vendredi 21 octobre 2016

Terreur dans les vignes - Peter May

Série  : Assassins sans visages (Enzo Macleod)
Traduit de l'anglais par Ariane Bataille
Edition du Rouergue, Collection Rouergue noir - 2014 ; 278 pages
Titre original : The Critic
Résumé Babelio


Les coïncidences et les correspondances  de la vie d'un lecteur !
A peine terminé le livre reçu par Masse Critique "Dernières vendanges" je profite de mes vacances pour enchaîner avec "Terreur dans les vignes", choisi à la bibliothèque avant la-dite Masse Critique, et sur le seul nom de l'auteur, sans regarder la 4e de couv' et à peine le titre !
Et je me retrouve bien entendu chez des vignerons. Mais Français cette fois, en plein coeur du vignoble de Gaillac, alors que je viens de passer tout près en partant en  vacances.
Et, surprise, au milieu du livre, le héros glisse dans les rues de Cordes sur Ciel, que je viens à l’instant de découvrir et visiter.
Puis, il se rend ... dans la Napa Valley.



Décidément, j'ai emprunté ce roman au bon moment.
Et je n'avais même pas vu qu'il s'agit de la 2e aventure de Enzo Macleod, dont j'avais lu la précédente, Le mort aux quatre tombeaux il y a un an, sans grand enthousiasme.

J'ai préféré ce volume, même si comme le précédent ,je l'ai trouvé trop détaillé sur les sujets abordés.
J’ai regretté la légèreté de Dernières vendanges, qui nous apprend pas mal de choses sur la viticulture, mais sans que ce soit jamais indigeste.
Ici aussi, on apprend et découvre avec plaisir, mais c'est trop détaillé, trop long la plupart du temps.
Mais le sujet m'a paru plus agréable que les divers thèmes abordés sur le tome 1.
J’ai aimé aussi que l'histoire soit ancrée dans cette belle région.
J'ai détesté, comme dans chaque livre de Peter May, qu'il nous inflige une autopsie détaillée, de A à Z, je n'en vois pas l'intérêt. Les conclusions suffiraient !!

Au final, j'ai lu sans déplaisir ce volume, malgré une fin un peu grand-guignolesque, mais je n'ai pas retrouvé ici l'auteur extraordinaire de la trilogie de Lewis, que j'aimerais encore avoir à découvrir, et dont deux ans après je suis encore sous le charme.


Extraits :

[En Amérique] 
Tout en sirotant un café au goût de lavasse, Enzo se demandait comment les gens pouvaient avaler une horreur pareille.

***

[L'oenologue conseil des viticulteurs américains] 
- Tu sais quelle est la principale différence entre un de mes clients et un viticulteur français ? Le premier conduit une Porsche, le second un tracteur.

***

Le secret de son succès était le mariage entre Silicone Valley et Napa Valley ; ses vins étaient des assemblages de molécules.

***

- On ne perçoit que cinq goûts différents. Sucré, salé, amer, acide ; le cinquième, l'umami, est un mot japonais qui signifie " délicieux ".

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