Gabriel, Emma, et la petite Olivia s'apprêtent à passer des vacances habituelles à Genève avec leur grand-mère quand ils découvrent, un peu contrariés, que ce sera cette année avec un grand-père qu'ils connaissent à peine, loin dans la montagne.
Pas encore vraiment ados, ils acceptent très vite ce changement et se réjouissent de camper dans les alpages, auprès des ruines du chalet ayant appartenu à leur arrière-Grand-Père, et qu'ils vont restaurer.
Mais très vite, ce qui semblait être des vacances travailleuses mais idylliques se transforme en aventure inquiétante.
Quelques rencontres plus ou moins sympathiques, ils ne sont pas forcément bien accueillis, il semblerait même qu'on essaie de les faire partir, en allant jusqu'à mettre leurs vies en danger.
Une tschäggättä serait-elle responsable de ces ennuis ? Curieux, ces sorcières typiques de la vallée du Lötschental sortent plutôt à la période de carnaval, et puis, ce ne sont que des traditions. Pourtant, ils ont bien vu un monstre avec un masque se profiler dans la forêt.
Les enfants vont devoir mener une enquête risquée, car ils ne souhaitent pas que leur grand-père abandonne et vende ce patrimoine familial. Ils se sentent si bien dans ce coin de la vallée du Lötschental, berceau de leur famille, même s'ils ne le connaissaient pas.
Une aventure digne d'un Club des Cinq moderne, un petit air (frais) de Heidi. Une belle réflexion sur l'écologie, et aussi sur la famille.
Tout ça fait un bon petit roman, même s'il est parfois un peu improbable, et si on se doute rapidement de ce qui se passe.
De quoi donner envie de partir en Suisse !!
P.S. : Je viens de découvrir que l'hôtel Fafleralp existe réellement.
On réserve pour les prochaines vacances ?
Extraits :
- C'est horriblement, affreusement, abominablement injuste ! proteste Emma. Pourquoi les clous et les vis ont le droit à un baptême de l'air alors que moi je dois rester par terre ?
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J’aurais découpé les glaciers en milliards de glaçons, je les aurais vendus aux influenceurs de Dubaï, aux riches Américains, aux Russes multimilliardaires. Ils auraient aussi acheté des tapis d’alpage, un carré de dix centimètres de côté sous une cloche de verre, pour faire pousser un brin de génépi et un edelweiss sur les tables de leurs salons.
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Comme tout le monde ici, il s’exprime dans son dialecte suisse allemand, et Papy Hans lui répond de la même manière.
Illustrations : Sébastien Pelon
Editeur : Didier Jeunesse - 6 juillet 2022 - NOUVEAUTÉ
Collection : Mon Marque-Page +
À partir de 8 ans
160 pages - 12.90 €
Lu en numérique via NetGalley que je remercie
Mes autres chroniques de Muriel Zürcher (des romans plus ados)
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