cependant, je comprends que ça attire les enfants : tant de méchancetés en si peu de pages !!!
Extraits :
dimanche 29 mars 2020
Les Willoughby - Lois Lowry
Nous avons discuté à plusieurs reprises des modifications de couverture de l'École des Loisirs, livres beaucoup plus attirants dans les rééditions. Celui-ci en est encore un exemple, même si l'illustration n'a pas changé, juste une maison, sobre dessin en gris. Mais les textes et l’entourage de l'image en un rouge scintillant, qui brille fort selon l'angle où on le regarde, attirent immanquablement l'oeil (je ne sais pour quoi mon scanner refuse d'afficher ce rouge !) . Et le sous-titre dès la couverture "Un ROMAN abominablement écrit et ignominieusement illustré par l 'autrice" donne franchement envie de l'ouvrir.
Un roman drôle, tendre et un brin loufoque, avec aussi pas mal d’humour noir.
Des parents qui aimeraient bien se débarrasser de leurs enfants (et l’inverse est vrai aussi) une fratrie où le frère aîné impose sa loi de façon totalement aléatoire (jamais gentille mais toujours drôle), des jumeaux qui doivent se partager un seul prénom et un seul pull, une petite dernière plutôt futée qui essaie de s'imposer face aux grands. Et aussi un homme désespéré par la perte de son fils, une montagne où personne n'arrive au sommet vivant (mais où ceux qui ont essayé restent figés sur les parois pour l'éternité, et admirés depuis le village !!), un facteur qui aime l’ordre. Et ... un bébé abandonné qui va trouver le bonheur de façon étonnante, et aider à celui des autres.
Un roman drôle, tendre et un brin loufoque, avec aussi pas mal d’humour noir.
Des parents qui aimeraient bien se débarrasser de leurs enfants (et l’inverse est vrai aussi) une fratrie où le frère aîné impose sa loi de façon totalement aléatoire (jamais gentille mais toujours drôle), des jumeaux qui doivent se partager un seul prénom et un seul pull, une petite dernière plutôt futée qui essaie de s'imposer face aux grands. Et aussi un homme désespéré par la perte de son fils, une montagne où personne n'arrive au sommet vivant (mais où ceux qui ont essayé restent figés sur les parois pour l'éternité, et admirés depuis le village !!), un facteur qui aime l’ordre. Et ... un bébé abandonné qui va trouver le bonheur de façon étonnante, et aider à celui des autres.
samedi 28 mars 2020
La mariée était en Rose Bertin - Frédéric Lenormand (Série : Au service secret de Marie Antoinette)
Humour, polar, et histoire, le trio gagnant, avec l'écriture de Frédéric Lenormand (probablement la seule personne qui me fait sourire en nous contant jour après jour la chronique de son confinement !)
Je ne suis pas une grande lectrice de romans historiques, mais j'apprécie beaucoup les romans de Frédéric Lenormand, (Le retour d'Arsène Lupin, et aussi les Enquêtes du Juge Ti).
Depuis le début de cette série, j'espérais enfin la découvrir. C'est chose faite, et même si je ne connais pas les autres épisodes, ça ne pose aucun problème à la lecture. Contrairement à d'autres séries, à aucun moment je ne me suis dit que ce serait mieux si j'avais lu les précédents. Mais j'espère quand même les lire, parce que j'ai passé un bon moment !
Un duo totalement improbable d'enquêteurs, toujours en train de se chamailler, une ironie mordante s’attaquant principalement aux nobles et à la Cour, on rit beaucoup, et on apprend aussi, car c'est très bien documenté.
Rose Bertin, la modiste de la reine, et Léonard Autier, son coiffeur (personnages ayant réellement existé), en plus de leurs occupations prenantes à la Cour, et de leur boutique à faire tourner, doivent résoudre un problème majeur : retrouver un code secret avant que les espions ne l’utilisent et ne mettent à mal le royaume.
Je ne suis pas une grande lectrice de romans historiques, mais j'apprécie beaucoup les romans de Frédéric Lenormand, (Le retour d'Arsène Lupin, et aussi les Enquêtes du Juge Ti).
Depuis le début de cette série, j'espérais enfin la découvrir. C'est chose faite, et même si je ne connais pas les autres épisodes, ça ne pose aucun problème à la lecture. Contrairement à d'autres séries, à aucun moment je ne me suis dit que ce serait mieux si j'avais lu les précédents. Mais j'espère quand même les lire, parce que j'ai passé un bon moment !
Un duo totalement improbable d'enquêteurs, toujours en train de se chamailler, une ironie mordante s’attaquant principalement aux nobles et à la Cour, on rit beaucoup, et on apprend aussi, car c'est très bien documenté.
Rose Bertin, la modiste de la reine, et Léonard Autier, son coiffeur (personnages ayant réellement existé), en plus de leurs occupations prenantes à la Cour, et de leur boutique à faire tourner, doivent résoudre un problème majeur : retrouver un code secret avant que les espions ne l’utilisent et ne mettent à mal le royaume.
jeudi 26 mars 2020
Qui a fouillé chez les Wisigoths ? - Claudine Aubrun
Au moins un côté positif au confinement : l'accès libre à des ressources et des textes !
J'ai donc profité pour lire ce petit roman, un de ceux que je n'avais pas lu dans cette sympathique série Les enquêtes de Nino.
Je vous ai déjà parlé de Qui a découvert la Dame à la licorne ? et de Qui a volé l'assiette de François 1er ?
Et j'avais auparavant lu aussi Qui veut débarbouiller Picasso ?
Chaque volume nous présente une amusante petite enquête historique, et nous apprend au passage un peu de l'époque et du lieu.
C'est très court, facile à lire par tous, et intéressant pour ce qu'on y apprend, sans être trop didactique.
Comme il y a une vraie histoire, ça se lit sans effort.
Ici, Nino est en vacances, seul, chez sa grand-mère. Invité sur une chantier de fouilles où il se passe des choses suspectes. Qu'il va bien entendu résoudre.
Mais au passage, on en aura appris un peu sur les méthodes de fouilles, le temps des invasions ...
Amusant pour moi de lire ce texte alors que je termine juste La Dame de l’Orient-Express, qui se passe en grande partie sur les fouilles d'Ur.
Ici, plus proche de nous, ce sont celles de Bénazet, entre Aude et Ariège.
J'ai donc profité pour lire ce petit roman, un de ceux que je n'avais pas lu dans cette sympathique série Les enquêtes de Nino.
Je vous ai déjà parlé de Qui a découvert la Dame à la licorne ? et de Qui a volé l'assiette de François 1er ?
Et j'avais auparavant lu aussi Qui veut débarbouiller Picasso ?
Chaque volume nous présente une amusante petite enquête historique, et nous apprend au passage un peu de l'époque et du lieu.
C'est très court, facile à lire par tous, et intéressant pour ce qu'on y apprend, sans être trop didactique.
Comme il y a une vraie histoire, ça se lit sans effort.
Ici, Nino est en vacances, seul, chez sa grand-mère. Invité sur une chantier de fouilles où il se passe des choses suspectes. Qu'il va bien entendu résoudre.
Mais au passage, on en aura appris un peu sur les méthodes de fouilles, le temps des invasions ...
