Une histoire très amusante et agréable à lire : politesse, magie, un petit texte court.
Pendant toute la période où Émile est sous le coup de la magie de son père, de petites étoiles multicolores volettent autour de sa tête, ce qui à la fois égaie le livre et clarifie la situation pour les petits lecteurs.
Une collection pour lire à deux : l'adulte ou l'aîné lit le texte, et pour le débutant il y a les dialogues, en bleu et en gras. Une façon intéressante de débuter la lecture autonome.
Je comprends le but d'une telle collection, mais l'étiquette (quasi fluo !) CP niveau 1 me gêne.
D'abord, pas certaine qu'en fin de premier trimestre de CP, (c'est ce qui est prévu), tous les enfants soient prêts à lire des phrases pas toutes simples. Il me semblait que chaque enfant doit apprendre à son rythme, et je pense que ce genre d'indication met l'élève en situation d'échec, surtout si le parent insiste un peu.
Ensuite, ce roman pourrait être proposé à des enfants plus grands mais encore en difficulté de lecture, et là aussi, c'est un peu stigmatisant cette étiquette CP.
A l'inverse, un bon lecteur peut lire cette histoire à tout moment, car le texte lui-même est intéressant, mais la mention CP ne lui donnera pas très envie.
Bref, ce système de "cases" me gêne (à part pour satisfaire les tontons, marraines etc qui cherchent un cadeau !).
mardi 31 octobre 2017
lundi 30 octobre 2017
L'agenda de la petite souris - Céline Lamour-Crochet - Anne Mahler
Un album de plus sur la petite souris des dents.
Original par sa forme, puisque chaque double page est consacrée à l'activité d'un jour de la semaine, jour écrit en rouge sur du texte bleu.
De belles grandes illustrations, un contenu assez original, avec plusieurs références au Père Noël.
Quand la semaine est terminée, l'album ne l'est pas pour autant, je ne m'y attendais pas.
Quelques pages encore, puis une conclusion un peu surprenante et quelques conseils pour soigner ses dents.
Cependant un album qui n'a déchaîné aucun enthousiasme chez moi.
A part l'intérêt de voir chaque jour de la semaine, on l'a lu, sans plaisir ni déplaisir, sans sourire, ni émotion.
Extraits :
Original par sa forme, puisque chaque double page est consacrée à l'activité d'un jour de la semaine, jour écrit en rouge sur du texte bleu.
De belles grandes illustrations, un contenu assez original, avec plusieurs références au Père Noël.
Quand la semaine est terminée, l'album ne l'est pas pour autant, je ne m'y attendais pas.
Quelques pages encore, puis une conclusion un peu surprenante et quelques conseils pour soigner ses dents.
Cependant un album qui n'a déchaîné aucun enthousiasme chez moi.
A part l'intérêt de voir chaque jour de la semaine, on l'a lu, sans plaisir ni déplaisir, sans sourire, ni émotion.
Extraits :
dimanche 29 octobre 2017
Maman à l'école - Éric Veillé - Pauline Martin
Un album plein d'humour, dans l'alliance du texte et des illustrations.
Pas besoin d'attendre la rentrée pour le lire, on vient de s'en régaler avec mes petits, ils ont tous bien ri.
Si le fond de l’histoire est très "pédagogique" : finalement, l'école, c'est encore mieux sans maman ; on s'amuse bien tout le long, à voir cette maman fort encombrante, et les visages des enfants très expressifs.
J'aime décidément beaucoup les albums d'Éric Veillé, même si mon préféré reste L'Imagier après la tempête.
Premier jour d'école.
La narratrice découvre catastrophée qu'il y a là plein d'enfants, et que leurs parents les ont abandonnés... "Disparus ! Envolés !"
Pour éviter cela, elle se cramponne donc à sa maman, qui reste avec elle dans l'école.
Mais était-ce finalement une si bonne idée que ça ?
Pas besoin d'attendre la rentrée pour le lire, on vient de s'en régaler avec mes petits, ils ont tous bien ri.
Si le fond de l’histoire est très "pédagogique" : finalement, l'école, c'est encore mieux sans maman ; on s'amuse bien tout le long, à voir cette maman fort encombrante, et les visages des enfants très expressifs.
J'aime décidément beaucoup les albums d'Éric Veillé, même si mon préféré reste L'Imagier après la tempête.
Premier jour d'école.
La narratrice découvre catastrophée qu'il y a là plein d'enfants, et que leurs parents les ont abandonnés... "Disparus ! Envolés !"
Pour éviter cela, elle se cramponne donc à sa maman, qui reste avec elle dans l'école.
Mais était-ce finalement une si bonne idée que ça ?
samedi 28 octobre 2017
Les Schtroumpfs et le demi-génie - Les Schtroumpfs n° 34
Encore une schtroumpfe histoire, pardon, une belle histoire de Schtroumpfs. Un scénario bien construit, du suspens et de l'action, de l'originalité et surtout, un grand rôle pour Gargamel (j'adore) et quelques apparitions d'Azraël, mon préféré.
Comme souvent, je suis un peu gênée par cette Schtroumpfette seule là au milieu et que tout le monde convoite.
Ce n'est pas mon titre préféré, mais un bon plaisir de lecture tout de même. Avec cette idée très originale des deux génies qui ne peuvent agir qu'ensemble.
Extraits :
Demain est un jour où s'ouvrent les mondes parallèles. Je vais vous envoyer chez les humains. Mais séparément !
***
vendredi 27 octobre 2017
Mauvais garçon - Michael Morpurgo
Un petit roman très intéressant, qui se lit d'un trait.
Emprunté parce qu'il s'agit de Michael Morpurgo, je craignais de ne pas aimer, histoire de cheval et de mauvais garçon, rien qui me tente vraiment.
Mais j'aurais dû m'en douter, on n'est jamais déçu par cet auteur.
Un grand-père, né en 1943, raconte à son petit-fils comment, ayant assez mal commencé dans la vie, - situation de famille difficile qui l'a conduit à faire pas mal de bêtises - il a finalement été sauvé par son amour des chevaux, et quelques rares personnes qui ont su l'aider.
Rien d'exceptionnel dans le sujet, mais un vrai plaisir pour un petit roman qui se dévore.
Avec un peu de surprise quand arrivée à la page 102, j'ai découvert que j'étais au bout du texte. La trentaine de pages restantes étant consacrée à un dossier, sur les chevaux,et sur les maison de délinquants au début du siècle passé.
Avec les très belles illustrations de Michael Foreman, comme souvent les livres de Morpurgo.
Extraits :
Emprunté parce qu'il s'agit de Michael Morpurgo, je craignais de ne pas aimer, histoire de cheval et de mauvais garçon, rien qui me tente vraiment.
Mais j'aurais dû m'en douter, on n'est jamais déçu par cet auteur.
Un grand-père, né en 1943, raconte à son petit-fils comment, ayant assez mal commencé dans la vie, - situation de famille difficile qui l'a conduit à faire pas mal de bêtises - il a finalement été sauvé par son amour des chevaux, et quelques rares personnes qui ont su l'aider.
Rien d'exceptionnel dans le sujet, mais un vrai plaisir pour un petit roman qui se dévore.
Avec un peu de surprise quand arrivée à la page 102, j'ai découvert que j'étais au bout du texte. La trentaine de pages restantes étant consacrée à un dossier, sur les chevaux,et sur les maison de délinquants au début du siècle passé.
Avec les très belles illustrations de Michael Foreman, comme souvent les livres de Morpurgo.
Extraits :
jeudi 26 octobre 2017
Le journal de Gurty - Tome 3 : Marrons à gogo
On l'attendait avec impatience, il est arrivé le tome 3, et on n'est vraiment pas déçus !!
Gurty est toujours aussi drôle, on ne s'ennuie pas une seconde avec elle. Mais il y a aussi des côtés plus tendres dans ce volume.
Comme un hommage à la vraie Gurty, l’inspiratrice, qui hélas a quitté cette terre de Provence qu'elle aimait tant peu après la parution de ce troisième volume.
C'est plein d'amitié, de vérités, de petites phrases hilarantes, d'aventures étourdissantes.
