lundi 3 juillet 2017

Lucille, A l'heure gourmande - Gwenaële Barussaud

Après Juliette, nous revoici dans la famille de Pauline, avec sa soeur, que nous avions croisé au départ du Havre, et dont nous avions deviné quelques péripéties de sa vie au fil des pages.
Elle revient chez son oncle au café Normand, et en racontant à sa tante les malheurs qui l'ont ramenée là après tant d'espoir, nous découvrons les événements précédents.
Cette fois, il n'est plus question de mode et de vêtements mais de Grands Hôtels, de nourriture, de la création du premier salon, un café pour les dames, comme c'est choquant !!.
Toujours dans le monde chic du Second Empire, au moment où, si on veut être à la pointe de la mode, on doit abandonner la crinoline pour la tournure !
Lucille n'est pas comme sa grande soeur, elle est battante et quelques fois un peu inconséquente, elle se lance dans des aventures dans l'espoir de mener une vie libre, comme elle l'entend.
Cette fois encore, j'ai pris grand plaisir à suivre Lucille, sa famille, sa petite troupe enfin. A découvrir le monde des Grands Hôtels, l'essor de Dinard et ... l'Happy end obligatoire. Oui, moi, j’aime ça !




Extraits :

p 58
Un vernis pour briller en société, sans affectation cependant, avec naturel. Mathilde de Gisors parlerait anglais comme elle jouait du piano, comme elle dessinait : avec modération.

***

p 135
On aimait sa soeur presque sans le savoir, sans le sentir, car cela était naturel comme de vivre, et puis un jour, après avoir été longtemps séparées, on éprouvait la profondeur de cet amour enraciné dans l'enfance, dans les souvenirs, dans le meilleur de soi-même.

***

p 223
Elle disait qu'à Blois, dans les usines Poulain, le chocolat n'était pas seulement un breuvage. On le consommait aussi solide, sous forme de bouchées, de bâtonnets, et même  de tablettes !

***

p 236
on dressait sur une abaisse de feuilletage en forme de cygne une pyramide miniature formée d'un macaron, d'un chou, d'une gimblette et d'une croquignole, assemblés avec du sucre cuit au cassé.



Série : Les lumières de Paris
Fleurus 2017
298 pages
Résumé Babelio

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