Amusant pour moi de lire ce texte alors que je termine juste La Dame de l’Orient-Express, qui se passe en grande partie sur les fouilles d'Ur.
Ici, plus proche de nous, ce sont celles de Bénazet, entre Aude et Ariège.
mercredi 25 mars 2020
La dame de l'Orient-Express - Lindsay Ashford
Encore un gros coup de coeur, j'ai décidément de la chance en ce moment avec mes lectures.
Ceux qui me connaissent savent que Agatha Christie, c'est ma récréation, ma petite douceur.
J'ai lu presque tous ses romans, j'en relis volontiers, je regarde même quand ça passe à la télé, moi qui ne regarde jamais autre chose. J'ai dévoré son autobiographie, aussi passionnante que ses romans, j'ai apprécié le roman sur sa jeunesse "Agatha" de Françoise Dargent.
Je n'ai donc pas hésité quand on m'a proposé de découvrir ce roman.
Ensuite, je me suis demandé si c'était une si bonne idée : N'est-ce pas un peu dérangeant de prêter à un personnage qui a existé des sentiments, des paroles, des rencontres dont on ignore tout ?
Bien entendu, c'est basé sur un fond de vérité, mais de quel droit raconter des choses inventées sur une vie réelle, sur une personne qui n'est plus là pour se justifier ou protester ?
Et puis, peut-être que cette autrice dont j'ignore tout a une écriture qui m’ennuie, et que mon écrivaine préférée va m’apparaître inintéressante ou déplaisante !
Ça, c'était avant d’ouvrir le livre. Et puis, j'ai lu les premières lignes, et je ne l'ai plus lâché. Passionnant.
Ceux qui me connaissent savent que Agatha Christie, c'est ma récréation, ma petite douceur.
J'ai lu presque tous ses romans, j'en relis volontiers, je regarde même quand ça passe à la télé, moi qui ne regarde jamais autre chose. J'ai dévoré son autobiographie, aussi passionnante que ses romans, j'ai apprécié le roman sur sa jeunesse "Agatha" de Françoise Dargent.
Je n'ai donc pas hésité quand on m'a proposé de découvrir ce roman.
Ensuite, je me suis demandé si c'était une si bonne idée : N'est-ce pas un peu dérangeant de prêter à un personnage qui a existé des sentiments, des paroles, des rencontres dont on ignore tout ?
Bien entendu, c'est basé sur un fond de vérité, mais de quel droit raconter des choses inventées sur une vie réelle, sur une personne qui n'est plus là pour se justifier ou protester ?
Et puis, peut-être que cette autrice dont j'ignore tout a une écriture qui m’ennuie, et que mon écrivaine préférée va m’apparaître inintéressante ou déplaisante !
Ça, c'était avant d’ouvrir le livre. Et puis, j'ai lu les premières lignes, et je ne l'ai plus lâché. Passionnant.
mardi 24 mars 2020
La fille de Vercingétorix
Tous les deux ans, un nouvel Astérix, et toujours un bon moment.
Nouveaux auteurs ou pas (enfin, plus si nouveaux que ça !) à Noël, chez nous, tout le monde à son tour découvre le nouvel opus. Avant qu'il ne rejoigne les 37 autres, où les plus jeunes vont piocher sans cesse pour lire et relire.
Moi, je suis toujours un peu (ou beaucoup) en retard, mais j'y prends autant de plaisir.
Ce tome-là est mignon et sympathique. Quoique pas un très grand cru pour moi, même si habituellement j'apprécie bien les nouveaux.
Mais cette critique des adolescents est plutôt amusante, surtout qu'on n'en voit guère habituellement dans Astérix.
Et une jolie figure féminine forte, qui vole la vedette à nos héros habituels, ça fait quand même plaisir !
J'avais préféré le précédent Astérix et la Transitalique, mais j'aime tous les Astérix !
Nouveaux auteurs ou pas (enfin, plus si nouveaux que ça !) à Noël, chez nous, tout le monde à son tour découvre le nouvel opus. Avant qu'il ne rejoigne les 37 autres, où les plus jeunes vont piocher sans cesse pour lire et relire.
Moi, je suis toujours un peu (ou beaucoup) en retard, mais j'y prends autant de plaisir.
Ce tome-là est mignon et sympathique. Quoique pas un très grand cru pour moi, même si habituellement j'apprécie bien les nouveaux.
Mais cette critique des adolescents est plutôt amusante, surtout qu'on n'en voit guère habituellement dans Astérix.
Et une jolie figure féminine forte, qui vole la vedette à nos héros habituels, ça fait quand même plaisir !
J'avais préféré le précédent Astérix et la Transitalique, mais j'aime tous les Astérix !
Extraits :
vendredi 20 mars 2020
Sam de Bergerac - Sarah Turoche-Dromery
Un amusant petit roman, qui devrait donner envie de lire Cyrano.
Sam est doué en français, et quand son meilleur ami a un besoin urgent d'une belle lettre d'amour, il n'hésite pas. Ou pour dire vrai, il hésite bien, mais sa grande soeur ne lui donne pas trop le choix.
Quand plusieurs autres garçons de sa classe lui demandent le même service, sous peine de dévoiler la supercherie, l'affaire se complique.
Et quand la Saint-Valentin pointe son nez, et que l'horrible prof de français s'en mêle, ça devient vraiment difficile.
Ne manquait plus qu’une mauvaise grippe au moment le plus inopportun ...
Une chute à la fois drôle et bien émouvante, même si on la voit arriver un peu avant.
Une belle histoire, du suspens, de l'humour, une vraie vie de collège,
Mais aussi une belle ode à l'écriture, au pouvoir des mots. Et pourquoi pas de quoi susciter des vocations !!
Étonnamment, ce roman ne met en scène que des garçons, à part la grande soeur.
Les filles sont présentes à travers les yeux et les souhaits des garçons, elles sont dans toutes les pensées, mais à part à la fin, on ne les entend pratiquement pas directement. C'est intéressant car rare !
Sam est doué en français, et quand son meilleur ami a un besoin urgent d'une belle lettre d'amour, il n'hésite pas. Ou pour dire vrai, il hésite bien, mais sa grande soeur ne lui donne pas trop le choix.
Quand plusieurs autres garçons de sa classe lui demandent le même service, sous peine de dévoiler la supercherie, l'affaire se complique.
Et quand la Saint-Valentin pointe son nez, et que l'horrible prof de français s'en mêle, ça devient vraiment difficile.
Ne manquait plus qu’une mauvaise grippe au moment le plus inopportun ...
Une chute à la fois drôle et bien émouvante, même si on la voit arriver un peu avant.
Une belle histoire, du suspens, de l'humour, une vraie vie de collège,
Mais aussi une belle ode à l'écriture, au pouvoir des mots. Et pourquoi pas de quoi susciter des vocations !!
Étonnamment, ce roman ne met en scène que des garçons, à part la grande soeur.
Les filles sont présentes à travers les yeux et les souhaits des garçons, elles sont dans toutes les pensées, mais à part à la fin, on ne les entend pratiquement pas directement. C'est intéressant car rare !
jeudi 19 mars 2020
Vis ton rêve - Roland Godel
J'ai découvert il y a peu Roland Godel, avec C'est moi qui décide ! et je vois avec ce nouveau roman qu'il choisit des sujets délicats et importants.
