Filotéo / Bayard Jeunesse 2012
Sur le même principe que les précédents (L’histoire de France en BD, L'histoire du monde en BD)
il s'agit ici de présenter des personnages ayant eu un rôle important pour aider son prochain, et combattre pauvreté, racisme ou autre.
Issu non plus des dossiers de Images doc, mais du magazine d'initiation religieuse Filotéo, ce bel album est cependant très ouvert, aussi bien dans ses textes que dans le choix des personnes, de religions et de cultures et nationalités très variées.
15 personnes sont présentées dans ce premier tome (il en existe un second que je n'ai pas eu entre les mains) :
Louis Braille,
Martin Luther King,
Gandhi,
l’abbé Pierre,
Françoise Dolto,
Chirine Ebadi,
Vera Chirwa,
Alain Deloche,
Albert Einstein,
Raoul Follereau,
Mère Teresa,
Nelson Mandela,
le Dalaï Lama,
Serge et Beate Klarsfeld,
Miguel Angel Estrella.
Pour chacun, après une page de "titre" (nom, illustration pleine page, et 4 ou 5 lignes de présentation) la BD sur 6 à 8 pages, suivie d'une page de dossier clair et vivant.
C'est attirant, facile à lire, et on peut y "picorer" ou lire dans l'ordre.
Les enfants même jeunes commencent par la BD, mais le dossier s'impose assez rapidement.
Une bonne idée de cadeau pour les fêtes religieuses, premiere communion, baptême d'un enfant d'âge primaire ou collège, ou profession de foi.
Extrait :
"Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c'et vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres (Nelson Mandela)
samedi 28 mai 2016
L'histoire du monde en BD
Editeur : Bayard Presse
Collection : Images Doc
2013
408 pages 20 x 30 cm
Même collection, même qualité que le précédent (précédent dans mes lectures, mais il est paru avant) "L’histoire de France en BD".
Ici encore, BD et texte se complètent et peuvent intéresser les enfants dès 8 ans environ, jusqu'aux adultes.
Un bon choix pour chaque épisode, l'ensemble se présente dans l’ordre chronologique, partagé en 7 périodes :
Préhistoire
Antiquité
Moyen-Âge
Renaissance
Temps modernes
XIXe siècle
Du XXe siècle à nos jours
Par exemple parmi les derniers chapitres, on trouve :
La conquête de l'espace
La France terre d'accueil
Le monde aujourd'hui
A lire à tout âge ! J'ai vu aussi ma petite-fille passionnée par celui-ci. Et j'en ai moi-même apprécié la lecture.
Collection : Images Doc
2013
408 pages 20 x 30 cm
Même collection, même qualité que le précédent (précédent dans mes lectures, mais il est paru avant) "L’histoire de France en BD".
Ici encore, BD et texte se complètent et peuvent intéresser les enfants dès 8 ans environ, jusqu'aux adultes.
Un bon choix pour chaque épisode, l'ensemble se présente dans l’ordre chronologique, partagé en 7 périodes :
Préhistoire
Antiquité
Moyen-Âge
Renaissance
Temps modernes
XIXe siècle
Du XXe siècle à nos jours
Par exemple parmi les derniers chapitres, on trouve :
La conquête de l'espace
La France terre d'accueil
Le monde aujourd'hui
A lire à tout âge ! J'ai vu aussi ma petite-fille passionnée par celui-ci. Et j'en ai moi-même apprécié la lecture.
L'histoire de France en BD
Editeur : Bayard Presse
Collection : Images Doc
2014
205 pages 20 x 30 cm
Un coup de coeur pour ce grand documentaire.
Contrairement à beaucoup de livres que j'ai pu avoir en main sur l'histoire de France, celui-ci ne se contente pas d'égrener des guerres et des batailles.
Chaque court chapitre est consacré soit à un personnage important, soit à un mode de vie, une façon de vivre à certaine époque, soit à un fait historique important.
Cela ne remplacera sans doute pas une frise ou une liste chronologique de toute l’histoire, mais on entre beaucoup plus dans ce qui a constitué la vie de ceux qui nous ont précédés.
Pour chacun des 30 sujets, d'abord la partie BD, en plusieurs pages, puis un documentaire, clair et attrayant.
Je suppose que chaque sujet est paru d'abord dans le magazine Images Doc, dont on connait l’intérêt et la qualité. On peut donc soit lire d'un bout à l'autre, et ça se lit presque comme un roman, soit piocher séparément dans les thèmes qui nous intéressent.
En tant qu'adulte, j’ai eu beaucoup de plaisir à le découvrir, et ma petite-fille de 8 ans 1/2 (CE2), qui l'avait pourtant depuis un moment, y était sans cesse plongée, nous en lisant à l'occasion des histoires entières.
Bien entendu, le choix, comme tout choix, va paraître arbitraire à certains, mais j'ai vraiment trouvé ce livre très intéressant.
Ma note 4,5/5
Extrait :
- Vous paierez une amende de 12000 livres. Votre bois est confisqué. Vous bâtirez trois chapelles en mémoire des pendus.
Et vous partirez combattre trois ans en Terre sainte.
- Mais Majesté ...
- Un mot de plus et vous êtes emprisonné!
Louis IX laissera le souvenir d'un roi écoutant les pauvres aussi bien que les riches.
Louis IX meurt en 1270. Longtemps après sa mort, le peuple parlera du "bon temps de monseigneur Saint Louis".
Collection : Images Doc
2014
205 pages 20 x 30 cm
Un coup de coeur pour ce grand documentaire.
Contrairement à beaucoup de livres que j'ai pu avoir en main sur l'histoire de France, celui-ci ne se contente pas d'égrener des guerres et des batailles.
Chaque court chapitre est consacré soit à un personnage important, soit à un mode de vie, une façon de vivre à certaine époque, soit à un fait historique important.
Cela ne remplacera sans doute pas une frise ou une liste chronologique de toute l’histoire, mais on entre beaucoup plus dans ce qui a constitué la vie de ceux qui nous ont précédés.
Pour chacun des 30 sujets, d'abord la partie BD, en plusieurs pages, puis un documentaire, clair et attrayant.
Je suppose que chaque sujet est paru d'abord dans le magazine Images Doc, dont on connait l’intérêt et la qualité. On peut donc soit lire d'un bout à l'autre, et ça se lit presque comme un roman, soit piocher séparément dans les thèmes qui nous intéressent.
En tant qu'adulte, j’ai eu beaucoup de plaisir à le découvrir, et ma petite-fille de 8 ans 1/2 (CE2), qui l'avait pourtant depuis un moment, y était sans cesse plongée, nous en lisant à l'occasion des histoires entières.
Bien entendu, le choix, comme tout choix, va paraître arbitraire à certains, mais j'ai vraiment trouvé ce livre très intéressant.
Ma note 4,5/5
Extrait :
- Vous paierez une amende de 12000 livres. Votre bois est confisqué. Vous bâtirez trois chapelles en mémoire des pendus.
Et vous partirez combattre trois ans en Terre sainte.
- Mais Majesté ...
- Un mot de plus et vous êtes emprisonné!
Louis IX laissera le souvenir d'un roi écoutant les pauvres aussi bien que les riches.
Louis IX meurt en 1270. Longtemps après sa mort, le peuple parlera du "bon temps de monseigneur Saint Louis".
Eux, c'est nous
Eux, c'est nous.
Auteurs : Daniel Pennac, Jessie Magana, Carole Saturno
Illustrateur : Serge Bloch
Les Éditeurs jeunesse avec les réfugiés 2015
30 pages
Je n'avais pas encore chroniqué cette brochure, et je constate avec consternation qu'on est déjà passé à autre chose.
Toute l'indignation de la France sur le sujet est vite retombée au profit d'autres.
Et puis bientôt, c'est le mondial de foot, c'est plus important non ? (enfin, on dirait :-/ )
D'abord un texte de sept pages de Daniel Pennac, intitulé "L'instinct, le coeur et la raison, plutôt à destination des adultes me semble-t-il.
Puis 8 courts textes sur les lettres du mot réfugiés :
Réfugié
Etranger
Frontière
Urgence
Guerre
Immigration
Economie
Solidarité
Chacun sur une seule page, celle de droite étant consacrée à l'illustration.
Textes très simples, faciles à comprendre, à expliquer aux enfants, très bien faits.
Avec notamment une accroche de deux ou trois lignes, dont on pourra se contenter pour une approche rapide et une présentation du livre aux plus jeunes.
Je ne mets cependant pas la note maximale, car hélas je m’interroge sur l'utilité réelle.
Ce n'était pas cher, (merci à la soixantaine d'éditeurs jeunesse qui ont permis cette parution, au bénéfice de la Cimade.) nous nous sommes tous précipités pour l'acheter.
Mais les enfants qui l'ont lu ou écouté ne sont-ils pas ceux qui étaient déjà convaincus, par leur milieu familial ?
Ceux qu'on voudrait toucher et convaincre, parce qu'ils entendent habituellement un autre discours, l'ont-ils pris en main ?
J'espère que beaucoup d'entre eux en ont eu une lecture, à la bibliothèque ou à l'école....
Ma note Babelio 4/5
Extraits :
Guerre
Un réfugié fuit souvent une dictature ou un pays en guerre.
Economie
De nombreuses études démontrent que les étrangers rapportent plus à l'Etat français qu'ils ne lui coûtent.
Dès qu'il s'agit de ne pas aider quelqu'un, on entend tout.
A commencer par le silence.
On oppose parfois les migrants qui quittent leur pays parce qu'ils n'ont ni travail, ni avenir, aux réfugiés contraints de partir à cause des violences mettant leur vie en danger. Mais n'est-il pas aussi humain de fuir la misère que la violence ?
Si l'on connaît l'histoire de notre pays qui s'est depuis toujours construit avec des migrations, on est convaincu que ces arrivées deviendront une chance supplémentaire pour nous tous.
Auteurs : Daniel Pennac, Jessie Magana, Carole Saturno
Illustrateur : Serge Bloch
Les Éditeurs jeunesse avec les réfugiés 2015
30 pages
Je n'avais pas encore chroniqué cette brochure, et je constate avec consternation qu'on est déjà passé à autre chose.
Toute l'indignation de la France sur le sujet est vite retombée au profit d'autres.
Et puis bientôt, c'est le mondial de foot, c'est plus important non ? (enfin, on dirait :-/ )
D'abord un texte de sept pages de Daniel Pennac, intitulé "L'instinct, le coeur et la raison, plutôt à destination des adultes me semble-t-il.
Puis 8 courts textes sur les lettres du mot réfugiés :
Réfugié
Etranger
Frontière
Urgence
Guerre
Immigration
Economie
Solidarité
Chacun sur une seule page, celle de droite étant consacrée à l'illustration.
Textes très simples, faciles à comprendre, à expliquer aux enfants, très bien faits.
Avec notamment une accroche de deux ou trois lignes, dont on pourra se contenter pour une approche rapide et une présentation du livre aux plus jeunes.
