J'aime vraiment beaucoup l'écriture de Jennifer Ryan. Elle sait nous parler des épisodes les plus graves mais tout en douceur.
J'ai souri, j'ai ri, pleuré aussi, et vraiment, je ne voudrais plus les quitter ces dames.
Un roman choral autour de quatre personnalités aussi différentes que possible.
Au départ, on s'attache surtout à Audrey, mais bien vite les autres prennent leur place aussi.
Audrey, veuve de guerre, qui peine à faire son deuil, et aussi à élever ses trois garçons, à garder sa maison et à vivre tout simplement. Ses quiches et tartes lui permettent juste de survivre.
Et si sa soeur Lady Gwendolyne s'en mêle. Elle lui en veut toujours de l'injustice de leur mère, et à présent, elle a les moyens de se venger. Mais est-elle plus heureuse la lady ?
Zelda débarque à la campagne, et n'a qu'une hâte, retourner à Londres, débarrassée de tout fardeau.
Issue d'une famille horrible, elle est habituée à se débrouiller seule, quitte à écraser les autres, et personne ne pourra lui faire croire que la famille, ça pourrait être une richesse et le bonheur.
Et Nell, la plus touchante, la jeune orpheline qui s'est attachée à la cuisinière de la grande maison, Nell qui bégaie, n'ose pas prendre la parole et se laisse malmener par tous. On espère tellement le meilleur pour elle.
Quand elles se trouvent rassemblées pour un concours de cuisine de guerre, grâce auquel chacune d'entre elles espère s'en sortir, les étincelles ne sont pas loin.
Mais ces femmes ont de la ressource !