Entre roman et album, un petit livre assez déjanté, à l'humour un brin (un gros brin !!) scatologique.
Les Farceuses sont quatre petites créatures qui se donnent pour objectif de punir les parents trop sévères (à leurs yeux) ... en les faisant marcher dans des crottes, qu'elles achètent (assez cher) à Rover le chien.
Mais aujourd'hui, elles découvrent qu'elles ont fait une erreur de jugement, et elles essaient par tous les moyens d'arrêter Mister Mack avant le moment fatal...
On suit parallèlement les Farceuses, les explications sur ce qui s'est passé avant, les commentaire du chien, ceux de la mouette qui déteste le poisson, et même des considérations sur les titres de chapitres. Tout ça pendant que le pied s'approche dangereusement de la crotte, se rapproche encore ..
Lu il y a quinze ans, je le relis aujourd'hui après Le Grand chien noir, et j'y retrouve des thèmes de Roddy Doyle, mouettes, les animaux qui parlent, mais c'est bien surprenant ...
Amusant, et cet humour plait beaucoup aux enfants en général. A la fois par le côté "crottes", mais aussi par la façon de prendre le lecteur à témoin, de l'impliquer, les histoires de chapitres, etc ...
J'aime aussi particulièrement les illustrations, surtout Rover le chien.
Extraits :
jeudi 29 novembre 2018
mercredi 28 novembre 2018
À la poursuite du grand chien noir - Roddy Doyle
Une belle fable, mais j'ai trouvé ça long, terriblement long.
Je voulais lire Roddy Doyle, dont j'avais bien aimé Opérations Farceuses il y a quinze ans, et suite à plusieurs conversations autour de cet auteur ces temps-ci. J'étais donc contente d'avoir déniché ce roman au rayon enfants. J'espérais même pouvoir le proposer au club-lecture de nos CM, mais je ne le ferai pas.
Le Grand Chien Noir, c'est le symbole de la dépression qui frappe les habitants de Dublin à cause des durs effets de la récession.
Les enfants, tristes et lassés que les adultes ne sourient plus jamais, se lancent courageusement à la poursuite de ce grand chien terrifiant, qui parfois se change en noir nuage mais qui grossit inexorablement.
La fable est belle, et une jolie façon d'aborder avec les enfants le problème de la récession.
De la poésie et un peu de fantastique, tous les animaux parlent et aident les enfants, leur copain est un vampire, on croise aussi un troll.
Intéressant aussi que ce qui parviendra à vaincre le chien, ce sont des mots, un mot plutôt, et des rires.
Cependant, j'ai trouvé cette course poursuite dans les rues et les parcs de Dublin excessivement longue.
200 pages à courir après un nuage, même en discutant avec les mouettes, et les flamants roses, c'est long.
Et la chute me laisse perplexe : veut-on signaler aux enfants que s'ils rient et disent des mots positifs, la dépression va cesser ? Et les adultes retrouver le sourire ? ( Voire un travail)
Je voulais lire Roddy Doyle, dont j'avais bien aimé Opérations Farceuses il y a quinze ans, et suite à plusieurs conversations autour de cet auteur ces temps-ci. J'étais donc contente d'avoir déniché ce roman au rayon enfants. J'espérais même pouvoir le proposer au club-lecture de nos CM, mais je ne le ferai pas.
Le Grand Chien Noir, c'est le symbole de la dépression qui frappe les habitants de Dublin à cause des durs effets de la récession.
Les enfants, tristes et lassés que les adultes ne sourient plus jamais, se lancent courageusement à la poursuite de ce grand chien terrifiant, qui parfois se change en noir nuage mais qui grossit inexorablement.
La fable est belle, et une jolie façon d'aborder avec les enfants le problème de la récession.
De la poésie et un peu de fantastique, tous les animaux parlent et aident les enfants, leur copain est un vampire, on croise aussi un troll.
Intéressant aussi que ce qui parviendra à vaincre le chien, ce sont des mots, un mot plutôt, et des rires.
Cependant, j'ai trouvé cette course poursuite dans les rues et les parcs de Dublin excessivement longue.
200 pages à courir après un nuage, même en discutant avec les mouettes, et les flamants roses, c'est long.
