Après une (trop) longue période Clan des Sept, où j'ai dû lire à mes petites-filles plus d'une demi-douzaine de titres (au début, c'est sympa, mais au bout d'un certain nombre de verres de limonade et de biscuits partagés, ça lasse un peu !!!), j'avais tenté de passer au Club des cinq. En fait, je préfère de loin leur lire des 6 Compagnons, qui se passent souvent dans la région (P.J. Bonzon ayant été instit dans notre canton) mais ça les tente rarement.
Seules, elles dévorent les Fantômette (heureusement, qu’elles les lisent seules, parce que là, je crois que je ne tiendrais pas le coup !!)
On a donc commencé ensemble ce Club des Cinq, mais jamais pu finir faute de temps où on soit toutes les trois (et d'un enthousiasme assez limité de leur part il faut dire). Même si le suspens est limité, je voulais tout de même savoir comment ça se terminait, j'ai donc continué seule !!
Un bon petit roman jeunesse, assez daté bien sûr, mais justement, c'est agréable de voir des gamins partir seuls camper, d’imaginer la liberté qu'ils avaient alors.
Départ en vélo pour aller camper tous les quatre, accompagnés il est vrai par Dagobert le bon chien.
Ils ne seront pas perdus seuls dans la nature, ils vont s’installer pas très loin de la ferme d'un camarade.
Et bien entendu, après un démarrage fort lent (en vélo, forcément !!) l'aventure les guette.
Dans les airs surtout ; on découvre le quotidien des chercheurs de papillons, mais aussi des avions assez mystérieux.
Au delà de la polémique sur les nouvelles versions remaniées de ces classiques de la bibliothèque rose, je ne lis que les anciens volumes, soit les miens, soit ceux trouvés en vide-greniers ou autres.
Si je veux des livres récents, j'en achète des nouveaux
. Et il est certain qu'il est plus facile pour les enfants de lire des romans écrits récemment, dans une langue plus facile, avec des termes qu'ils connaissent. Mais je ne vois pas l'utilité de modifier ceux-ci. Bien que je reconnaisse que la lenteur du démarrage, avant qu'il ne se passe quelque chose de vraiment palpitant, peut décourager les petits lecteurs, ou ceux qui lisent lentement. Et que certains objets, mots, ou situations leur échappent un peu. C'est pourquoi je propose souvent de les lire moi, tant qu'ils ne se lancent pas tous seuls.
Je trouve toujours surprenant que sur les livres anciens, surtout jeunesse, le nom du traducteur souvent n'apparaît pas. C'est faire peu de cas d'une personne pourtant essentielle.
Et c'est gênant parfois aussi pour le lecteur. Il y a parfois de grandes différences entre deux traductions (je suis toujours étonnée quand je compare par exemple mes Agatha Christie, que j'ai souvent en double ou triple) et c'est intéressant de savoir le nom.
Extrait :
Vous allez pouvoir camper par ce temps magnifique. quelle chance vous avez !
- Oui, dit François [...]. Nous irons au Mont-Perdu. Notre ami Philippe a des parents qui sont fermiers là-bas. Il a promis de nous prêter deux tentes et du matériel de camping. Ainsi, nous n'aurons à emporter que nos sacs de couchage et quelques vêtements de rechange. Le strict minimum !
- C'est parfait ! dit la tante. En ce qui concerne la nourriture, vous comptez sans doute vous ravitailler à la ferme de votre ami ?
- Oui. Nous sommes d'accord avec lui. Nous lui achèterons des oeufs, du lait, du beurre, du pain etc. De plus, les fraises sont déjà mûres dans cette région, paraît-il.
Illustrations de Jeanne Hives
Série : Le Club des Cinq
Titre original : Five Go to Billycock Hill (1957)
Première traduction française : 1962
Nouvelle Bibliothèque rose / Hachette - 1970 - 189 pages
Résumé Babelio
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