dimanche 20 décembre 2020

Ceux de la rue Haute - Armelle Guilcher

Curieux roman. Tout le début, je l'ai lu sans déplaisir, mais sans enthousiasme, des éléments un peu décousus, on  passe d'un sujet à l'autre, et on se demande s'il y aura un rapport un jour.
Et puis, à la moitié du livre, un évènement inattendu d'importance (enfin, qu'on attendait tout de même depuis un petit moment, qu'on ait lu la 4e de couverture ou pas !). 
Et j'ai commencé à vraiment m'attacher à l'histoire, au point qu'à la fin, je me sens un peu perdue loin des personnages ce qui est toujours le signe d'un roman plutôt prenant. 

Un roman dans le roman, puisque la narratrice, journaliste, est mise au défi, si elle veut obtenir le poste culturel qu'elle souhaite, d'écrire un roman, alors que ça ne lui était jamais venu l'esprit.

Elle manque donc un peu d'inspiration, et au début, on se demande si ce n'est pas un brin autobiographique !!
La narratrice n'est pas tellement sympathique, notamment par son attitude avec son collègue de travail. Elle le balade, l'envoie promener, le reprend, et se plaint s'il va voir ailleurs.
D'ailleurs, les seuls personnages avec qui j'ai vraiment accroché sont le père, et sa deuxième femme. Qui amènent une touche de chaleur.
Le chat ne semble là que parce que pour plaire il faut un chat dans un roman ? Comme il faut un peu de sexe light ?

Au final, une petite lecture sympa, mais qui pour moi a un peu tardé à démarrer.

Extrait :

La ville de Kérioret est traversée par une rivière bordée de magnolias qui, dès le printemps, dégagent un parfum enivrant. Des bancs disposés çà et là, des pergolas fleuries, invitent le passant ou le visiteur à faire halte un instant. Il est alors immédiatement enveloppé par les cris des nombreux goélands qui hantent les berges et qui confèrent au lieu un côté maritime, très dépaysant. 
C'est une bien jolie ville que celle qui l'a vue naître. Anaïs ne voudrait pas vivre ailleurs, sauf si la conjoncture l'amenait à chercher du travail dans une autre commune, 
Ce matin-là, en longeant les quais à pied pour se rendre au studio, elle frissonne dans ses vêtements légers. On est fin juin et la température est presque automnale. 

Éditeur : Librinova - 17/11/2020 - 15.90 €
Lu en numérique via NetGalley que je remercie.





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