Et la chute me laisse perplexe : veut-on signaler aux enfants que s'ils rient et disent des mots positifs, la dépression va cesser ? Et les adultes retrouver le sourire ? ( Voire un travail)
mardi 27 novembre 2018
Avril prend la mer- Henrietta Branford
Aventure, amitié, fantômes, dauphin, des méchants très méchants, un vieux testament, des beaux
paysages et un peu de poésie.
Et toujours l’adorable et débrouillarde petite Avril.
Je viens de passer un vrai bon moment en sa compagnie !
Après quoi, je me suis aperçue que je l'avais déjà lu il y a dix ans (je savais avoir lu certains de la série, mais pas moyen de me souvenir si celui-ci en faisait partie), et que j'avais été un peu déçue, car j'avais préféré le premier volume, Avril et la poison (Prix Smarties 1998 / Prix Tam-Tam 2001). Mais lu tout seul, il est plutôt sympa !
Si vous pouvez vous procurer les deux (ou trois vu qu'il en existe un 3e : Avril est en danger) n'hésitez pas !
Avril s'appelle Dimanche dans la VO, et une des traductions a été omise, je me demandais d'où sortait cette Dimanche avant de comprendre !!
On peut sans problème lire ce volume sans avoir lu le précédent, ce qui est indispensable à savoir est résumé.
paysages et un peu de poésie.
Et toujours l’adorable et débrouillarde petite Avril.
Je viens de passer un vrai bon moment en sa compagnie !
Après quoi, je me suis aperçue que je l'avais déjà lu il y a dix ans (je savais avoir lu certains de la série, mais pas moyen de me souvenir si celui-ci en faisait partie), et que j'avais été un peu déçue, car j'avais préféré le premier volume, Avril et la poison (Prix Smarties 1998 / Prix Tam-Tam 2001). Mais lu tout seul, il est plutôt sympa !
Si vous pouvez vous procurer les deux (ou trois vu qu'il en existe un 3e : Avril est en danger) n'hésitez pas !
Avril s'appelle Dimanche dans la VO, et une des traductions a été omise, je me demandais d'où sortait cette Dimanche avant de comprendre !!
On peut sans problème lire ce volume sans avoir lu le précédent, ce qui est indispensable à savoir est résumé.
dimanche 25 novembre 2018
Simon Thorn et la fosse aux requins (T3) - Aimée Carter
Comme je le disais dans ma chronique du tome 2, je languissais bien entendu de découvrir la suite des aventures de Simon.
Celui-ci m'a d'autant plus intéressée qu'il se passe, comme son titre le laisse supposer, sous l'eau, ou plus précisément, en grande partie dans une cité sous la mer. Donc une ambiance assez différente des précédents.
De plus, Simon n'est plus vraiment à la recherche de sa mère, il sait où elle est mais il espère toujours gagner de brefs moments près d'elle, voire la protéger.
On le sent grandir au fil des épisodes, toutes les épreuves qu'il traverse le mûrissent même si parfois encore, il réagit comme le jeune garçon qu'il est.
J’ai aimé aussi découvrir mieux Jam, le petit dauphin timide et attachant, qu'on ne connaissait pas vraiment bien jusque là, et qui va se révéler dans son environnement familial. D'abord un peu en souffre-douleur de la famille, peu à peu lui aussi va mûrir et s'avérer plus fort qu'il ne semblait.
J’aime beaucoup cette série, l’amitié et l'entraide y tiennent une bonne place, Simon est un jeune garçon attachant, parfois un peu trop impulsif mais toujours prêt à aider et à se dévouer, même pour ceux qui ne sont pas forcément très tendres avec lui.
Comme souvent en, fantasy, je trouve qu'il y a un peu trop de batailles et de combats, (quoique ici, ça reste raisonnable) mais j’aime beaucoup cette ambiance, et le fait que Simon puisse se changer en n'importe quel animal apporte une grande originalité, parfois de l'humour, et des aventures inattendues.
Celui-ci m'a d'autant plus intéressée qu'il se passe, comme son titre le laisse supposer, sous l'eau, ou plus précisément, en grande partie dans une cité sous la mer. Donc une ambiance assez différente des précédents.
De plus, Simon n'est plus vraiment à la recherche de sa mère, il sait où elle est mais il espère toujours gagner de brefs moments près d'elle, voire la protéger.