Attention, je spoile/divulgache un peu plus bas ! Pas réussi à en parler sans ça, toutes mes excuses ! Donc arrêtez tout de suite de lire si vous n'avez pas encore lu le roman !!
Nous découvrons Hamidou au moment où, après avoir quitté sa Guinée natale, et un long et pénible périple, il est accueilli dans une famille bretonne, au milieu de ses autres enfants, adoptés ou pas.
C'est sa jeune soeur qui nous conte son arrivée, puis sa joie à elle d'avoir un grand frère.
Les premiers jours, Hamidou est heureux d'avoir enfin trouvé un endroit où se poser, où il est bien accueilli. Hélas le racisme ordinaire, bête et méchant, va faire son oeuvre, même dans un village breton, et détruire ce fragile bonheur qui pointait son nez.
Attention, je spoile/divulgache un peu plus bas ! Pas réussi à en parler sans ça, toutes mes excuses ! Donc arrêtez tout de suite de lire si vous n'avez pas encore lu le roman !!
Nous découvrons Hamidou au moment où, après avoir quitté sa Guinée natale, et un long et pénible périple, il est accueilli dans une famille bretonne, au milieu de ses autres enfants, adoptés ou pas.
C'est sa jeune soeur qui nous conte son arrivée, puis sa joie à elle d'avoir un grand frère.
Les premiers jours, Hamidou est heureux d'avoir enfin trouvé un endroit où se poser, où il est bien accueilli. Hélas le racisme ordinaire, bête et méchant, va faire son oeuvre, même dans un village breton, et détruire ce fragile bonheur qui pointait son nez.
mercredi 18 mars 2020
Aurore et le mystère de la chambre secrète - Douglas Kennedy - Joann Sfar
Encore un beau coup de coeur pour cet épisode des aventures d'Aurore. Après avoir fait sa connaissance, et découvert ses différences, dans Les fabuleuses aventures d'Aurore, nous l'avions quittée alors que l'inspecteur promettait d'en faire son adjointe, grâce à son don de deviner ce que pensent les gens.
Nous la retrouvons au moment où elle fait sa première rentrée à l'école, et arriver directement au collège, quand on n'a jamais été scolarisé, ce n'est pas évident. D’autant moins pour Aurore, dont une des différences se voit très vite puisqu'elle ne parle pas, et s’exprime en écrivant sur sa tablette.
Un épisode aussi attachant que le précédent, et même si on retrouve certains éléments, aucune impression de redondance, une vraie nouvelle aventure.
D'abord, il y a le harcèlement dont elle va être très rapidement victime. Elle qui est toujours positive et joyeuse a tout de même du mal à supporter cette étape. D’autant qu'on s'en prend aussi à sa soeur, juste parce qu'elle est sa soeur.
Les parents, sont toujours aussi à l'écoute et positifs, mais leurs problèmes de coeur s'en mêlent. Surtout pour Aurore qui devine tout (et ce n'est pas toujours confortable.)
J'ai aimé que, comme dans le 1er, on ait une vraie reconnaissance du travail des AVS/AESH (Auxiliaires de Vie Scolaire / Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap) même si le terme n'est jamais dit. Son accompagnatrice, Josiane, est extraordinaire, d’humanité, d'empathie et d'intelligence face aux situations délicates.
Nous la retrouvons au moment où elle fait sa première rentrée à l'école, et arriver directement au collège, quand on n'a jamais été scolarisé, ce n'est pas évident. D’autant moins pour Aurore, dont une des différences se voit très vite puisqu'elle ne parle pas, et s’exprime en écrivant sur sa tablette.
Un épisode aussi attachant que le précédent, et même si on retrouve certains éléments, aucune impression de redondance, une vraie nouvelle aventure.
D'abord, il y a le harcèlement dont elle va être très rapidement victime. Elle qui est toujours positive et joyeuse a tout de même du mal à supporter cette étape. D’autant qu'on s'en prend aussi à sa soeur, juste parce qu'elle est sa soeur.
Les parents, sont toujours aussi à l'écoute et positifs, mais leurs problèmes de coeur s'en mêlent. Surtout pour Aurore qui devine tout (et ce n'est pas toujours confortable.)
J'ai aimé que, comme dans le 1er, on ait une vraie reconnaissance du travail des AVS/AESH (Auxiliaires de Vie Scolaire / Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap) même si le terme n'est jamais dit. Son accompagnatrice, Josiane, est extraordinaire, d’humanité, d'empathie et d'intelligence face aux situations délicates.
mardi 17 mars 2020
Madame Pamplemousse et le café à remonter le temps - Rupert Kingfisher
J'avais lu il y a quelques années Madame Pamplemousse et la Confiserie enchantée, que j'avais aimé tout en le trouvant un peu embrouillé. Je viens de découvrir qu'il s'agit en fait du tome 3, donc pas très étonnant que j'ai eu un peu de mal à tout comprendre.
Je viens de dénicher à la bibliothèque celui-ci, qui semble le tome 2 (!) mais qui a été acheté seul.
Cherchant des livres de sorciers pour les élèves de primaire, j'en profite, je finirai peut-être un jour par le tome 1 !!
Un petit roman plein d’aventures, de mouvement, et de suspens.
Un peu agité et "méli-mélo" à mon goût ! Peut-être devrais-je le lire un peu plus lentement ?
Il faut dire qu'en plus de retrouver Madame Pamplemousse, la gentille sorcière, nous avons donc ici un voyage dans le temps, qui amène la jeune Madeleine dans un tourbillon d’époques et de lieux.
Ça commence par une madeleine au goût d'enfance, clin d'oeil plutôt pour les adultes ! (Dans le Café du temps perdu !)
Je viens de dénicher à la bibliothèque celui-ci, qui semble le tome 2 (!) mais qui a été acheté seul.
Cherchant des livres de sorciers pour les élèves de primaire, j'en profite, je finirai peut-être un jour par le tome 1 !!
Un petit roman plein d’aventures, de mouvement, et de suspens.
Un peu agité et "méli-mélo" à mon goût ! Peut-être devrais-je le lire un peu plus lentement ?
Il faut dire qu'en plus de retrouver Madame Pamplemousse, la gentille sorcière, nous avons donc ici un voyage dans le temps, qui amène la jeune Madeleine dans un tourbillon d’époques et de lieux.
Ça commence par une madeleine au goût d'enfance, clin d'oeil plutôt pour les adultes ! (Dans le Café du temps perdu !)
lundi 16 mars 2020
C'est moi qui décide ! - Roland Godel
Un court roman très important, qu'on a envie de faire lire à tous. Très facile d'accès et vite lu.
Mais j'ai un peu de mal à donner un avis.
Safiyé est en CM2. Contrairement à son amie Estelle, elle adore nager, mais ne va plus à la piscine avec l'école. Avec réticence, elle confie à son amie que son père le lui interdit.
Malgré les efforts de l'entourage, parents, école, le père campe sur des positions qu'il estime juste, en accord avec sa religion.
Les jeunes lecteurs découvriront ici que si les filles doivent se voiler, ne pas se montrer en maillot, etc, c'est parce que cela donne des idées sales et impures aux hommes. Ce sont donc elles qui sont punies, privées de liberté.