Moins d'humains il me semble dans ce tome. Gurty, Fleur, Tête de Fesse vivent leur vie et on se régale.
J'ai particulièrement apprécié l'écureuil qui fait hi hi (et son fantôme qui fait hou hou). Et je crois que je comprends mieux la présence, alors que j'allais commencer ce livre mais ne l'avais pas encore découvert, d'un écureuil courant sur mon volet à l'étage, ce qui est assez surprenant. Il voulait lui aussi lire les aventures de son alter ego.
Quant au cerf-volant, qui de l'avis de Gurty est défectueux, puisqu'il s'envole dès qu'il y a du vent ...
Les illustrations sont tout aussi amusantes que le texte, et cette série plaît vraiment à tous les âges.
Un passage sur la chasse, un autre sur les fourrures, particulièrement bien sentis. Une belle façon de faire passer des convictions par l'humour. Je pense que les enfants (qui se régalent en ce moment des deux premiers tomes et eux aussi attendent avec grande impatience le nouveau) seront sensibles et marqués par ces petites phrases "l'air de rien".
Gurty est toujours aussi drôle, on ne s'ennuie pas une seconde avec elle. Mais il y a aussi des côtés plus tendres dans ce volume.
Comme un hommage à la vraie Gurty, l’inspiratrice, qui hélas a quitté cette terre de Provence qu'elle aimait tant peu après la parution de ce troisième volume.
C'est plein d'amitié, de vérités, de petites phrases hilarantes, d'aventures étourdissantes.
Moins d'humains il me semble dans ce tome. Gurty, Fleur, Tête de Fesse vivent leur vie et on se régale.
J'ai particulièrement apprécié l'écureuil qui fait hi hi (et son fantôme qui fait hou hou). Et je crois que je comprends mieux la présence, alors que j'allais commencer ce livre mais ne l'avais pas encore découvert, d'un écureuil courant sur mon volet à l'étage, ce qui est assez surprenant. Il voulait lui aussi lire les aventures de son alter ego.
Quant au cerf-volant, qui de l'avis de Gurty est défectueux, puisqu'il s'envole dès qu'il y a du vent ...
Les illustrations sont tout aussi amusantes que le texte, et cette série plaît vraiment à tous les âges.
Un passage sur la chasse, un autre sur les fourrures, particulièrement bien sentis. Une belle façon de faire passer des convictions par l'humour. Je pense que les enfants (qui se régalent en ce moment des deux premiers tomes et eux aussi attendent avec grande impatience le nouveau) seront sensibles et marqués par ces petites phrases "l'air de rien".
mercredi 25 octobre 2017
Zizanie au zoo - Jeanne Willis
Série Pingouins en pagaille Tome 1
Un peu déjanté pour moi, mais un roman drôle qui devait plaire aux jeunes lecteurs.
Avec des illustrations tout aussi drôles.
Le petit monde du zoo est en émoi car faute de public suffisant, le zoo risque de fermer, et les animaux ne savent ce qu'ils vont devenir.
Ils tentent un spectacle pour attirer du monde.
Et on retrouve des personnalités différentes comme chez les humains, la star en herbe, le grand timide, l'organisateur, les fous-fous etc ...
Le tout plutôt loufoque et parfois imprévisible.
Avec une bonne présentation au début, d'une part expliquant la différence entre pingouins et manchots (car en fait, ici, il s'agit de manchots !!) et détaillant pour les personnages principaux leur espèce précise et leurs caractéristiques.
Extraits :
Un peu déjanté pour moi, mais un roman drôle qui devait plaire aux jeunes lecteurs.
Avec des illustrations tout aussi drôles.
Le petit monde du zoo est en émoi car faute de public suffisant, le zoo risque de fermer, et les animaux ne savent ce qu'ils vont devenir.
Ils tentent un spectacle pour attirer du monde.
Et on retrouve des personnalités différentes comme chez les humains, la star en herbe, le grand timide, l'organisateur, les fous-fous etc ...
Le tout plutôt loufoque et parfois imprévisible.
Avec une bonne présentation au début, d'une part expliquant la différence entre pingouins et manchots (car en fait, ici, il s'agit de manchots !!) et détaillant pour les personnages principaux leur espèce précise et leurs caractéristiques.
Extraits :
mardi 24 octobre 2017
M'sieur Victor - Pascal Garnier
Je viens de relire ce roman jeunesse du très regretté Pascal Garnier (en plus, on avait deux mois d'écart !!).
Je reprends ici la critique de ma première lecture il y a huit ans.
Très jolie petite histoire, tendre et belle.
Un de mes coups de coeur, (et pas seulement parce qu'il se passe dans la Drôme !)
Une sorte d'"Ensemble c'est tout " pour la jeunesse apprécié par tous, mais lisible dès 8 ou 9 ans.
Pascal Garnier était décidément un grand écrivain ; il nous manque.
Simon vient juste de fuguer qu'il se retrouve avec un bébé sur les bras. Ce qui complique sérieusement sa vie. Mais la rencontre d'un vieux Monsieur, qui va amener d'autres belles rencontres, va changer l'ambiance.
C'est toujours une belle lecture coup de coeur pour moi.
Mais je pense finalement que c'est plutôt pour un peu plus grand, à partir de 10-11 ans surtout la deuxième partie.
Extraits :
Une vague de honte me monte au front. C'est ça le problème, avec les mensonges. Une fois qu'on a commencé, on ne peut plus revenir en arrière, comme emporté par le courant d'un fleuve.
Je reprends ici la critique de ma première lecture il y a huit ans.
Très jolie petite histoire, tendre et belle.
Un de mes coups de coeur, (et pas seulement parce qu'il se passe dans la Drôme !)
Une sorte d'"Ensemble c'est tout " pour la jeunesse apprécié par tous, mais lisible dès 8 ou 9 ans.
Pascal Garnier était décidément un grand écrivain ; il nous manque.
Simon vient juste de fuguer qu'il se retrouve avec un bébé sur les bras. Ce qui complique sérieusement sa vie. Mais la rencontre d'un vieux Monsieur, qui va amener d'autres belles rencontres, va changer l'ambiance.
C'est toujours une belle lecture coup de coeur pour moi.
Mais je pense finalement que c'est plutôt pour un peu plus grand, à partir de 10-11 ans surtout la deuxième partie.
Extraits :
Une vague de honte me monte au front. C'est ça le problème, avec les mensonges. Une fois qu'on a commencé, on ne peut plus revenir en arrière, comme emporté par le courant d'un fleuve.
lundi 23 octobre 2017
La fabrique des mots - Erik Orsenna
Ce n'est pas gênant pour retrouver ici Jeanne, sa classe et sa maîtresse, (et Henri Salvador aussi) aux prises avec un dictateur qui veut supprimer les mots, parce que les mots sont dangereux. Et que parler empêche de travailler (de l'avis du dictateur)
J'ai été amusée de voir ici la Carte du Tendre, donc je n'avais guère entendu parler depuis mes (très lointains) cours de français du lycée !
Et j'ai aimé retrouver Monsieur Henri, et ses mots si tendres.
Côté Illustrations, je ne suis pas fan des dessins, visuellement, mais par contre, ils sont très "parlants" détaillés, correspondant bien à l'histoire.
Un conte, une fable ? mais un joli petit roman facile à lire et tellement intéressant sur les mots, leur utilité, leur origine, les langues ...
Pour tous, jeunes et adultes.
J'ai trouvé ça passionnant, et je me demande juste à partir de quel âge ça peut intéresser les enfants.
dimanche 22 octobre 2017
Jeux de familles - Françoise Bourdin (Recueil)
Un très beau recueil, et une écriture vraiment addictive.
Dès que j'ai eu le livre en mains, il m'a plu et je l'ai commencé tout de suite.
Une couverture souple, avec rabats, une illustration attrayante.
Plus de mille pages, mais un livre assez léger pour le prendre en main, des pages très fines et néanmoins agréables. De même c'est dense mais très lisible, une bien belle édition.