On le sent grandir au fil des épisodes, toutes les épreuves qu'il traverse le mûrissent même si parfois encore, il réagit comme le jeune garçon qu'il est.
J’ai aimé aussi découvrir mieux Jam, le petit dauphin timide et attachant, qu'on ne connaissait pas vraiment bien jusque là, et qui va se révéler dans son environnement familial. D'abord un peu en souffre-douleur de la famille, peu à peu lui aussi va mûrir et s'avérer plus fort qu'il ne semblait.
J’aime beaucoup cette série, l’amitié et l'entraide y tiennent une bonne place, Simon est un jeune garçon attachant, parfois un peu trop impulsif mais toujours prêt à aider et à se dévouer, même pour ceux qui ne sont pas forcément très tendres avec lui.
Comme souvent en, fantasy, je trouve qu'il y a un peu trop de batailles et de combats, (quoique ici, ça reste raisonnable) mais j’aime beaucoup cette ambiance, et le fait que Simon puisse se changer en n'importe quel animal apporte une grande originalité, parfois de l'humour, et des aventures inattendues.
vendredi 23 novembre 2018
Encore raté - Donald Westlake
Trois aventures de John Dortmunder.
Je suis fan depuis bientôt dix ans de John Dortmunder et de sa bande de cambrioleurs pas très doués.
Beaucoup d'humour, des aventures inattendues, et on est obligé de se prendre de sympathie pour cet homme ingénieux mais tellement malchanceux.
Car John Dortmunder combine vraiment bien tous ses cambriolages, tout devrait marcher comme sur des roulettes, hélas la poisse s'en mêle systématiquement
J'étais donc ravie de recevoir ce volume triple, trois aventures de mon héros favori, trois fois plus de bonheur ! Et je ne suis pas déçue !
Je suis fan depuis bientôt dix ans de John Dortmunder et de sa bande de cambrioleurs pas très doués.
Beaucoup d'humour, des aventures inattendues, et on est obligé de se prendre de sympathie pour cet homme ingénieux mais tellement malchanceux.
Car John Dortmunder combine vraiment bien tous ses cambriolages, tout devrait marcher comme sur des roulettes, hélas la poisse s'en mêle systématiquement
J'étais donc ravie de recevoir ce volume triple, trois aventures de mon héros favori, trois fois plus de bonheur ! Et je ne suis pas déçue !
jeudi 22 novembre 2018
Dégâts des eaux - Donald Westlake
Déjà lu il y a huit ans, prêté par Odile à qui je dédie cette chronique, je savais l'avoir aimé, mais j'avais oublié combien il est jubilatoire.
Je me souvenais essentiellement de la trame : Dortmunder doit aller chercher un magot planqué sous les milliers de litres d'eau d'un barrage.
J'avais oublié toutes les rencontres qu'il va faire ici.
D'abord, s'il essaie de résoudre les pires difficultés pour mettre la main sur ce butin, ce n'est pas du tout par choix ni pour s’enrichir, mais parce qu'il vient de retrouver le pire compagnon qu'il ait jamais eu en cellule. Sans état d'âme, qui ne pense qu'à trucider toute personne rencontrée, et qui n'hésiterait pas à noyer toute la population en aval du barrage pour récupérer son argent.
Je disais pour le roman précédent que Dortmunder et son équipe n'envisageaient jamais la violence. Ici, ils vont au contraire se démener et aller au bout de leurs possibilités pour éviter justement la violence de "Tom", sans doute le plus horrible personnage rencontré dans ces romans.
Il y a beaucoup de rebondissements (hilarants toujours) parce que, non seulement les plans successifs pour parvenir au magot à présent enfoui sous le barrage vont bien entendu foirer tour à tour (c'est Dortmunder, et le titre du recueil ne laisse pas de doute !!) mais pour financer tout ça, Tom Jimson n'étant pas un riche propriétaire, ils vont devoir régulièrement aller chercher d'autres butins, moins importants mais tout aussi bien cachés dans des endroits improbables. Ce qui donne quelques scènes pas tristes.
