Illustratrice : Claire Dupoizat
Éditeur : Mango Jeunesse 2006
Collection : J'ai la terre qui tourne
92 pages. Aucun dossier, mais 2 cartes sur les pages de garde :
- la position de Venise dans le monde
- un schéma simplifié de Venise avec ses 6 sestieri (quartiers) et quelques monuments
Résumé Babelio
Encore une déception sur cette collection.
J'avais chroniqué avant l'été celui sur l'Inde, mais ici, c'est Venise qui m'a attirée.
Contrairement au précédent, l’histoire en elle-même est assez intéressante et cohérente.
Je comprends le parti-pris d'"enrober" une partie documentaire dans un petit roman à destination de la jeunesse mais je trouve que cette histoire de séparation des parents, de père qui n'a pas une minute pour s’occuper de l'enfant, outre qu’elle a été vue et revue, prends trop de place au détriment de la présentation de la ville, sans être très intéressante.
J'ai apprécié par contre que le roman fasse la part belle à la Venise de ses habitants, plutôt qu'au côté touristique. Grâce au père qui en est natif, mais surtout à Graziela, qui s'occupe de Lisa, et qui une pure Vénitienne.
Les illustrations, quoique il manque toujours le côté "photographique" pour ce genre de document, sont ici, tout en étant belles, assez précises et donnent une bonne idée de ce à quoi ressemblent les différents points évoqués.
Au final, je m'aperçois que j'ai terminé la lecture avec un sentiment de déception, mais qu'en écrivant il y a quand même des points positifs. Simplement, j'ai trouvé sa lecture assez peu agréable.
Extraits :
Pour aller de Cannaregio, notre quartier, à mon école, on prend le vaporetto (le bateau qui sert de bus).
***
- Chioggia, depuis toujours, a une grande tradition, annonce Graziela en soufflant sur un petit poisson trop chaud. Ce sont eux qui font le mieux les bagarres.
- Les bagarres, ça se mange ?
- Non, non, explique Graziela, des bagarres, comme en français, des vraies bagarres, avec des baffes, comme à l'école.
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