3e volet des aventures totalement déjantées cette famille royale.
Après les Vacances en château pliable, qui les voyait partir au bord de la mer, et Objectif médaille d'or, jeux olympiques d'hiver avec d'autres familles régnantes, une fois encore, il s'agit ici avant tout d'échapper à porter la couronne.
Sauf que cette fois, comme c'est l’anniversaire des Georgette, même les enfants doivent coiffer leur couronne. Aussi réticents à cette idée que leurs parents, ils s'échappent et partent seuls à l’aventure, en hélicoptère s'il vous plaît !! Et cap avec leurs copains vers l'île la plus déserte qu'on peut trouver (et volcanique en prime).
Contrairement à ce qu'on pourrait penser (sauf il est vrai si on a lu les tomes précédents) ce ne sont pas les enfants qui vont déclencher les catastrophes en tout genre !
Aussi drôle et facile à lire que les précédents.
Pour petits lecteurs mais aussi pour courtes lectures, car on ne s'ennuie pas.
vendredi 30 juin 2017
jeudi 29 juin 2017
La famille royale - T2 : Objectif médaille d'or - Christophe Mauri
Toujours aussi léger et amusant.
En clin d'oeil, ce tome commence par la même phrase que le tome 1 :
"Au château du centre-ville, papa et maman ont horreur de porter la couronne. Du coup, ils sont roi et reine à mi-temps."
(Les deux sont parus en même temps).
Cette fois, c'est l'hiver mais si la famille royale quitte son château du centre-ville, ce n'est pas vraiment pour des vacances, mais pour s’affronter sur les pistes neigeuses avec d'autres familles tout aussi royales.
Ils sont toujours aussi gaffeurs et peu dégourdis, toujours aussi sûrs d'eux. et heureusement, le doudou éléphant est encore du voyage.
Je suis surprise du commentaire Ricochet négatif (sur la fiche Babelio), j'ai trouvé cet humour agréable, et ma petite-fille a avalé les trois tomes manifestement avec plaisir.
Il est certain qu'on ne s'attend pas à un livre historique, ni à une vraie description de la vie d'une famille royale ?
En clin d'oeil, ce tome commence par la même phrase que le tome 1 :
"Au château du centre-ville, papa et maman ont horreur de porter la couronne. Du coup, ils sont roi et reine à mi-temps."
(Les deux sont parus en même temps).
Cette fois, c'est l'hiver mais si la famille royale quitte son château du centre-ville, ce n'est pas vraiment pour des vacances, mais pour s’affronter sur les pistes neigeuses avec d'autres familles tout aussi royales.
Ils sont toujours aussi gaffeurs et peu dégourdis, toujours aussi sûrs d'eux. et heureusement, le doudou éléphant est encore du voyage.
Je suis surprise du commentaire Ricochet négatif (sur la fiche Babelio), j'ai trouvé cet humour agréable, et ma petite-fille a avalé les trois tomes manifestement avec plaisir.
Il est certain qu'on ne s'attend pas à un livre historique, ni à une vraie description de la vie d'une famille royale ?
mercredi 28 juin 2017
Le tournemire - Claude Ponti
Que dire d'un classique de Ponti ?
Surtout ne pas chercher à expliquer, à trouver un sens, à analyser. De façon générale, beaucoup d'adultes n'apprécient pas. Peut-être cherchons-nous trop le sens caché de chaque chose ?
Les enfants, eux, ne se posent pas ces problèmes, et la plupart adorent Ponti, même très jeunes.
Une belle balade de nos deux petits amoureux, Mose et Azilise, l'un s'envolant, l’autre semant des fleurs sur son passage. Où l'on croise un bébé-maison, des pancartes en grand nombre, et un Schniarck Effaceur d'enfants.
Peu (voire pas) d'images qui font peur, donc un bon titre pour commencer avec les petits à découvrir les classiques de Claude Ponti (après les cartonnés puis Tromboline et Foulbazar).
Surtout ne pas chercher à expliquer, à trouver un sens, à analyser. De façon générale, beaucoup d'adultes n'apprécient pas. Peut-être cherchons-nous trop le sens caché de chaque chose ?
Les enfants, eux, ne se posent pas ces problèmes, et la plupart adorent Ponti, même très jeunes.
Une belle balade de nos deux petits amoureux, Mose et Azilise, l'un s'envolant, l’autre semant des fleurs sur son passage. Où l'on croise un bébé-maison, des pancartes en grand nombre, et un Schniarck Effaceur d'enfants.
Peu (voire pas) d'images qui font peur, donc un bon titre pour commencer avec les petits à découvrir les classiques de Claude Ponti (après les cartonnés puis Tromboline et Foulbazar).
mardi 27 juin 2017
Les Whiteoaks de Jalna - Tome 8 - Mazo de La Roche
Les livres après le tome 7, tome initial, ont été écrit dans l'ordre chronologique, quoique entrecoupés par ceux se déroulant avant.
Ce volume est paru en 1929, peu après le premier donc.
Au fil des ans, personne apparemment ne semble se mettre d'accord pour savoir si Les Whiteoak(s), ça prend un S la fin ou pas quand ils sont plusieurs !!
Commence en novembre 1926 semble-t-il. Mais il y a quelques incohérences j'ai eu l'impression au niveau des dates, car ça parait continuer avec l'année 1926 ?
Finch a 18 ans, Pheasant 19, et Mooey (Maurice), fils de Pheasant et Piers est déjà né.
Ce pauvre Finch est vraiment le souffre-douleur de toute la famille depuis toujours, c'est tristounet
Je trouve tout le long de la saga bizarre qu'une famille aussi unie, qui adore vivre ensemble et ne le conçoive pas autrement, soit en même temps si peu aimable les uns vis à vis des autres, sans cesse en train de se critiquer voire de se taper, et certains membres sont vraiment toujours dénigrés, leur enlevant toute confiance en eux.
Début un peu moins intéressant, mais ensuite très varié, avec beaucoup d’événements.
On change un peu d'ambiance, puisque une partie du roman se déroule à New York.
Amusant de les voir peu à peu se retrouver de plus en plus nombreux à NYC, avant que tous ne rentrent finalement à Jalna.
Ce volume est paru en 1929, peu après le premier donc.
Au fil des ans, personne apparemment ne semble se mettre d'accord pour savoir si Les Whiteoak(s), ça prend un S la fin ou pas quand ils sont plusieurs !!
Commence en novembre 1926 semble-t-il. Mais il y a quelques incohérences j'ai eu l'impression au niveau des dates, car ça parait continuer avec l'année 1926 ?
Finch a 18 ans, Pheasant 19, et Mooey (Maurice), fils de Pheasant et Piers est déjà né.
Je trouve tout le long de la saga bizarre qu'une famille aussi unie, qui adore vivre ensemble et ne le conçoive pas autrement, soit en même temps si peu aimable les uns vis à vis des autres, sans cesse en train de se critiquer voire de se taper, et certains membres sont vraiment toujours dénigrés, leur enlevant toute confiance en eux.
Début un peu moins intéressant, mais ensuite très varié, avec beaucoup d’événements.
On change un peu d'ambiance, puisque une partie du roman se déroule à New York.
Amusant de les voir peu à peu se retrouver de plus en plus nombreux à NYC, avant que tous ne rentrent finalement à Jalna.
lundi 26 juin 2017
Juliette, La mode au bout des doigts - Gwenaële Barussaud
Après avoir lu Pauline, Demoiselle des grands magasins, j'avais très envie de découvrir l'histoire de Juliette.
Il ne s'agit pas d'une suite, mais d'une histoire un peu en parallèle. On avait croisé Juliette, seule amie de Pauline, découvert sa passion pour le stylisme, rêvant d'en faire son métier, bien poussée et conseillée par Pauline.
Ici, on découvre la vie de Juliette, jeune "canuse" à Lyon (j'ignorais ce féminin, canut prenant un t !), les raisons de son départ pour Paris. Un bref intermède à l’Élégance parisienne, peu détaillé puisqu'on l'a déjà vu dans le premier tome.
Puis au gré des emplois que décroche Juliette, nous découvrons des mondes différents, la naissance de la Haute Couture, la vie des personnalités du Second Empire, le monde du journalisme etc. Et aussi les difficultés des canuts à mesure que le monde de la couture change.
Des épisodes un peu romantiques voire romanesques, mais encore un tome qui se dévore et où on apprend beaucoup.
Pas besoin d'être passionné de mode et de vêtements (pas du tout mon truc !!) pour lire ce volume avec plaisir.
Il ne s'agit pas d'une suite, mais d'une histoire un peu en parallèle. On avait croisé Juliette, seule amie de Pauline, découvert sa passion pour le stylisme, rêvant d'en faire son métier, bien poussée et conseillée par Pauline.
