dimanche 18 octobre 2020

Hôtel Schizo - Vincent Sonoli

Erreur de choix de ma part.
Avant de commencer ma chronique, je voudrais m'excuser. Je peux n'aimer pas certains livres, mais à côté de mon avis personnel, j'essaie d'en faire ressortir les côtés positifs. Quand je n'y parviens pas, je m'abstiens habituellement de chroniquer, car qui suis-je pour critiquer un écrit, moi qui ne suis pas capable d'écrire ?
Sauf que j'ai lu ce livre grâce à NetGalley - que je remercie au passage - et que je pense donc (je débute) être tenue d'en parler.
Je n'ai en fait pas trop compris. Je pensais, après un peu de présentation des personnages, entrer dans une lecture où seraient pointées de façon amusante les dérives d'un hôtel de luxe mal géré.
Mais je n'ai rien trouvé d'amusant jusqu'à la fin. (J'insiste encore, je l'ai déjà dit, ce qui fait rire ou sourire certains est différent pour chacun).
On oscille constamment entre le rapport d'entreprise, et la critique personnelle.
Le narrateur est odieux, personne ne trouvant grâce à ses yeux alors qu'il ne semble pas faire mieux. Critiquant tout ce qui est "des îles" mais bien content de venir y travailler, critiquant sur le physique, sur tout en fait. 
Aucun personnage positif , tous interchangeables dans un sac de personnes incompétentes, dont on approche par bribes la vie personnelle, sans pouvoir s'y attacher. Aucun client en vue.
J'ai eu l'impression d'un bout à l'autre de lire un rapport de management plus indigeste qu'un audit.
Avec parfois de longues phrases très "techniques" difficilement accessibles même pour moi qui ai été comptable dans une autre vie.

Quelques tournures de phrases un peu curieuses, que je n'aurais sans doute pas remarqué si j'avais été emportée par l'histoire, des erreurs aussi.

J'avais noté au début de ma lecture : "présente les difficultés de l'hôtel, c'est long c'est long."
Avant de comprendre que c'est l'intégralité du texte (je n'ose dire du roman).

Je lis "Témoignage satirique, Hôtel Schizo est une mise en abyme de l'organisation humaine à l'échelle d'un petit hôtel caribéen. Avec cette galerie de personnages caricaturaux, l'auteur dénonce une réalité difficile en mêlant humour et objectivité professionnelle."
La mise en abyme me laisse perplexe ? L'humour comme je disais, je ne l'ai pas vu, critique à tout va n'est pas humour pour moi, mais d'autres le verront certainement. Caricature certes, mais objectivité aucune, tout est nul et rien ne trouve grâce à ses yeux, alors qu'on ne voit absolument pas ce qu'il fait comme travail, à part critiquer, boire et se moquer.

J'ai aussi regretté quelques fautes comme "le béaba de la comptabilité", "gallot d'essai" ...

J'espère que d'autres lecteurs viendront apporter un contrepoint à ma lecture, et me dire ce qu'ils ont su apprécier dans ce roman.

Extraits :

Sans n'avoir jamais excellé dans un domaine particulier, j'ai néanmoins eu la chance de me laisser porter au gré de mes envies et de les assouvir, aussi diverses fussent-elles. La gent féminine en est une d'ailleurs.

***



Éditeur : Librinova - 24/09/2020
132 pages ; 11.90 €
Lu en numérique via NetGalley
 #HôtelSchizo #NetGalleyFrance


3 commentaires:

  1. Visiblement tu n'as pas lu le livre ou en tout cas tu n'en as lu que quelques bribes éparses.

    C'est à la base un témoignage qui se veut satirique et humoristique. Mais malgré tout c'est du vécu à 100%, brut de décoffrage, et il n'y a rien de romancé. C'est la triste vérité du monde de l'entreprise telle qu’on peut la rencontrer parfois; dans ce cas particulier, celle d'un petit hôtel mal dirigé. Quant à la partie relative à la comptabilité, ça n'occupe que quelques paragraphes dans le dernier chapitre. Je me répète donc: tu n'as pas lu le livre.

    Bon... D'un autre côté, passer de la critique du P'tit Lapin Machin à ce bouquin, je ne vois pas de ligne directrice, ni d'intérêt d'ailleurs... Pour info, béaba est une orthographe acceptée et gallot est une erreur de frappe qui peut arriver dans un tapuscrit. Elle sera corrigée à n'en point douter.

    En conclusion: une critique bien médiocre et sans objectivité. La prochaine que ça ne te plaît pas, contente-toi du premier chapitre et arrête-toi. Ensuite, abstiens-toi d'écrire quoi que ce soit comme tu l’avais signalé dans ton introduction.

    Une admiratrice de Vincent

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    1. Merci pour votre commentaire anonyme.
      Je suis d'accord avec vous sur certaines choses : que ma critique soit médiocre, certainement, je ne suis pas écrivain. Qu'elle ne soit pas objective, évidemment, où a-t-on vu une critique objective ? (À moins qu'objectif pour vous veuille dire panégyrique).
      Que des erreurs de frappe soit possibles, certes. Tout le monde en fait évidemment. Et quand je prends plaisir à lire, je les vois à peine.
      Que ce soit un témoignage vécu, très possible.
      Pas d'accord du tout sur certains points par contre, et dubitative sur d'autres :
      J'ai lu le livre intégralement, et avec autant d'attention que pour toutes mes lectures. Je ne parle jamais de livres que je n'ai pas lu, ou alors, je le précise.
      J'aurais dû m'arrêter au 1er chapitre : sans doute, mais je pensais que ça allait changer, et puis, comme je l'ai expliqué, je débute seulement sur NetGalley, et je ne pensais pas pouvoir m'abstenir de poster une chronique sur un livre qu'on m'a permis de lire.
      Sur la ligne directrice de mes lectures, je suis totalement perplexe : doit-on lire seulement un type de livres ? N'est-il pas préférable d'ouvrir au maximum notre horizon et nos idées ? Est-ce que lire des livres jeunesse (et il y en a tant d'excellents) devrait empêcher de lire de la littérature pour adultes ? Quelle idée curieuse !
      Et en effet, comme je le dis au début, vous me confortez dans le fait que j'ai fait une erreur de choix : Rien de romancé dites-vous. Je pensais justement lire un roman, d'où ma déception. S'il s'agit d'un rapport sur le monde de l'entreprise, il aurait fallu le préciser.
      Enfin, je pense que si on écrit un livre et qu'on le publie, on peut s'attendre à ce que tout le monde ne l'aime pas, et on doit pouvoir accepter les critiques. Si tout le monde aimait les mêmes livres, ce serait d'une tristesse !
      Mais heureusement pour l'auteur, il n'a pas que des critiques, il a aussi des admiratrices :-)

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  2. En l’occurrence, panégyrique n'a rien d’objectif. Donc l'exemple est malvenu et incohérent au regard de l'explication. Mais bref, je ne suis pas surprise.
    Pour ce qui est des lectures diverses et variées, bien évidemment chacun est libre de lire ce qui lui plait. Par contre, faire des critiques sur tout et rien, c'est effectivement possible mais ça n'a pas non plus de cohérence ni de validité intellectuelle sur le fond comme sur la forme. Je te conseille pour le prochain ouvrage de faire une critique (subjective puisque c'est ce que tu revendiques en fin de compte) d'un ouvrage traitant de la physique quantique et de son champ d'application par rapport à la loi d'attraction. Après tout, rien ne t'en empêche après le P'tit Lapin Machin :-)

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