La présence de Wally, un jeune geek obèse, qui n'a jusque là quasiment vécu que dans le virtuel, et qui est tout excité de découvrir la vraie vie (et quelle vie en compagnie de ces cambrioleurs) est une originalité de ce roman, d'une extrême drôlerie mais aussi attendrissant parfois.
Je me souvenais essentiellement de la trame : Dortmunder doit aller chercher un magot planqué sous les milliers de litres d'eau d'un barrage.
J'avais oublié toutes les rencontres qu'il va faire ici.
D'abord, s'il essaie de résoudre les pires difficultés pour mettre la main sur ce butin, ce n'est pas du tout par choix ni pour s’enrichir, mais parce qu'il vient de retrouver le pire compagnon qu'il ait jamais eu en cellule. Sans état d'âme, qui ne pense qu'à trucider toute personne rencontrée, et qui n'hésiterait pas à noyer toute la population en aval du barrage pour récupérer son argent.
Je disais pour le roman précédent que Dortmunder et son équipe n'envisageaient jamais la violence. Ici, ils vont au contraire se démener et aller au bout de leurs possibilités pour éviter justement la violence de "Tom", sans doute le plus horrible personnage rencontré dans ces romans.
Il y a beaucoup de rebondissements (hilarants toujours) parce que, non seulement les plans successifs pour parvenir au magot à présent enfoui sous le barrage vont bien entendu foirer tour à tour (c'est Dortmunder, et le titre du recueil ne laisse pas de doute !!) mais pour financer tout ça, Tom Jimson n'étant pas un riche propriétaire, ils vont devoir régulièrement aller chercher d'autres butins, moins importants mais tout aussi bien cachés dans des endroits improbables. Ce qui donne quelques scènes pas tristes.
La présence de Wally, un jeune geek obèse, qui n'a jusque là quasiment vécu que dans le virtuel, et qui est tout excité de découvrir la vraie vie (et quelle vie en compagnie de ces cambrioleurs) est une originalité de ce roman, d'une extrême drôlerie mais aussi attendrissant parfois.
mardi 20 novembre 2018
Lady Susan, suivi de Les Watson, Sanditon - Jane Austen
Je ne suis pas une grande connaisseuse de Jane Austen, même si j'ai lu ses six romans qualifiés de majeurs, (qu'il faudrait que je relise pour mieux les découvrir) ainsi que tout ce que j'ai pu rencontrer comme romans "autour de Jane Austen".
Mais je suis fascinée par son écriture et sa façon de nous raconter la vie de ces personnages.
J'étais donc très intéressée par ces trois courts romans et ravie de pouvoir les recevoir, et je n'ai vraiment pas été déçue, au contraire.
Une préface très intéressante du traducteur présente bien ces textes, et nous donne des pistes pour les situer dans l'oeuvre de Jane Austen. Je l'ai lu avec plaisir au début, puis relu à la fin après avoir dégusté les trois romans, pour revoir les précisions !!
Mais je suis fascinée par son écriture et sa façon de nous raconter la vie de ces personnages.
J'étais donc très intéressée par ces trois courts romans et ravie de pouvoir les recevoir, et je n'ai vraiment pas été déçue, au contraire.
Une préface très intéressante du traducteur présente bien ces textes, et nous donne des pistes pour les situer dans l'oeuvre de Jane Austen. Je l'ai lu avec plaisir au début, puis relu à la fin après avoir dégusté les trois romans, pour revoir les précisions !!
lundi 19 novembre 2018
Le journal de Gurty - Tome 5 : Vacances chez Tête de Fesses - Bertrand Santini
Gurty, on voudrait ne jamais le quitter, c'est un régal, dommage que ça passe si vite !!
Ça commence dès la couverture : déjà, les précédentes m’avaient bien amusées, mais alors, la tête de Jean-Jacques là-dessus ..., avec le petit air étonné de Miss Gurty qui pointe derrière, je ne m'en lasse pas.
Comme les précédents, il s’agit bien ici d'un journal, des chapitres courts mais une vraie cohérence, une douzaine de jours début septembre, avec toujours le saint du jour, de Saint Pirate à Saint Onyx, en passant par Saint Spidi et Sainte Griotte, et sans oublier Saint Jean-Jacques ! Des petites illustrations rigolotes presque à chaque page, et une police de caractère qui de temps en temps se fait remarquer !