J'avais déjà lu Françoise Bourdin, mais jamais dans la collection Omnibus où ont déjà paru cinq anthologies avant celle-ci.
Une préface de l'auteur qui parle de façon intéressante de son travail d'écriture, de ses recherches de documentations, et du mal qu’elle a à quitter ses personnages.
Je regrette d’avoir raté l'occasion proposée par Babelio de la rencontrer, J'aurais beaucoup aimé l'écouter parler de sa façon d'écrire.
Un livre à déguster tranquillement, cinq histoires de familles, quatre lieux qui donnent envie de les découvrir ou d'y retourner, des personnages forts, auxquels on s'attache.
Dès que j'ai eu le livre en mains, il m'a plu et je l'ai commencé tout de suite.
Une couverture souple, avec rabats, une illustration attrayante.
Plus de mille pages, mais un livre assez léger pour le prendre en main, des pages très fines et néanmoins agréables. De même c'est dense mais très lisible, une bien belle édition.
J'avais déjà lu Françoise Bourdin, mais jamais dans la collection Omnibus où ont déjà paru cinq anthologies avant celle-ci.
Une préface de l'auteur qui parle de façon intéressante de son travail d'écriture, de ses recherches de documentations, et du mal qu’elle a à quitter ses personnages.
Je regrette d’avoir raté l'occasion proposée par Babelio de la rencontrer, J'aurais beaucoup aimé l'écouter parler de sa façon d'écrire.
Un livre à déguster tranquillement, cinq histoires de familles, quatre lieux qui donnent envie de les découvrir ou d'y retourner, des personnages forts, auxquels on s'attache.
Un été de canicule - Françoise Bourdin
Un roman difficile à lâcher.
Du suspens, des secrets de famille, des personnages forts.
Du suspens, des secrets de famille, des personnages forts.
On s'attache aux Soubeyrand, à leurs problèmes qu'on découvre peu à peu.
La chronique estivale d'une famille, qui commence bien, par un charmant mariage, mais très vite, les ennuis vont s'enchaîner, d'un accident à un cadavre qui réapparaît, d'une rivalité entre frères à des révélations difficiles à sortir.
Le village de Cucuron et la région environnante, Luberon, Pays d'Aigues sont partie intégrante de l'histoire, sans cependant tenir une place très importante.
J'ai été un peu étonnée, que ces gens-là boivent autant de champagne pour des gens du midi !! Il y a tellement d'autres boissons à partager pour les grandes occasions, je ne connais personne en Provence qui boive surtout du champagne !!! (Mais je ne connais pas ces Soubeyrand là j’avoue, !!!)Un soupçon d'interdit - Françoise Bourdin
Ici, ce n'est plus le côté polar du roman précédent, mais une chronique familiale. Avec bien entendu des secrets de famille, des non-dits, que l'on va découvrir peu à peu.
Comme pour le premier, nous sommes dans le sud de la France, mais à Montpellier et alentours cette fois. Et si on retrouve la canicule, le roman se passe en partie à la mauvaise saison.
Encore plus dans celui-ci, on a une grande famille qui vit dans la maison de famille, y compris la jeune veuve d'un des frères. Même si certains ont un appartement ou un travail en ville, la maison est vraiment le point central, chacun s'y retrouve avec plaisir. De grandes tablées autour du couple de parents.
En fait, une famille un peu spéciale, puisque la plupart des membres habitent la propriété de famille. Qui, assez grande, permet à chacun d'avoir son espace, de vie ou de travail.
C'est chaleureux, même si depuis la mort assez inexpliquée du jeune fils, le père n'est plus le même, et ne supporte plus que quelques rares personnes.
Comme pour le premier, nous sommes dans le sud de la France, mais à Montpellier et alentours cette fois. Et si on retrouve la canicule, le roman se passe en partie à la mauvaise saison.
Encore plus dans celui-ci, on a une grande famille qui vit dans la maison de famille, y compris la jeune veuve d'un des frères. Même si certains ont un appartement ou un travail en ville, la maison est vraiment le point central, chacun s'y retrouve avec plaisir. De grandes tablées autour du couple de parents.
En fait, une famille un peu spéciale, puisque la plupart des membres habitent la propriété de famille. Qui, assez grande, permet à chacun d'avoir son espace, de vie ou de travail.
C'est chaleureux, même si depuis la mort assez inexpliquée du jeune fils, le père n'est plus le même, et ne supporte plus que quelques rares personnes.
La promesse de l'océan - Françoise Bourdin
Changement complet de cap avec ce 3e roman : nous quittons le Midi pour la Bretagne.
Et pas de famille "grand format" comme dans les précédents.
La famille se réduit même à sa plus simple expression : Mahé vit seule avec son père, sa copine est seule, et Jean-Marie aussi, pareil pour le dentiste. Et même Rozenn, juste avec son fils.
Tout à fait différent des autres romans où tous se retrouvaient dans des maisons de famille.
Comme toujours peu d’enfants, avec un rôle très minime, même si ici on s'attache à ce pauvre Arthur.
J'ai beaucoup aimé retrouver la Bretagne, et notamment Erquy. Mais ce roman-ci ne sera pas mon préféré : assez "je t'aime, moi non plus" il ne se passe pas énormément de choses.
Et pourtant, là encore, pas moyen de le lâcher, je l'ai lu d'un trait.
Et pas de famille "grand format" comme dans les précédents.
La famille se réduit même à sa plus simple expression : Mahé vit seule avec son père, sa copine est seule, et Jean-Marie aussi, pareil pour le dentiste. Et même Rozenn, juste avec son fils.
Tout à fait différent des autres romans où tous se retrouvaient dans des maisons de famille.
Comme toujours peu d’enfants, avec un rôle très minime, même si ici on s'attache à ce pauvre Arthur.
J'ai beaucoup aimé retrouver la Bretagne, et notamment Erquy. Mais ce roman-ci ne sera pas mon préféré : assez "je t'aime, moi non plus" il ne se passe pas énormément de choses.
Et pourtant, là encore, pas moyen de le lâcher, je l'ai lu d'un trait.
D'eau et de feu - Françoise Bourdin
Nouveau changement de lieu pour ce quatrième roman du recueil.
Nous arrivons en Ecosse, ce qui ne pouvait que m'attirer immédiatement.
L'Écosse profonde et "typique", celle des distilleries, des moutons, des beaux paysages. Que va parcourir Kate, qui arrive de Paris, et elle compare ses deux lieux de vie, d'abord critique pour l'Ecosse, où on l'a déracinée, mais elle se met vite à l'aimer !
Avant qu'on ne découvre aussi les villes, Édimbourg et Glasgow.
Alors que je venais de constater avec le précédent que les enfants ont des rôles peu importants dans les romans de Françoise Bourdin, ici dès l'incipit on se place du point de vue de Kate, fillette de 13 ans. Mais ce n'est surprenant qu'au premier abord, car très vite, Kate grandit et c'est bien d'une histoire d'amour qu'il va s'agir.
Le titre me parait un peu surprenant une fois terminé le roman.
Le fond de l’histoire est assez prévisible et attendu. Il m'a fait penser au deuxième roman par son côté amour pas autorisé quoique pas interdit ... Mais comme les précédents, l'écriture m'a emportée, et avec les paysages et la vie écossaise en plus, je ne l'ai pas lâché.
Nous arrivons en Ecosse, ce qui ne pouvait que m'attirer immédiatement.
L'Écosse profonde et "typique", celle des distilleries, des moutons, des beaux paysages. Que va parcourir Kate, qui arrive de Paris, et elle compare ses deux lieux de vie, d'abord critique pour l'Ecosse, où on l'a déracinée, mais elle se met vite à l'aimer !
Avant qu'on ne découvre aussi les villes, Édimbourg et Glasgow.
Alors que je venais de constater avec le précédent que les enfants ont des rôles peu importants dans les romans de Françoise Bourdin, ici dès l'incipit on se place du point de vue de Kate, fillette de 13 ans. Mais ce n'est surprenant qu'au premier abord, car très vite, Kate grandit et c'est bien d'une histoire d'amour qu'il va s'agir.
Le titre me parait un peu surprenant une fois terminé le roman.