Je ne mets cependant pas la note maximale, car hélas je m’interroge sur l'utilité réelle.
Ce n'était pas cher, (merci à la soixantaine d'éditeurs jeunesse qui ont permis cette parution, au bénéfice de la Cimade.) nous nous sommes tous précipités pour l'acheter.
Mais les enfants qui l'ont lu ou écouté ne sont-ils pas ceux qui étaient déjà convaincus, par leur milieu familial ?
Ceux qu'on voudrait toucher et convaincre, parce qu'ils entendent habituellement un autre discours, l'ont-ils pris en main ?
J'espère que beaucoup d'entre eux en ont eu une lecture, à la bibliothèque ou à l'école....
Ma note Babelio 4/5
Extraits :
Guerre
Un réfugié fuit souvent une dictature ou un pays en guerre.
Economie
De nombreuses études démontrent que les étrangers rapportent plus à l'Etat français qu'ils ne lui coûtent.
Dès qu'il s'agit de ne pas aider quelqu'un, on entend tout.
A commencer par le silence.
On oppose parfois les migrants qui quittent leur pays parce qu'ils n'ont ni travail, ni avenir, aux réfugiés contraints de partir à cause des violences mettant leur vie en danger. Mais n'est-il pas aussi humain de fuir la misère que la violence ?
Si l'on connaît l'histoire de notre pays qui s'est depuis toujours construit avec des migrations, on est convaincu que ces arrivées deviendront une chance supplémentaire pour nous tous.
jeudi 26 mai 2016
La boîte magique d'Houdini
A peine un roman, plutôt une longue nouvelle.
Auteur illustrateur : Brian Selznick
Traductrice : Agnès Piganiol
Editeur : Bayard Jeunesse 2016.
100 pages dont 70 pour le roman lui-même.
suivi d'un dossier sur Houdini, et sur la genèse du roman.
mercredi 25 mai 2016
Le journal de Paul Balmer en Inde
dimanche 22 mai 2016
Petit Féroce va à l'école - Paul Thiès
Fingers - Lucky Luke
Un volume très drôle, mais décidément, j'ai tout de même une préférence pour ceux qui partent d'une histoire vraie.
Malgré tout, ce prestidigitateur, qui essaie de faire croire qu'il est juste un peu cleptomane (mais au point de vouloir cambrioler la banque ??) est intéressant, et finalement, on découvre que Lucky Luke est très bon élève dans ce domaine, qui l'eût crû ?
Ma note : 3,5/5
Extraits :
- Du calme, du calme ... Vous savez compter, pas vrai ? .. Étaient-ils quatre ou cinq bandits ?
- Cinq
[.....]
- Ah bon ! Donc ils vous ont laissé cinq uniformes ?
- Non ... Quatre.
- COMBIEN ETAIENT-ILS ? CINQ OU QUATRE ??
- Ils étaient cinq bandits. Ils ont vidé le coffre-fort et l'on fait sauter ensuite !
- N'était-ce pas plutôt l'inverse ?
- Non. L'un d'eux a d'abord ouvert le coffre avec mes clés. Je ne comprends toujours pas comment il les a eues. Et après un petit excité a voulu mordicus le faire sauter en plus !
- Regardez ! Les clés ! Nous n'aurons plus à creuser le sol avec des cuillères !!
- Ça va plus vite avec les clés ??
Malgré tout, ce prestidigitateur, qui essaie de faire croire qu'il est juste un peu cleptomane (mais au point de vouloir cambrioler la banque ??) est intéressant, et finalement, on découvre que Lucky Luke est très bon élève dans ce domaine, qui l'eût crû ?
Ma note : 3,5/5
Extraits :
- Du calme, du calme ... Vous savez compter, pas vrai ? .. Étaient-ils quatre ou cinq bandits ?
- Cinq
[.....]
- Ah bon ! Donc ils vous ont laissé cinq uniformes ?
- Non ... Quatre.
- COMBIEN ETAIENT-ILS ? CINQ OU QUATRE ??
- Ils étaient cinq bandits. Ils ont vidé le coffre-fort et l'on fait sauter ensuite !
- N'était-ce pas plutôt l'inverse ?
- Non. L'un d'eux a d'abord ouvert le coffre avec mes clés. Je ne comprends toujours pas comment il les a eues. Et après un petit excité a voulu mordicus le faire sauter en plus !
- Regardez ! Les clés ! Nous n'aurons plus à creuser le sol avec des cuillères !!
- Ça va plus vite avec les clés ??
Life is so good - Je suis né au Texas il y a 102 ans ...
George Dawson ; Richard Glaubman
Traduction : Bernard Blanc
Editions Libra Diffusion (Grands Caractères) 2001
394 pages
Quel superbe témoignage ! Un régal à lire ce bouquin.
J'ai aimé :
- Combien il est tonique et positif, même si sa vie n'a pas toujours été forcément gaie.
- La découverte d'un siècle de vie en Amérique profonde. D’ailleurs au départ, c'est pour ça que je l'ai emprunté (j'arrivais d'un séjour en Californie).
Et vraiment, vu du coté noir, ça dépasse ce qu'on peut lire habituellement.
- Qu'il se passe tant de choses qu'on ne peut pas lâcher le livre. Pas une minute d'ennui.
Aucune monotonie, vue la vie bien remplie de notre centenaire.
On n'y croit pas forcément toujours à cent pour cent, mais pas grave, c'est passionnant.
Si le livre ne commençait pas par l'épisode du lynchage de son ami, sans aucun motif, je pense que je l'aurais donné à lire à mes petites-filles, on y apprend tellement.
De ce fait, j'attendrais un peu.
Je n'ai pas très bien compris pourquoi soudain, vers la fin, il se met à parler au passé simple. Bizarrerie de traduction ? Volonté de montrer qu'à présent qu'il sait lire, il parle différemment ?
J'ai regretté qu'il n'y ait pas de carte de l'Amérique du nord pour suivre un peu son périple. J'ai tracé son itinéraire sur l'ordi, mais pas toujours à portée pendant que je lis.
Je crois que mon passage préféré, même si j'ai aimé tout le livre, est sa brève incursion au Mexique.
D'abord surprise de la facilité de passer la frontière USA - Mexique dans les années 20.
Et puis, sa surprise à lui de découvrir que si près de chez lui, tout changeait : plus de wagon réservé, de fontaine à part, de restaurant interdit. On le considère comme un homme, plus comme quelque chose de transparent et non humain. C'est très étonnant.
"Jorge et moi, nous discutions à présent comme des gens normaux, même s'il était blanc et moi noir."
En conclusion, un livre à lire absolument, et si agréable à lire.
Ma note : 4,5/5
Extraits :
p 67
- Il vaudrait mieux qu'on rentre, dis-je.
- Pourquoi ? demanda Richard
- Vous voyez ce nuage, là ? C'est un cumulus bourgeonnant. On va avoir un gros orage.
- Il est tout seul, ton nuage, dit Sallie en rigolant. La météo annonce dix pour cent de chances de pluie. Je viens juste d'entendre le bulletin.
- Je vois le temps depuis un siècle; répliquai-je. Je sais ce que je vois.
Aujourd'hui, les gens allument la télévision pour savoir le temps qu'il fait, alors qu'il leur suffirait d'ouvrir la fenêtre et de mettre le nez dehors !
p 295
[Après que l'auteur qui l’interviewe lui ai montré le livre du Docteur Spock "L'Art d'être parents"]
- Fils, on n'apprend pas tout dans les livres. Le bon sens a encore de beaux jours devant lui. Elzenia et moi, on en avait à revendre ! Et on avait beaucoup d'amour aussi. Une famille a besoin d'amour pour bien fonctionner.
p 350
Les gens sont comme ça. Impossible de leur en vouloir de chercher à vous aider. Mais dans ce cas ils n'ont qu'à réserver leur bonne volonté à ceux qui en ont vraiment besoin. Moi, ça va. Ce n'est pas de ma faute si j'ai cent deux ans.
J'ajoute exceptionnellement la 4e de couv', je ne suis pas certaine que ce soit celle-ci qui apparaît sur Babelio :
George Dawson a 102 ans.
Lorsque tout petit déjà il cardait le coton, grand-mère Charity lui disait «George, je sais que tu n'en peux plus. Mais le président Lincoln ne nous a pas affranchis pour qu'on devienne paresseux. Il l'a fait pour qu'on travaille dur...»
Aujourd'hui, il vit seul à Dallas, marche sans canne, ne porte pas de lunettes et regrette seulement d'avoir oublié de faire renouveler son permis de conduire.
C'est bien la seule chose qu'il ait oublié de toute une vie qui a fini par se confondre avec l'histoire de l'Amérique et du XXe siècle.
Cela méritait bien un livre, mais George a dû travailler trop jeune pour pouvoir apprendre à lire et à écrire, même s'il a toujours tâché que personne ne s'en aperçoive, pas même ses enfants. À 98 ans enfin il a pris le chemin de l'école, et là encore il lui a fallu bosser dur. Avec l'aide de son ami Richard il a pu raconter ses mémoires qui valent tous les élixirs de jouvence.
jeudi 19 mai 2016
Le portefeuille rouge
Anne Delaflotte Mehdevi
Editeur : Gaïa 2015 ; 281 pages
Suite de "La Relieuse du Gué"
Je ne comprends pas pourquoi on parle si peu d'Anne Delaflotte Mehdevi et de ses livres.
Pour moi, La Relieuse du Gué a été un coup de coeur absolu, et cette suite n'en est pas loin.
Et je suis tombée tout à fait par hasard sur ces romans, loin de tout le battage qu'on fait pour d’autres qui sont loin de les valoir.
Je sais, c'est très subjectif, mais lisez-les et vous verrez !
Je précise que la reliure est un art auquel je ne connais rien, et qui ne me tente même pas.
Malgré cela, même les passages un brin "techniques" m'ont passionnée.
Dans ce volume, Mathilde va se trouver confrontée à une consoeur pas vraiment agréable, voire dangereuse. Mais elle évolue toujours dans sa ruelle au bout du gué, avec ses voisins et son petit monde si sympathique. Et va aussi rencontrer quelques autres personnes hautes en couleurs mais avec lesquelles elle va d'emblée se sentir à l'aise, et nous aussi !
C'est probablement tout cet environnement, le plaisir de ces rencontres, qui font qu'on se sent si bien dans ces romans.
Elle va aussi délaisser un peu son cher Cyrano, au profit d'un Shakespeare pas forcément bien connu, et qu'elle nous donne fortement envie de (re)lire et de (re)découvrir, comme elle le fait.
J’ignorais tout des Premier Folio, même le nom, j'ai donc un peu cherché. Et appris que le 234e avait été découvert en avril de cette année (2016). Ce roman est donc un peu prémonitoire !
Je pense que si j'ai quand même préféré le premier volume, c'est parce que j'avais adoré découvrir cette ruelle, ce microcosme de commerçants et d'artisans qui entourent Mathilde. Un lieu sympathique comme on voudrait tous habiter. C'était prenant et réconfortant.