Mais ce n'est pas pour autant monotone, et si on retrouve avec plaisir les personnages des épisodes précédents, cet opus est original pour plusieurs raisons.
Gurty et Fleur se retrouvent devoir habiter chez Tête de Fesses, et entre la bêtise des jumeaux, et l'hostilité du chat, ce n'est pas de tout repos.
On a donc beaucoup plus que dans les tomes précédents la présence des enfants Caboufigues, mais surtout du chat (ce qui ne peut que me réjouir !)
Le parallèle entre ce que pense Jean-Jacques alias tête de fesses, et et ce que Gurty et Fleur imaginent qu'il pense est hautement comique.
D'autant que le chat tient lui aussi un journal, qui nous est proposé entre deux pages de celui de Gurty (comme les bonus dans d'autres Pépix). Et son langage est vraiment très châtié, un style littéraire, bien éloigné du naturel de Gurty :
Ça commence dès la couverture : déjà, les précédentes m’avaient bien amusées, mais alors, la tête de Jean-Jacques là-dessus ..., avec le petit air étonné de Miss Gurty qui pointe derrière, je ne m'en lasse pas.
Comme les précédents, il s’agit bien ici d'un journal, des chapitres courts mais une vraie cohérence, une douzaine de jours début septembre, avec toujours le saint du jour, de Saint Pirate à Saint Onyx, en passant par Saint Spidi et Sainte Griotte, et sans oublier Saint Jean-Jacques ! Des petites illustrations rigolotes presque à chaque page, et une police de caractère qui de temps en temps se fait remarquer !
Mais ce n'est pas pour autant monotone, et si on retrouve avec plaisir les personnages des épisodes précédents, cet opus est original pour plusieurs raisons.
Gurty et Fleur se retrouvent devoir habiter chez Tête de Fesses, et entre la bêtise des jumeaux, et l'hostilité du chat, ce n'est pas de tout repos.
On a donc beaucoup plus que dans les tomes précédents la présence des enfants Caboufigues, mais surtout du chat (ce qui ne peut que me réjouir !)
Le parallèle entre ce que pense Jean-Jacques alias tête de fesses, et et ce que Gurty et Fleur imaginent qu'il pense est hautement comique.
D'autant que le chat tient lui aussi un journal, qui nous est proposé entre deux pages de celui de Gurty (comme les bonus dans d'autres Pépix). Et son langage est vraiment très châtié, un style littéraire, bien éloigné du naturel de Gurty :
mardi 13 novembre 2018
Nuits à haut risque - Marie-Bernadette Dupuy
Je n’avais jusque là lu aucun des nombreux volumes de cette série Les enquêtes de Maud Delage.
On retrouve ici trois enquêtes, parues précédemment, séparément je crois (mais aussi déjà en recueil, il s'agit ici de la version poche) :
- L'enfant mystère des terres confolentaises
- Maud sur les chemins de l'étrange
- Nuits à haut risque, qui donne son titre au recueil.
J'ai été amusée, mais pas vraiment surprise, de voir que s'il s'agit bien d’enquêtes, on a aussi une histoire d'amour, et des histoires bien campées dans le terroir, avec une très belle découverte touristique et historique de la région.
samedi 10 novembre 2018
Personne n'est parfait
La trame peut faire penser au précédent roman : non pas un simple cambriolage mais un vol, commandité par une personne assez importante, vol qui va foirer puis aller de ratage en ratage à chaque essai, pourtant plutôt bien pensé, de Dortmunder pour rattraper ce qui peut l'être.
Mais là s'arrête la comparaison.
Ici pas de moyens de transport successifs mais une découverte assez hilarante du Royaume-Uni.
Londres et sa circulation (à gauche et difficile, même pour des chauffeurs habitués à NYC) et puis l'Ecosse, ses petites routes de montagne.
Et surtout, il y a tant de passages vraiment savoureux, on voudrait tous les citer. Comme par exemple :
Mais là s'arrête la comparaison.
Ici pas de moyens de transport successifs mais une découverte assez hilarante du Royaume-Uni.
Londres et sa circulation (à gauche et difficile, même pour des chauffeurs habitués à NYC) et puis l'Ecosse, ses petites routes de montagne.
