mardi 19 juillet 2016

Témoin muet - Agatha Christie

Traduction d'Elisabeth Luc
Club des Masques - 282 pages
Enquêteur  : Hercule Poirot

J'ai encore cédé à la tentation d'un Agatha Christie.

Assez original puisque Hercule Poirot se lance dans une enquête alors qu'il ne semble y avoir qu'une mort de maladie, d'une dame assez âgée pour mourir naturellement.
En outre, il n'est pas vraiment mandaté pour enquêter  : Miss Arundell lui a bien envoyé une lettre, pour lui demander ses tarifs, et s'il pourrait intervenir. Mais la missive est assez embrouillée pour qu'il ignore tout de la raison de son appel, et de toutes manières, Miss Arundell s'est éteinte depuis deux mois.
Hastings, le narrateur, juge de façon logique que ce n'est pas une affaire pour eux.
Mais ce n'est pas bien entendu l'avis de Poirot, intrigué avant tout par le délai mis par cette lettre à lui parvenir;

Quelques ectoplasmes et auréoles lumineuse plus tard, il parviendra comme toujours à dénouer tous les fils de cette sombre affaire de famille. Et à sauver ce qui peut l'être.

Un enquête intéressante avec des personnages très typés.
Pas la meilleure cependant à mon goût, le rythme est parfois un peu lent, peu de personnages sympathiques.
Un Agatha Christie moyen pour moi.

Je le possède en plusieurs versions de traducteurs différents, et je suis toujours fascinée par les différences importantes d'une à l’autre.

Extraits :

[Incipit]
Miss Arundell mourut le 1er mai. Si sa maladie fut brève, son décès n'étonna guère à Market Basing, petite bourgade provinciale où elle vivait depuis l'âge de seize ans. Dernière survivante de ses cinq frères et soeurs, Emily Arundell avait plus de soixante-dix an et on lui connaissait des problèmes de santé depuis belle lurette.
(Traduction d'Élisabeth Luc)

Quand miss Arundell mourut, le 1er mai, après une très courte maladie, son décès n’éveilla aucune surprise dans la petite cité villageoise de Market Basing où elle avait vécu depuis l’âge de seize ans. La vieille demoiselle avait, en effet, plus de soixante-dix ans et chacun la savait de santé délicate.
(Traduction de Louis Postif)

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