Ici, même si elle y habite toujours et si ses voisins jouent encore un grand rôle dans sa vie et dans le livre, on est plus souvent ailleurs.
J'aurais aimé aussi pouvoir relire La Relieuse du Gué avant celui-ci. Lu il ya plus de 5 ans, et avec ma mémoire défaillante, je ne me souvenais pas de tout.
Ce roman peut se lire de façon indépendante, mais le fait de connaître le premier apporte un plaisir supplémentaire, pour les relations entre les "anciens", et tout se qui se rapporte au moulin, dont Mathilde est à présent "copropriétaire".
J'ai rencontré avec plaisir dans ce volume de nouveaux amis, et le personnage de Michel, sa passion du théâtre donne envie là aussi de découvrir ses théâtres miniature.
Avec l’apparition de Pablo sur la fin de l'histoire, j’espère vivement retrouver bientôt Mathilde et ses amis dans un troisième opus.
Ma note : 4/5
Extraits :
Vous êtes “relieuse”, c’est ainsi que vous vous présentez n’est-ce pas ? Moi je suis relieur-doreur. C’est mon titre. Une relieuse, mademoiselle, c’est une machine, comme une lieuse sert au fourrage.
D'une boîte tapissée de velours bleu, il sortit cinq personnages de théâtre, sculptés dans le bois et dont les visages et les mains étaient délicatement peints.
[.....]
Chacun avait une coiffe, un chapeau, pour masquer l'absence de cheveux. Il leur avait fait des pieds comme des raquettes de neige, on ne les voyait pas sous les longues robes ou les larges pantalons, ce qui fait qu'ils se tenaient bien fermement sur la scène où ils étaient manoeuvrés grâce à de petites baguettes se terminant par un demi-cercle qui prenait à la taille les personnages.
Editeur : Gaïa 2015 ; 281 pages
Suite de "La Relieuse du Gué"
Je ne comprends pas pourquoi on parle si peu d'Anne Delaflotte Mehdevi et de ses livres.
Pour moi, La Relieuse du Gué a été un coup de coeur absolu, et cette suite n'en est pas loin.
Et je suis tombée tout à fait par hasard sur ces romans, loin de tout le battage qu'on fait pour d’autres qui sont loin de les valoir.
Je sais, c'est très subjectif, mais lisez-les et vous verrez !
Je précise que la reliure est un art auquel je ne connais rien, et qui ne me tente même pas.
Malgré cela, même les passages un brin "techniques" m'ont passionnée.
Dans ce volume, Mathilde va se trouver confrontée à une consoeur pas vraiment agréable, voire dangereuse. Mais elle évolue toujours dans sa ruelle au bout du gué, avec ses voisins et son petit monde si sympathique. Et va aussi rencontrer quelques autres personnes hautes en couleurs mais avec lesquelles elle va d'emblée se sentir à l'aise, et nous aussi !
C'est probablement tout cet environnement, le plaisir de ces rencontres, qui font qu'on se sent si bien dans ces romans.
Elle va aussi délaisser un peu son cher Cyrano, au profit d'un Shakespeare pas forcément bien connu, et qu'elle nous donne fortement envie de (re)lire et de (re)découvrir, comme elle le fait.
J’ignorais tout des Premier Folio, même le nom, j'ai donc un peu cherché. Et appris que le 234e avait été découvert en avril de cette année (2016). Ce roman est donc un peu prémonitoire !
Je pense que si j'ai quand même préféré le premier volume, c'est parce que j'avais adoré découvrir cette ruelle, ce microcosme de commerçants et d'artisans qui entourent Mathilde. Un lieu sympathique comme on voudrait tous habiter. C'était prenant et réconfortant.
Ici, même si elle y habite toujours et si ses voisins jouent encore un grand rôle dans sa vie et dans le livre, on est plus souvent ailleurs.
J'aurais aimé aussi pouvoir relire La Relieuse du Gué avant celui-ci. Lu il ya plus de 5 ans, et avec ma mémoire défaillante, je ne me souvenais pas de tout.
Ce roman peut se lire de façon indépendante, mais le fait de connaître le premier apporte un plaisir supplémentaire, pour les relations entre les "anciens", et tout se qui se rapporte au moulin, dont Mathilde est à présent "copropriétaire".
J'ai rencontré avec plaisir dans ce volume de nouveaux amis, et le personnage de Michel, sa passion du théâtre donne envie là aussi de découvrir ses théâtres miniature.
Avec l’apparition de Pablo sur la fin de l'histoire, j’espère vivement retrouver bientôt Mathilde et ses amis dans un troisième opus.
Ma note : 4/5
Extraits :
Vous êtes “relieuse”, c’est ainsi que vous vous présentez n’est-ce pas ? Moi je suis relieur-doreur. C’est mon titre. Une relieuse, mademoiselle, c’est une machine, comme une lieuse sert au fourrage.
D'une boîte tapissée de velours bleu, il sortit cinq personnages de théâtre, sculptés dans le bois et dont les visages et les mains étaient délicatement peints.
[.....]
Chacun avait une coiffe, un chapeau, pour masquer l'absence de cheveux. Il leur avait fait des pieds comme des raquettes de neige, on ne les voyait pas sous les longues robes ou les larges pantalons, ce qui fait qu'ils se tenaient bien fermement sur la scène où ils étaient manoeuvrés grâce à de petites baguettes se terminant par un demi-cercle qui prenait à la taille les personnages.
mardi 17 mai 2016
Dalton City - Lucky Luke
Auteur : Goscinny
Illustrateur : Morris
Editeur : Dargaud (1975)
Me voici replongée cette fois dans un Lucky Luke de l'équipe initiale, Goscinny et Morris.
D'avant les codes barres ! (mais pas l'ISBN heureusement !)
Encore un bon opus centré sur les Dalton.
De la mauvaise influence de la prison, puisque c'est là qu'ils vont découvrir l'existence d'une ville emplie de desperados, et que ça va leur donner des idées ... intéressantes (pour eux surtout)
Et du danger des messages télégraphiés par un débutant !
Une lecture à ne pas rater, ne serait-ce que pour voir les Dalton en queue de pie !!
Ma note 3 / 5
PS : Je constate avec étonnement, en recherchant une couverture, qu'il y a eu plusieurs éditeurs successifs pour cette BD. Et que celle de Dargaud ne semble pas la plus courante, j'ai dû la scanner, ne la trouvant pas sur le net.
Extraits :
Mr le gouverneur... Un télégramme nous avisant que les Milton ont été remas en prason ! ...
- J'en ai assez d'être avec eux ! En se battant, ils ont renversé la soupe ! Vous n'avez pas de cellule avec une porte qui ferme à clé ?
- !
- Joe vient d'être libéré !!!
- ???
- ???
- Mais alors...son pain sec est libre aussi !!
Illustrateur : Morris
Editeur : Dargaud (1975)
Me voici replongée cette fois dans un Lucky Luke de l'équipe initiale, Goscinny et Morris.
D'avant les codes barres ! (mais pas l'ISBN heureusement !)
Encore un bon opus centré sur les Dalton.
De la mauvaise influence de la prison, puisque c'est là qu'ils vont découvrir l'existence d'une ville emplie de desperados, et que ça va leur donner des idées ... intéressantes (pour eux surtout)
Et du danger des messages télégraphiés par un débutant !
Une lecture à ne pas rater, ne serait-ce que pour voir les Dalton en queue de pie !!
Ma note 3 / 5
PS : Je constate avec étonnement, en recherchant une couverture, qu'il y a eu plusieurs éditeurs successifs pour cette BD. Et que celle de Dargaud ne semble pas la plus courante, j'ai dû la scanner, ne la trouvant pas sur le net.
Extraits :
Mr le gouverneur... Un télégramme nous avisant que les Milton ont été remas en prason ! ...
- J'en ai assez d'être avec eux ! En se battant, ils ont renversé la soupe ! Vous n'avez pas de cellule avec une porte qui ferme à clé ?
- !
- Joe vient d'être libéré !!!
- ???
- ???
- Mais alors...son pain sec est libre aussi !!
L'amnésie des Dalton - Lucky Luke
Auteurs : Fauchet & Léturgie
Illustrateur : Morris
Editeur : Lucky Productions 1991
Je continue mes "révisions" de Lucky Luke et autres BD classiques.
Un volume, comme l'indique le titre, tout à fait centré sur les frères Dalton.
Pas un où on se documente sur un personnage ou un fait réel de l’histoire, comme d’autres.
Donc, uniquement de l'humour.
Avec un joli méli-mélo d'amnésiques, "pour de vrai" et "pour de faux" ! Qui parfois changent d'état avec un bon coup sur la tête.
On est parfois presque aussi perdu que Rantanplan.
Heureusement, Ma Dalton, ne s'y trompe pas, surtout quand il s'agit de son "petit" dernier !
Bref, un bon opus de distraction pure.
Ma note : 3,5 / 5
Extrait :
[Les Dalton]
- Tu dis qu'il a été libéré parce qu'il ne se souvient de rien ?
- Même pas de son dessert préféré ? [devinez lequel parle là !]
- J'ai une idée ! nous allons nous faire passer pour amnésique !
- ?
- ?
- ?
Illustrateur : Morris
Editeur : Lucky Productions 1991
Je continue mes "révisions" de Lucky Luke et autres BD classiques.
Un volume, comme l'indique le titre, tout à fait centré sur les frères Dalton.
Pas un où on se documente sur un personnage ou un fait réel de l’histoire, comme d’autres.
Donc, uniquement de l'humour.
Avec un joli méli-mélo d'amnésiques, "pour de vrai" et "pour de faux" ! Qui parfois changent d'état avec un bon coup sur la tête.
On est parfois presque aussi perdu que Rantanplan.
Heureusement, Ma Dalton, ne s'y trompe pas, surtout quand il s'agit de son "petit" dernier !
Bref, un bon opus de distraction pure.
Ma note : 3,5 / 5
Extrait :
[Les Dalton]
- Tu dis qu'il a été libéré parce qu'il ne se souvient de rien ?
- Même pas de son dessert préféré ? [devinez lequel parle là !]
- J'ai une idée ! nous allons nous faire passer pour amnésique !
- ?
- ?
- ?
vendredi 13 mai 2016
Les p'tits diables Tome 1 : De quelle planète tu viens ?
Olivier Dutto
Editeur : Soleil
J'ai profité des 48 h BD pour m'offrir (à 1 euro !) le tome 1 de la série, que je vois souvent passer à la bibliothèque, ou dans les mains de mes petits-enfants, mais que je n'avais jamais eu vraiment envie de lire.
Autant commencer par le premier pour voir la mise en place des personnages.
En fait, finalement, je n'ai pas eu l’impression de lire un début, on entre directement dans le vif du sujet si je peux dire : les disputes entre frères et soeur.
C'est drôle, mais sans plus.
Il s'agit d’histoires sur une seule page, et comme souvent dans ce cas, il faudrait les lire séparément pour les apprécier.