Ce roman montre bien les différents avis. Le père explique les raisons de son attitude, et qu'il fait cela pour le bien de sa fille. Ses interlocuteurs, malgré toute leur bonne volonté, ne peuvent pas grand chose pour aider Safiyé : la maman de sa copine est bien consciente qu’elle ne peut la garder chez elle en cachette de ses parents. Les enseignants peuvent brandir l'obligation de scolariser, avec le danger que le père la retire de l’école pour l'envoyer chez un autre maître plus intégriste que lui.
La fillette de la couverture, qui s'affirme et décide, n'est absolument pas celle du roman (qui a eu l'idée d'une telle illustration ?). Safiyé est terrorisée, même si elle essaie, à l’initiative de son amie, de s'affirmer face aux interdits qu'on lui pose.
Mais j'ai un peu de mal à donner un avis.
Safiyé est en CM2. Contrairement à son amie Estelle, elle adore nager, mais ne va plus à la piscine avec l'école. Avec réticence, elle confie à son amie que son père le lui interdit.
Malgré les efforts de l'entourage, parents, école, le père campe sur des positions qu'il estime juste, en accord avec sa religion.
Les jeunes lecteurs découvriront ici que si les filles doivent se voiler, ne pas se montrer en maillot, etc, c'est parce que cela donne des idées sales et impures aux hommes. Ce sont donc elles qui sont punies, privées de liberté.
Ce roman montre bien les différents avis. Le père explique les raisons de son attitude, et qu'il fait cela pour le bien de sa fille. Ses interlocuteurs, malgré toute leur bonne volonté, ne peuvent pas grand chose pour aider Safiyé : la maman de sa copine est bien consciente qu’elle ne peut la garder chez elle en cachette de ses parents. Les enseignants peuvent brandir l'obligation de scolariser, avec le danger que le père la retire de l’école pour l'envoyer chez un autre maître plus intégriste que lui.
La fillette de la couverture, qui s'affirme et décide, n'est absolument pas celle du roman (qui a eu l'idée d'une telle illustration ?). Safiyé est terrorisée, même si elle essaie, à l’initiative de son amie, de s'affirmer face aux interdits qu'on lui pose.
dimanche 15 mars 2020
13 MARTIN à Noël - Sophie Marvaud
Joli coup de coeur pour ce roman, qu'on espérait pour Noël, mais qui se lit très bien en toute saison !
Un roman d'aventure où les enfants enquêtent, mais avec une belle originalité due au sujet, et un très beau final. (Quoique en léger point d'interrogation, y aura-t-il une suite ? Ou est-ce pour que la chute n'apparaisse pas "trop belle pour être vraie" ?)
L’histoire commence dans la famille de Joy. Alors qu'ils s’apprêtent à passer un Noël un peu tristounet dans leur tout petit appartement, arrive une invitation inattendue : Passer les fêtes dans le château de Marie-Adélaïde de Bellevue, dont ils n'ont jamais entendu parler.
Les avis sont partagés : Joy, 9 ans, est enthousiaste, son frère Tristan, 12 ans, totalement opposé à l'idée, les parents forcément hésitants, et le grand-père, nommément invité, est parti faire un tour du monde. Mais l'aventure est tentante et les voilà partis, au grand dam de Tristan, qui s'avère extrêmement pusillanime.
Nous n’aurons que le récit des enfants, à tour de rôle Joy, Tristan, puis une autre fillette invitée, Sophia, qui réussit rapidement le tour de force d'être d'accord avec Tristan sur l’idée qu'il y a quelque chose de louche dans cette invitation, et de le rassurer, tout en étant partante pour suivre Joy que rien n'arrête.
Ils découvrent vite qu'ils ne sont pas seuls invités au château : 13 familles Martin, les pères se prénomment tous Sébastien, et personne ne connait Marie-Adélaïde !
Un roman d'aventure où les enfants enquêtent, mais avec une belle originalité due au sujet, et un très beau final. (Quoique en léger point d'interrogation, y aura-t-il une suite ? Ou est-ce pour que la chute n'apparaisse pas "trop belle pour être vraie" ?)
L’histoire commence dans la famille de Joy. Alors qu'ils s’apprêtent à passer un Noël un peu tristounet dans leur tout petit appartement, arrive une invitation inattendue : Passer les fêtes dans le château de Marie-Adélaïde de Bellevue, dont ils n'ont jamais entendu parler.
Les avis sont partagés : Joy, 9 ans, est enthousiaste, son frère Tristan, 12 ans, totalement opposé à l'idée, les parents forcément hésitants, et le grand-père, nommément invité, est parti faire un tour du monde. Mais l'aventure est tentante et les voilà partis, au grand dam de Tristan, qui s'avère extrêmement pusillanime.
Nous n’aurons que le récit des enfants, à tour de rôle Joy, Tristan, puis une autre fillette invitée, Sophia, qui réussit rapidement le tour de force d'être d'accord avec Tristan sur l’idée qu'il y a quelque chose de louche dans cette invitation, et de le rassurer, tout en étant partante pour suivre Joy que rien n'arrête.
Ils découvrent vite qu'ils ne sont pas seuls invités au château : 13 familles Martin, les pères se prénomment tous Sébastien, et personne ne connait Marie-Adélaïde !
samedi 14 mars 2020
La malédiction des Dragensblöt - Tome 1 : Le Château - Anne Robillard
Pa-ssio-nant !! J'ai terminé depuis trois jours, et j'ai du mal à me séparer du château et de ses occupants, et aussi d'Emily.
J'ai enfin découvert Anne Robillard, depuis le temps que j'en entendais parler.
Je comprends qu'elle soit tellement lue, et quasi unanimement appréciée.
Je comprends moins comment elle fait pour créer des mondes si palpitants et si cohérents, sachant qu’elle a déjà écrit près d'une dizaine de séries, dont certaines dépassent les dix volumes !
L'Heroïc fantasy n'est vraiment pas ma tasse de thé (je ne suis pas sûre de savoir même exactement ce que c'est !!) mais j'avais envie de voir à quoi ressemblait l'écriture de "l'auteur francophone d'héroic fantasy la plus lue au monde." Et aussi de découvrir ce qui plaisait à plusieurs de mes petites-filles, et de leur faire plaisir en partageant cette lecture avec elles.
Je l'ai commencé sans enthousiasme, plutôt parce que je devais le lire.
Dès les premières pages, j'ai compris pourquoi c'est si attirant.
Un monde à la fois normal et bizarre, un personnage central dense, qu'on voudrait tout de suite aider et à qui on s'attache, et une histoire extrêmement originale. Puis une série de personnes (pardon de fantômes) avec chacun une personnalité affirmée. Dès le début, on a presque l’impression d'être dans un Agatha Christie peuplé non de suspects mais de fantômes !
Et surtout, un humour omniprésent mais léger, j'ai lu le sourire aux lèvres.
J'ai enfin découvert Anne Robillard, depuis le temps que j'en entendais parler.
Je comprends qu'elle soit tellement lue, et quasi unanimement appréciée.
Je comprends moins comment elle fait pour créer des mondes si palpitants et si cohérents, sachant qu’elle a déjà écrit près d'une dizaine de séries, dont certaines dépassent les dix volumes !
