Un roman sympathique, essentiellement prétexte à une découverte très détaillée de Tokyo et de la vie japonaise.
L'histoire en elle-même est minimale, mais je pense que les lectrices de la série se régalent à retrouver ces quatre soeurs, leur plaisir d'être ensemble et leurs petites disputes, leurs rires et leurs larmes.
Une douce chronique de leur vie, le bonheur de la famille et de l'amitié.
L'histoire en elle-même est minimale, mais je pense que les lectrices de la série se régalent à retrouver ces quatre soeurs, leur plaisir d'être ensemble et leurs petites disputes, leurs rires et leurs larmes.
Une douce chronique de leur vie, le bonheur de la famille et de l'amitié.
Ici, les "4 L" partent sans leurs parents, mais avec une dynamique grand-mère et sa copine, découvrir le Japon, avec d'autant plus d'enthousiasme que la meilleure amie de Laure (la narratrice) y passe quatre mois, et que le petit ami de Lou y est aussi.
Un tout petit brin de suspense, et la rencontre par Laure de son mangaka préféré.
Le reste est une visite détaillée et très intéressante des lieux à voir à Tokyo, des habitudes parfois surprenantes, de la vie à la fois trépidante de la métropole, et en même temps du grand calme nippon.
Qu'elles visitent bien entendu pendant la période du Hanami, où l'on admire les cerisiers en fleurs.
L'autrice utilise quelques astuces pour nous faire découvrir un maximum de choses sans transformer le roman en guide touristique. Par exemple une des soeurs adore se documenter, et transmettre tout ce qu'elle apprend dans son guide. Laure est invitée chez la correspondante japonaise de son amie, et découvre donc brièvement la vie tokyoïte vraiment de l'intérieur.
Beaucoup de larmes chaque fois qu'on doit se quitter, mais ça doit bien correspondre aux réactions des pré-ados lectrices de la série !
Difficile de juger les illustrations en numérique. Je les trouve un peu déjantées, ce sont surtout les personnages qui sont présentés, avec un brin d'ambiance japonaise assez classique; Mais ça rend le roman accessible aux plus jeunes, en ajoutant de l'humour au fil des pages.
Difficile de juger les illustrations en numérique. Je les trouve un peu déjantées, ce sont surtout les personnages qui sont présentés, avec un brin d'ambiance japonaise assez classique; Mais ça rend le roman accessible aux plus jeunes, en ajoutant de l'humour au fil des pages.
Et je trouve la couverture drôle et plus attrayante que les premiers de la série.
Extraits :
Incipit
– Laure, si tu voyais comme c’est magnifiiiique ! Je suis au cinquante-et-unième étage de la Mori Tower face à une forêt de gratte-ciels, une forêt qui scintille de mille feux ! Un peu comme les guirlandes lumineuses d’un sapin en version XXXL.
– Laure, si tu voyais comme c’est magnifiiiique ! Je suis au cinquante-et-unième étage de la Mori Tower face à une forêt de gratte-ciels, une forêt qui scintille de mille feux ! Un peu comme les guirlandes lumineuses d’un sapin en version XXXL.
J’ai la gorge nouée par l’émotion, je ne peux pas parler. J’essaie d’imaginer Justine, ma Best Friend, en haut de cette tour immense, si loin de moi et de Paris…
– Tu ne peux pas rêver mieux pour ton premier séjour.
– C’est clair, continue Justine. Je viens à peine d’arriver à Tokyo et j’en ai un aperçu incroyable, de nuit.
– Tu m’enverras un selfie ? je lui demande.
– Promis, mais là, je dois te laisser, Laure. Sayonara !
Je soupire en reposant mon portable. Justine a quitté la France il y a quatre jours et elle me manque déjà.
***
Dans l’heure qui suit, je prends un cours d’écriture japonaise. Justine se joint à nous. Pour m’aider à écrire sur le dessin, Sakura nous explique le principe de l’alphabet japonais. Il est constitué de trois alphabets qui se complètent : les hiragana, les katakana et les kanji.
– Ce sont les caractères chinois, appelés aussi kanji en japonais, qui sont les plus utilisés pour écrire, nous dit Sakura. Il est difficile d’apprendre TOUS les kanji existants puisqu’il y en a environ 40 000. Au long de notre scolarité, on en apprend environ 2 000 « officiels ». Combinés entre eux, ils forment plus de 10 000 mots…
– Dans l’immédiat, on va essayer d’en retenir deux ou trois, bougonne Justine. Et pas d’interro en fin de séance, steuplaît, Sakura !
– Certains kanji sont plus explicites que d’autres, donc plus faciles à retenir. Par exemple, le Japon s’écrit Nihon avec les deux kanji « origine » et « du jour », ce qui peut être lu comme « Pays du Soleil levant ». Karaté, lui, est composé de deux kanji qui signifient « main » et « vide » ; c’est logique pour un art martial qui se pratique sans armes. Tebuki signifie « poignet » et il s’écrit avec les deux kanji « cou » et « de la main ». Pour la cheville, on peut lire « cou » « du pied ».
Illustrations : Diglee
Éditeur : Rageot - 10 février 2021 - NOUVEAUTÉ
200 pages - 13.00 €
Lu en numérique via NetGalley que je remercie
et de la même autrice :
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