Là, très vite c'est répétitif et un peu ennuyeux à mon goût.
L'humour est souvent assez scatologique, donc bien entendu, ça plaît pas mal aux enfants.
Certains scènes rappelleront probablement quelques souvenirs à ceux qui ont des frères ou soeurs, mais le petit frère se comporte en général de façon vraiment pas maligne, donc pas grand monde ne devrait s'y reconnaître !
En résumé, je ne tenterais probablement pas la suite.
Apparemment, au début, la série s'est appelé "Tom et Nina".
Est-ce que ça a été changé parce que Les P'tits diables est plus parlant, ou plus vendeur, ou bien en raison d'une trop grande ressemblance avec Tom-Tom et Nana ? (Que je trouve beaucoup plus drôles et variés)
Ma note 2.5/5
Extrait :
[Le père] ...Tu veux changer tes rollers ? T'es sûr ?...
[Tom] ...Fauf fi ve peux fanver de foeur ?!
Editeur : Soleil
J'ai profité des 48 h BD pour m'offrir (à 1 euro !) le tome 1 de la série, que je vois souvent passer à la bibliothèque, ou dans les mains de mes petits-enfants, mais que je n'avais jamais eu vraiment envie de lire.
Autant commencer par le premier pour voir la mise en place des personnages.
En fait, finalement, je n'ai pas eu l’impression de lire un début, on entre directement dans le vif du sujet si je peux dire : les disputes entre frères et soeur.
C'est drôle, mais sans plus.
Il s'agit d’histoires sur une seule page, et comme souvent dans ce cas, il faudrait les lire séparément pour les apprécier.
Là, très vite c'est répétitif et un peu ennuyeux à mon goût.
L'humour est souvent assez scatologique, donc bien entendu, ça plaît pas mal aux enfants.
Certains scènes rappelleront probablement quelques souvenirs à ceux qui ont des frères ou soeurs, mais le petit frère se comporte en général de façon vraiment pas maligne, donc pas grand monde ne devrait s'y reconnaître !
En résumé, je ne tenterais probablement pas la suite.
Apparemment, au début, la série s'est appelé "Tom et Nina".
Est-ce que ça a été changé parce que Les P'tits diables est plus parlant, ou plus vendeur, ou bien en raison d'une trop grande ressemblance avec Tom-Tom et Nana ? (Que je trouve beaucoup plus drôles et variés)
Ma note 2.5/5
Extrait :
[Le père] ...Tu veux changer tes rollers ? T'es sûr ?...
[Tom] ...Fauf fi ve peux fanver de foeur ?!
Mac chez les Indiens - Lucky Luke
Texte et dessins d'après Morris
Lucky Productions
Edition non destinée à la vente
et réalisée dans le cadre de
l'opération Esso-Lucky Merchandising
Mars 1995
Bon, quand j'achète un livre, pour m'apercevoir ensuite que c'était un exemplaire gratuit ; qu'en plus il était au tarif le plus cher de la vente. Et que finalement, ce n'est pas une histoire mais plusieurs courtes.... Ça m'agace un peu !
D'un autre côté, avoir pour trois euros une BD cartonnée, en bon état, qui manquait à ma collection de Lucky Luke (actuellement environ 65, il m'en manque encore !) et de plus, vendue au profit de l'école, ça va aller !
C'était la 1e fois que j'amenais ma petite-fille à cette vente, en lui faisant miroiter qu'il y aurait des BD (ce que je n'avais pas vérifié les autres années) et en fait, il n'y en avait pratiquement aucune. On s'est donc jeté sur celle-ci, plus quelques Tom-Tom et Nana !
La 1e histoire, de 12 pages, a donné son nom et sa couverture au recueil, mais elle s'appelle en fait "Un Ecossais au Far-West".
Comme tout ce qui concerne l'Ecosse, j'ai bien apprécié.
Mac et surtout sa cornemuse, ne font pas l'unanimité parmi la population de cette ville du Far West. Ou plutôt, font l'unanimité contre eux, surtout lors des séances de musique de nuit.
"Au nom de la loi" : Tombstone city. On y retrouve le juge Bean, pas mal de malfrats, un ours (!) les Dalton, et Rantanplan.
Encore une bonne histoire où le pauvre Rantanplan va même avouer "Je mélange les bons et les méchants" . (13 pages)
Même longueur pour "Les pirates de l'ouest".
assez hilarant, on retrouve cette fois Billy the kid, toujours aussi enfantin, mais qui décide de devenir pirate.
Il va même dénicher un bateau, et ... quelques mésaventures.
8 pages assez classiques pour "La chasse au trésor" où les Dalton s'évadent une fois de plus, à la poursuite d'un trésor supposé, et l'ours reparaît !
Et une planche d'une page pour clôturer : "Avis de recherche" une amusante histoire de signaux de fumée, avec un animal indéterminé que j'ai trouvé très sympathique !!
Je suis tout de même très intriguée de ne trouver aucun nom d'auteur ou illustrateur, même pour une opération gratuite !
Extrait :
[Rantanplan, face à l'ours]
- C'est le grand-père dont maman m'a parlé !
- Papy ! Tu ne reconnais pas ton petit-fils ?
- Kaii kaii
La réponse est claire !
Lucky Productions
Edition non destinée à la vente
et réalisée dans le cadre de
l'opération Esso-Lucky Merchandising
Mars 1995
Bon, quand j'achète un livre, pour m'apercevoir ensuite que c'était un exemplaire gratuit ; qu'en plus il était au tarif le plus cher de la vente. Et que finalement, ce n'est pas une histoire mais plusieurs courtes.... Ça m'agace un peu !
D'un autre côté, avoir pour trois euros une BD cartonnée, en bon état, qui manquait à ma collection de Lucky Luke (actuellement environ 65, il m'en manque encore !) et de plus, vendue au profit de l'école, ça va aller !
C'était la 1e fois que j'amenais ma petite-fille à cette vente, en lui faisant miroiter qu'il y aurait des BD (ce que je n'avais pas vérifié les autres années) et en fait, il n'y en avait pratiquement aucune. On s'est donc jeté sur celle-ci, plus quelques Tom-Tom et Nana !
La 1e histoire, de 12 pages, a donné son nom et sa couverture au recueil, mais elle s'appelle en fait "Un Ecossais au Far-West".
Comme tout ce qui concerne l'Ecosse, j'ai bien apprécié.
Mac et surtout sa cornemuse, ne font pas l'unanimité parmi la population de cette ville du Far West. Ou plutôt, font l'unanimité contre eux, surtout lors des séances de musique de nuit.
"Au nom de la loi" : Tombstone city. On y retrouve le juge Bean, pas mal de malfrats, un ours (!) les Dalton, et Rantanplan.
Encore une bonne histoire où le pauvre Rantanplan va même avouer "Je mélange les bons et les méchants" . (13 pages)
Même longueur pour "Les pirates de l'ouest".
assez hilarant, on retrouve cette fois Billy the kid, toujours aussi enfantin, mais qui décide de devenir pirate.
Il va même dénicher un bateau, et ... quelques mésaventures.
8 pages assez classiques pour "La chasse au trésor" où les Dalton s'évadent une fois de plus, à la poursuite d'un trésor supposé, et l'ours reparaît !
Et une planche d'une page pour clôturer : "Avis de recherche" une amusante histoire de signaux de fumée, avec un animal indéterminé que j'ai trouvé très sympathique !!
Je suis tout de même très intriguée de ne trouver aucun nom d'auteur ou illustrateur, même pour une opération gratuite !
Extrait :
[Rantanplan, face à l'ours]
- C'est le grand-père dont maman m'a parlé !
- Papy ! Tu ne reconnais pas ton petit-fils ?
- Kaii kaii
La réponse est claire !
Panique à Pompéi - La cabane magique n° 8
Mary Pope Osborne
Bayard poche 73 pages
Je me méfie des séries à rallonge, qui semblent écrites au kilomètre parce que ça se vend bien et que l'enfant réclame toujours le suivant. Et du coup, j'ai mis longtemps avant de découvrir cette cabane magique.
Je m'y suis lancée finalement parce que, à plusieurs reprises, j'ai cherché un roman sur un sujet précis.
Et il s'est trouvé que, cherchant sur les dinosaures pour une petite lectrice de 7 ans, j'ai vu qu'il s'agissait du premier tome, donc ça valait la peine d’essayer (juste la bonne cible, âge, taille du livre, et je voulais changer des documentaires pour passer à un roman sur le sujet).
Assez convaincue par cet essai, même si ce n'est pas de la grande littérature, ça explique bien, c'est agréable à lire, et permet de découvrir pas mal de choses sur une époque.
J'ai donc récidivé quand une autre de mes petites-filles s'est intéressée de très près à Pompéi, à l'époque de l'éruption du Vésuve.
D'autant qu'il n'est pas facile de trouver des textes intéressants et pas trop difficile sur ce genre de sujet pour des enfants de 8 - 9 ans.
Un petit bémol cependant concernant la série : les quatre premiers tomes forment un tout, bien que sur des sujets différents, avec une énigme qui doit être résolue dans le 4e.
Alors, outre le fait qu'on va acheter des volumes sur des sujets moins intéressants pour les enfants concernés, juste pour suivre la question "A qui appartient la cabane magique ?" il faut cacher les tomes suivants (qu'on peut avoir pour d'autres enfants) car la réponse y figure dans les résumés !!!
Et je suis inquiète de devoir acheter toutes les suites, on en est à près de 50 !
Cet épisode est donc bien intéressant, facile à lire malgré le sujet.
Tom et Lea se retrouvent dans les rues de Pompéi, juste avant l'éruption.
Leur inquiétude va venir d'une vieille femme, croisée à plusieurs reprises, et qui leur prédit des catastrophes.
Pas trop tentés de la croire, et la tenant pour folle au départ, ils finissent par s'inquiéter sérieusement.
Heureusement, ils ont embarqué avec un livre "de chevet".
A chaque question qu'ils se posent, Tom y lit des explications. On a donc des passages assez didactiques qui aident Tom et Lea, mais permettent aussi au lecteur de découvrir des points précis d'histoire intéressants, et de mieux comprendre ce qui se passe.
Ma note :3,5 / 5
Extraits :
- Tom ! chuchote Léa en tirant sur la manche de son frère. Regarde !
Elle désigne du regard une vieille femme édentée, vêtue de noir, qui les dévisage d'une étrange façon. Elle les invective soudain d'une voix rauque :
- Partez d'ici, étrangers ! La fin est proche !
- Elle est dingue ! balbutie Léa.
- Fichons le camp ! décide Tom.
Il range son carnet en vitesse et entraîne Léa. La voix de la vielle les poursuit, malgré le brouhaha :
- La fin ! La fin est proche ! Partez !
La vieille femme répond d une voix très basse :
- Parce que la fin est proche. Savez-vous qu'aujourd'hui est le vingt-quatrième jour du mois d'août, en l'an 79 ?