Le fond de l’histoire est assez prévisible et attendu. Il m'a fait penser au deuxième roman par son côté amour pas autorisé quoique pas interdit ... Mais comme les précédents, l'écriture m'a emportée, et avec les paysages et la vie écossaise en plus, je ne l'ai pas lâché.
A feu et à sang - Françoise Bourdin
Après quatre romans très différents, j'ai eu la surprise, en commençant le dernier, de découvrir qu'il s'agissait de la suite de "D'eau et de feu".
Dix ans après le début du précédent, et quelques années après la fin, des jumeaux sont nés chez Kate et Scott qui filent toujours le parfait amour. Mais la famille encore une fois va s'en mêler.
J'ai beaucoup aimé retrouver l'Ecosse, la famille Gillespie et leurs amis. Un vrai plaisir de faire encore un bout de chemin avec eux.
Ce roman est assez différent des précédents, il ne s'agit plus tellement d’histoire d'amour, même si on en croise quelques-unes au passage, mais il est surtout question de manipulation, d'héritage, et aussi de jalousie.
Dix ans après le début du précédent, et quelques années après la fin, des jumeaux sont nés chez Kate et Scott qui filent toujours le parfait amour. Mais la famille encore une fois va s'en mêler.
J'ai beaucoup aimé retrouver l'Ecosse, la famille Gillespie et leurs amis. Un vrai plaisir de faire encore un bout de chemin avec eux.
Ce roman est assez différent des précédents, il ne s'agit plus tellement d’histoire d'amour, même si on en croise quelques-unes au passage, mais il est surtout question de manipulation, d'héritage, et aussi de jalousie.
samedi 21 octobre 2017
Cinq, six bonheurs - Mathis
Encore un très chouette "Petite Poche". Celui-ci, je pensais l'avoir découvert il y a juste quelques temps, et en fait, ça fait déjà douze ans ! Mais il est si intéressant que je ne l'avais pas du tout oublié, malgré ses 45 pages !
Théophile a une rédaction à faire, Théophile aime bien se débarrasser de ses devoirs le plus vite possible pour profiter de ses vacances.
Oui, mais il a beau chercher, qu'est-ce que le bonheur ?, aucune idée ne lui vient.
Il va donc poser la question aux divers membres de sa famille, les réponses vont-elles pouvoir l'aider ?
A la fois très drôle, et une jolie réflexion sur un beau sujet. De quoi plaire à chaque lecteur.
Extraits :
Théophile a une rédaction à faire, Théophile aime bien se débarrasser de ses devoirs le plus vite possible pour profiter de ses vacances.
Oui, mais il a beau chercher, qu'est-ce que le bonheur ?, aucune idée ne lui vient.
Il va donc poser la question aux divers membres de sa famille, les réponses vont-elles pouvoir l'aider ?
A la fois très drôle, et une jolie réflexion sur un beau sujet. De quoi plaire à chaque lecteur.
Extraits :
vendredi 20 octobre 2017
Clin Tiswoud Journal d'un menteur professionnel - Estelle Billon Spagnol
C'est drôle, sympathique, Chico est plutôt attachant, mais ça ne sera pas mon Pépix préféré.
J'ai regretté le changement total dans la deuxième partie de l'histoire. On attend avec impatience de savoir comment Chico va se sortir de ses mensonges (ou pas) et peut-être que l'autrice n'a pas trouvé elle non plus, et du coup, on élude tout ça pour passer à autre chose ! Enfin, c'est un peu comme ça que je l'ai vu !
J'ai trouvé cette famille assez désagréable. la mère notamment, même si on comprend qu'elle soit dépassée avec 4 enfants dont des triplées. Mais ne jamais poser la moindre question à son fils pour comprendre pourquoi il refuse avec tant d'énergie de fêter son anniversaire, et s’obstiner à lui dire, c'est comme ça et pas autrement, on le fêtera et tu mettras ton costume de pirate (il a 10 ans !)
Ce côté aurait été à creuser plus je trouve.
Plusieurs sujets sont abordés, et aucun mené au bout.
A part ça je pense que les enfants y verront un livre drôle et remuant.
Moi, j'avoue que c'est le titre qui m'avait séduite !!
Ma petite-fille de 11 ans l'a lu (d'elle -même, pas moi qui lui ai demandé pour une fois !) et n'a pas paru emballée.
Après le succès de Pépix tels que les Ogres, ou les Gurty, celui-ci nous laisse un peu sur notre faim. Mais je crois que je mets la barre un peu haut en ce moment, ayant lu d’excellents romans. Celui-ci devrait quand même plaire.
J'ai regretté le changement total dans la deuxième partie de l'histoire. On attend avec impatience de savoir comment Chico va se sortir de ses mensonges (ou pas) et peut-être que l'autrice n'a pas trouvé elle non plus, et du coup, on élude tout ça pour passer à autre chose ! Enfin, c'est un peu comme ça que je l'ai vu !
J'ai trouvé cette famille assez désagréable. la mère notamment, même si on comprend qu'elle soit dépassée avec 4 enfants dont des triplées. Mais ne jamais poser la moindre question à son fils pour comprendre pourquoi il refuse avec tant d'énergie de fêter son anniversaire, et s’obstiner à lui dire, c'est comme ça et pas autrement, on le fêtera et tu mettras ton costume de pirate (il a 10 ans !)
Ce côté aurait été à creuser plus je trouve.
Plusieurs sujets sont abordés, et aucun mené au bout.
A part ça je pense que les enfants y verront un livre drôle et remuant.
Moi, j'avoue que c'est le titre qui m'avait séduite !!
Ma petite-fille de 11 ans l'a lu (d'elle -même, pas moi qui lui ai demandé pour une fois !) et n'a pas paru emballée.
Après le succès de Pépix tels que les Ogres, ou les Gurty, celui-ci nous laisse un peu sur notre faim. Mais je crois que je mets la barre un peu haut en ce moment, ayant lu d’excellents romans. Celui-ci devrait quand même plaire.
jeudi 19 octobre 2017
Nuage : Le Don de la nature (B.D.)
Une très belle B.D. par son thème, par ses illustrations, et même par son papier, épais, un peu gaufré, un régal sous les doigts. Des couleurs toutes rousses, toutes douces.
Nuage naît blanche, d'une famille noire, dans un village africain. A cause de cela, elle est chassée du village avec sa mère, moquée par (presque) tous, et doit se tenir à l'écart.
Mais Nuage a un don, elle peut parler avec les animaux.
ce qui va même lui permettre de sauver le village.
J'ai beaucoup aimé les dessins, l'histoire, c'est superbe.
Une belle présentation de la vie en Afrique aussi, avec par exemple la virée en taxi.
J'ai cependant regretté une fin en demi-teinte, puisque si la vie semble s'améliorer un peu pour Nuage, les moqueries n'ont pas changé.
Et surtout, cette B.D. m'a paru un peu difficile pour le public d'enfants qu’elle semble viser. Certains dessins, certaines situations pas très explicites ? (ou est-ce juste un problème de classement en bibliothèque, où on doit tout catégoriser ?) J'ai remarqué que mes petites-filles (9 et 11 ans) qui passent des heures entières dans le rayon de BD enfants, n'ont jamais eu envie de lire celle-ci, à la couverture qui nous plaît tellement à nous adultes.
Nuage naît blanche, d'une famille noire, dans un village africain. A cause de cela, elle est chassée du village avec sa mère, moquée par (presque) tous, et doit se tenir à l'écart.
Mais Nuage a un don, elle peut parler avec les animaux.
ce qui va même lui permettre de sauver le village.
J'ai beaucoup aimé les dessins, l'histoire, c'est superbe.
Une belle présentation de la vie en Afrique aussi, avec par exemple la virée en taxi.
J'ai cependant regretté une fin en demi-teinte, puisque si la vie semble s'améliorer un peu pour Nuage, les moqueries n'ont pas changé.