L'Heroïc fantasy n'est vraiment pas ma tasse de thé (je ne suis pas sûre de savoir même exactement ce que c'est !!) mais j'avais envie de voir à quoi ressemblait l'écriture de "l'auteur francophone d'héroic fantasy la plus lue au monde." Et aussi de découvrir ce qui plaisait à plusieurs de mes petites-filles, et de leur faire plaisir en partageant cette lecture avec elles.
Je l'ai commencé sans enthousiasme, plutôt parce que je devais le lire.
Dès les premières pages, j'ai compris pourquoi c'est si attirant.
Un monde à la fois normal et bizarre, un personnage central dense, qu'on voudrait tout de suite aider et à qui on s'attache, et une histoire extrêmement originale. Puis une série de personnes (pardon de fantômes) avec chacun une personnalité affirmée. Dès le début, on a presque l’impression d'être dans un Agatha Christie peuplé non de suspects mais de fantômes !
Et surtout, un humour omniprésent mais léger, j'ai lu le sourire aux lèvres.
vendredi 13 mars 2020
Le treizième étage - Sid Fleischman
Je continue mes relectures sur le thème des sorcières. Celui-ci n'a pas été réédité, et je le regrette.
À la fois roman d'aventure, voyage dans le temps, découverte de la vie au 17e siècle, et évocation des sorcières de Salem. Mais pas vraiment de fantôme, malgré son titre américain (et son sous-titre français).
Lu il y a plus de quinze ans, je l'ai relu toujours avec plaisir (et j'aime bien les romans de Sid Fleischman, même si on n'en parle plus guère)
Buddy, jeune garçon américain vit avec sa grande soeur, avocate débutante, depuis le décès de leurs parents.
Quand ils reçoivent un appel à l'aide leur demandant de se rendre au 13e étage d'un immeuble, ils pensent à une plaisanterie, les bureaux américains ayant rarement un treizième étage, pour cause de superstition.
Mais vérification faite, l'appel émane de leur arrière (arrière ...) grand-mère.
Sans se concerter, ils se rendent à ce 13e étage.
Et Buddy, cherchant désespérément sa soeur, se trouve embarqué directement de l'ascenseur sur un navire pirate.
Au terme de pas mal d'aventures, il retrouve la terre ferme à Boston, où son aïeule qui les appelle au secours est accusée de sorcellerie. C'est l'année 1692, et Boston n'est qu'à quelques kilomètres de Salem, tristement célèbre.
À la fois roman d'aventure, voyage dans le temps, découverte de la vie au 17e siècle, et évocation des sorcières de Salem. Mais pas vraiment de fantôme, malgré son titre américain (et son sous-titre français).
Lu il y a plus de quinze ans, je l'ai relu toujours avec plaisir (et j'aime bien les romans de Sid Fleischman, même si on n'en parle plus guère)
Buddy, jeune garçon américain vit avec sa grande soeur, avocate débutante, depuis le décès de leurs parents.
Quand ils reçoivent un appel à l'aide leur demandant de se rendre au 13e étage d'un immeuble, ils pensent à une plaisanterie, les bureaux américains ayant rarement un treizième étage, pour cause de superstition.
Mais vérification faite, l'appel émane de leur arrière (arrière ...) grand-mère.
Sans se concerter, ils se rendent à ce 13e étage.
Et Buddy, cherchant désespérément sa soeur, se trouve embarqué directement de l'ascenseur sur un navire pirate.
Au terme de pas mal d'aventures, il retrouve la terre ferme à Boston, où son aïeule qui les appelle au secours est accusée de sorcellerie. C'est l'année 1692, et Boston n'est qu'à quelques kilomètres de Salem, tristement célèbre.
jeudi 12 mars 2020
Le mystère des frères siamois - Ellery Queen
J'avais lu il y a 10 ans un roman signé Ellery Queen, sans grand souvenir. Il y a longtemps que j'avais envie d'en relire, et au moment où L'Archipel/Archipoche ressortent certaines de leurs enquêtes, j'ai pris dans ma PAL un très vieil exemplaire déniché à une vente Amnesty.
Un roman "en vase clos" au motif assez étonnant : Le détective Ellery Queen, et son père l'inspecteur Richard Queen se trouvent obligés de se faire héberger dans une maison isolée au sommet d'une montagne, le feu ayant coupé toute retraite.
Une maison où sont rassemblés ce qu'il faut de personnages pour un bon roman : deux jeunes jumeaux siamois de 16 ans (attachés mais aussi attachants - oh le moche jeu de mots - mais qui semblent tout le long du roman avoir plutôt 12 ans). Un docteur qui paraît se spécialiser dans des expériences ... sa femme, son frère, un peu de personnel etc ... Bref, un beau début d'énigme classique.
Ce qui fait l'originalité, c'est que le feu qui a conduit ici nos détectives continue à enflammer la montagne, se rapproche peu à peu, laissant peu d'espoir de survie aux personnes enfermées là.
Donc une vision des choses assez différente. Quand on sait qu'on a bien peu de chance de sortir vivant, la recherche d'un criminel change un peu d'aspect !
mercredi 11 mars 2020
Super Louis et l'île aux 40 crânes - Florence Hinckel
Ça y est ! Après la lecture de Super Vanessa et la crique aux fantômes, je m'étais promis de lire le tome précédent des aventures de la petite bande de Cygne-sur-mer, mais c'est un roman qui plait tellement qu'il n'était jamais disponible à la bibliothèque, j'ai enfin réussi !
Comme prévu, on a dans les deux volumes des personnages communs, mais chacun peut se lire séparément, il ne s'agit pas de suite.
Aussi loufoque que Super Vanessa, voire encore plus déjanté. Louis, qui n'est super-héros que la nuit bien entendu, va devoir faire face sans super pouvoirs à quelques méchants.
D'abord le moins sympathique de sa classe, dit Brutus-la-Brutasse. Mais ça va se compliquer avec l'arrivée d'un vrai bandit, Nubuck le Gangster, qui les kidnappe.
Et quand ils croient s'en sortir de façon futée, c’est pour tomber sur la dangereuse piratesse de l'île aux 40 crânes, et ils aimeraient bien ne pas devenir le 41e !
Un peu de peur, beaucoup de rires, un Pépix encore plus dingue que les autres.
Avec d'indispensables guides de survie en bonus.
Sans oublier tous les mots drôles, parce que Louis a tendance à massacrer un peu le vocabulaire, beaucoup de mots qu'il comprend mal et utilise bizarrement. Ce qui ajoute aussi au côté amusant.
Comme prévu, on a dans les deux volumes des personnages communs, mais chacun peut se lire séparément, il ne s'agit pas de suite.
Aussi loufoque que Super Vanessa, voire encore plus déjanté. Louis, qui n'est super-héros que la nuit bien entendu, va devoir faire face sans super pouvoirs à quelques méchants.
D'abord le moins sympathique de sa classe, dit Brutus-la-Brutasse. Mais ça va se compliquer avec l'arrivée d'un vrai bandit, Nubuck le Gangster, qui les kidnappe.
