Il commence juste après la fin du précédent : Timmy va pouvoir enfin revenir dans sa garenne. Juste pour quelques jours, ensuite il doit retourner à Londres pour la visite du roi des Pays-Bas.
Le temps presse, et ayant raté le transport habituel caché dans le camion de choux du fermier, c'est en moto derrière le plus grand des renards qu'il va arriver chez lui.
Mais le calme attendu n'est pas au rendez-vous. La joie des retrouvailles est ternie par l'installation dans les parages d'un gourou, Arlequin, qui se prétend lapin magique, et mobilise par son charisme toute une communauté qu'il fait creuser à la recherche de la Carotte d'or. Carotte qui devrait apporter le bonheur à tous d'après ce qu'il en dit. Ou plus précisément la fortune pour lui pour ce qu'il en espère ! et dans l'immédiat, désastre, désolation, beaucoup de lapins tués par le fermier excédé de tous ces trous.
Comment arrêter tout ça, comment persuader ses frères et soeurs de ne plus se laisser emporter par les discours de ce beau parleur ?
Et comment se faire aider par les Lapins de la Couronne, sans dévoiler le secret de leur existence ?
Ce tome est bien différent des précédents, puisqu'il se passe loin de Buckingham et des Ratzis, dans cette belle campagne chère à Timmy.
Il y retrouve sa chère maman et les lieux qu'il aime, mais aussi ses frères qui le maltraitent, et ce n'est pas si simple.
Ça parle de famille, d'entente, des lieux de notre enfance. Et aussi de secte, de la difficulté de faire entendre la voix de la raison face à un beau parleur qui entraîne les foules à leur perte.
Drôle, tendre et émouvant, j'ai beaucoup aimé ce tome qui termine en beauté cette tétralogie.
Extraits :
Ils allaient tellement vite que les humains, obnubilés par leurs téléphones et leurs tablettes, ne remarquèrent pas qu'ils se faisaient doubler par un renard et un lapin.
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Certains ont quitté leur famille pour me suivre, mais vous n'avez pas besoin d'elle, car votre famille, désormais, elle est ici.
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D'après la légende, elle fut [...] offerte en récompense à Arthur, après qu'il eut déclaré que le plat national serait le hachis parmentier et non le pâté de lapin.
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... un peu étonné de constater que la gentillesse apportait beaucoup plus de bonheur que la méchanceté.
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Ils sont très fainéants et ne veulent pas travailler, c’est pourquoi les jeunes lapins écervelés sont très séduits par ce mode de vie. Ils passent leur journée à ne rien faire, à écouter son banjo et à prendre ce qu’ils veulent dans la forêt.
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Écrit par Santa Montefiore et Simon Sebag Montefiore
Illustré par Kate Hindley
Traduit de l'anglais par Valérie Le Plouhinec
Titre original : The Royal Rabbits of London - The Hunt for the Golden Carott - 2019
Éditeur : Little Urban - 7 janvier 2022
Format : 14 x 19 cm - Couverture cartonnée - 230 p. - 12.90 €
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