Et surtout, il y a tant de passages vraiment savoureux, on voudrait tous les citer. Comme par exemple :
mercredi 7 novembre 2018
Mon journal à la manière de Pippa - Une semaine dans la vie de ...
Un petit cahier original pour se lancer à écrire son journal intime.
Après avoir lu La vie selon Pippa, presque tout le monde a envie d'imiter Pippa avec son propre journal. Mais on ne se décide pas forcément, ne sachant trop comment commencer.
Ce carnet arrive à point pour aider à s'y mettre.
Et il incite à faire un journal très positif, à voir plutôt ce qui va bien que ce qui va mal, ce qui est une bien bonne idée.
Ceux qui ont lu le roman retrouveront la présentation et la mise en page, mais on peut très bien l’utiliser si on ne le connait pas du tout le roman. (quoique ce serait dommage de passer à côté de cette sympathique histoire)
Il ne remplace pas un vrai journal, puisqu'il ne couvre qu'une semaine, mais il donne beaucoup d'idées.
J'ai tardé à présenter ma chronique car mes petites pré-ado étaient enthousiastes à l'idée de se lancer, mais elles envisageaient de le remplir à deux. J'étais curieuse de voir les deux cousines à l'oeuvre, elles aiment beaucoup écrire et dessiner en duo, et pour des raisons pratiques je n'ai pas pu les faire rencontrer à temps. Je compléterai donc quand elles l’auront rempli.
Après avoir lu La vie selon Pippa, presque tout le monde a envie d'imiter Pippa avec son propre journal. Mais on ne se décide pas forcément, ne sachant trop comment commencer.
Ce carnet arrive à point pour aider à s'y mettre.
Et il incite à faire un journal très positif, à voir plutôt ce qui va bien que ce qui va mal, ce qui est une bien bonne idée.
Ceux qui ont lu le roman retrouveront la présentation et la mise en page, mais on peut très bien l’utiliser si on ne le connait pas du tout le roman. (quoique ce serait dommage de passer à côté de cette sympathique histoire)
Il ne remplace pas un vrai journal, puisqu'il ne couvre qu'une semaine, mais il donne beaucoup d'idées.
J'ai tardé à présenter ma chronique car mes petites pré-ado étaient enthousiastes à l'idée de se lancer, mais elles envisageaient de le remplir à deux. J'étais curieuse de voir les deux cousines à l'oeuvre, elles aiment beaucoup écrire et dessiner en duo, et pour des raisons pratiques je n'ai pas pu les faire rencontrer à temps. Je compléterai donc quand elles l’auront rempli.
lundi 5 novembre 2018
Gros sur le coeur - Carène Ponte
Un livre IN-DIS-PEN-SA-BLE, à lire et faire lire !
Commence de façon assez classique. Mélissa 17 ans, déménage pendant les vacances. Furieuse de quitter son lycée, ses copines, son inséparable amie Camille. D'autant plus qu'elle a quelques problèmes avec son poids et son image, et craint d'avoir du mal à s'intégrer. Et ça va s'avérer bien pire que tout ce qu’elle pouvait craindre.
La première partie semble assez classique, mais Carène Ponte se glisse étonnamment dans la peau d'une lycéenne.
Au fil des lignes, j'ai retrouvé des souvenirs, mais surtout des sensations de mon adolescence, pourtant fort lointaine, et pas du tout concernée par ce problème de poids.
Mais tout est tellement juste, tellement bien évoqué qu'on replonge immédiatement dans cette période.
Au passage, je m'interroge, dans chaque roman où une scène de ce genre apparaît, sur la cruauté des professeurs de sport, qui semblent de génération en génération s’obstiner à faire constituer les équipes à chaque cours par deux leaders, qui appellent les élèves dans l'ordre de leur préférence. Ce qui crée un malaise énorme pour ceux qui ne sont jamais choisis, qui ont déjà des problèmes par ailleurs, et qu'on enfonce délibérément. Ces professeurs n'ont-ils jamais été ados ? C'est anecdotique dans un livre tellement fort par ailleurs, mais tellement condamnable pour des jeunes qu'on désespère un peu plus à chaque petite attaque.