Et surtout, cette B.D. m'a paru un peu difficile pour le public d'enfants qu’elle semble viser. Certains dessins, certaines situations pas très explicites ? (ou est-ce juste un problème de classement en bibliothèque, où on doit tout catégoriser ?) J'ai remarqué que mes petites-filles (9 et 11 ans) qui passent des heures entières dans le rayon de BD enfants, n'ont jamais eu envie de lire celle-ci, à la couverture qui nous plaît tellement à nous adultes.
mercredi 18 octobre 2017
L'iconographe
Un objet extrêmement surprenant : une couverture cartonnée très épaisse, 3 mm de carton qui apparaît brut sur la tranche, très "carrée", une première de couv' rouge vert et blanche, le titre en énorme.
Le contenu est lui aussi atypique, et très intéressant.
Un livre qui nous amène vers plein d'autres livres.
C'est ce thème qui m'avait attirée et m'a donné envie de le découvrir.
50 illustrateurs, chacun présentant le livre qu'il aurait rêvé d’illustrer.
Donc 50 livres, comme une sorte de bibliothèque idéale.
Sur chaque double page, à droite la couverture imaginée par l'illustrateur.
A gauche une petite présentation de cet illustrateur, et un texte où il explique ses liens avec ce livre, pourquoi il l’aime et pourquoi il aurait aimé lui dessiner une couverture.
C'est passionnant, ça fait voir ces livres sous un autre aspect, et bien entendu, ça donne une terrible envie de les (re)découvrir.
Il y a des textes très connus, d'autres beaucoup moins (me semble-t-il)
Des livres que je connaissais, que j'ai lu il y a très longtemps, comme Les Mémoires d'une jeune fille rangée, de Simone de Beauvoir et que j'ai envie de relire du coup, ou que j'ai découvert il y a peu, comme Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. D'autres (beaucoup !) que je compte bien découvrir !
Un très beau document qui ne se lit pas d'un trait, mais se picore, on s'en délecte, on y revient, une page, puis une autre.
Le contenu est lui aussi atypique, et très intéressant.
Un livre qui nous amène vers plein d'autres livres.
C'est ce thème qui m'avait attirée et m'a donné envie de le découvrir.
50 illustrateurs, chacun présentant le livre qu'il aurait rêvé d’illustrer.
Donc 50 livres, comme une sorte de bibliothèque idéale.
Sur chaque double page, à droite la couverture imaginée par l'illustrateur.
A gauche une petite présentation de cet illustrateur, et un texte où il explique ses liens avec ce livre, pourquoi il l’aime et pourquoi il aurait aimé lui dessiner une couverture.
C'est passionnant, ça fait voir ces livres sous un autre aspect, et bien entendu, ça donne une terrible envie de les (re)découvrir.
Il y a des textes très connus, d'autres beaucoup moins (me semble-t-il)
Des livres que je connaissais, que j'ai lu il y a très longtemps, comme Les Mémoires d'une jeune fille rangée, de Simone de Beauvoir et que j'ai envie de relire du coup, ou que j'ai découvert il y a peu, comme Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. D'autres (beaucoup !) que je compte bien découvrir !
Un très beau document qui ne se lit pas d'un trait, mais se picore, on s'en délecte, on y revient, une page, puis une autre.
mardi 17 octobre 2017
Bravo ! - Ole Könnecke
Tous les numéros de cirque détaillés, des dessins simples, et une petite histoire en randonnée, avec deux petits spectateurs très intéressés.
Pas mal d'humour sur certains numéros (les lions !)
Et une jolie chute inattendue.
Pour les enfants fans de cirque, et les autres aussi.
Extraits :
Voici le dompteur de lions.
Il va faire sauter le lion à travers un cerceau enflammé.
Mais le lion n'a pas envie.
Tant pis, le dompteur saute à sa place.
Pas mal d'humour sur certains numéros (les lions !)
Et une jolie chute inattendue.
Pour les enfants fans de cirque, et les autres aussi.
Extraits :
Voici le dompteur de lions.
Il va faire sauter le lion à travers un cerceau enflammé.
Mais le lion n'a pas envie.
Tant pis, le dompteur saute à sa place.
lundi 16 octobre 2017
La dernière fugitive - Tracy Chevalier
Gros coup de coeur !
Après un avis en demi-teinte sur La jeune fille à la perle (il faut toujours que je me fasse remarquer !!) j'avais beaucoup apprécié L'Innocence. J'espérais donc ne pas être déçue par celui-ci, et bien au contraire, je l'ai encore plus aimé.
Dès le début, je me suis attachée à Honor, jeune Quaker quittant son petit coin d'Angleterre pour le Nouveau-Monde.
La découverte à la fois de l'Amérique du milieu du 19e, siècle, et des quakers dont je ne savais pas grand chose finalement.
L'importance des quilts dans leur vie est assez surprenante. On ne se déplace pas sans ces édredons plutôt encombrants, les amies en confectionnent en guise de souvenir, un mariage ne peut se concevoir sans en avoir un nombre conséquent.
Mais au-delà des difficultés familiales et d'intégration qui attendent Honor, elle va surtout se trouver confrontée à la question de l'esclavage.
En tant que quaker, elle ne peut l'admettre, et en tant que femme de coeur, elle se doit d'agir. Sauf que ... un quaker ne ment jamais, et comment concilier ces exigences, quand des hommes cherchent à piéger les esclaves enfuis, et s'adressent à elle pour les trouver.
Un roman passionnant, quelques figures de femmes qu'on n’oubliera pas de sitôt.
Après un avis en demi-teinte sur La jeune fille à la perle (il faut toujours que je me fasse remarquer !!) j'avais beaucoup apprécié L'Innocence. J'espérais donc ne pas être déçue par celui-ci, et bien au contraire, je l'ai encore plus aimé.
Dès le début, je me suis attachée à Honor, jeune Quaker quittant son petit coin d'Angleterre pour le Nouveau-Monde.
La découverte à la fois de l'Amérique du milieu du 19e, siècle, et des quakers dont je ne savais pas grand chose finalement.
L'importance des quilts dans leur vie est assez surprenante. On ne se déplace pas sans ces édredons plutôt encombrants, les amies en confectionnent en guise de souvenir, un mariage ne peut se concevoir sans en avoir un nombre conséquent.
Mais au-delà des difficultés familiales et d'intégration qui attendent Honor, elle va surtout se trouver confrontée à la question de l'esclavage.
En tant que quaker, elle ne peut l'admettre, et en tant que femme de coeur, elle se doit d'agir. Sauf que ... un quaker ne ment jamais, et comment concilier ces exigences, quand des hommes cherchent à piéger les esclaves enfuis, et s'adressent à elle pour les trouver.
Un roman passionnant, quelques figures de femmes qu'on n’oubliera pas de sitôt.
dimanche 15 octobre 2017
Elmer, Rose et Super El - David McKee
Elmer, tout le monde l'aime non ?
Deux de mes petits-enfants (5 et 8 ans) en sont fans, donc dès que j'en vois un à la bibliothèque, je n'hésite pas à l’emprunter, sans regarder le sujet.
Et je suis rarement déçue.
Sans être extraordinaire, c'est agréable à lire, inventif, coloré (forcément) avec en général une bonne morale (mais légère).
Dans cet opus, nous découvrons une nouvelle tribu d'éléphants ... roses (non, non, je n'ai rien bu de spécial à midi !). Et surtout nous rencontrons super El.
Je ne suis pas familière des super héros, qui me semblent revenir en force en ce moment, mais ce super El a tout ce qu'il faut, le costume, la cape, la faculté de voler, et la gentillesse et l'aide aux autres !
Il va aider Aïeul, le vieil éléphant qui fête aujourd’hui son anniversaire.
Et on apprend aussi que trop d'enthousiasme en coeur peut mettre en danger !
Un sympathique album d'Elmer de plus !
samedi 14 octobre 2017
Léna et la vraie vie - Yaël Hassan
Un très beau texte de Yaël Hassan, qui nous emmène toujours là où on ne l’attend pas !
Ici, dans l'internat d'un lycée, pensionnat banal, où la jeune Léna, timide et réservée, va hélas se retrouver face à une compagne de chambre manipulatrice à l'extrême.