Et quand ils croient s'en sortir de façon futée, c’est pour tomber sur la dangereuse piratesse de l'île aux 40 crânes, et ils aimeraient bien ne pas devenir le 41e !
Un peu de peur, beaucoup de rires, un Pépix encore plus dingue que les autres.
Avec d'indispensables guides de survie en bonus.
Sans oublier tous les mots drôles, parce que Louis a tendance à massacrer un peu le vocabulaire, beaucoup de mots qu'il comprend mal et utilise bizarrement. Ce qui ajoute aussi au côté amusant.
mardi 10 mars 2020
Profils - Donna Cooner
Un très bon roman à faire lire à tous les ados, avec un double sujet, survivre au lycée quand on n'est pas mince, et le danger des réseaux sociaux.
Je ne suis pas entrée tout de suite dans ce roman.
J'ai commencé à le lire sans déplaisir mais sans m’y accrocher vraiment, très américain, très ado (donc très loin de moi !).
Et puis peu à peu je me suis attachée à l'héroïne, en me demandant comment elle allait se sortir de la situation qu'elle avait créée (je précise que je n'avais pas lu la 4e, qui hélas dévoile une bonne partie de l'histoire), mais aussi de ses difficultés, jusqu’à terminer sur un véritable coup de coeur.
Tout le roman, à la première personne est centré sur Maisie, jeune lycéenne qui souffre de son poids et de son image. On dit souvent que les collégiens sont cruels entre eux, mais que ça se calme en arrivant au lycée. C'est ce qu'espérait Maisie. Hélas, il n'en est rien.
Même ceux dont elle avait été proche se tiennent loin pour ne pas être vus avec elle, et se joignent à la meute qui se moque d'elle dès qu’elle parait, malgré tous ses efforts pour être discrète et passer inaperçue.
À bout de forces face à la méchanceté, elle croit trouver la solution pour se venger en se créant un personnage attirant sur le net. Mais fuir la réalité complique forcément tout.
Il sera donc question ici non pas de l'influence des réseaux sociaux dans le harcèlement, mais du danger de s'y mettre en scène et d'y mentir.
Et surtout, ce qui est au centre du roman, c'est la dictature de la minceur et de la beauté, le harcèlement scolaire, la difficulté d'accepter son corps quand tout le monde se moque de nous.
Je ne suis pas entrée tout de suite dans ce roman.
J'ai commencé à le lire sans déplaisir mais sans m’y accrocher vraiment, très américain, très ado (donc très loin de moi !).
Et puis peu à peu je me suis attachée à l'héroïne, en me demandant comment elle allait se sortir de la situation qu'elle avait créée (je précise que je n'avais pas lu la 4e, qui hélas dévoile une bonne partie de l'histoire), mais aussi de ses difficultés, jusqu’à terminer sur un véritable coup de coeur.
Tout le roman, à la première personne est centré sur Maisie, jeune lycéenne qui souffre de son poids et de son image. On dit souvent que les collégiens sont cruels entre eux, mais que ça se calme en arrivant au lycée. C'est ce qu'espérait Maisie. Hélas, il n'en est rien.
Même ceux dont elle avait été proche se tiennent loin pour ne pas être vus avec elle, et se joignent à la meute qui se moque d'elle dès qu’elle parait, malgré tous ses efforts pour être discrète et passer inaperçue.
À bout de forces face à la méchanceté, elle croit trouver la solution pour se venger en se créant un personnage attirant sur le net. Mais fuir la réalité complique forcément tout.
Il sera donc question ici non pas de l'influence des réseaux sociaux dans le harcèlement, mais du danger de s'y mettre en scène et d'y mentir.
Et surtout, ce qui est au centre du roman, c'est la dictature de la minceur et de la beauté, le harcèlement scolaire, la difficulté d'accepter son corps quand tout le monde se moque de nous.
lundi 9 mars 2020
Walter enquête à la bibliothèque - Fabienne Blanchut
Un amusant petit album, à lire aux plus jeunes, mais qui peut aussi servir de première lecture pour les débutants.
Si je l'ai acheté, c'est bien sûr parce qu'il se passe en bibliothèque, mais surtout parce qu'il met en scène Geneviève Patte, notre modèle à tous en matière de littérature jeunesse (même si je n’ai hélas jamais eu l'occasion de la rencontrer).
Évidemment, son nom était idéal pour raconter une histoire de souris ! Et beaucoup vont penser à un pseudo en forme de jeu de mot !
Mais c'est une si jolie façon de lui rendre hommage.
Apparemment, le Walter de Fabienne Blanchut était déjà le héros d'une collection d'albums animés, "Walter cherche" et cet opus est le premier d'une nouvelle série où il enquête. (Deux autres titres parus depuis, Walter enquête à la patinoire, et à la piscine).
Ce jeune détective est bien sympathique, et les dessins de Coralie Vallageas sont adorables, avec quelques gros plans sur les visages, des arrières-plans simples mais mignons. Ils aident bien à se faire une idée de la situation.
Jalousie, mensonge, peur, des sentiments qui parlent aux petits, de façon toute simple.
Si je l'ai acheté, c'est bien sûr parce qu'il se passe en bibliothèque, mais surtout parce qu'il met en scène Geneviève Patte, notre modèle à tous en matière de littérature jeunesse (même si je n’ai hélas jamais eu l'occasion de la rencontrer).
Évidemment, son nom était idéal pour raconter une histoire de souris ! Et beaucoup vont penser à un pseudo en forme de jeu de mot !
Mais c'est une si jolie façon de lui rendre hommage.
Apparemment, le Walter de Fabienne Blanchut était déjà le héros d'une collection d'albums animés, "Walter cherche" et cet opus est le premier d'une nouvelle série où il enquête. (Deux autres titres parus depuis, Walter enquête à la patinoire, et à la piscine).
Ce jeune détective est bien sympathique, et les dessins de Coralie Vallageas sont adorables, avec quelques gros plans sur les visages, des arrières-plans simples mais mignons. Ils aident bien à se faire une idée de la situation.
Jalousie, mensonge, peur, des sentiments qui parlent aux petits, de façon toute simple.
dimanche 8 mars 2020
Renversante - Florence Hinckel
Très déçue. Je ne dois décidément pas lire comme les autre ! Peut-être ai-je trop de lectures coups de coeur pour apprécier les autres ?
J'étais impatiente de découvrir ce livre, que j'avais même mis sur notre liste d’achats. Le thème, les commentaires, l'autrice, l'humour de ce texte "à l'envers", tout m'attirait.
Évidemment, je ne suis pas le public cible, et donc ce livre ne m’apprend rien, alors qu'il doit faire découvrir pas mal aux adolescents sur les différences et les injustices. Donc je comprends qu'il soit apprécié, et c'est bien.
Mais quand je lis un roman, je m’attends à ce que ce soit un roman, pas un manifeste.
Aucune histoire ici, que des constatations.
Un texte à contrainte, un pamphlet féministe repris à l'envers. C'est amusant certes, mais je n'ai pas réussi à accrocher. J'ai attendu tout le long, en vain, qu'il se passe quelque chose, une action autre que la description de ce monde "à l'envers".
En outre, j'aimerais bien entendu avoir l'avis de mes jeunes lectrices, dont je pense qu'elles l'apprécieraient bien mieux que moi (et c'est le but hein, pas grave que moi je n’accroche pas, ce texte est important pour les jeunes.) Mais j'ai un problème sur l'âge.