Bayard poche 73 pages
Je me méfie des séries à rallonge, qui semblent écrites au kilomètre parce que ça se vend bien et que l'enfant réclame toujours le suivant. Et du coup, j'ai mis longtemps avant de découvrir cette cabane magique.
Je m'y suis lancée finalement parce que, à plusieurs reprises, j'ai cherché un roman sur un sujet précis.
Et il s'est trouvé que, cherchant sur les dinosaures pour une petite lectrice de 7 ans, j'ai vu qu'il s'agissait du premier tome, donc ça valait la peine d’essayer (juste la bonne cible, âge, taille du livre, et je voulais changer des documentaires pour passer à un roman sur le sujet).
Assez convaincue par cet essai, même si ce n'est pas de la grande littérature, ça explique bien, c'est agréable à lire, et permet de découvrir pas mal de choses sur une époque.
J'ai donc récidivé quand une autre de mes petites-filles s'est intéressée de très près à Pompéi, à l'époque de l'éruption du Vésuve.
D'autant qu'il n'est pas facile de trouver des textes intéressants et pas trop difficile sur ce genre de sujet pour des enfants de 8 - 9 ans.
Un petit bémol cependant concernant la série : les quatre premiers tomes forment un tout, bien que sur des sujets différents, avec une énigme qui doit être résolue dans le 4e.
Alors, outre le fait qu'on va acheter des volumes sur des sujets moins intéressants pour les enfants concernés, juste pour suivre la question "A qui appartient la cabane magique ?" il faut cacher les tomes suivants (qu'on peut avoir pour d'autres enfants) car la réponse y figure dans les résumés !!!
Et je suis inquiète de devoir acheter toutes les suites, on en est à près de 50 !
Cet épisode est donc bien intéressant, facile à lire malgré le sujet.
Tom et Lea se retrouvent dans les rues de Pompéi, juste avant l'éruption.
Leur inquiétude va venir d'une vieille femme, croisée à plusieurs reprises, et qui leur prédit des catastrophes.
Pas trop tentés de la croire, et la tenant pour folle au départ, ils finissent par s'inquiéter sérieusement.
Heureusement, ils ont embarqué avec un livre "de chevet".
A chaque question qu'ils se posent, Tom y lit des explications. On a donc des passages assez didactiques qui aident Tom et Lea, mais permettent aussi au lecteur de découvrir des points précis d'histoire intéressants, et de mieux comprendre ce qui se passe.
Ma note :3,5 / 5
Extraits :
- Tom ! chuchote Léa en tirant sur la manche de son frère. Regarde !
Elle désigne du regard une vieille femme édentée, vêtue de noir, qui les dévisage d'une étrange façon. Elle les invective soudain d'une voix rauque :
- Partez d'ici, étrangers ! La fin est proche !
- Elle est dingue ! balbutie Léa.
- Fichons le camp ! décide Tom.
Il range son carnet en vitesse et entraîne Léa. La voix de la vielle les poursuit, malgré le brouhaha :
- La fin ! La fin est proche ! Partez !
La vieille femme répond d une voix très basse :
- Parce que la fin est proche. Savez-vous qu'aujourd'hui est le vingt-quatrième jour du mois d'août, en l'an 79 ?
Le tout petit bobo de Zékéyé
Le tout petit bobo de Zékéyé
Nathalie Dieterlé
Les albums Hachette 2016 ; 20 x 17 cm
Un petit album classique, Zékéyé le petit noir rencontre un à un les animaux de la jungle, chacun a mal quelque part, il les amène voir le sorcier.
L'originalité est que les pages sont de plus en plus larges, et donc en lisant la 1e, on voit la tête de tous les animaux qui vont se succéder, sur des pages différentes.
Ce qui aussi leur donne un aspect amusant, puisque on doit voir la tête de chacun, quelle que soit la largeur de la page.
Un album sympathique, où les plus jeunes auront plaisir à retrouver les animaux malgré un aspect parfois un peu déroutant.
Une chute drôle elle aussi.
Rien d'inoubliable cependant !
Extrait :
On voit ici un morceau de la page de gauche, et toutes les pages de droite, une par animal, découpées de façon progressive |
"Coucou toi, comment ça va, toi ?
- Pas terrible, j'ai le nez tout bouché."
- Pas très bien, j'ai un noeud à ma queue."
- Pas terrible, j'ai le nez tout bouché."
- Pas très bien, j'ai un noeud à ma queue."
Florimond à la recherche du Oxford Treasure (Yves Grevet)
Florimond à la recherche du Oxford Treasure
Yves Grevet
Syros Collection Tip Tongue ; niveau A1 introductif - Mes premiers pas en anglais CE2-CM1
70 pages
"Des romans en français qui passent petit à petit en anglais."
Voici le 2e volume que je lis dans cette collection "Lire en anglais devient naturel !"
Le précédent, Tom et le haunted Castle, était d'un niveau un peu plus élevé, puisque prévu
"Je découvre l'anglais CM2-6e A1 découverte"
Curieusement, il m'avait paru un peu plus simple à comprendre, car chaque phrase en anglais, du moins au début, était suivie d'une explication ou traduction en français, dans le texte même de l’histoire.
Alors qu'ici, par moment, pas de traduction, on doit, de façon logique, deviner à quoi le terme correspond (en général, peu de lignes plus loin, on a l'explication).
C'est donc moins évident pour moi, qui ai besoin de TOUT comprendre (!) mais sans doute plus facile pour lecteur débutant en anglais.
D'ailleurs, l'auteur a mis en scène un garçon n'ayant aucune base de la langue (j'ai d'ailleurs trouvé peu sympathique l'idée de départ des parents envoyant en voyage linguistique, seul, un enfant n'ayant jamais eu aucune notion d'anglais. Il me semble que c'est un peu tôt, le voyage en famille me semble plus approprié dans ce cas. Mais c'est un roman !!)
J'avoue (réflexe d'adulte sans doute) avoir été un peu gênée par quelques phrases mêlant français et anglais, avec des verbes en anglais très proche du français, où de ce fait, j'ai cru un instant à une faute de frappe, le verbe anglais comportant chaque fois un S à la fin, seule différence avec le français.
(Par exemple : "We must look for it together, Alexander proposes en faisant un mouvement circulaire qui les englobe tous les trois.")
Mais il s'agit de détails. J'ai un peu de mal à juger du niveau et difficulté sur la langue, ayant des notions suite à de nombreuses années d'études, mais si lointaines qu'il m'en reste vraiment très peu de traces !!
Côté histoire, ce n'est évidemment pas du très grand Yves Grevet, mais j'apprécie que cette collection fasse appel à de bons auteurs, au delà du côté linguistique.
Une histoire amusante, à suspens. une rencontre amicale malgré la langue, une ambiance bien rendue, bref, un bon petit livre.
Je me demandais comment l'auteur aller se sortir du piège de la chute :
- Trouver finalement le trésor : un peu artificiel et peu probable
- Ne pas le trouver : fin décevante pour un livre pour jeunes lecteurs.
(Ceci est mon avis à moi toute seule bien entendu !!)
et j'ai beaucoup aimé la pirouette de la conclusion de l’histoire, superbe !!!
Et finalement, je vais le faire lire à ma petite-fille qui ne connaît pas du tout l'anglais (en CM1 justement) à part la toute petite initiation scolaire (couleurs, chiffres ...)
Contrairement au précédent, et même si moi j’ai eu un peu plus de mal, je pense qu'en effet, elle doit pouvoir le lire avec plaisir, malgré la langue.
Depuis mars 2016 sont parus aussi quelques titres en allemand et en espagnol.
La collection compte ainsi déjà au total près d'une vingtaine de titres, d'autres étant prévus pour la rentrée de septembre. Et il s'agit de poche à petit prix (moins de 7 euros)
PS : Je l’ai donné à lire à ma petite-fille (9 ans 1/2, en CM1).
Elle n'a pas montré d'enthousiasme pour s'y mettre (d'habitude, elle lit beaucoup et très vite, mais ce qu’elle choisit bien sûr). Je lui ai donc lu les premiers chapitres, avant qu'elle ne s'y mette toute seule.
Elle l'a terminé rapidement et aurait plutôt apprécié, si ce n'était qu'elle n'a pas compris le dernier chapitre (entièrement en anglais, avec des mots déjà vus précédemment, mais pas tous bien entendu. De ce fait, je crois qu'elle s'est un peu découragée de le lire).
Et n'a donc pas compris la conclusion, ce qui est tout à fait dommage, d'autant qu'il y a une jolie pirouette à la fin.
Elle m'a rendu le livre en me demandant si finalement, ils avaient trouvé ou pas le trésor.
Assez frustrant !
PS : Je l’ai donné à lire à ma petite-fille (9 ans 1/2, en CM1).
Elle n'a pas montré d'enthousiasme pour s'y mettre (d'habitude, elle lit beaucoup et très vite, mais ce qu’elle choisit bien sûr). Je lui ai donc lu les premiers chapitres, avant qu'elle ne s'y mette toute seule.
Elle l'a terminé rapidement et aurait plutôt apprécié, si ce n'était qu'elle n'a pas compris le dernier chapitre (entièrement en anglais, avec des mots déjà vus précédemment, mais pas tous bien entendu. De ce fait, je crois qu'elle s'est un peu découragée de le lire).
Et n'a donc pas compris la conclusion, ce qui est tout à fait dommage, d'autant qu'il y a une jolie pirouette à la fin.
Elle m'a rendu le livre en me demandant si finalement, ils avaient trouvé ou pas le trésor.
Assez frustrant !
Extrait :
Ensuite, les animatrices les font jouer au jeu du robot.
[...]
Patty précise les quelques ordres utiles pour participer : "Go straight on", pour aller tout droit, "turn right", pour tourner à droite, et "turn left", à gauche.
Les enfants devront aussi indiquer le nombre de pas, "the number of steps".
Et c'est le premier binôme arrivé au lieu de rendez-vous qui gagne.
Perdus de vue - Yaël Hassan - Rachel Hausfater
Je l'ai lu d'une traite !
Déjà les romans de Yaël Hassan, et ceux de Rachel Hausfater sont superbes, mais alors quand elles s'y mettent toutes les deux, quel bonheur !
Je crois que ce n'était pas arrivé depuis le merveilleux "L'ombre", alors, dépêchez-vous de déguster celui-ci !
D'abord l’histoire d'une rencontre improbable : Sofiane, le gamin de la cité, qui n'aime pas les livres, se retrouve, presque sans l'avoir voulu, "dame de compagnie" d'une vieille dame aveugle, habitant "les beaux quartiers", et qui cherche surtout une lectrice.
Sofiane, Anne-Sophie, Sophie-Anne ??
Apprivoisement mutuel, efforts partagés pour se supporter et se comprendre.
Et peu à peu, on va découvrir les secrets de famille, et chacun va pouvoir avancer, se reconstruire grâce à l'autre.
Un seul petit reproche : s'agissant d'un roman enfant, j’aurais apprécié une typographie différente pour chaque protagoniste.