Commence de façon assez classique. Mélissa 17 ans, déménage pendant les vacances. Furieuse de quitter son lycée, ses copines, son inséparable amie Camille. D'autant plus qu'elle a quelques problèmes avec son poids et son image, et craint d'avoir du mal à s'intégrer. Et ça va s'avérer bien pire que tout ce qu’elle pouvait craindre.
La première partie semble assez classique, mais Carène Ponte se glisse étonnamment dans la peau d'une lycéenne.
Au fil des lignes, j'ai retrouvé des souvenirs, mais surtout des sensations de mon adolescence, pourtant fort lointaine, et pas du tout concernée par ce problème de poids.
Mais tout est tellement juste, tellement bien évoqué qu'on replonge immédiatement dans cette période.
Au passage, je m'interroge, dans chaque roman où une scène de ce genre apparaît, sur la cruauté des professeurs de sport, qui semblent de génération en génération s’obstiner à faire constituer les équipes à chaque cours par deux leaders, qui appellent les élèves dans l'ordre de leur préférence. Ce qui crée un malaise énorme pour ceux qui ne sont jamais choisis, qui ont déjà des problèmes par ailleurs, et qu'on enfonce délibérément. Ces professeurs n'ont-ils jamais été ados ? C'est anecdotique dans un livre tellement fort par ailleurs, mais tellement condamnable pour des jeunes qu'on désespère un peu plus à chaque petite attaque.
vendredi 2 novembre 2018
L'étrange ville de Grimsly - Alyson Noël
Joli coup de coeur pour cet étrange roman !
Des personnages attachants, un monde hors du commun, des péripéties inattendues. Enfin un livre fantastique que j'ai vraiment plaisir à lire.
Grimsly, 12 ans, habite à Trembleterre. Ici tout est magique, sauf Grimsly. Une communauté étrange, sans violence, toute en douceur. Mais une communauté qu'on ne peut pas quitter, personne ne songe à s’échapper vers le monde extérieur.
Quand tout se déglingue subitement, Grimsly se sent responsable, et comprend, après quelques aventures, qu'il doit se décider à quitter provisoirement Trembleterre pour rejoindre le monde.
On s'imagine qu'il va ainsi arriver dans un monde "normal" du moins normal pour nous ... mais pas si simple ...
C'est un vrai régal ce roman.
Des chapitres courts, (moins de dix pages en général) qui "obligent" à passer au suivant, de l'humour, un texte agréable à lire, facile et bien écrit, un monde cohérent et étonnant, et surtout, un grand plaisir de lecture.
J'ai regretté finalement de l'avoir lu en moins de deux jours, et de devoir abandonner le petit monde de Trembleterre, ses lapins bleus et ses tordeurs de cuillère, sa cascade à l'envers, et surtout son entrepreneur de pompes funèbres pour animaux.
Une fiction très fantasy, mais aussi une jolie réflexion sur la différence, la normalité, la façon de s'intégrer ...
Des personnages attachants, un monde hors du commun, des péripéties inattendues. Enfin un livre fantastique que j'ai vraiment plaisir à lire.
Grimsly, 12 ans, habite à Trembleterre. Ici tout est magique, sauf Grimsly. Une communauté étrange, sans violence, toute en douceur. Mais une communauté qu'on ne peut pas quitter, personne ne songe à s’échapper vers le monde extérieur.
Quand tout se déglingue subitement, Grimsly se sent responsable, et comprend, après quelques aventures, qu'il doit se décider à quitter provisoirement Trembleterre pour rejoindre le monde.
On s'imagine qu'il va ainsi arriver dans un monde "normal" du moins normal pour nous ... mais pas si simple ...
C'est un vrai régal ce roman.
Des chapitres courts, (moins de dix pages en général) qui "obligent" à passer au suivant, de l'humour, un texte agréable à lire, facile et bien écrit, un monde cohérent et étonnant, et surtout, un grand plaisir de lecture.
J'ai regretté finalement de l'avoir lu en moins de deux jours, et de devoir abandonner le petit monde de Trembleterre, ses lapins bleus et ses tordeurs de cuillère, sa cascade à l'envers, et surtout son entrepreneur de pompes funèbres pour animaux.
Une fiction très fantasy, mais aussi une jolie réflexion sur la différence, la normalité, la façon de s'intégrer ...
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