La présentation (couverture, illustrations, taille du texte) semble le destiner aux plus jeunes. Or certains passages me paraissent plus ado, et bien qu’ils soient courts, je n'ai pas envie de proposer ce livre avant le collège, voire même un peu plus tard (et ensuite, il ne les attire pas).
J'étais impatiente de découvrir ce livre, que j'avais même mis sur notre liste d’achats. Le thème, les commentaires, l'autrice, l'humour de ce texte "à l'envers", tout m'attirait.
Évidemment, je ne suis pas le public cible, et donc ce livre ne m’apprend rien, alors qu'il doit faire découvrir pas mal aux adolescents sur les différences et les injustices. Donc je comprends qu'il soit apprécié, et c'est bien.
Mais quand je lis un roman, je m’attends à ce que ce soit un roman, pas un manifeste.
Aucune histoire ici, que des constatations.
Un texte à contrainte, un pamphlet féministe repris à l'envers. C'est amusant certes, mais je n'ai pas réussi à accrocher. J'ai attendu tout le long, en vain, qu'il se passe quelque chose, une action autre que la description de ce monde "à l'envers".
En outre, j'aimerais bien entendu avoir l'avis de mes jeunes lectrices, dont je pense qu'elles l'apprécieraient bien mieux que moi (et c'est le but hein, pas grave que moi je n’accroche pas, ce texte est important pour les jeunes.) Mais j'ai un problème sur l'âge.
La présentation (couverture, illustrations, taille du texte) semble le destiner aux plus jeunes. Or certains passages me paraissent plus ado, et bien qu’ils soient courts, je n'ai pas envie de proposer ce livre avant le collège, voire même un peu plus tard (et ensuite, il ne les attire pas).
samedi 7 mars 2020
100 infos insolites sur NOTRE PLANÈTE (Usborne)
Une mine d’informations passionnantes.
Nous avons découvert cette collection avec 100 infos insolites sur les nombres, les ordinateurs et les codes, et vu l’enthousiasme de tous pour piocher page après page, pas d'hésitation pour le volume suivant. Et c'est encore une très bonne idée.
D'ailleurs, dès que mon petit-fils est arrivé et a vu le livre, il s'est écrié : Oh, celui-ci , je ne l'ai pas encore.Et il l'a vite ouvert !
Des infos vraiment très variées. Énormément de choses que j'ignorais. Mais cependant des textes abordables par tous ou presque. Lecture facile, attrait évident, on peut picorer à son gré.
Il est cependant difficile de vous parler de ce genre de documentaire. En effet, chaque page est différente, et aborde des sujets variés. Impossible donc de résumer. Je ne peux que vous montrer quelques extraits.
Comme souvent avec les documentaires Usborne, j'ai envie de tout vous montrer, parce qu'à chaque page que j'ouvre, je trouve un sujet intéressant. Mais je vais devoir me contenter de choisir seulement quelques exemples. À vous de découvrir le reste.
Nous avons découvert cette collection avec 100 infos insolites sur les nombres, les ordinateurs et les codes, et vu l’enthousiasme de tous pour piocher page après page, pas d'hésitation pour le volume suivant. Et c'est encore une très bonne idée.
D'ailleurs, dès que mon petit-fils est arrivé et a vu le livre, il s'est écrié : Oh, celui-ci , je ne l'ai pas encore.Et il l'a vite ouvert !
Des infos vraiment très variées. Énormément de choses que j'ignorais. Mais cependant des textes abordables par tous ou presque. Lecture facile, attrait évident, on peut picorer à son gré.
Il est cependant difficile de vous parler de ce genre de documentaire. En effet, chaque page est différente, et aborde des sujets variés. Impossible donc de résumer. Je ne peux que vous montrer quelques extraits.
Comme souvent avec les documentaires Usborne, j'ai envie de tout vous montrer, parce qu'à chaque page que j'ouvre, je trouve un sujet intéressant. Mais je vais devoir me contenter de choisir seulement quelques exemples. À vous de découvrir le reste.
vendredi 6 mars 2020
Une poignée de seigle - Agatha Christie
Un délicieux Agatha Christie !
J'ai beau lire énormément avec beaucoup de coups de coeur, me replonger dans un Agatha Christie, et particulièrement avec Miss Marple, m'est toujours une récréation que j'apprécie beaucoup, une petite douceur.
J'ai repris celui-ci au hasard, l'ayant lu il y a si longtemps que je ne me souvenais de rien.
Le 6e des douze romans avec Miss Marple. Une phrase du policier nous fait comprendre que son aptitude à résoudre des énigmes compliquées est déjà bien connue.
Un roman où Jane Marple non seulement quitte St Mary Mead, mais se rend d'elle-même sur les "lieux des crimes".
Un homme d'affaires meurt subitement après son thé, et si toute la famille est suspecte, sa trop jeune femme très volage arrive en tête de liste. Mais si c'était si simple ...
Les meurtres se succèdent, et quand disparaît une jeune femme qui avait travaillé pour Miss Marple, qu'elle avait formée, elle se sent obligée de se rendre immédiatement sur place, à presque la moitié du roman !
Et bien entendu, son aide sera inestimable !
J'ai beau lire énormément avec beaucoup de coups de coeur, me replonger dans un Agatha Christie, et particulièrement avec Miss Marple, m'est toujours une récréation que j'apprécie beaucoup, une petite douceur.
J'ai repris celui-ci au hasard, l'ayant lu il y a si longtemps que je ne me souvenais de rien.
Le 6e des douze romans avec Miss Marple. Une phrase du policier nous fait comprendre que son aptitude à résoudre des énigmes compliquées est déjà bien connue.
Un roman où Jane Marple non seulement quitte St Mary Mead, mais se rend d'elle-même sur les "lieux des crimes".
Un homme d'affaires meurt subitement après son thé, et si toute la famille est suspecte, sa trop jeune femme très volage arrive en tête de liste. Mais si c'était si simple ...
Les meurtres se succèdent, et quand disparaît une jeune femme qui avait travaillé pour Miss Marple, qu'elle avait formée, elle se sent obligée de se rendre immédiatement sur place, à presque la moitié du roman !
Et bien entendu, son aide sera inestimable !
jeudi 5 mars 2020
L'aspirapeur - Annabelle Fati
Un Pépix qui fait (un peu) peur, mais qui permet aussi de s'interroger et de réfléchir sur nos peurs.
Je pense qu'Annabelle Fati a décidé de nous décourager de partir en vacances :-)
Après Le bungalow a des crocs, dans la même collection, nous revoilà dans une location de vacances plutôt inquiétante.
Lison passe ses vacances en famille recomposée, et tout semblait aller pour le mieux, ou presque, jusqu'à la découverte de l'aspirapeur, et du monstre coincé à l'intérieur.
Chacun va dévoiler ses peurs les plus secrètes, puisque la Mangetrouille se propose de les en débarrasser. Mais le remède est souvent bien pire que le mal. Soit qu’elle interprète un peu rapidement leurs demandes, soit qu’elle n'en fasse parfois qu'à sa tête.