Peut-être parce que je lis trop vite, mais de temps en temps, je me retrouvais à reprendre le paragraphe, m'étant trompée sur qui a la parole.
Mais ce n'est pas vraiment gênant.
Un roman tendre, émouvant, drôle aussi, et qui fait réfléchir sur les relations et les réactions de chacun.
Avec au passage, une intéressante découverte de Chagall, et aussi de L'attrape-coeur.
Une vraie petite perle.
Extrait :
et soudain, catastrophe ! Une pile de livres posés sur le rayonnage du haut me dégringole dessus ! Aïe ! Je suis attaqué par une bande de livres en furie ! Je savais bien que c'était dangereux la lecture...
Mme Wiener a entendu le boucan et s'inquiète d'une voix pressante . Je la rassure :
- C'est rien, madame, je voulais juste prendre un livre et ses copains me sont tombés dessus.
- Et comment s'appelle ce livre qui a tant d'amis ?
- C'est... c'est...
J'en ramasse un par terre, au hasard, et lit :
- ... L'attrape-coeurs de ... Sal... Sali... Salinger.
- Très bon choix, mon garçon, Je vous écoute.
Autrices : Yaël Hassan et Rachel Hausfater
Flammarion jeunesse 2016 - 150 pages
Réédité chez Flammarion le 18 mars 2020 - 5.70 €
jeudi 12 mai 2016
Le fil des souvenirs - Victoria Hislop
J'aime bien les livres qui mêlent l'Histoire à une histoire intéressante.
Ça permet d'en apprendre plus sur certaines périodes ou certains lieux, et surtout, on entre dans l'Histoire avec les personnages. même s'il s'agit d'événements que nous connaissons au point de vue historique, en avoir entendu parler ou les avoir appris est une chose, mais dans le roman, nous les vivons, au coeur même du moment, avec des personnages pour lesquels nous ressentons souvent de l’empathie.
Quand en plus ce roman a la qualité de ceux écrits par Victoria Hislop, on se régale et on en redemande. Le genre de livres qu'on ne peut pas lâcher une fois commencé.
J'avais adoré "L'île des oubliés" et je me suis encore régalé avec celui-ci.
On ne voudrait jamais quitter ces personnages, que l'on suit pendant presque tout le 20e siècle.
Je me souviens de "la Grèce des Colonels" et de la dictature qui avait sévi, mais j’ignorais tout des périodes précédentes, des déplacements de population entre Turquie et Grèce, du déroulement de la 2e guerre mondial dans ces régions, etc.
J'ai donc été très intéressée en découvrant ces épisodes, et de plus passionnée par la vie de ces familles. Même si c'est parfois un peu simpliste, les bons d'un côté, les mauvais de l'autre. Quoique les héros très impliqués se remettent en question, et s'en posent des questions.
Il me reste quelques pages pour terminer, et je ne peux me résoudre à les finir et abandonner ce couple.
Ajoutez à ça que, (ça n'intéressera personne, mais) ce don de Dieu, Theodoros est né pile un an moins un jour après moi, forcément je me sens proche !!
Extraits :
Le lendemain, 5 septembre 1950, son bébé voyait le jour. Elle l’appela Theodoros, le "don de Dieu".
*** Elias évoquait le tournoi de tavli qui durait depuis plus de la moitié de leur existence. Ils avaient fait d'innombrables parties et aucun n'avait jamais devancé l'autre de plus d'une victoire.
Traduit de l'anglais par Alice Delarbre
Titre original : The Thread
Editeur : Les Escales (2013)
Ça permet d'en apprendre plus sur certaines périodes ou certains lieux, et surtout, on entre dans l'Histoire avec les personnages. même s'il s'agit d'événements que nous connaissons au point de vue historique, en avoir entendu parler ou les avoir appris est une chose, mais dans le roman, nous les vivons, au coeur même du moment, avec des personnages pour lesquels nous ressentons souvent de l’empathie.
Quand en plus ce roman a la qualité de ceux écrits par Victoria Hislop, on se régale et on en redemande. Le genre de livres qu'on ne peut pas lâcher une fois commencé.
J'avais adoré "L'île des oubliés" et je me suis encore régalé avec celui-ci.
On ne voudrait jamais quitter ces personnages, que l'on suit pendant presque tout le 20e siècle.
Je me souviens de "la Grèce des Colonels" et de la dictature qui avait sévi, mais j’ignorais tout des périodes précédentes, des déplacements de population entre Turquie et Grèce, du déroulement de la 2e guerre mondial dans ces régions, etc.
J'ai donc été très intéressée en découvrant ces épisodes, et de plus passionnée par la vie de ces familles. Même si c'est parfois un peu simpliste, les bons d'un côté, les mauvais de l'autre. Quoique les héros très impliqués se remettent en question, et s'en posent des questions.
Il me reste quelques pages pour terminer, et je ne peux me résoudre à les finir et abandonner ce couple.
Ajoutez à ça que, (ça n'intéressera personne, mais) ce don de Dieu, Theodoros est né pile un an moins un jour après moi, forcément je me sens proche !!
Extraits :
Le lendemain, 5 septembre 1950, son bébé voyait le jour. Elle l’appela Theodoros, le "don de Dieu".
*** Elias évoquait le tournoi de tavli qui durait depuis plus de la moitié de leur existence. Ils avaient fait d'innombrables parties et aucun n'avait jamais devancé l'autre de plus d'une victoire.
Traduit de l'anglais par Alice Delarbre
Titre original : The Thread
Editeur : Les Escales (2013)
Astrid Bromure tome 2 : Comment atomiser les fantômes
Astrid Bromure tome 2 : Comment atomiser les fantômes
Fabrice Parme
Editeur : rue de Sèvres 2016
Cette petite Astrid est décidément inénarrable.
Après s'être attaquée à la petite souris des dents, nous la retrouvons dans un internat très old school.
Lassée de vivre seule dans sa grande maison, malgré domestiques et animaux sympa, et grâce à la défection de son institutrice, elle parvient à "convaincre" ses parents de l'inscrire au Pensionnat de Canterville, où elle espère bien oublier la solitude.
Evidemment, comme le nom le laisse entendre, elle va se trouver aux prises avec quelques fantômes, "vrais", ou pas.
Elle va aussi s'apercevoir que la popularité dépend de notions qu’elle ignore totalement, ayant toujours vécu seule au milieu d'adultes.
J'aime toujours autant les réparties d'Astrid, ses mimiques et ses idées.
C'est une BD que j'ai grand plaisir à lire et j'attends déjà le tome 3.
Cependant, j'ai légèrement préféré le 1er volume.
Sans doute à cause de l'environnement de Mlle Bromure : une immense maison, des domestiques stylés mais agréables, des animaux domestiques.
Ici, c'est une BD plus classique, dans un collège, avec les camarades et les enseignants, même si quelques tableaux font un peu penser à Harry Potter.
Je crois que j'ai regretté notamment l'absence du chat !
Donc, une très bonne BD, mais peut-être pas au niveau de la 1 pour moi.
Extrait :
5/ Mettre le ton en lisant ou en récitant un texte ou un poème.
Exemple ...
Ne dites pas :
"Soudain, la fenêtre s'ouvrit en claquant et un vent glacé prit possession des lieux"
Mais :
"Soudaiiin, la fenêtrre s'ouvriiit en claQuant et un veeent glasssé prit posssesssion des lieeux"
mercredi 11 mai 2016
Mè keskeussè keu sa ?
Mè keskeussè keu sa ?
Michel Van Zeveren
Pastel (Ecole des Loisirs) 2016
Un album de Michel Van Zeveren, qui de plus semble beaucoup plaire si j'en juge par les critiques lues, il est évident que je me précipite.
Nous avons donc un couple préhistorique, dessiné de façon amusante et sympathique, qui trouve par terre un bébé. Et ne savent ce que c'est. Étrange ?
Cherchent à s'en débarrasser. Mais la chose, trouvée par terre donc baptisée "Crasse" est fort collante et s'incruste.
Et par la force des choses, puisqu'elle ne s'en va pas, ils finissent par s'y attacher.
J'aime bien en général les albums avec de personnages "des cavernes" c'est souvent drôle et ça plaît aux enfants.
J'ai lu celui-ci d'abord toute seule.
L'arrivée de ce bébé débarqué comme une crotte, m'a laissée perplexe.
L'idée de le jeter d'en haut de la falaise aussi (Au départ, je pensais que ça pouvait être un album à destination des aînés, qui se débarrasseraient volontiers des petits frères, mais du coup, ça semble un peu dangereux pour leur donner des idées !!)
Le tenir comme un lapin mort, bof (si si, c'est ce que m'évoque cette image !)
L’attachement qui vient tout doucement, c'est plutôt mignon.
Le langage phonétique, c'est censé amuser qui ? (A part les adultes)
Les petits qui ne savent pas lire ne le verront pas.
Les débutants en lecture auront sans doute du mal à déchiffrer un tel texte.
Les plus grands s'amusent certainement, mais l'album ne leur est pas vraiment destiné.
Bref, j'ai eu l’impression de passer un peu à côté, si presque tout le monde a aimé sauf moi !
Je l'ai ensuite lu à mon petit de 4 ans et sa soeur de 7 et demi.
Le petit n'a carrément pas été intéressé, pas un sourire et aucun enthousiasme. La plus grande n'a pas paru non plus apprécier particulièrement.
Extrait :
Mè... Regarde, bras, doigts...
Oh !
É... Jambes !
Ah wiwi ...
É... Orteils !
É... Oreilles !
É... Nez ! Nez !
Néné ?
NEZ !
AAAH... Nez !
Michel Van Zeveren
Pastel (Ecole des Loisirs) 2016
Un album de Michel Van Zeveren, qui de plus semble beaucoup plaire si j'en juge par les critiques lues, il est évident que je me précipite.
Nous avons donc un couple préhistorique, dessiné de façon amusante et sympathique, qui trouve par terre un bébé. Et ne savent ce que c'est. Étrange ?
Cherchent à s'en débarrasser. Mais la chose, trouvée par terre donc baptisée "Crasse" est fort collante et s'incruste.
Et par la force des choses, puisqu'elle ne s'en va pas, ils finissent par s'y attacher.
J'aime bien en général les albums avec de personnages "des cavernes" c'est souvent drôle et ça plaît aux enfants.
J'ai lu celui-ci d'abord toute seule.
L'arrivée de ce bébé débarqué comme une crotte, m'a laissée perplexe.
L'idée de le jeter d'en haut de la falaise aussi (Au départ, je pensais que ça pouvait être un album à destination des aînés, qui se débarrasseraient volontiers des petits frères, mais du coup, ça semble un peu dangereux pour leur donner des idées !!)
Le tenir comme un lapin mort, bof (si si, c'est ce que m'évoque cette image !)
L’attachement qui vient tout doucement, c'est plutôt mignon.
Le langage phonétique, c'est censé amuser qui ? (A part les adultes)
Les petits qui ne savent pas lire ne le verront pas.