Des moments bien difficiles à vivre pour cette ado qui a fait le choix du pensionnat elle-même, se sentant délaissée par ses parents, mais qui préfère la compagnie d'un bon livre à celle d'autres personnes.
Heureusement, de belles amitiés, un début d'amour, et le théâtre, vont l'aider à se construire, à s'affirmer, et à venir à bout de situations pénibles.
Un court et beau roman qui sent le vécu !
Et qui nous donne envie de (re)découvrir Antigone.
Extraits :
Attention ! Vous portez une accusation bien grave contre une de nos élèves dont la famille est une généreuse donatrice. Je ne veux pas d’histoires.
***
Ici, dans l'internat d'un lycée, pensionnat banal, où la jeune Léna, timide et réservée, va hélas se retrouver face à une compagne de chambre manipulatrice à l'extrême.
Des moments bien difficiles à vivre pour cette ado qui a fait le choix du pensionnat elle-même, se sentant délaissée par ses parents, mais qui préfère la compagnie d'un bon livre à celle d'autres personnes.
Heureusement, de belles amitiés, un début d'amour, et le théâtre, vont l'aider à se construire, à s'affirmer, et à venir à bout de situations pénibles.
Un court et beau roman qui sent le vécu !
Et qui nous donne envie de (re)découvrir Antigone.
Extraits :
Attention ! Vous portez une accusation bien grave contre une de nos élèves dont la famille est une généreuse donatrice. Je ne veux pas d’histoires.
***
vendredi 13 octobre 2017
Félin pour l'autre - Garfield (tome 58) Jim Davis
Je ne suis pas une habituée de Garfield, mais mes petites-filles en sont fans, et j'ai donc profité pour lire cette B.D. et m'en faire une idée plus précise.
Il y a ici des histoires en une seule bande, d'autres qui font toute une page, mais elles sont bien repérées (titre Garfield en gros)
Une partie des gags porte sur Noël. Il y a aussi pas mal de sujets autour du Sudoku, et ils sont bien amusants.
Comme la plupart des B.D. constituées de courtes histoires ou de gags très courts, il vaudrait mieux les lire à petites doses, dans les magazines par exemple. Mais quand on tient la B.D., difficile de s'arrêter, on passe toujours à la suite, c'est tellement court !
jeudi 12 octobre 2017
C'est quoi ... un microbe ? Avec des rabats à soulever
Un sujet intéressant en ce début de mauvaise saison.
Un petit format pratique pour les plus jeunes, qui apprécient les très nombreux rabats à ouvrir. Mais le sujet et les explications sont appréciables et utiles même pour les plus grands.
Chaque double page commence par une question :
- Les médicaments aident ils ?
- Comment se propagent-ils ?
...
avec quelques explications, d'abord sur la page, puis plus détaillées une fois chaque rabat ouvert.
Les illustrations sont extrêmement mignonnes, et pleines d'humour (bon, les microbes sont tellement sympathiques qu'on se demande si on a vraiment envie de s'en débarrasser mais pas grave !)
mercredi 11 octobre 2017
Le chat qui jetait des peaux de banane (T 27) - Lilian Jackson Braun
Il me semble qu'au fil des tomes, c'est de moins en moins policier, et de plus en plus une chronique de la vie dans le comté de Moose. Assez peu de suspens ici, si l’on connait la série, on se doute assez vite de ce qui va se passer. Et de restau en petites bouffes, j'ai parfois pensé au Clan des Sept qui passent leur temps à manger !!
Mais j'ai toujours du plaisir à lire cette série, j'ai peu à peu l’impression de faire partie de cette petite communauté, et j'aime les retrouver. Dans un volume où il est encore question de théâtre. (Et d'intempéries, mais c'est bien normal quand on est à 600 km au nord de partout !)
Si vous n'avez jamais lu cette série, je pense que vous risquez d'être un peu déçu : de nombreux personnages qu'il est difficile de distinguer si on ne les pratique pas depuis de nombreuses pages. Un roman où le côté policier n’apparaît que vers la fin. (et une fin qui nous laisse un peu sur notre faim !!)
Mais si comme moi vous avez l'impression d'être un citoyen de Pickax, vous retrouverez avec plaisir tous vos amis, et les chats bien entendu.
mardi 10 octobre 2017
La saga des petits radis - Françoise Morvan
Illustré par Florie Saint-Val
Edition MeMo 2013
Collection Coquelicot 14 x 20 cm
32 pages, non paginé.
Résumé Babelio
Des illustrations toutes mignonnes et simples.
Un texte en rimes, qui fait découvrir de nombreux légumes plus ou moins connus.
Mais une vraie histoire ... à suspens !
Un charmant petit album au style un peu vieillot.
Mais pas grand succès auprès de mon petit de presque 5 ans.
Il l'a écouté jusqu'au bout, sans impatience mais sans aucun enthousiasme.
D'où ma note (2.5)
Extraits :
C'est la sarabande
Dans les plates-bandes :
On vient ce midi
Cueillir les radis
Edition MeMo 2013
Collection Coquelicot 14 x 20 cm
32 pages, non paginé.
Résumé Babelio
Des illustrations toutes mignonnes et simples.
Un texte en rimes, qui fait découvrir de nombreux légumes plus ou moins connus.
Mais une vraie histoire ... à suspens !
Un charmant petit album au style un peu vieillot.
Mais pas grand succès auprès de mon petit de presque 5 ans.
Il l'a écouté jusqu'au bout, sans impatience mais sans aucun enthousiasme.
D'où ma note (2.5)
Extraits :
C'est la sarabande
Dans les plates-bandes :
On vient ce midi
Cueillir les radis
lundi 9 octobre 2017
Celle qui voulait conduire le tram - Catherine Cuenca
Encore un joli coup de coeur en lecture junior.
Après plusieurs livres sur la première guerre mondiale, Catherine Cuenca s'est penchée ici sur le sort des femmes, pendant cette période où l'on pense surtout aux combattants.
Des femmes qui pendant la guerre assument les métiers laissés vacants par les hommes. Parce qu'on a besoin d'elles, et parce qu'elles ont besoin de gagner leur vie.
Puis, la guerre terminée, les hommes rentrés (mais dans quel état) elles sont priés de regagner leur foyer, et de reprendre l’habitude d'obéir et ne plus prendre d’initiatives.
Certaines se révoltent de cette injustice.Mais défendre la cause des femmes n'est pas simple, et les attaques sont parfois bien basses.
Un très beau roman, facile à lire mais parfois difficile à supporter !
25 ans après, à la fin de la guerre suivante, Luce part sur les traces de sa tante Agnès, mystérieusement disparue.
1916, nous découvrons une jeune femme qui va d'abord apprendre à vivre seule, et pour cela se faire embaucher pour conduire les trams, raillée ou méprisée par beaucoup.
Après plusieurs livres sur la première guerre mondiale, Catherine Cuenca s'est penchée ici sur le sort des femmes, pendant cette période où l'on pense surtout aux combattants.
Des femmes qui pendant la guerre assument les métiers laissés vacants par les hommes. Parce qu'on a besoin d'elles, et parce qu'elles ont besoin de gagner leur vie.
Puis, la guerre terminée, les hommes rentrés (mais dans quel état) elles sont priés de regagner leur foyer, et de reprendre l’habitude d'obéir et ne plus prendre d’initiatives.
Certaines se révoltent de cette injustice.Mais défendre la cause des femmes n'est pas simple, et les attaques sont parfois bien basses.
Un très beau roman, facile à lire mais parfois difficile à supporter !
25 ans après, à la fin de la guerre suivante, Luce part sur les traces de sa tante Agnès, mystérieusement disparue.
1916, nous découvrons une jeune femme qui va d'abord apprendre à vivre seule, et pour cela se faire embaucher pour conduire les trams, raillée ou méprisée par beaucoup.
dimanche 8 octobre 2017
L'arabe du futur - Tome 1 - Riad Sattouf (B.D.)
Une fois de plus, me voici sérieusement à contre courant.
Depuis le temps que je voyais d'excellentes critiques et des coups de coeur sur cette B.D. j'ai enfin trouvé l'occasion de la lire.
Quelle déception !