Ici, on découvre la vie de Juliette, jeune "canuse" à Lyon (j'ignorais ce féminin, canut prenant un t !), les raisons de son départ pour Paris. Un bref intermède à l’Élégance parisienne, peu détaillé puisqu'on l'a déjà vu dans le premier tome.
Puis au gré des emplois que décroche Juliette, nous découvrons des mondes différents, la naissance de la Haute Couture, la vie des personnalités du Second Empire, le monde du journalisme etc. Et aussi les difficultés des canuts à mesure que le monde de la couture change.
Des épisodes un peu romantiques voire romanesques, mais encore un tome qui se dévore et où on apprend beaucoup.
Pas besoin d'être passionné de mode et de vêtements (pas du tout mon truc !!) pour lire ce volume avec plaisir.
dimanche 25 juin 2017
Jalna - Jalna 7 - Mazo de La Roche
Voici donc le tome originel, le premier écrit, dès 1927, à l'origine du succès de la saga.
Il se déroule sans doute en 1924/25 la grand-mère a près de 100 ans.
C'est amusant parce que dans le chapitre deux, puis les suivants, on retrouve tout ce qui formait les tomes précédents.
Je suis assez fascinée par la mécanique d'écriture.
Cette histoire était très riche en personnages, événements, etc.
Et plus tard, elle a repris tout ce qu'elle racontait là-dedans pour le détailler, l'expliquer, donner plus de consistance aux personnages.
Je trouve cependant ce tome plus intéressant, plus riche que les 6 premiers.
Elle a inventé ici une formidable histoire, des personnages denses, passionnés. Elle a expliqué leurs origines, ce qui les a conduit à être ce qu'ils sont.
Ensuite, devant le succès je suppose, elle a repris chaque personne ou événement pour en faire un nouveau volume.
Impressionnant de penser
Il se déroule sans doute en 1924/25 la grand-mère a près de 100 ans.
C'est amusant parce que dans le chapitre deux, puis les suivants, on retrouve tout ce qui formait les tomes précédents.
Je suis assez fascinée par la mécanique d'écriture.
Cette histoire était très riche en personnages, événements, etc.
Et plus tard, elle a repris tout ce qu'elle racontait là-dedans pour le détailler, l'expliquer, donner plus de consistance aux personnages.
Je trouve cependant ce tome plus intéressant, plus riche que les 6 premiers.
Elle a inventé ici une formidable histoire, des personnages denses, passionnés. Elle a expliqué leurs origines, ce qui les a conduit à être ce qu'ils sont.
Ensuite, devant le succès je suppose, elle a repris chaque personne ou événement pour en faire un nouveau volume.
Impressionnant de penser
samedi 24 juin 2017
Agatha Raisin enquête (n°3) Pas de pot pour la jardinière (qui s'y frotte s'y pique)
si cette Agatha-là est un peu surprenante, et pas forcément toujours sympathique, mais très humaine avec ses doutes et ses emportements.
De nouveau un concours, où comme dans le tome 1, elle se sent obligée de tricher malgré les déboires que ça lui avait alors apportés. Mais ici, elle hésite, elle n'est plus la londonienne sans scrupules, elle a cependant du mal à résister aux (mauvaises) idées de Roy, son âme damnée.
C'est vraiment dommage qu'en bibliothèque, ils ne soient en général pas mis en tomaison, comme souvent les polars. Parce qu'en effet, si chaque énigme est indépendante, la vie suit son cours dans le village, on fait souvent référence à des événements antérieurs. Et surtout Agatha évolue vraiment.
A présent, elle se sent plus intégrée à Carsely qu'à Londres, et elle commence même à être populaire, malgré pas mal d'écarts et d'erreurs.
Sa non-idylle avec son cher voisin évolue aussi, de façon toujours amusante.
Bref, pour moi, c'est vraiment à lire dans l'ordre.
Je me demande ce que sera le tome suivant, à la fin de celui-ci (spoiler ?) elle est censée partir pour passer un semestre à Londres.
Finalement, même s'il y a d'un tome à l'autre des petits airs de déjà vu, c'est vraiment une lecture addictive, difficile à lâcher !
vendredi 23 juin 2017
Zapland - Marie-Aude Murail
Encore une lecture "futuriste" ! C'est rare, mais j'en ai enchaîné quelques-unes ces temps-ci, de la trilogie de la fille du futur à Ascenseur pour le futur, en passant par l'enfaon, de tailles très différentes, mais aussi de textes très variés.
Ici, on est en 2054.
Pas mal de ressemblances avec notre époque, mais beaucoup de différences aussi. A cette époque, les personnes âgées ont connu le début du siècle, et peuvent en parler à leurs petits-enfants, voire leur montrer certains objets conservés, surprenants ou incompréhensibles pour eux.
A 8 ans, Tanee devrait commencer à apprendre à lire, ; la méthode par jeux de l'enseignante ne la fait guère progresser, d’autant qu’elle ne voit absolument pas l'intérêt de savoir lire.
Mais elle va découvrir un objet bien plus motivant ...
Un petit roman amusant, à la fois d'anticipation, et sur la lecture.
Beaucoup de mots amusants, plein de clins d'oeil, pour les objets du futur.
Ici, on est en 2054.
Pas mal de ressemblances avec notre époque, mais beaucoup de différences aussi. A cette époque, les personnes âgées ont connu le début du siècle, et peuvent en parler à leurs petits-enfants, voire leur montrer certains objets conservés, surprenants ou incompréhensibles pour eux.
A 8 ans, Tanee devrait commencer à apprendre à lire, ; la méthode par jeux de l'enseignante ne la fait guère progresser, d’autant qu’elle ne voit absolument pas l'intérêt de savoir lire.
Mais elle va découvrir un objet bien plus motivant ...
Un petit roman amusant, à la fois d'anticipation, et sur la lecture.
Beaucoup de mots amusants, plein de clins d'oeil, pour les objets du futur.
jeudi 22 juin 2017
Agatha Raisin enquête (n°2) Remède de cheval (Quand le chat n'est pas là, le véto trinque...)
Après La Quiche Fatale je languissais de retrouver la gaffeuse Agatha, et j'ai mis du temps à parvenir
à me procurer ce tome 2.
Que j'ai lu avec autant de plaisir.
Il y est question de chevaux, comme le titre le laisse supposer, mais aussi de chats (voir l'illustration de la couverture, en-deçà de la réalité !). Et la relation d'Agatha avec les chat est plutôt amusante. Rien de classique.
Un polar bien ficelé mais qui n'est pas l'essentiel, entre la vie de ce village anglais, et les aventures d'Agatha, mélange de Miss Marple et d'Imogène, de wonder woman, et d'incurable romantique, ce qui fait une personnalité assez surprenante.
Une vraie exilée : à Carsely, elle regrette d'avoir abandonné son travail et la vie trépidante de la capitale, pour un endroit trop calme et où chaque voisin sait toujours ce que vous faites, et le commente abondamment. Mais une fois à Londres, elle ne s'y sent plus si bien, et déplore le manque de la solidarité qu'elle a trouvée dans le village. Et même si on la regarde parfois un peu bizarrement (il faut dire qu'elle le justifie) elle va vraiment éprouver cette profonde solidarité quand elle en aura besoin.
On retrouve ici quelques personnages importants : l'inspecteur Bill Wong (parfait métissage comme son nom l'indique) qui doit bien souvent recadrer Agatha et (un peu) la menacer. Mais qui a une vraie affection pour elle. La femme du Pasteur, une jolie personnalité qui facilite bien la vie villageoise pour Agatha. Et le voisin arrivé dans le tome 1, qui se rapproche ou s'éloigne selon que l'héroïne fait l'inverse !
Une belle lecture de détente encore une fois.
à me procurer ce tome 2.
Que j'ai lu avec autant de plaisir.
Il y est question de chevaux, comme le titre le laisse supposer, mais aussi de chats (voir l'illustration de la couverture, en-deçà de la réalité !). Et la relation d'Agatha avec les chat est plutôt amusante. Rien de classique.
Un polar bien ficelé mais qui n'est pas l'essentiel, entre la vie de ce village anglais, et les aventures d'Agatha, mélange de Miss Marple et d'Imogène, de wonder woman, et d'incurable romantique, ce qui fait une personnalité assez surprenante.
Une vraie exilée : à Carsely, elle regrette d'avoir abandonné son travail et la vie trépidante de la capitale, pour un endroit trop calme et où chaque voisin sait toujours ce que vous faites, et le commente abondamment. Mais une fois à Londres, elle ne s'y sent plus si bien, et déplore le manque de la solidarité qu'elle a trouvée dans le village. Et même si on la regarde parfois un peu bizarrement (il faut dire qu'elle le justifie) elle va vraiment éprouver cette profonde solidarité quand elle en aura besoin.