Les débutants en lecture auront sans doute du mal à déchiffrer un tel texte.
Les plus grands s'amusent certainement, mais l'album ne leur est pas vraiment destiné.
Bref, j'ai eu l’impression de passer un peu à côté, si presque tout le monde a aimé sauf moi !
Je l'ai ensuite lu à mon petit de 4 ans et sa soeur de 7 et demi.
Le petit n'a carrément pas été intéressé, pas un sourire et aucun enthousiasme. La plus grande n'a pas paru non plus apprécier particulièrement.
Extrait :
Mè... Regarde, bras, doigts...
Oh !
É... Jambes !
Ah wiwi ...
É... Orteils !
É... Oreilles !
É... Nez ! Nez !
Néné ?
NEZ !
AAAH... Nez !
Le Papyrus de César - Astérix n° 36 (Jean-Yves Ferri ; Didier Conrad)
Moi qui suis une inconditionnelle d'Astérix, sans trop me préoccuper des auteurs, je me suis un peu ennuyée.
Pourtant le thème avait tout pour me plaire. Edition, publicité, journaliste en quête de scoop (pardon, de canalis), manipulation de l'information et même un écureuil en guise de guide.
J'avais beaucoup aimé le précédent Astérix chez les Pictes (peut-être parce que en Ecosse, mais il m'avait bien amusée) donc ce n'est pas une question d'auteurs, mais là non, j'ai trouvé long, peu inventif, assez ennuyeux donc.
J'essaierais de le relire à un autre moment, voir si ça marche mieux, mais il ne restera certes pas dans mes coups de coeur.
Extrait :
- Une observation, Bonemine ?
- Toi, écrire ? Quand tu as déjà du mal à déchiffrer le petit papyrus des commissions ?
Pourtant le thème avait tout pour me plaire. Edition, publicité, journaliste en quête de scoop (pardon, de canalis), manipulation de l'information et même un écureuil en guise de guide.
J'avais beaucoup aimé le précédent Astérix chez les Pictes (peut-être parce que en Ecosse, mais il m'avait bien amusée) donc ce n'est pas une question d'auteurs, mais là non, j'ai trouvé long, peu inventif, assez ennuyeux donc.
J'essaierais de le relire à un autre moment, voir si ça marche mieux, mais il ne restera certes pas dans mes coups de coeur.
Extrait :
- Une observation, Bonemine ?
- Toi, écrire ? Quand tu as déjà du mal à déchiffrer le petit papyrus des commissions ?
Le diadème de Béryls - Les enquêtes de Sherlock Holmes
Texte de Arthur Conan Doyle,
illustré par Christel Espié
62 pages
Editeur Sarbacane
Un album très grand format (26 X 38) avec de très belles illustrations pleine page, voire double page.
Une nouvelle de Sherlock Holmes de type classique, narrée par Watson (jamais nommé il me semble).
C'est un beau document, mais je ne comprends pas trop la cible ?
Le format, s'il permet des illustrations superbes, le rend très malaisé à manipuler.
A part lire assis à une table, ce qui n'est pas ma position favorite (sauf en mangeant !), pas moyen de trouver une position agréable, c'est lourd et encombrant.
Quant à le caser dans une bibliothèque, impossible, à part sur le rayon le plus haut, où il n'a guère sa place.
Côté texte, je trouve que c'est un bon livre pour aborder Sherlock Holmes pour les plus jeunes : pas d’histoire trop noire, rien qui ne fasse peur, une intrigue classique et des explications très claires du détective. Aucun humour, mais on en trouve rarement chez Sir Arthur.
D'ailleurs, je l'ai trouvé en bibliothèque au rayon des romans enfants, ce qui lui convient tout à fait.
Sauf que ... si j'ai du mal en tant qu'adulte à le manipuler, ce ne sera pas mieux pour les enfants.
Les illustrations sont très belles, mais pas forcément celles qui vont attirer les plus jeunes.
Donc, je ne vois pas trop l'utilité de ce type d'édition? Collectionneur peut-être ?
Même en cadeau, pour un enfant, je choisirais plutôt une édition poche.
J'ai essayé de le faire lire à ma petite-fille, qui était en train de se délecter de la BD d'Enola Holmes. Ça me paraissait le bon moment pour découvrir le grand frère dans sa version originale.
Mais je n'ai pas réussi pour le moment à la convaincre de le feuilleter au moins.
Donc pas d'avis d'enfant jusqu'à nouvel ordre !
Extrait :
Chapitre 1
- Holmes, dis-je un matin alors que je regardais la rue par la fenêtre, un fou vient par ici. Je trouve assez triste que sa famille l'autorise à sortir seul.
illustré par Christel Espié
62 pages
Editeur Sarbacane
Un album très grand format (26 X 38) avec de très belles illustrations pleine page, voire double page.
Une nouvelle de Sherlock Holmes de type classique, narrée par Watson (jamais nommé il me semble).
C'est un beau document, mais je ne comprends pas trop la cible ?
Le format, s'il permet des illustrations superbes, le rend très malaisé à manipuler.
A part lire assis à une table, ce qui n'est pas ma position favorite (sauf en mangeant !), pas moyen de trouver une position agréable, c'est lourd et encombrant.
Quant à le caser dans une bibliothèque, impossible, à part sur le rayon le plus haut, où il n'a guère sa place.
Côté texte, je trouve que c'est un bon livre pour aborder Sherlock Holmes pour les plus jeunes : pas d’histoire trop noire, rien qui ne fasse peur, une intrigue classique et des explications très claires du détective. Aucun humour, mais on en trouve rarement chez Sir Arthur.
D'ailleurs, je l'ai trouvé en bibliothèque au rayon des romans enfants, ce qui lui convient tout à fait.
Sauf que ... si j'ai du mal en tant qu'adulte à le manipuler, ce ne sera pas mieux pour les enfants.
Les illustrations sont très belles, mais pas forcément celles qui vont attirer les plus jeunes.
Donc, je ne vois pas trop l'utilité de ce type d'édition? Collectionneur peut-être ?
Même en cadeau, pour un enfant, je choisirais plutôt une édition poche.
J'ai essayé de le faire lire à ma petite-fille, qui était en train de se délecter de la BD d'Enola Holmes. Ça me paraissait le bon moment pour découvrir le grand frère dans sa version originale.
Mais je n'ai pas réussi pour le moment à la convaincre de le feuilleter au moins.
Donc pas d'avis d'enfant jusqu'à nouvel ordre !
Double page |
Extrait :
Chapitre 1
- Holmes, dis-je un matin alors que je regardais la rue par la fenêtre, un fou vient par ici. Je trouve assez triste que sa famille l'autorise à sortir seul.
Une petite chose sans importance (Catherine Fradier)
J'attendais avec impatience et beaucoup de curiosité la sortie du premier livre jeunesse de Catherine Fradier.
J'ai lu tous ses autres romans depuis le premier (Un poison nommé Rwanda) et même si mes lectures sont habituellement plus légères, je les ai tous (sauf un) beaucoup appréciés.
Parce qu'il s'agit de thrillers à la fois extrêmement prenants et très bien documentés, parce que vue la qualité d'écriture, on ne peut pas lâcher ses bouquins une fois commencés.
Cependant, comme ce sont toujours des histoires très dures, je me demandais ce qu'allait donner sa version jeunesse.
Mon verdict : une vraie réussite.
"Kadogo, c'est le nom qu'on donne aux enfants soldats du Kivu. En swahili, la langue parlée dans la région, kadogo se traduit par une petite chose sans importance."
Le titre annonce donc d'entrée le sujet, les enfants soldats.
Et quand on connait le souci de documentation de l'auteur, et sa connaissance très pointue de la région, on sait qu'on va découvrir de l'intérieur ce sujet.
Et, surprise, il y a ça, mais pas que ça.
Car Sacha, le jeune narrateur, est autiste, atteint du syndrome d'Asperger.
Et voir le monde à travers les yeux de Sacha nous fait prendre conscience d’énormément de choses.
J'ai trouvé passionnant de le suivre dans cette vie très particulière, à la fois par ce qu'il est, et par le travail de sa mère qui l'amène dans des lieux inattendus pour nous, et rarement présents en littérature jeunesse.
Asperger est un syndrome qui nous interpelle, et voir la vie et le monde par les yeux de Sacha est assez impressionnant.
Je ne mets cependant pas la note maximale parce que je trouve la dernière partie un peu dure pour un livre jeunesse (ou pas d'ailleurs. Comme dit au début, j'avoue aimer les lectures légères, et j'ai un peu de mal avec les scènes difficiles)
Mais l'écriture, même dans les passages difficiles, est agréable, et c'est finalement un roman que j'ai eu un grand plaisir à lire.
Je languis de retrouver la suite des chroniques lunaires de ce garçon bizarre !
Vous pouvez à présent retrouver ici la suite.
Extraits :
J'ai 13 ans. Enfin, plus exactement 13 ans 9 mois et 6 jours. Mais ma mère affirme que je peux dire 13 jusqu'à la veille de mon 14e anniversaire, c'est une convention admise dans la plupart des 197 pays du monde. Lesquels ? Elle ne sait pas précisément.
Destinée ne sait pas le jour de sa naissance. Ni la semaine, ni même le mois. Cependant, elle est certaine pour l'année car on lui a dit que c'était quelque temps avant que le baobab à l'entrée du village ne soit foudroyé.
Je panique. Destinée qui est mon amie, me demande de mentir au docteur Sourieau qui est ma mère. Je n'ai jamais menti à ma mère, ni à personne du reste. Il m'arrive parfois d'omettre de dire des choses mais je ne mens pas.
J'ai lu tous ses autres romans depuis le premier (Un poison nommé Rwanda) et même si mes lectures sont habituellement plus légères, je les ai tous (sauf un) beaucoup appréciés.
Parce qu'il s'agit de thrillers à la fois extrêmement prenants et très bien documentés, parce que vue la qualité d'écriture, on ne peut pas lâcher ses bouquins une fois commencés.
Cependant, comme ce sont toujours des histoires très dures, je me demandais ce qu'allait donner sa version jeunesse.
Mon verdict : une vraie réussite.
"Kadogo, c'est le nom qu'on donne aux enfants soldats du Kivu. En swahili, la langue parlée dans la région, kadogo se traduit par une petite chose sans importance."
Le titre annonce donc d'entrée le sujet, les enfants soldats.
Et quand on connait le souci de documentation de l'auteur, et sa connaissance très pointue de la région, on sait qu'on va découvrir de l'intérieur ce sujet.
Et, surprise, il y a ça, mais pas que ça.
Car Sacha, le jeune narrateur, est autiste, atteint du syndrome d'Asperger.
Et voir le monde à travers les yeux de Sacha nous fait prendre conscience d’énormément de choses.
J'ai trouvé passionnant de le suivre dans cette vie très particulière, à la fois par ce qu'il est, et par le travail de sa mère qui l'amène dans des lieux inattendus pour nous, et rarement présents en littérature jeunesse.