J'en ressors avec une impression de malaise.
Je crois n'avoir jamais lu de livre où on ne trouve absolument aucun personnage sympathique.
Pas une once de tendresse, tous aussi minables, arabe ou pas (allemand dans l'avion, bretons, grand-parents, voisins).
Que du négatif dans les rapports avec chacun.
La mère, qui pourrait servir de contrepoint, et de point d'ancrage pour le gamin, est totalement absente, effacée, c'est à peine si on la voit.
Aucun grand-parent pour offrir un peu de tendresse à l'enfant.
Tout est noir, moche et puant.
Il paraît qu'il y a de l'humour, je le cherche encore.
Si vraiment sa jeunesse n'a jamais eu un seul instant agréable, il a du mérite d'être devenu ce qu'il est !
Depuis le temps que je voyais d'excellentes critiques et des coups de coeur sur cette B.D. j'ai enfin trouvé l'occasion de la lire.
Quelle déception !
J'en ressors avec une impression de malaise.
Je crois n'avoir jamais lu de livre où on ne trouve absolument aucun personnage sympathique.
Pas une once de tendresse, tous aussi minables, arabe ou pas (allemand dans l'avion, bretons, grand-parents, voisins).
Que du négatif dans les rapports avec chacun.
La mère, qui pourrait servir de contrepoint, et de point d'ancrage pour le gamin, est totalement absente, effacée, c'est à peine si on la voit.
Aucun grand-parent pour offrir un peu de tendresse à l'enfant.
Tout est noir, moche et puant.
Il paraît qu'il y a de l'humour, je le cherche encore.
Si vraiment sa jeunesse n'a jamais eu un seul instant agréable, il a du mérite d'être devenu ce qu'il est !
samedi 7 octobre 2017
Voleuse ! - Franck Prévot
Encore un excellent Petite Poche !
Je l'avais lu il y a trois ans, et hier, ma petite-fille l'a rapporté du collège, elle doit le lire pour sa classe de 6e.
J'en ai profité pour le relire, et ce que j'avais écrit à ma première lecture est toujours valable, je reprends donc mon commentaire :
On trouve souvent des petites pépites dans cette collection Petite Poche de Thierry Magnier. Pas forcément destinée aux plus jeunes, mais plutôt aux petits lecteurs, quel que soit leur âge.
C'est parfois quelconque, car écrire fort en 40 pages n'est pas évident, mais quelques-uns valent vraiment la lecture.
Sur un sujet pas tellement original, Franck Prévot nous donne ici un petit texte extrêmement juste.
La justice précisément, parlons-en : Sophia trouve qu'elle n'est pas si juste que ça. Parce que même si son papa a réellement volé, et mérité d'être en prison, elle qui n'a rien fait, elle pense qu'elle ne mérite pas d'être privée de son papa.
Ni accusée, trop facilement, dès qu'un objet de valeur disparaît dans la classe.
Je l'avais lu il y a trois ans, et hier, ma petite-fille l'a rapporté du collège, elle doit le lire pour sa classe de 6e.
J'en ai profité pour le relire, et ce que j'avais écrit à ma première lecture est toujours valable, je reprends donc mon commentaire :
On trouve souvent des petites pépites dans cette collection Petite Poche de Thierry Magnier. Pas forcément destinée aux plus jeunes, mais plutôt aux petits lecteurs, quel que soit leur âge.
C'est parfois quelconque, car écrire fort en 40 pages n'est pas évident, mais quelques-uns valent vraiment la lecture.
Sur un sujet pas tellement original, Franck Prévot nous donne ici un petit texte extrêmement juste.
La justice précisément, parlons-en : Sophia trouve qu'elle n'est pas si juste que ça. Parce que même si son papa a réellement volé, et mérité d'être en prison, elle qui n'a rien fait, elle pense qu'elle ne mérite pas d'être privée de son papa.
Ni accusée, trop facilement, dès qu'un objet de valeur disparaît dans la classe.
vendredi 6 octobre 2017
Le profil de l'assassin - Christian Jacq
Un volume à la fois original, plus moderne, mais bien dans la lignée des précédents aussi.
Original et actuel puisque l'auteur y introduit un personnage de profiler, profileuse plus précisément, avec laquelle Higgins, toujours charmeur, va savoir s'entendre malgré un accueil assez peu avenant.
Original aussi par son rythme, et même plein de suspens. Rien à voir avec les "cinq dernières minutes" où on découvre avec l’enquêteur qui et pourquoi, après une enquête rigoureuse.
Ici, dès la moitié du livre, le coupable semble découvert, et puis, on va de surprises en surprises.
Dans la lignée des précédents car on a toujours le personnage de Higgins fidèle à lui-même, qui attend la pluie avec impatience et ne supporte pas le moindre beau temps. D'où un comique souvent assez prononcé sur de simples petites phrases. Ses difficultés à fuir le thé, et son amours des chats bien sûr. Face au Superintendant Scott Marlow, aux réactions un peu primaires mais si plein d'amour de son métier et de sa reine qu'on ne peut lui en vouloir.
Original et actuel puisque l'auteur y introduit un personnage de profiler, profileuse plus précisément, avec laquelle Higgins, toujours charmeur, va savoir s'entendre malgré un accueil assez peu avenant.
Original aussi par son rythme, et même plein de suspens. Rien à voir avec les "cinq dernières minutes" où on découvre avec l’enquêteur qui et pourquoi, après une enquête rigoureuse.
Ici, dès la moitié du livre, le coupable semble découvert, et puis, on va de surprises en surprises.
Dans la lignée des précédents car on a toujours le personnage de Higgins fidèle à lui-même, qui attend la pluie avec impatience et ne supporte pas le moindre beau temps. D'où un comique souvent assez prononcé sur de simples petites phrases. Ses difficultés à fuir le thé, et son amours des chats bien sûr. Face au Superintendant Scott Marlow, aux réactions un peu primaires mais si plein d'amour de son métier et de sa reine qu'on ne peut lui en vouloir.
jeudi 5 octobre 2017
Mercedes cabossée - Hubert Ben Kemoun
J'ai lu plus d'une vingtaine de romans, de Hubert Ben Kemoun, (souvent des premières lectures, j'évite les thèmes trop durs !!) et voici mon 2e Petite Poche, après le merveilleux "Joyeuses Pâques et bon Noël !".
Encore un thème plutôt sombre, fort bien traité, au plus près de la réalité.
Mercedes a dix ans, et depuis six ans, elle ne dit plus un mot, sauf à sa mère.
Mère battue, mais qui est persuadée - comme souvent hélas en pareil cas - que ça va forcément s'améliorer bientôt (ou du moins, elle veut s'en persuader) et que c'est sa faute si son mari, épuisé par son travail, n’est pas content.
Elle essaie de le cacher à tous, y compris à sa fille, qui depuis longtemps n'est pas dupe.
Et qui courageusement, va prendre les choses en main.
D'une façon un peu spéciale, pas forcément à conseiller, mais qui a le mérite d'être efficace.
Surtout parce que l'auteur a su déplacer les clichés, et présenter un homme "normal" avec un travail, dans la publicité, un homme qui semble de l'extérieur avoir une vie normale.
Encore un thème plutôt sombre, fort bien traité, au plus près de la réalité.
Mercedes a dix ans, et depuis six ans, elle ne dit plus un mot, sauf à sa mère.
Mère battue, mais qui est persuadée - comme souvent hélas en pareil cas - que ça va forcément s'améliorer bientôt (ou du moins, elle veut s'en persuader) et que c'est sa faute si son mari, épuisé par son travail, n’est pas content.
Elle essaie de le cacher à tous, y compris à sa fille, qui depuis longtemps n'est pas dupe.
Et qui courageusement, va prendre les choses en main.
D'une façon un peu spéciale, pas forcément à conseiller, mais qui a le mérite d'être efficace.