On retrouve ici quelques personnages importants : l'inspecteur Bill Wong (parfait métissage comme son nom l'indique) qui doit bien souvent recadrer Agatha et (un peu) la menacer. Mais qui a une vraie affection pour elle. La femme du Pasteur, une jolie personnalité qui facilite bien la vie villageoise pour Agatha. Et le voisin arrivé dans le tome 1, qui se rapproche ou s'éloigne selon que l'héroïne fait l'inverse !
Une belle lecture de détente encore une fois.
mercredi 21 juin 2017
La famille royale - T1 : Vacances en château pliable - Christophe Mauri
Un bon petit roman très amusant.
Rien à voir avec la série "Mathieu Hidalf" du même auteur.
Ici on est presque dans la Première Lecture, mais on s'amuse bien.
Une famille royale à la fois très "royale" et aussi décontractée.
La couronne est portée à tour de rôle car tous détestent ça.
Les manif des habitants par contre sont presque tous les jours.
La pluie elle, c'est tous les jours, et c'est pourquoi le peuple manifeste !!
Notre royale famille part donc en camping dans un pays plus ensoleillé.
Mais difficile de rester vraiment incognito quand on ne connait ni les magasins, ni les portières de voiture, ni la vie courante.
Et pour arranger le tout, ils sont tous assez gaffeurs.
Bref, ce n'est pas un roman exceptionnel, mais on rit et on sourit. C'est inventif et sympathique.
Avec en prime le super doudou éléphant du petit frère !!
Ne pas oublier aussi les illustrations d'Aurore Damant, qui ajoutent au charme et à l'humour.
Rien à voir avec la série "Mathieu Hidalf" du même auteur.
Ici on est presque dans la Première Lecture, mais on s'amuse bien.
Une famille royale à la fois très "royale" et aussi décontractée.
La couronne est portée à tour de rôle car tous détestent ça.
Les manif des habitants par contre sont presque tous les jours.
La pluie elle, c'est tous les jours, et c'est pourquoi le peuple manifeste !!
Notre royale famille part donc en camping dans un pays plus ensoleillé.
Mais difficile de rester vraiment incognito quand on ne connait ni les magasins, ni les portières de voiture, ni la vie courante.
Et pour arranger le tout, ils sont tous assez gaffeurs.
Bref, ce n'est pas un roman exceptionnel, mais on rit et on sourit. C'est inventif et sympathique.
Avec en prime le super doudou éléphant du petit frère !!
Ne pas oublier aussi les illustrations d'Aurore Damant, qui ajoutent au charme et à l'humour.
mardi 20 juin 2017
Les Frères Whiteoak - Jalna 6 - Mazo de La Roche
Une jolie chronique de l'année 1923, qui comme l'indique le titre, ne s'intéresse pas particulièrement à un personnage, mais à toute la fratrie.
Les quatre fils de Mary Wakefield, morte en mettant au monde le dernier en 1915, sont élevés par leur demi-soeur Meg, aidé de Renny, son frère, héritier du domaine. (Leur père Philippe II est décédé la même année que leur mère)
La grand-mère, bientôt centenaire, essaie toujours de régenter son monde, mais ça devient difficile à son âge.
Ses deux fils, les oncles Nicolas et Ernest, divorcé pour l'un, célibataire pour l'autre vivent aussi toujours au domaine.
Seule leur soeur aînée Augusta vit en Angleterre, mais elle vient passer cette année-là à Jalna, accompagnée de Dilly, une lointaine nièce, qui va semer un peu la perturbation dans la famille. Quoique moins horrible que le Malahide du tome 4, sa volonté d'épouser Renny contre son gré crée quelques problèmes.
Mais le problème essentiel viendra d'une mine d'or fantôme, et de placements conseillés par Eden, qui va se laisser embobiner et arriver à faire arnaquer peu à peu toute la famille, sauf Renny.
On voit la catastrophe arriver, lentement mais sûrement, pendant une bonne partie du livre.
Encore une lecture bien agréable que ce volume.
Les quatre fils de Mary Wakefield, morte en mettant au monde le dernier en 1915, sont élevés par leur demi-soeur Meg, aidé de Renny, son frère, héritier du domaine. (Leur père Philippe II est décédé la même année que leur mère)
La grand-mère, bientôt centenaire, essaie toujours de régenter son monde, mais ça devient difficile à son âge.
Ses deux fils, les oncles Nicolas et Ernest, divorcé pour l'un, célibataire pour l'autre vivent aussi toujours au domaine.
Seule leur soeur aînée Augusta vit en Angleterre, mais elle vient passer cette année-là à Jalna, accompagnée de Dilly, une lointaine nièce, qui va semer un peu la perturbation dans la famille. Quoique moins horrible que le Malahide du tome 4, sa volonté d'épouser Renny contre son gré crée quelques problèmes.
Mais le problème essentiel viendra d'une mine d'or fantôme, et de placements conseillés par Eden, qui va se laisser embobiner et arriver à faire arnaquer peu à peu toute la famille, sauf Renny.
On voit la catastrophe arriver, lentement mais sûrement, pendant une bonne partie du livre.
Encore une lecture bien agréable que ce volume.
lundi 19 juin 2017
Coccinelles cherchent maison - Davide Cali & Marc Boutavant
Un très grand format, pour un album très original.
M. et Mme Coccinelle veulent changer de maison en vue d'agrandir la famille.
M. Balanin se targue de leur trouver le logement idéal.
S'ensuit une série de visites détaillées.
Sur chaque double page, un logement très différent, et très coloré : intérieur d'un arbre, champignon, rivière, château de sable, etc ...
Les dialogues, argumentaire très agence immobilière de M. Balanin, et réponses des deux coccinelles sont dans des cercles colorés (une couleur par personnage) disséminés dans la page au gré du trajet des insectes.
Pour les suivre dans l'ordre, le chemin est tracé en pointillés, il n'y a qu'à le suivre.
C'est drôle, plein d'humour parfois plus à destination des adultes me semble-t-il. On a souvent l’impression, malgré le décor très champêtre, d'être dans une vraie visite immobilière. Le balanin présentant chaque caractéristique comme un avantage, quand les futurs locataires n'y voient qu’inconvénients.
On a une jolie découverte de divers milieux, sous terre, dans l'arbre, au bord de la plage ...
Et j'en ai profité pour faire une petite recherche et découvrir ce qu'était le balanin des noisettes, insecte dont j'avoue n'avoir jamais entendu parler auparavant.
M. et Mme Coccinelle veulent changer de maison en vue d'agrandir la famille.
M. Balanin se targue de leur trouver le logement idéal.
S'ensuit une série de visites détaillées.
Sur chaque double page, un logement très différent, et très coloré : intérieur d'un arbre, champignon, rivière, château de sable, etc ...
Les dialogues, argumentaire très agence immobilière de M. Balanin, et réponses des deux coccinelles sont dans des cercles colorés (une couleur par personnage) disséminés dans la page au gré du trajet des insectes.
Pour les suivre dans l'ordre, le chemin est tracé en pointillés, il n'y a qu'à le suivre.
C'est drôle, plein d'humour parfois plus à destination des adultes me semble-t-il. On a souvent l’impression, malgré le décor très champêtre, d'être dans une vraie visite immobilière. Le balanin présentant chaque caractéristique comme un avantage, quand les futurs locataires n'y voient qu’inconvénients.
On a une jolie découverte de divers milieux, sous terre, dans l'arbre, au bord de la plage ...
Et j'en ai profité pour faire une petite recherche et découvrir ce qu'était le balanin des noisettes, insecte dont j'avoue n'avoir jamais entendu parler auparavant.
dimanche 18 juin 2017
L'héritage des Whiteoaks - Jalna tome 5 - Mazo de La Roche
Toujours intéressant, mais peut-être un volume que j'ai un peu moins apprécié. Est-ce parce que je ne l'ai pas lu dans l’ordre ?
Il commence au retour de Renny et Maurice de la Première Guerre Mondiale (mai 1918 ?)
Moi qui ait attendu des années pour lire la série dans l'ordre chronologique, raté !!
Le seul endroit où j'ai trouvé une liste ordonnée de la saga (en français, ne me risquant pas à déchiffrer l'anglais :-/ ) est la fiche Wikipedia de Mazo de La Roche.
Je m'y suis donc fiée aveuglément.
Et en commençant ce tome, après celui intitulé "Les frères Whiteoak" je m'aperçois qu'il se déroule bien avant :-/
J’aurais bien sûr dû vérifier. Mais il y a peu de livres commençant par une date, souvent même il n'en apparaît aucune dans le texte.
(Et je viens de voir que l’erreur apparaît aussi sur la page de garde du Livre de poche, liste des oeuvres parues aux éditions Plon)
En lisant, on fini par comprendre quand ça se passe, mais parfois il faut avancer pas mal pour le découvrir, donc je n'avais pas envie de faire une "prélecture" de toute la série pour vérifier.
Je crois que je vais devoir le faire.