Asperger est un syndrome qui nous interpelle, et voir la vie et le monde par les yeux de Sacha est assez impressionnant.
Je ne mets cependant pas la note maximale parce que je trouve la dernière partie un peu dure pour un livre jeunesse (ou pas d'ailleurs. Comme dit au début, j'avoue aimer les lectures légères, et j'ai un peu de mal avec les scènes difficiles)
Mais l'écriture, même dans les passages difficiles, est agréable, et c'est finalement un roman que j'ai eu un grand plaisir à lire.
Je languis de retrouver la suite des chroniques lunaires de ce garçon bizarre !
Vous pouvez à présent retrouver ici la suite.
Extraits :
Avec l'auteur - Dédicace à la Librairie Ecriture (Chabeuil) |
Destinée ne sait pas le jour de sa naissance. Ni la semaine, ni même le mois. Cependant, elle est certaine pour l'année car on lui a dit que c'était quelque temps avant que le baobab à l'entrée du village ne soit foudroyé.
Je panique. Destinée qui est mon amie, me demande de mentir au docteur Sourieau qui est ma mère. Je n'ai jamais menti à ma mère, ni à personne du reste. Il m'arrive parfois d'omettre de dire des choses mais je ne mens pas.
lundi 9 mai 2016
Mémé dans les orties (Aurélie Valognes)
Un roman à classer entre "Ensemble c'est tout", et les Barbara Constantine. Amitié, tendresse, humour.
Au départ, c'est le titre qui m'a attirée, un peu à cause de l'expression, que j'aime bien et utilise parfois, un peu parce que je suis une mémé !! Et j'assume, j'ai demandé que mes petits-enfants m'appellent ainsi, donc forcément je DEVAIS lire ce roman.
Et des expressions, on en a ici, puisque chaque titre de chapitre en est une (et il y a 41 chapitres !).
Je me suis amusée à les relire à chaque fin de chapitre pour voir leur adéquation avec l’histoire. C'est souvent très bien trouvé.
Ces courts chapitres incitent à tourner les pages, à aller voir chaque fois le suivant, et donc, passés les premiers, je l'ai pratiquement lu sans m'arrêter.
Ferdinand, notre grognon insupportable, évolue au milieu de personnages hauts en couleurs, plus ou moins sympathiques.
Bien entendu, on craque pour Juliette, la petite fille surdouée, qui sait ce qu’elle veut et ne cherche pas à se faire plaindre malgré une vie pas forcément drôle.
On se régale des interventions de la concierge, on s'inquiète pour Ferdinand, malgré sa mauvaise foi immense, on rit, on attend, et finalement, le livre passe trop vite.
Bien sûr on devine comment ça va finir, bien sûr c'est "un peu trop beau", et il n'est pas sûr qu'on puisse changer aussi vite vers le mieux.
Mais on passe un bon moment, et qu'est-ce que ça fait du bien un livre tonique, haut en couleurs, et positif.
J'ai eu un peu de mal au début j'avoue. A mon âge, suivre les récriminations d'un vieillard atrabilaire ne me passionne pas !!
Et puis, à partir de l'arrivée de la petite Juliette, on commence à bien s'amuser, et j'ai eu de plus en plus de plaisir à le lire, jusqu’à le quitter à grand regret.
PS : Son roman suivant vient de sortir "Nos adorables belles-filles" ... Encore une lecture pour moi !!
Au départ, c'est le titre qui m'a attirée, un peu à cause de l'expression, que j'aime bien et utilise parfois, un peu parce que je suis une mémé !! Et j'assume, j'ai demandé que mes petits-enfants m'appellent ainsi, donc forcément je DEVAIS lire ce roman.
Et des expressions, on en a ici, puisque chaque titre de chapitre en est une (et il y a 41 chapitres !).
Je me suis amusée à les relire à chaque fin de chapitre pour voir leur adéquation avec l’histoire. C'est souvent très bien trouvé.
Ces courts chapitres incitent à tourner les pages, à aller voir chaque fois le suivant, et donc, passés les premiers, je l'ai pratiquement lu sans m'arrêter.
Ferdinand, notre grognon insupportable, évolue au milieu de personnages hauts en couleurs, plus ou moins sympathiques.
Bien entendu, on craque pour Juliette, la petite fille surdouée, qui sait ce qu’elle veut et ne cherche pas à se faire plaindre malgré une vie pas forcément drôle.
On se régale des interventions de la concierge, on s'inquiète pour Ferdinand, malgré sa mauvaise foi immense, on rit, on attend, et finalement, le livre passe trop vite.
Bien sûr on devine comment ça va finir, bien sûr c'est "un peu trop beau", et il n'est pas sûr qu'on puisse changer aussi vite vers le mieux.
Mais on passe un bon moment, et qu'est-ce que ça fait du bien un livre tonique, haut en couleurs, et positif.
J'ai eu un peu de mal au début j'avoue. A mon âge, suivre les récriminations d'un vieillard atrabilaire ne me passionne pas !!
Et puis, à partir de l'arrivée de la petite Juliette, on commence à bien s'amuser, et j'ai eu de plus en plus de plaisir à le lire, jusqu’à le quitter à grand regret.
PS : Son roman suivant vient de sortir "Nos adorables belles-filles" ... Encore une lecture pour moi !!
Qui en parle : Ramettes
Extraits :
M. Brun déteste plus que tout les nourrissons. Pour lui, ce ne sont que des contraintes avec, en prime, l'ingratitude la plus totale. Ça ne comprend rien, ça pleure, ça a toujours besoin de quelque chose : on ne peut jamais être tranquille. Et quand ça sourit, ça sourit autant à ses parents qu'aux inconnus. Ingrats, va ! En plus, il faudrait les trouver beaux, surdoués... Mais un être humain qui bave, qui n'est pas capable d'aligner trois mots et qui marche comme un parkinsonien ...
- Très bien, comme vous voudrez, Monsieur Brun. Donc juste une coupe alors ?
- Il faut vous expliquer longtemps, mais vous comprenez vite, Christine.
- Désolée, monsieur Brun. Alors, comment voulez-vous qu'on vous les coupe aujourd'hui ?
- En silence...
Auteur : Aurélie Valognes
Editeur : Michel Lafon
Mai 2015 - 286 pages
Résumé Babelio
Extraits :
M. Brun déteste plus que tout les nourrissons. Pour lui, ce ne sont que des contraintes avec, en prime, l'ingratitude la plus totale. Ça ne comprend rien, ça pleure, ça a toujours besoin de quelque chose : on ne peut jamais être tranquille. Et quand ça sourit, ça sourit autant à ses parents qu'aux inconnus. Ingrats, va ! En plus, il faudrait les trouver beaux, surdoués... Mais un être humain qui bave, qui n'est pas capable d'aligner trois mots et qui marche comme un parkinsonien ...
- Très bien, comme vous voudrez, Monsieur Brun. Donc juste une coupe alors ?
- Il faut vous expliquer longtemps, mais vous comprenez vite, Christine.
- Désolée, monsieur Brun. Alors, comment voulez-vous qu'on vous les coupe aujourd'hui ?
- En silence...
Auteur : Aurélie Valognes
Editeur : Michel Lafon
Mai 2015 - 286 pages
Résumé Babelio
Le bandit Manchot - Lucky Luke (Bob de Groot - Morris)
Pas de lecture de BD depuis un moment, faute de temps. Je profite d’avoir ressorti pour les pitchounes une pile (qui s'était cachée !) de nos anciens Lucky Luke pour m'y remettre.
Et je me régale toujours autant.
Ce Bandit Manchot est assez classique, des joueurs (et donc du goudron et des plumes !), Lucky Luke pour accompagnateur de deux frères plutôt pusillanimes, une maîtresse femme toujours le rouleau à pâtisserie à la main, etc ...
On s’amuse bien.
Et quand apparaît le "boss" qui ne veut pas se laisser écarter des trafics juteux autour des jeux , ... sous les traits de Louis De Funès, on se régale carrément.
"Double-Six, regarde-moi bien !...
Pas là ! ...
... Là !"
Avec le geste bien connu vers ses yeux.
Mais il n'y a pas que ça, le voyage avec le croque-mort, les deux frères, et surtout, l'homme de main transformé en monture. Et je voudrais citer encore d'autres gags, aussi hilarants.
Quant à la chute, face au panneau Las Vegas ...
Vraiment un bon volume.
Extraits :
[Jolly Jumper] : Raisonnable ! C'est le mot que je cherchais ! Si on s'en allait vers le soleil couchant tous les deux, et toi en chantant que tu es un pauvre cow-boy solitaire ? ...
[Le "boss" monté sur son homme de main Double-Six, et passant devant deux Indiens assis contre un rocher] : Par ta faute, on a perdu les chevaux ! Cesse de hennir et galope !
[Double-Six] : Mais on nous regarde Boss !
[Le Boss] : Et après ? Ce sont des sauvages, des ignorants
[un Indien] : Deux beaux cas de Schizophrénie, mon cher, Qu'en pensez-vous ?
[L'autre Indien] : Parfaitement d'accord avec votre diagnostic Cher Confrère. Les malades apparemment indifférents à ce qui les entoure, s'isolent du monde extérieur ......... [encore 6 lignes comme ça !]
Et je me régale toujours autant.
Ce Bandit Manchot est assez classique, des joueurs (et donc du goudron et des plumes !), Lucky Luke pour accompagnateur de deux frères plutôt pusillanimes, une maîtresse femme toujours le rouleau à pâtisserie à la main, etc ...
On s’amuse bien.
Et quand apparaît le "boss" qui ne veut pas se laisser écarter des trafics juteux autour des jeux , ... sous les traits de Louis De Funès, on se régale carrément.
"Double-Six, regarde-moi bien !...
Pas là ! ...
... Là !"
Avec le geste bien connu vers ses yeux.
Mais il n'y a pas que ça, le voyage avec le croque-mort, les deux frères, et surtout, l'homme de main transformé en monture. Et je voudrais citer encore d'autres gags, aussi hilarants.
Quant à la chute, face au panneau Las Vegas ...
Vraiment un bon volume.
Extraits :
[Jolly Jumper] : Raisonnable ! C'est le mot que je cherchais ! Si on s'en allait vers le soleil couchant tous les deux, et toi en chantant que tu es un pauvre cow-boy solitaire ? ...
[Le "boss" monté sur son homme de main Double-Six, et passant devant deux Indiens assis contre un rocher] : Par ta faute, on a perdu les chevaux ! Cesse de hennir et galope !
[Double-Six] : Mais on nous regarde Boss !
[Le Boss] : Et après ? Ce sont des sauvages, des ignorants
[un Indien] : Deux beaux cas de Schizophrénie, mon cher, Qu'en pensez-vous ?
[L'autre Indien] : Parfaitement d'accord avec votre diagnostic Cher Confrère. Les malades apparemment indifférents à ce qui les entoure, s'isolent du monde extérieur ......... [encore 6 lignes comme ça !]
Inscription à :
Articles (Atom)