Surtout parce que l'auteur a su déplacer les clichés, et présenter un homme "normal" avec un travail, dans la publicité, un homme qui semble de l'extérieur avoir une vie normale.
mercredi 4 octobre 2017
Envole-moi - Annelise Heurtier
Encore un très beau roman de Annelise Heurtier, dont "Sweet Sexteen" fait partie de mes livres favoris (et aussi Bertille au chocolat, même si bien plus léger)
Une histoire d'amour, mais une histoire d'amour hors du commun.
Swan, le narrateur, a 15 ans, et il tombe profondément amoureux de la fille qu'il voit en face de lui sur un vide-grenier .... avant de s’apercevoir qu'elle est en fauteuil roulant.
Ce qui ne va rien diminuer à son coup de foudre, mais poser cependant un certain nombre de questions, car il est jeune, mais plein de maturité.
Regard des autres, et ses propres questions, rien n'est simple.
Et encore moins quand il découvre que le rêve de Joanna, c'est la danse.Un rêve profondément ancré, plus important que tout, et qu'il va vouloir absolument l'aider à satisfaire.
Résumé ainsi ce pourrait n'être qu'un livre de plus sur le handicap, et sur les adolescents.
Mais l'écriture d'Annelise Heurtier transcende tout. C'est un texte merveilleux, impossible à lâcher. Pas du tout déprimant, mais au contraire plein d’humour et de tendresse.
A lire absolument.
Une histoire d'amour, mais une histoire d'amour hors du commun.
Swan, le narrateur, a 15 ans, et il tombe profondément amoureux de la fille qu'il voit en face de lui sur un vide-grenier .... avant de s’apercevoir qu'elle est en fauteuil roulant.
Ce qui ne va rien diminuer à son coup de foudre, mais poser cependant un certain nombre de questions, car il est jeune, mais plein de maturité.
Regard des autres, et ses propres questions, rien n'est simple.
Et encore moins quand il découvre que le rêve de Joanna, c'est la danse.Un rêve profondément ancré, plus important que tout, et qu'il va vouloir absolument l'aider à satisfaire.
Résumé ainsi ce pourrait n'être qu'un livre de plus sur le handicap, et sur les adolescents.
Mais l'écriture d'Annelise Heurtier transcende tout. C'est un texte merveilleux, impossible à lâcher. Pas du tout déprimant, mais au contraire plein d’humour et de tendresse.
A lire absolument.
mardi 3 octobre 2017
Le souffle des feuilles et des promesses - Sarah McCoy
Quel joli plaisir de lecture que ce roman.
Je n'avais rien lu de Sarah McCoy, j'ai été attirée par les États-Unis au tournant du 19e siècle, New York mais surtout le Kentucky et l'Amérique profonde.
Je me suis lancée dans cette lecture sans rien en savoir de plus, et je n'ai vraiment pas regretté.
Bien au-delà d'une histoire d'amour entre deux personnages qui se cherchent, on plonge dans la vie des USA, et aussi dans le monde de l'édition, ce qui forcément m'a passionnée.
Des personnages forts, mais sympathiques, qui font qu'on s'attache à l'histoire, et qu'on n'a plus envie de les quitter.
J'ai été surprise au début par le récit à deux voix, je m'attendais à un livre plus "féminin", et j'ai vraiment aimé lire à tour de rôle la parole d'Hallie Erminie, et celle de Post Wheeler, donnant les deux points de vue de leurs rencontres, réussies ou ratées.
Je l'ai lu en deux jours et puis ... j'ai regretté ! Regretté de devoir déjà les quitter, j’aurais aimé rester encore avec les héros et leurs familles.
Car si nos deux protagonistes sont à la fois attachants, parfois un brin agaçants, mais surtout pleins de personnalité, les personnages secondaires ont aussi une réelle présence.
Comme par exemple Cara, l’actrice beaucoup plus intéressante qu'on ne s'y attend.
Ou la famille de Wheeler, tellement chaleureuse.
Je crois que c'est une des choses que j'ai le plus appréciées dans ce roman, rencontrer des personnages sympathiques, une ambiance agréable grâce à eux.
Je n'avais rien lu de Sarah McCoy, j'ai été attirée par les États-Unis au tournant du 19e siècle, New York mais surtout le Kentucky et l'Amérique profonde.
Je me suis lancée dans cette lecture sans rien en savoir de plus, et je n'ai vraiment pas regretté.
Bien au-delà d'une histoire d'amour entre deux personnages qui se cherchent, on plonge dans la vie des USA, et aussi dans le monde de l'édition, ce qui forcément m'a passionnée.
Des personnages forts, mais sympathiques, qui font qu'on s'attache à l'histoire, et qu'on n'a plus envie de les quitter.
J'ai été surprise au début par le récit à deux voix, je m'attendais à un livre plus "féminin", et j'ai vraiment aimé lire à tour de rôle la parole d'Hallie Erminie, et celle de Post Wheeler, donnant les deux points de vue de leurs rencontres, réussies ou ratées.
Je l'ai lu en deux jours et puis ... j'ai regretté ! Regretté de devoir déjà les quitter, j’aurais aimé rester encore avec les héros et leurs familles.
Car si nos deux protagonistes sont à la fois attachants, parfois un brin agaçants, mais surtout pleins de personnalité, les personnages secondaires ont aussi une réelle présence.
Comme par exemple Cara, l’actrice beaucoup plus intéressante qu'on ne s'y attend.
Ou la famille de Wheeler, tellement chaleureuse.
Je crois que c'est une des choses que j'ai le plus appréciées dans ce roman, rencontrer des personnages sympathiques, une ambiance agréable grâce à eux.
lundi 2 octobre 2017
Le voyage immobile - Valentine Goby
Comme toujours dans cette belle collection « D’une seule voix » un court texte, entre roman et nouvelle, mais dense et sur un sujet dur.
En une nuit de travail et de doute, Anna va nous raconter, dans le désordre, l’accident qui l’a presque privée de l’usage de sa main, rééducation, découragement, prise de conscience de l’antagonisme entre sa volonté de guérir, et sa façon involontaire de se complaire dans son rôle de victime.
La nuit lui aura vraiment porté conseil.
Un beau texte, important, mais dans lequel j’ai tout de même eu un peu de mal à me sentir vraiment proche d’Anna. Sans doute lu un peu trop vite. Peut-être aussi parce que Anna, avant cet accident, ne semblait pas beaucoup plus contente de sa vie qu’elle ne l’est à présent.
Je conseille volontiers cette collection à ceux qui doivent lire à haute voix à un public d’adultes (chez nous à la maison de retraite) je pense qu’elle s’y prête bien, textes pas faciles, d’un bon niveau, mais courts et vite lus.
dimanche 1 octobre 2017
Y a du génie dans l'air - Léonard 33
Un peu lassant. sans doute à lire plutôt par planches séparées, et non en album.
Notre génie passe un bon peu de son temps à tirer au tromblon dans la tête de son disciple, il me semble que ça occupe une grosse part de l'album. Le reste du temps, il découvre des inventions "plus tard" et décide de les inventer à son tour.
J'ai lu des albums plus inspirés de ce cher Léonard. Ici, j'ai surtout aimé le chat !
Extraits :
- Richter !? ... C'est un beau nom pour une invention, ça !... Inventer quelque chose, certes... mais quoi ?...
- Un ...un tremblement de terre !...
- Eh ben !... La voilà l'idée !...
- ... Je vais étudier les mouvements de notre bonne vieille écorce terrestre !...
-- ... et pour ce faire, je vais commencer par inventer l'échelle de votre petit cousin, là !...
Notre génie passe un bon peu de son temps à tirer au tromblon dans la tête de son disciple, il me semble que ça occupe une grosse part de l'album. Le reste du temps, il découvre des inventions "plus tard" et décide de les inventer à son tour.
J'ai lu des albums plus inspirés de ce cher Léonard. Ici, j'ai surtout aimé le chat !
Extraits :
- Richter !? ... C'est un beau nom pour une invention, ça !... Inventer quelque chose, certes... mais quoi ?...
- Un ...un tremblement de terre !...
- Eh ben !... La voilà l'idée !...
- ... Je vais étudier les mouvements de notre bonne vieille écorce terrestre !...
-- ... et pour ce faire, je vais commencer par inventer l'échelle de votre petit cousin, là !...
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