Grrr ... si j'avais regardé la fiche Wikipedia en anglais, les titres sont apparemment là dans le bon ordre (ce qui est curieux parce que celle en français comporte un copier / coller des titres anglais ...)
Renny revient de la guerre, bien décidé à remettre de l'ordre dans la maisonnée et la propriété. Retour apprécié par Meg, qui se sentait bien seule pour élever ses quatre neveux depuis la mort de leurs parents (et supporter la grand-mère !)
Mais retour pas forcément bien vécu par tous, car Renny ne fait pas vraiment preuve de diplomatie, et veut bouleverser assez rapidement certaines choses.
De plus, il arrive avec son "ordonnance" qu'il va installer au service de table dans la maison, ce qui fait grincer quelques dents, et même partir la précieuse Elisa, qui avait avantageusement remplacé la première cuisinière.
Quelques nouveaux voisins vont considérablement bouleverser la famille.
Mrs Stroud, à qui le très jeune Eden s'attache beaucoup trop au gré de sa famille, manipulatrice et semeuse d'une belle pagaille, et même de pire. Et ses locataires, embauchés par Renny pour s'occuper des chevaux.
Il commence au retour de Renny et Maurice de la Première Guerre Mondiale (mai 1918 ?)
Moi qui ait attendu des années pour lire la série dans l'ordre chronologique, raté !!
Le seul endroit où j'ai trouvé une liste ordonnée de la saga (en français, ne me risquant pas à déchiffrer l'anglais :-/ ) est la fiche Wikipedia de Mazo de La Roche.
Je m'y suis donc fiée aveuglément.
Et en commençant ce tome, après celui intitulé "Les frères Whiteoak" je m'aperçois qu'il se déroule bien avant :-/
J’aurais bien sûr dû vérifier. Mais il y a peu de livres commençant par une date, souvent même il n'en apparaît aucune dans le texte.
(Et je viens de voir que l’erreur apparaît aussi sur la page de garde du Livre de poche, liste des oeuvres parues aux éditions Plon)
En lisant, on fini par comprendre quand ça se passe, mais parfois il faut avancer pas mal pour le découvrir, donc je n'avais pas envie de faire une "prélecture" de toute la série pour vérifier.
Je crois que je vais devoir le faire.
Grrr ... si j'avais regardé la fiche Wikipedia en anglais, les titres sont apparemment là dans le bon ordre (ce qui est curieux parce que celle en français comporte un copier / coller des titres anglais ...)
Renny revient de la guerre, bien décidé à remettre de l'ordre dans la maisonnée et la propriété. Retour apprécié par Meg, qui se sentait bien seule pour élever ses quatre neveux depuis la mort de leurs parents (et supporter la grand-mère !)
Mais retour pas forcément bien vécu par tous, car Renny ne fait pas vraiment preuve de diplomatie, et veut bouleverser assez rapidement certaines choses.
De plus, il arrive avec son "ordonnance" qu'il va installer au service de table dans la maison, ce qui fait grincer quelques dents, et même partir la précieuse Elisa, qui avait avantageusement remplacé la première cuisinière.
Quelques nouveaux voisins vont considérablement bouleverser la famille.
Mrs Stroud, à qui le très jeune Eden s'attache beaucoup trop au gré de sa famille, manipulatrice et semeuse d'une belle pagaille, et même de pire. Et ses locataires, embauchés par Renny pour s'occuper des chevaux.
samedi 17 juin 2017
Joyeuses Pâques et bon Noël ! - Hubert Ben Kemoun
C'est rare que je sois aussi émue à la lecture d'un si court roman.
Je ne sais pas ce qu'en penseront les enfants, mais pour ma part, ce petit texte m'a mis les larmes aux yeux.
C'est court, simple et superbe.
Il y avait un certain temps que je n'avais plus rien lu d'Hubert Ben Kemoun, et même si au bout d'une bonne vingtaine de romans, je savais qu'il écrivait des histoires très variées, et qu'en général j'apprécie bien, je ne m'attendais pas à autant d’émotion.
Barnabé, part, seul, passer quatre jours chez sa grand-mère. On ne saura pas pourquoi elle ne l'a pas vu depuis cinq ans (et j'avoue que ça m'a paru un peu incompréhensible)
Il part à contre-coeur, dans une vieille maison sans Internet, un village où il est sûr de s'ennuyer, et sitôt arrivé, n'a qu'une idée en tête : trouver le moment propice pour s'enfuir.
Mais si sa grand-mère fête Noël, Pâques, son anniversaire en juillet, est-ce pour autant qu'elle a perdu la tête ?
Je crois bien que nous avons acheté ce livre en bibliothèque en pensant qu'il parlait d'Alzheimer ou quelque chose d'approchant.
Ce n'est pas du tout ça, c'est bien plus original comme sujet, et en tant que grand-mère, ça m'a, comme je le disais, profondément émue.
Je pense que les enfants y verront avant tout le côté amusant de l’histoire, mais ça devrait aussi parler à leur coeur.
Ce roman mériterait vraiment un Prix Chronos !
Je ne sais pas ce qu'en penseront les enfants, mais pour ma part, ce petit texte m'a mis les larmes aux yeux.
C'est court, simple et superbe.
Il y avait un certain temps que je n'avais plus rien lu d'Hubert Ben Kemoun, et même si au bout d'une bonne vingtaine de romans, je savais qu'il écrivait des histoires très variées, et qu'en général j'apprécie bien, je ne m'attendais pas à autant d’émotion.
Barnabé, part, seul, passer quatre jours chez sa grand-mère. On ne saura pas pourquoi elle ne l'a pas vu depuis cinq ans (et j'avoue que ça m'a paru un peu incompréhensible)
Il part à contre-coeur, dans une vieille maison sans Internet, un village où il est sûr de s'ennuyer, et sitôt arrivé, n'a qu'une idée en tête : trouver le moment propice pour s'enfuir.
Mais si sa grand-mère fête Noël, Pâques, son anniversaire en juillet, est-ce pour autant qu'elle a perdu la tête ?
Je crois bien que nous avons acheté ce livre en bibliothèque en pensant qu'il parlait d'Alzheimer ou quelque chose d'approchant.
Ce n'est pas du tout ça, c'est bien plus original comme sujet, et en tant que grand-mère, ça m'a, comme je le disais, profondément émue.
Je pense que les enfants y verront avant tout le côté amusant de l’histoire, mais ça devrait aussi parler à leur coeur.
Ce roman mériterait vraiment un Prix Chronos !
vendredi 16 juin 2017
Jeunesse de Renny - Jalna 4 - Mazo de La Roche
Nous voici à présent en 1906.
Ce volume est enfin daté, dès le début. J'aime bien savoir où j'en suis, suivre l'évolution de la famille au fil des années.
Quel dommage que Adeline, la jeune femme aventureuse du début, intéressante même si parfois agaçante, se soit muée en cette vieille teigne dont le seul plaisir est de gâcher la vie de toute la famille ! Et de mobiliser sans cesse tout le monde à son service.
Je m'aperçois qu'à chaque chronique, je reviens toujours sur la grand-mère. Il est vrai que même si la famille s'agrandit, (Adeline a déjà quatre petits-enfants) c'est toujours elle la figure centrale.
En plus de la vie quotidienne à Jalna, un double sujet sous-tend tout le roman : le mariage rompu de Meg, la petite-fille aînée des fondateurs du domaine.
Et l'arrivée d'un cousin d'Adeline, Malahide, totalement manipulateur, qui pourrit la vie de tous, furète partout et divulgue tout ce qui devrait rester secret, et parvient à s'attirer les bonnes grâces de la doyenne Adeline (81 ans) la montant contre le reste de la famille.
Mary, qu'on avait connu si intéressante et dynamique dans le tome à son nom, est assez effacée ici.
Comme dans le tome précédent, le changement d’humeur et d'alliances qui intervient dans les quinze dernières pages est assez surprenant.
Ce volume est enfin daté, dès le début. J'aime bien savoir où j'en suis, suivre l'évolution de la famille au fil des années.
Quel dommage que Adeline, la jeune femme aventureuse du début, intéressante même si parfois agaçante, se soit muée en cette vieille teigne dont le seul plaisir est de gâcher la vie de toute la famille ! Et de mobiliser sans cesse tout le monde à son service.
Je m'aperçois qu'à chaque chronique, je reviens toujours sur la grand-mère. Il est vrai que même si la famille s'agrandit, (Adeline a déjà quatre petits-enfants) c'est toujours elle la figure centrale.
En plus de la vie quotidienne à Jalna, un double sujet sous-tend tout le roman : le mariage rompu de Meg, la petite-fille aînée des fondateurs du domaine.
Et l'arrivée d'un cousin d'Adeline, Malahide, totalement manipulateur, qui pourrit la vie de tous, furète partout et divulgue tout ce qui devrait rester secret, et parvient à s'attirer les bonnes grâces de la doyenne Adeline (81 ans) la montant contre le reste de la famille.