Entre insectes de taille monstrueuse, toiles d’araignées trop résistantes, et collège terrifiant, ces vacances ne sont pas de tout repos !
Finalement, qui échappera à ses peurs ?
Je pense qu'Annabelle Fati a décidé de nous décourager de partir en vacances :-)
Après Le bungalow a des crocs, dans la même collection, nous revoilà dans une location de vacances plutôt inquiétante.
Lison passe ses vacances en famille recomposée, et tout semblait aller pour le mieux, ou presque, jusqu'à la découverte de l'aspirapeur, et du monstre coincé à l'intérieur.
Chacun va dévoiler ses peurs les plus secrètes, puisque la Mangetrouille se propose de les en débarrasser. Mais le remède est souvent bien pire que le mal. Soit qu’elle interprète un peu rapidement leurs demandes, soit qu’elle n'en fasse parfois qu'à sa tête.
Entre insectes de taille monstrueuse, toiles d’araignées trop résistantes, et collège terrifiant, ces vacances ne sont pas de tout repos !
Finalement, qui échappera à ses peurs ?
mercredi 4 mars 2020
La fille des manifs - Isabelle Colombat
Trois sujets qui s'entrecroisent dans ce court roman.
Le plus évident, celui qui fait le titre et la présentation : la marche des jeunes pour le climat.
Celui qu'on découvre au fil des pages, et qui prend de plus en plus d’importance : la violence envers les femmes.
Le troisième, qui court en filigrane, passera probablement inaperçu de beaucoup, et c'est celui qui m'a le plus touchée.
Barbara vient de perdre sa grand-mère, qui tenait une place très importante dans sa vie, bien que les circonstances ont fait qu’elles n'étaient pas forcément très proches.
À ce moment d'autant plus difficile pour elle qu'il survient alors que son quotidien est bouleversé, elle a besoin de la sentir proche. Elle commence à tenir un journal, où elle s'adresse à elle, se confiant comme elle n'a pu le faire.
J'avoue avoir eu un peu de mal à accrocher au début. Peut-être en partie parce que la grand-mère disparue s'appelle Annie, et dans son journal, Barbara s'adresse à elle, citant son prénom plusieurs fois par page. À titre très personnel, c'est difficile pour moi !
Barbara ne se contente pas de participer aux manifestations avec les autres jeunes. C’est elle qui les représente, sans qu’elle l'ait vraiment choisi. Position pas évidente, et qui va même s'avérer dangereuse.
Être une fille et s'affirmer, est-ce impensable dans notre monde ? Et parallèlement, elle se pose aussi des questions sur sa grand-mère, dont elle a découvert il y a peu les drames de sa vie. Aurait-elle pu réagir autrement, son entourage aurait-il pu l'aider mieux ?
mardi 3 mars 2020
Bordeterre - Julia Thévenot
Un monde fascinant, cohérent et surprenant, où la chanson est le moteur essentiel : chanter peut éclairer les lampes, ouvrir les portes, chauffer l'eau et même guérir les plaies. Mais ce n'est pas un monde enchanteur pour autant. Les enfants esclaves doivent chanter sans cesser pour les tâches quotidiennes, et chanter pour le plaisir vous expose à être violemment puni.
Jamais la bande-son d'un Exprim' n'a été autant indispensable !
Un monde à la fois très doux et très dur, d'une extrême originalité, où les personnes qui arrivent du "second plan" (notre monde habituel) deviennent transparentes, et ne peuvent plus repartir.
Des monstres qui n'en sont pas forcément, des nobles qui sont presque des monstres, une intrigue extrêmement prenante.
Des personnages attachants. D'abord Inès et son frère Tristan. Tristan est autiste, grand et fort, et si doux. Un rapport terriblement touchant entre les deux, chacun protégeant l'autre de toutes ses forces. La petite soeur parce qu'on se moque de son frère souvent surprenant, le grand frère parce que c'est lui l'aîné. Et autour d'eux tout un monde de caractères forts, des garçons et des filles bien campés et jamais tièdes.
Des chansons adaptées à chaque circonstance, une belle réflexion sur la poésie, beaucoup d'airs connus que j’ai eu plaisir à retrouver.
Même quelques anciens comme :
Jamais la bande-son d'un Exprim' n'a été autant indispensable !
Un monde à la fois très doux et très dur, d'une extrême originalité, où les personnes qui arrivent du "second plan" (notre monde habituel) deviennent transparentes, et ne peuvent plus repartir.
Des monstres qui n'en sont pas forcément, des nobles qui sont presque des monstres, une intrigue extrêmement prenante.
Des personnages attachants. D'abord Inès et son frère Tristan. Tristan est autiste, grand et fort, et si doux. Un rapport terriblement touchant entre les deux, chacun protégeant l'autre de toutes ses forces. La petite soeur parce qu'on se moque de son frère souvent surprenant, le grand frère parce que c'est lui l'aîné. Et autour d'eux tout un monde de caractères forts, des garçons et des filles bien campés et jamais tièdes.
Des chansons adaptées à chaque circonstance, une belle réflexion sur la poésie, beaucoup d'airs connus que j’ai eu plaisir à retrouver.
Même quelques anciens comme :
dimanche 1 mars 2020
Le jardin secret - Frances Hodgson-Burnett
Quel joli petit moment de bonheur !
Si j'ai lu et relu Le Petit Lord Fauntleroy, je n'avais aucun souvenir de ma lecture très ancienne de ce Jardin Secret.
Réédité en poche en vue de la prochaine sortie au cinéma, j'ai profité de l'occasion pour m'y replonger, et je ne le regrette pas.
Mary est une fillette d'une dizaine d'années, qu'on nous présente au départ comme laide et peu sympathique mais surtout une fillette dont personne ne s'est jamais réellement préoccupé.
Brutalement orpheline, elle quitte l'Inde, où elle a toujours vécu, pour l'Angleterre. Et n'est guère mieux accueillie.
Mais les rencontres qu’elle va faire vont la changer totalement.
Un garçon d'une famille très nombreuse, à la fois débrouillard, d'une grande gentillesse, mais surtout terriblement proche de la nature. Puis le cousin de son âge, étonnamment cloîtré dans sa chambre pour soi-disant raisons de santé. Un mélange inattendu qui va révéler chacun d'entre eux.
Si j'ai lu et relu Le Petit Lord Fauntleroy, je n'avais aucun souvenir de ma lecture très ancienne de ce Jardin Secret.
Réédité en poche en vue de la prochaine sortie au cinéma, j'ai profité de l'occasion pour m'y replonger, et je ne le regrette pas.
Mary est une fillette d'une dizaine d'années, qu'on nous présente au départ comme laide et peu sympathique mais surtout une fillette dont personne ne s'est jamais réellement préoccupé.
Brutalement orpheline, elle quitte l'Inde, où elle a toujours vécu, pour l'Angleterre. Et n'est guère mieux accueillie.
Mais les rencontres qu’elle va faire vont la changer totalement.
Un garçon d'une famille très nombreuse, à la fois débrouillard, d'une grande gentillesse, mais surtout terriblement proche de la nature. Puis le cousin de son âge, étonnamment cloîtré dans sa chambre pour soi-disant raisons de santé. Un mélange inattendu qui va révéler chacun d'entre eux.