mercredi 26 juin 2024

Un coupable presque parfait (1) - Robin Stevens

Une enquête trépidante du club Wells & Wong.
Encore une sympathique enquête de notre duo de collégiennes. Mais curieusement, je l'ai moins apprécié que le second, que j'ai lu d'abord !
Peut-être parce que Daisy, la présidente du club, est parfaitement odieuse avec sa "secrétaire".
Ou plutôt sans doute parce que j'avais trouvé plus d'humour dans le manoir des parents de Daisy, et un microcosme assez intéressant. Avec un couple farfelu, oncle et grand tante inattendus ....
Pourtant, ici, on découvre les us et coutumes des établissements anglais, et je pense que nos élèves français vont être surpris de la vie des internes anglais ! Il est vrai que ça se passe en 1934.

Je confirme que lire le second avant celui-ci n'était pas gênant, mais on découvre un peu plus rapidement qui est Hazel.
Ici, on apprend qu'elle est arrivée de Hong Kong en pleine année de cinquième, admirative des anglaises minces, blondes aux yeux bleus, toujours chics et dignes. Elle a eu du mal à s'intégrer et a été ravie quand Daisy, archétype de l'Anglaise parfaite telle qu'elle les imagine, l'a acceptée comme meilleure amie. 
Elle se posera peu à peu des questions sur leur amitié, car Daisy semble plus l 'utiliser que l'écouter et l'apprécier. Mais ça évoluera aussi.

Le roman débute quand Hazel découvre le cadavre de Miss Bell, leur professeur de sciences.
Le temps qu'elle emmène d'autres personnes se rendre compte, le corps a disparu, et elle se fait punir. 
Ensuite, bizarrement, personne ne parle de la disparition de l'enseignante.
Pour Daisy, il s'impose de mener l'enquête pour comprendre, qui, pourquoi, et où est le corps ?
Mais si c'est un jeu qui l'amuse, Hazel préfèrerait éviter, de se mettre en danger, de faire des actes illégaux. Daisy n'en a cure ! Et les voilà lancées à surveiller les professeurs.
J'ai aimé qu'Hazel soit en train de lire "Hirondelles et Amazones" ce classique britanniques pour la jeunesse.

Même si j'avais préféré le tome 2, j'ai tout de même lu celui-ci avec plaisir. Plus j'avançais dans ma lecture, plus je la trouvais intéressante. Et la confrontation finale est excellente. Elle fait penser à Hercule Poirot, même si Daisy préfère être comparée à Sherlock Holmes !


Extraits : 

D'après les Anglais, on ne peut attraper froid qu'au derrière, donc on vous fait porter un sous-vêtement supplémentaire pour vous garder au chaud

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Je n'avais pas encore appris qu'en Angleterre, pour montrer qu'on est vraiment riche, on doit faire semblant d'être très pauvre.

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Les devoirs du samedi matin sont l'une des institutions de Deepdean, quelque chose qui est censé nous faire du bien, comme les légumes bouillis ou le sport en plein air.

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- Les crimes sont toujours idiots, a dit l'inspecteur. Si les assassins agissaient rationnellement, je serais au chômage.

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Je me suis approchée et je me suis agenouillée près d’elle. J’ai hésité avant de la toucher, parce que je n’avais jamais touché de professeur jusqu’alors, mais en réalité c’était comme toucher un autre être humain.

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Le problème, dans cette école, c'est que tout le monde a beaucoup trop de secrets. Et la plupart d'entre eux sont complètement sans intérêt. Ca ne facilite pas le travail d'une détective !


Titre original : Murder Most Unladylike (2014)
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Faustina Fiore
Éditeur : Flammarion jeunesse - Août 2016 - 348 pages - 14.00 €


De Faustina Fiore, la traductrice, je vous ai présenté : 

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