Mary, qu'on avait connu si intéressante et dynamique dans le tome à son nom, est assez effacée ici.
Comme dans le tome précédent, le changement d’humeur et d'alliances qui intervient dans les quinze dernières pages est assez surprenant.
jeudi 15 juin 2017
L'enfaon - Éric Simard
Série : Les Humanimaux
Voila longtemps que je voulais lire ce petit roman, paru en 2010, en "solo".
C'est cette édition que je viens d’emprunter, mais il a été réédité l'an dernier avec cinq nouveaux titres, tous d'Éric Simard, sous forme d'une série "Les Humanimaux". Chacun centré sur un jeune Humain Génétiquement Modifié, mi humain mi animal.
(Autres titres : L'Engourou, L'Enbaleine, L'Enlouve, L'Enbeille, L'Encygne)
Comme toujours dans cette excellente collection, un très court roman, facile à lire, et une bonne introduction à la littérature d'anticipation ; soit pour les plus jeunes lecteurs, soit pour ceux que rebutent les gros pavés et les longues séries actuelles.
Un futur qui parait à la fois très proche (la vie se déroule à peu près comme actuellement) mais avec d’importantes modifications génétiques.
Et non seulement ce roman fera réfléchir sur ce sujet, mais aussi sur l'acceptation des différences. On aborde aussi l’amour, tout en finesse et en douceur.
Un fort joli texte qui devrait plaire à tous.
Vous pouvez lire une autre chronique de ce livre sur le blog de Ramettes.
Voila longtemps que je voulais lire ce petit roman, paru en 2010, en "solo".
C'est cette édition que je viens d’emprunter, mais il a été réédité l'an dernier avec cinq nouveaux titres, tous d'Éric Simard, sous forme d'une série "Les Humanimaux". Chacun centré sur un jeune Humain Génétiquement Modifié, mi humain mi animal.
(Autres titres : L'Engourou, L'Enbaleine, L'Enlouve, L'Enbeille, L'Encygne)
Comme toujours dans cette excellente collection, un très court roman, facile à lire, et une bonne introduction à la littérature d'anticipation ; soit pour les plus jeunes lecteurs, soit pour ceux que rebutent les gros pavés et les longues séries actuelles.
Un futur qui parait à la fois très proche (la vie se déroule à peu près comme actuellement) mais avec d’importantes modifications génétiques.
Et non seulement ce roman fera réfléchir sur ce sujet, mais aussi sur l'acceptation des différences. On aborde aussi l’amour, tout en finesse et en douceur.
Un fort joli texte qui devrait plaire à tous.
Vous pouvez lire une autre chronique de ce livre sur le blog de Ramettes.
mercredi 14 juin 2017
Le retour du chat assassin (B.D. Tome 2 du Chat Assassin)
Après le tome 1 des aventures du Chat Assassin en B.D., voici le deuxième volume, adaptation fidèle du roman Le chat assassin, le retour.
Soit je m’habitue, soit ... je ne sais pas, mais j'ai bien aimé lire cet opus, que j'ai trouvé très cohérent et facile à suivre. Il faut dire qu'il y a un vrai fil conducteur ici.
Quand toute la famille part en vacances, en laissant Tuffy, au grand désespoir d'Ellie, il s'imagine que la vie va être formidable, délivré des contraintes que lui imposent les parents.
Hélas, le pasteur Barnham, qui remplace la "cat-sitter" habituelle, s'il se dit ami des chats, a des idées très rigides sur la façon de s'en occuper, pas du tout au goût de Tuffy, qui va lui en faire voir de toutes les couleurs.
Heureusement (ou malheureusement ??) la jeune voisine Mélanie rêve que le ciel lui offre en cadeau un petit animal à choyer .... Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer ! Hum ...
Finalement, mettre des images sur les mésaventures de ce chat n'était pas une si mauvaise idée.
Bien entendu, mes pitchounes adorent.
Soit je m’habitue, soit ... je ne sais pas, mais j'ai bien aimé lire cet opus, que j'ai trouvé très cohérent et facile à suivre. Il faut dire qu'il y a un vrai fil conducteur ici.
Quand toute la famille part en vacances, en laissant Tuffy, au grand désespoir d'Ellie, il s'imagine que la vie va être formidable, délivré des contraintes que lui imposent les parents.
Hélas, le pasteur Barnham, qui remplace la "cat-sitter" habituelle, s'il se dit ami des chats, a des idées très rigides sur la façon de s'en occuper, pas du tout au goût de Tuffy, qui va lui en faire voir de toutes les couleurs.
Heureusement (ou malheureusement ??) la jeune voisine Mélanie rêve que le ciel lui offre en cadeau un petit animal à choyer .... Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer ! Hum ...
Finalement, mettre des images sur les mésaventures de ce chat n'était pas une si mauvaise idée.
Bien entendu, mes pitchounes adorent.
mardi 13 juin 2017
Journal d'un chat assassin (B.D. Tome 1)
Scénario, dessin et couleurs de Véronique Deiss
D’après l'oeuvre originale de Anne Fine
Editeur : Rue de Sèvres 2014
Résumé Babelio
Une autre chronique que je reprends, au moment de lire le tome 2 :
J'aime beaucoup la saga du chat assassin, j'ai lu tous les romans et les offre volontiers.
J'ai apprécié que la mise en B.D. se fasse avec la même illustratrice que les romans, on retrouve donc bien les différents protagonistes tels qu'on les imaginait.
De plus, le texte est assez fidèle à l'original, même s'il y a des adaptations bien entendu, puisqu'il doit juste compléter les images.
Cependant, comme quand je vois un film après avoir lu le livre, j'ai l'impression qu'il manque des éléments pour bien comprendre l'histoire, et je me demande ce que j'en aurais compris si je n'avais pas lu le roman originel.
Au final, mes petites-filles ont bien aimé la B.D., moi moyennement, je préfère nettement les romans. (Question de génération ?)
D’après l'oeuvre originale de Anne Fine
Editeur : Rue de Sèvres 2014
Résumé Babelio
Une autre chronique que je reprends, au moment de lire le tome 2 :
J'aime beaucoup la saga du chat assassin, j'ai lu tous les romans et les offre volontiers.
J'ai apprécié que la mise en B.D. se fasse avec la même illustratrice que les romans, on retrouve donc bien les différents protagonistes tels qu'on les imaginait.
De plus, le texte est assez fidèle à l'original, même s'il y a des adaptations bien entendu, puisqu'il doit juste compléter les images.
Cependant, comme quand je vois un film après avoir lu le livre, j'ai l'impression qu'il manque des éléments pour bien comprendre l'histoire, et je me demande ce que j'en aurais compris si je n'avais pas lu le roman originel.
Au final, mes petites-filles ont bien aimé la B.D., moi moyennement, je préfère nettement les romans. (Question de génération ?)
lundi 12 juin 2017
Mary Wakefield - Jalna tome 3 - Mazo de La Roche
Une génération plus tard ...
Ce volume commence environ 40 ans après le début de la saga. 35 ans après la fin du tome 2, soit vers la fin du 19e siècle (vers 1891 ?)
J'avais regretté, dans les premiers volumes, que Adeline, figure centrale, héroïne de la série et "fondatrice" de la famille me soit assez peu sympathique.
Je confirme dans ce tome. Mère moyennement agréable, elle est une belle-mère totalement détestable et ignoble !!
Ce qui ne m'empêche pas de continuer à lire la saga avec plaisir.
Je n'ai encore pas parlé je crois des belles descriptions de la nature, surtout autour de Jalna.
Les oiseaux, l'eau, les plantes; Toujours des petits paragraphes assez courts pour n'être pas lassants, mais qui font apprécier ce beau coin du Canada.
Pas mon tome préféré, car vraiment très axé sur la méchanceté d’Adeline envers Mary, moins varié que les autres.
J'ai regretté que le personnage d'Augusta (Gussie) très prometteur dans les deux premiers tomes, fillette à forte personnalité, sympathique et intéressante, ai quasiment disparu.
On la retrouve ici mariée, Lady, mais assez fade,
Ce volume commence environ 40 ans après le début de la saga. 35 ans après la fin du tome 2, soit vers la fin du 19e siècle (vers 1891 ?)
J'avais regretté, dans les premiers volumes, que Adeline, figure centrale, héroïne de la série et "fondatrice" de la famille me soit assez peu sympathique.
Je confirme dans ce tome. Mère moyennement agréable, elle est une belle-mère totalement détestable et ignoble !!
Ce qui ne m'empêche pas de continuer à lire la saga avec plaisir.
Je n'ai encore pas parlé je crois des belles descriptions de la nature, surtout autour de Jalna.
Les oiseaux, l'eau, les plantes; Toujours des petits paragraphes assez courts pour n'être pas lassants, mais qui font apprécier ce beau coin du Canada.
Pas mon tome préféré, car vraiment très axé sur la méchanceté d’Adeline envers Mary, moins varié que les autres.
J'ai regretté que le personnage d'Augusta (Gussie) très prometteur dans les deux premiers tomes, fillette à forte personnalité, sympathique et intéressante, ai quasiment disparu.
On la retrouve ici mariée, Lady, mais assez fade,
dimanche 11 juin 2017
Le Club des Cinq et les papillons - Enid Blyton
Après une (trop) longue période Clan des Sept, où j'ai dû lire à mes petites-filles plus d'une demi-douzaine de titres (au début, c'est sympa, mais au bout d'un certain nombre de verres de limonade et de biscuits partagés, ça lasse un peu !!!), j'avais tenté de passer au Club des cinq. En fait, je préfère de loin leur lire des 6 Compagnons, qui se passent souvent dans la région (P.J. Bonzon ayant été instit dans notre canton) mais ça les tente rarement.
Seules, elles dévorent les Fantômette (heureusement, qu’elles les lisent seules, parce que là, je crois que je ne tiendrais pas le coup !!)
On a donc commencé ensemble ce Club des Cinq, mais jamais pu finir faute de temps où on soit toutes les trois (et d'un enthousiasme assez limité de leur part il faut dire). Même si le suspens est limité, je voulais tout de même savoir comment ça se terminait, j'ai donc continué seule !!
Un bon petit roman jeunesse, assez daté bien sûr, mais justement, c'est agréable de voir des gamins partir seuls camper, d’imaginer la liberté qu'ils avaient alors.
Départ en vélo pour aller camper tous les quatre, accompagnés il est vrai par Dagobert le bon chien.
Seules, elles dévorent les Fantômette (heureusement, qu’elles les lisent seules, parce que là, je crois que je ne tiendrais pas le coup !!)
On a donc commencé ensemble ce Club des Cinq, mais jamais pu finir faute de temps où on soit toutes les trois (et d'un enthousiasme assez limité de leur part il faut dire). Même si le suspens est limité, je voulais tout de même savoir comment ça se terminait, j'ai donc continué seule !!
Un bon petit roman jeunesse, assez daté bien sûr, mais justement, c'est agréable de voir des gamins partir seuls camper, d’imaginer la liberté qu'ils avaient alors.
Départ en vélo pour aller camper tous les quatre, accompagnés il est vrai par Dagobert le bon chien.
samedi 10 juin 2017
Le bourreau passe à minuit, my Lord - Ewan Blackshore
Les mystères de la Tamise - Tome 2
Auteur : Ewan Blackshore (Pseudonyme de Bertrand Puard !)
Enquête de Ted Scribble assisté de Tom Cope, son jeune et fidèle lieutenant.
Superintendant Phileas Crown
Auteur : Ewan Blackshore (Pseudonyme de Bertrand Puard !)
Enquête de Ted Scribble assisté de Tom Cope, son jeune et fidèle lieutenant.
Superintendant Phileas Crown
Je ne connais pas les autres tomes de cette série, mais celui-ci se lit parfaitement tout seul.
Ted Scribble est un ancien journaliste d'un journal à scandale de Londres. Il rêve de monter ses propres pièces de théâtre, en latin, persuadé d'avoir plus de talents que bien d'autres qu'on présente sur les scènes londoniennes.
Après quelques enquêtes menées un peu fortuitement, il a découvert qu'il gagnait mieux sa vie ainsi et a abandonné le journal. Mais il conserve un œil dans la place, grâce à son jeune ami.
Dont il se méfie cependant, ses confidences se retrouvant parfois dans une enquête à la une du Shore.
Dans cet épisode, qui se déroule vers le début du règne de George V s'entremêlent une révolte des Républicains, un rapport secret pour le roi mystérieusement volé, et de nombreux assassinats de Lords, chaque soir à minuit.
Ted va devoir démêler tout ça, mettre à profit son expérience du théâtre pour s'immiscer parmi les députés. Il va même rencontrer le roi, alors qu'il est en pantoufles !
vendredi 9 juin 2017
Matins à Jalna - Jalna tome 2 - Mazo de La Roche
J'ai aimé lire ce 2e tome, toujours entraînant, varié, avec de l'humour.
Je n'ai pas réussi à trouver mention du traducteur,ce qui est curieux. Et j'ai été surprise car bien qu'il s'agisse d'une édition France-loisirs, qui ressemble beaucoup à celle du tome un, et de la même époque, plusieurs prénoms ont été modifiés (moins francisés). Souvent légèrement : Nicholas au lieu de Nicolas, Philip et plus Philippe. Mais Jacques est devenu James. Ça n'aide pas trop à suivre dans cette nombreuse famille !!
Ce tome commence au début de la guerre civile (guerre de sécession) américaine (1861) et se termine environ deux ans plus tard.
Quelques détails m’ont agacée (je sais, je chipote, j'aime bien lire cette série) :
Le parti-pris sur la guerre civile : Que les héros soient sudistes, d'accord, chacun son parti et ses convictions.
Mais ne présenter que le bon côté de l'esclavage : les Noirs aiment bien ça, ils ne voudraient quitter leurs maîtres pour rien au monde... ; et surtout ne montrer que ceux qui sont - relativement - bien traités : femmes de chambres, cuisinières ... sans jamais parler de tous ceux maltraités, de la vie dans les plantations, des maîtres durs et cruels, des séparations de famille, me parait un peu biaiser le propos. D’autant que bien qu'ancien, ce volume a tout de même été écrit en 1960, Un siècle et demi après cette guerre.
Je n'ai pas réussi à trouver mention du traducteur,ce qui est curieux. Et j'ai été surprise car bien qu'il s'agisse d'une édition France-loisirs, qui ressemble beaucoup à celle du tome un, et de la même époque, plusieurs prénoms ont été modifiés (moins francisés). Souvent légèrement : Nicholas au lieu de Nicolas, Philip et plus Philippe. Mais Jacques est devenu James. Ça n'aide pas trop à suivre dans cette nombreuse famille !!
Ce tome commence au début de la guerre civile (guerre de sécession) américaine (1861) et se termine environ deux ans plus tard.
Quelques détails m’ont agacée (je sais, je chipote, j'aime bien lire cette série) :
Le parti-pris sur la guerre civile : Que les héros soient sudistes, d'accord, chacun son parti et ses convictions.
Mais ne présenter que le bon côté de l'esclavage : les Noirs aiment bien ça, ils ne voudraient quitter leurs maîtres pour rien au monde... ; et surtout ne montrer que ceux qui sont - relativement - bien traités : femmes de chambres, cuisinières ... sans jamais parler de tous ceux maltraités, de la vie dans les plantations, des maîtres durs et cruels, des séparations de famille, me parait un peu biaiser le propos. D’autant que bien qu'ancien, ce volume a tout de même été écrit en 1960, Un siècle et demi après cette guerre.
jeudi 8 juin 2017
Papi rebelle - David Walliams
Je suis loin d'être une inconditionnelle de David Walliams, un peu trop loufoque pour moi, avec un humour sur des choses que je trouve souvent plus tristes que drôles.
Ma petite-fille par contre, elle adore. Et comme elle n'est pas la seule, nous achetons volontiers les nouvelles sorties pour la bibliothèque. Elle vient d’emprunter celui-ci, et malgré mon peu d'enthousiasme, a tenu à me le faire passer avant de le rendre. Donc, je ne pouvais échapper à sa lecture.
J'avais détesté Diabolique dentiste mais pas celui-ci. Il est plus dans la veine de Mamie Gangster. Beaucoup d'humour, beaucoup de tendresse, mais un fond de vraie vie et de tristesse. En fait, un très beau livre finalement, même si j'ai un peu de mal avec cet humour déjanté, et aussi avec toute la tristesse sous-jacente (mais je pense que les enfants en retiennent surtout la drôlerie).
On a ici la guerre vu des airs, et puis la maladie d'Alzheimer. Mais aussi toutes les sottises faites en sorties scolaires par la classe de Jack (probablement le côté le plus réjouissant). Et puis sa façon d’entrer dans le jeu de son grand-père, ce qui est sans doute la plus belle façon d'accepter cette maladie.
Il y a de temps en temps des caractères écrits très gros, ou bien qui montent ou descendent, qui changent de police. Ce qui introduit un petit côté graphique qui plaît, et qui aide aussi les lecteurs un peu hésitant.
Et ne pas oublier les illustrations de Tony Ross !
Au final, un livre tendre et drôle. Qui aide sans doute à voir le bon côté dans les choses les moins agréables de la vie.
Et assorti, je ne m'y attendais pas, d'un dossier de plus de dix pages sur la seconde guerre mondiale, par petits articles faciles.
Ma petite-fille par contre, elle adore. Et comme elle n'est pas la seule, nous achetons volontiers les nouvelles sorties pour la bibliothèque. Elle vient d’emprunter celui-ci, et malgré mon peu d'enthousiasme, a tenu à me le faire passer avant de le rendre. Donc, je ne pouvais échapper à sa lecture.
J'avais détesté Diabolique dentiste mais pas celui-ci. Il est plus dans la veine de Mamie Gangster. Beaucoup d'humour, beaucoup de tendresse, mais un fond de vraie vie et de tristesse. En fait, un très beau livre finalement, même si j'ai un peu de mal avec cet humour déjanté, et aussi avec toute la tristesse sous-jacente (mais je pense que les enfants en retiennent surtout la drôlerie).
On a ici la guerre vu des airs, et puis la maladie d'Alzheimer. Mais aussi toutes les sottises faites en sorties scolaires par la classe de Jack (probablement le côté le plus réjouissant). Et puis sa façon d’entrer dans le jeu de son grand-père, ce qui est sans doute la plus belle façon d'accepter cette maladie.
Il y a de temps en temps des caractères écrits très gros, ou bien qui montent ou descendent, qui changent de police. Ce qui introduit un petit côté graphique qui plaît, et qui aide aussi les lecteurs un peu hésitant.
Et ne pas oublier les illustrations de Tony Ross !
Au final, un livre tendre et drôle. Qui aide sans doute à voir le bon côté dans les choses les moins agréables de la vie.
Et assorti, je ne m'y attendais pas, d'un dossier de plus de dix pages sur la seconde guerre mondiale, par petits articles faciles.
mercredi 7 juin 2017
Caroline au Pôle Nord - Pierre Probst
Depuis quelques années, je suis une fan absolue de la Caroline de Pierre Probst.
J'avais quelques petites histoires de ses animaux dans mes lectures d'enfants, et j'admire mes parents, (à l'époque, arrivés en France depuis pas très longtemps) pour leur choix.
J'avais un peu oublié pendant de nombreuses années, jamais offert à mes enfants. Et puis j'ai redécouvert ça il y a moins d'un lustre, et j'adore.
Avant tout pour les dessins, les têtes expressives des animaux sont vraiment extraordinaires. Quand Pouf, Pitou, ou Bobi sont ahuris, ennuyés, ou bousculés, ça donne des dessins dont je ne me lasse pas.
Et de plus, Caroline est vraiment l'anti-Martine !!!
Elle n'est pas bloquée à la maison à s'occuper de son petit frère, et à faire tous les travaux à la place de ses parents (d’ailleurs, en a-t-elle ?) mais toujours par monts et par vaux, avec sa troupe de petits animaux inénarrables, chats, chien, ours, lion ...
Chaque histoire est un petit régal, mais aussi l'occasion d'expliquer et de découvrir avec les plus jeunes.
J'ai le plaisir de voir que mes petits-enfants, pas forcément intéressés par mes vieux livres, adorent ceux-ci.
J'en ai chroniqué une bonne demi-douzaine sur Babelio, mais je n'avais pas encore eu l’occasion d'en parler sur ce blog.
Merci à ma fille, qui m'a dénichée celui-ci au vide-grenier où je n'ai pas pu aller, il est mignon comme tout.
J'avais quelques petites histoires de ses animaux dans mes lectures d'enfants, et j'admire mes parents, (à l'époque, arrivés en France depuis pas très longtemps) pour leur choix.
J'avais un peu oublié pendant de nombreuses années, jamais offert à mes enfants. Et puis j'ai redécouvert ça il y a moins d'un lustre, et j'adore.
Avant tout pour les dessins, les têtes expressives des animaux sont vraiment extraordinaires. Quand Pouf, Pitou, ou Bobi sont ahuris, ennuyés, ou bousculés, ça donne des dessins dont je ne me lasse pas.
Et de plus, Caroline est vraiment l'anti-Martine !!!
Elle n'est pas bloquée à la maison à s'occuper de son petit frère, et à faire tous les travaux à la place de ses parents (d’ailleurs, en a-t-elle ?) mais toujours par monts et par vaux, avec sa troupe de petits animaux inénarrables, chats, chien, ours, lion ...
Chaque histoire est un petit régal, mais aussi l'occasion d'expliquer et de découvrir avec les plus jeunes.
J'ai le plaisir de voir que mes petits-enfants, pas forcément intéressés par mes vieux livres, adorent ceux-ci.
J'en ai chroniqué une bonne demi-douzaine sur Babelio, mais je n'avais pas encore eu l’occasion d'en parler sur ce blog.
Merci à ma fille, qui m'a dénichée celui-ci au vide-grenier où je n'ai pas pu aller, il est mignon comme tout.
mardi 6 juin 2017
La naissance de Jalna - Jalna tome 1 - Mazo de La Roche
Voici donc le début chronologique de cette fameuse saga. Ecrit seulement en 1944, dix-sept ans après le succès du premier volume.
Tome très agréable à lire, varié et prenant.
L'histoire débute en Grande-Bretagne au milieu du 19e siècle. Le jeune couple Philippe Whiteoak et Adeline Court, revient des Indes, où ils se sont rencontrés (à Jalna) puis épousés.
Ils profitent de quelques jours dans leurs familles (en Angleterre pour lui, en Irlande pour elle) et dans les plaisirs de Londres, avant de partir s'exiler au Canada, où un oncle leur lègue une maison.
Après un départ et un voyage mouvementé, le jeune et beau couple, que tout le monde envie, et leur fillette Augusta (dite Gussie) s'installent à Québec.
Après la naissance de leur premier garçon, Nicolas, des connaissances les persuadent de venir s'installer en Ontario où le climat est moins rude, les espaces larges et prospères, et la population bien plus anglaise qu'à Québec.
Ils espèrent ainsi reconstituer là une colonie anglaise, à la fois traditionaliste et novatrice.
Tome très agréable à lire, varié et prenant.
L'histoire débute en Grande-Bretagne au milieu du 19e siècle. Le jeune couple Philippe Whiteoak et Adeline Court, revient des Indes, où ils se sont rencontrés (à Jalna) puis épousés.
Ils profitent de quelques jours dans leurs familles (en Angleterre pour lui, en Irlande pour elle) et dans les plaisirs de Londres, avant de partir s'exiler au Canada, où un oncle leur lègue une maison.
Après un départ et un voyage mouvementé, le jeune et beau couple, que tout le monde envie, et leur fillette Augusta (dite Gussie) s'installent à Québec.
Après la naissance de leur premier garçon, Nicolas, des connaissances les persuadent de venir s'installer en Ontario où le climat est moins rude, les espaces larges et prospères, et la population bien plus anglaise qu'à Québec.
Ils espèrent ainsi reconstituer là une colonie anglaise, à la fois traditionaliste et novatrice.
lundi 5 juin 2017
Photographier le monde avec un drone - Ayperi Karabuda Ecer
Quelle merveille !
J'avais postulé à la Masse critique de Babelio pour recevoir quelques petits polars, et j'avais ajouté celui-ci, n'espérant guère être choisie. Et c'est ce superbe bouquin de photos que j'ai reçu.
Je ne m'en lasse pas.
J'aime toujours les photos aériennes, qui nous donnent un point de vue sur le monde qu'on a peu l'occasion de voir.
Avec les drones en plus, non seulement de l'originalité, puisqu'ils permettent d’atteindre certains points de vue uniques, mais aussi des possibilités de mises en scène.
Donc, beauté et originalité.
Un beau format cartonné, et 9 grands chapitres, par thèmes.
1. Les drones, c'est nous !
2. Au plus près
3. Urbain
4. Faune
5. Témoins
6. Grands espaces
7. Motifs et ombres
8 En action
9 Oui !
(et oui, on termine par des photos de mariages vus du ciel !!)
Très variés donc comme le laissent entendre les titres.
Aussi bien de la photo "documentaire" que des clichés artistiques, entre autres dans le chapitre 7.
Difficile de parler en mots d'un livre dont l'essentiel est la vue.
J’ajouterai cependant qu'il y a, pour l'amateur de base comme moi, un index très bien fait des lieux géographiques.
Chaque grande photo est assortie, outre le nom du photographe, du lieu, avec l'altitude de prise de vue, et les coordonnées latitude et longitude (bien pratique quand on veut chercher où ça se situe précisément).
Parfois un petit texte d’explication.
Pour ceux intéressés par la technique, il y a, pour chaque photo, mention du matériel utilisé.
Quelques pages de présentation des principaux photographes ayant participé.
Et, outre l'introduction détaillée par Ayperi Karabuda Ecer, un guide succinct pour l’utilisateur.
Au final, un superbe album aussi bien à destination de ceux qui aiment simplement les belles photos, que de ceux qui veulent se lancer dans les clichés par drone.
Un immense merci à Babelio Masse critique, et aux Editions E/P/A et du Chêne.
Extrait :
Avec son DJI Phatom équipé d'une GoPoro Hero4, le photographe a saisi ce moment magique où le Mont-Saint-Michel est complètement cerné par les eaux et redevient une île, la digue-route d'accès au continent étant complètement submergée.
Au cours de la "marée du siècle" de 2015, un phénomène naturel qui se produit tous les dix-huit ans environ, le marnage (différence de hauteur d'eau entre la pleine et la basse mer) atteignit près de 14 mètres dans la baie. Désireux de saisir cet instant exceptionnel, le photographe a dû demander une autorisation pour survoler la zone et arriver très tôt sur les lieux.
Wanaiifilms |
Photos réunies par Dronestagram (première plateforme en ligne de passionnés de photographie aérienne)
Editeur : E/P/A Editions du Chêne (12 avril 2017)
Collection : Hors collection
Format : 250x210 mm ; 288 pages
Prix : 29.90 €
Résumé Babelio
Pour vous donner une idée, voici quelques-unes des photos du livre.
Je tiens à m'excuser, notamment auprès des auteurs (que je cite entre parenthèses) pour la faible qualité de certaines images, mais je voulais un éventail un peu large de photos. Bien entendu, la qualité des images du livre est excellente.
Pfeiffer Beach, Big Sur, Californie Etats-Unis (Romeo Durscher) |
Saint-Malo France (Easy Ride) Grande marée |
Aquismon Mexique (Postandfly) Cascades du Tamul 105 m |
Guntur Inde (Aurobird) Champ de piments rouges |
Lymington Royaume-Uni (Mark Baker) |
Parc national de Bali Barat Indonésie (Capungaero) |
p 216 Jamesville (Etat de New York) Etats-Unis (Bobgates) |
p 173 Saint-Jean-en-Royans France (Ookpik) (Mon scan est mauvais, mais je tenais à cette photo, la plus proche de chez moi !) |
P 198 Marais salant Margherita di Savoia Italie (Gernone Photo) |
p 245 Mazatlan Mexique (wOOtsor) |
Cable Beach Broome Australie (Todd Kennedy) |
dimanche 4 juin 2017
samedi 3 juin 2017
Des amis dans la police - Pierre Siniac
Un polar vraiment à part !
Inracontable si on ne veut rien dévoiler, ce qui est la moindre des choses pour un roman policier.
Pour une fois, je vous servirai donc le résumé !
"Certains jouent aux boules ou tapent la belote. Pas lui. Depuis qu'il est à la retraite, l'Albinos dévore des livres, achetés d'occasion chez le bouquiniste du coin : romans policiers, d'espionnage et de temps en temps un ouvrage sérieux, saisi au hasard dans l'étalage. Au hasard? N'est-ce pas à son intention qu'on a glissé dans un volume ce petit rectangle de carton très menaçant : Je sais que vous avez tué une femme. Ce crime parfait est resté impuni, mais ça pourrait changer ?"
Et oui, Germain ouvre un livre de Sagan cette fois. Mais pourquoi ce petit carton l'impressionne-t-il autant ?
Attention, tout n'est que faux-semblant en ce bas monde.
Et si le dénouement ne vous laisse pas ébahi, c'est que vous aviez déjà lu le roman !!
Le problème serait de vous raconter un peu, à la lumière de ce qu'on apprend à la fin, il me serait difficile d'être suffisamment ambigu pour ne rien dévoiler. L'auteur y parvient, c'est ce qui en fait toute sa force.
Inracontable si on ne veut rien dévoiler, ce qui est la moindre des choses pour un roman policier.
Pour une fois, je vous servirai donc le résumé !
"Certains jouent aux boules ou tapent la belote. Pas lui. Depuis qu'il est à la retraite, l'Albinos dévore des livres, achetés d'occasion chez le bouquiniste du coin : romans policiers, d'espionnage et de temps en temps un ouvrage sérieux, saisi au hasard dans l'étalage. Au hasard? N'est-ce pas à son intention qu'on a glissé dans un volume ce petit rectangle de carton très menaçant : Je sais que vous avez tué une femme. Ce crime parfait est resté impuni, mais ça pourrait changer ?"
Et oui, Germain ouvre un livre de Sagan cette fois. Mais pourquoi ce petit carton l'impressionne-t-il autant ?
Attention, tout n'est que faux-semblant en ce bas monde.
Et si le dénouement ne vous laisse pas ébahi, c'est que vous aviez déjà lu le roman !!
Le problème serait de vous raconter un peu, à la lumière de ce qu'on apprend à la fin, il me serait difficile d'être suffisamment ambigu pour ne rien dévoiler. L'auteur y parvient, c'est ce qui en fait toute sa force.
vendredi 2 juin 2017
Ma Cousine Rachel - Daphné du Maurier
Un brin déçue, même si Daphné du Maurier, ça se lit toujours bien, page turner avant l'heure !
J'avais (peu) des souvenirs de Rebecca ou de l'Auberge de la Jamaïque, lu il y a trèèès longtemps, et je savais que c'est le style de roman qui me plaît et me détend.
Mes petits-enfants ayant une "cousine Rachel" (heureusement pas dans ce style !!) depuis un moment que je me promettais de lire celui-ci, récupéré dans la vieille collection où je me délecte de Autant en Emporte le vent.
Effectivement, pas de déception sur l'écriture, et j'ai bien retrouvé dans ce roman l'ambiance des autres livres de l'auteur.
Récit d'une époque, personnages sombres et néfastes.
J'ai aimé voyager de Florence, ses villas patriciennes, sa colline de Fiesole, jusqu'à la Cornouailles sauvage.
Mais dieu que ce godelureau de Phillip m'a agacée !
D'accord il est amoureux, d'accord il découvre soudainement, et un peu brutalement le monde, les femmes et la vie en société, d'accord la Comtesse est un modèle de manipulatrice. Mais tout de même, quand on lui met sous le nez (et même plus près !) les dangers et les méfaits de la-dite cousine, rien ne le fait hésiter à se précipiter vers le désastre du mieux qu'il peut.
J'avais (peu) des souvenirs de Rebecca ou de l'Auberge de la Jamaïque, lu il y a trèèès longtemps, et je savais que c'est le style de roman qui me plaît et me détend.
Mes petits-enfants ayant une "cousine Rachel" (heureusement pas dans ce style !!) depuis un moment que je me promettais de lire celui-ci, récupéré dans la vieille collection où je me délecte de Autant en Emporte le vent.
Effectivement, pas de déception sur l'écriture, et j'ai bien retrouvé dans ce roman l'ambiance des autres livres de l'auteur.
Récit d'une époque, personnages sombres et néfastes.
J'ai aimé voyager de Florence, ses villas patriciennes, sa colline de Fiesole, jusqu'à la Cornouailles sauvage.
Mais dieu que ce godelureau de Phillip m'a agacée !
D'accord il est amoureux, d'accord il découvre soudainement, et un peu brutalement le monde, les femmes et la vie en société, d'accord la Comtesse est un modèle de manipulatrice. Mais tout de même, quand on lui met sous le nez (et même plus près !) les dangers et les méfaits de la-dite cousine, rien ne le fait hésiter à se précipiter vers le désastre du mieux qu'il peut.
jeudi 1 juin 2017
Ascenseur pour le futur - Nadia Coste
Encore un bon roman de la collection Des histoires de futur / Soon
Lu peu après la trilogie de Nathalie Stragier, je retrouve ici une histoire de voyage dans le temps, mais aussi différente que possible, et pas seulement par le format. Mais que j'ai beaucoup aimé aussi.
Attention, spoiler !
L'originalité de ce texte, c'est qu'il va faire se rencontrer un même personnage à différents âges, et c'est fort bien mené, malgré la difficulté de l'exercice.
Un autre point, assez peu courant il me semble pour un livre d’anticipation (mais il est vrai que j'en lis peu) c'est que la trame de l'histoire se déroule en 1991.
Ce qui permet un saut "dans le futur" en 2015, et donc une époque que l’autrice peut décrire sans peine, et une comparaison entre les deux siècles. Avec des passages touchants où certains personnages ont vieilli.
Lu peu après la trilogie de Nathalie Stragier, je retrouve ici une histoire de voyage dans le temps, mais aussi différente que possible, et pas seulement par le format. Mais que j'ai beaucoup aimé aussi.
Attention, spoiler !
L'originalité de ce texte, c'est qu'il va faire se rencontrer un même personnage à différents âges, et c'est fort bien mené, malgré la difficulté de l'exercice.
Un autre point, assez peu courant il me semble pour un livre d’anticipation (mais il est vrai que j'en lis peu) c'est que la trame de l'histoire se déroule en 1991.
Ce qui permet un saut "dans le futur" en 2015, et donc une époque que l’autrice peut décrire sans peine, et une comparaison entre les deux siècles. Avec des passages touchants où certains personnages ont vieilli.
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