Une nouvelle série qui va je pense beaucoup plaire.
De la sorcellerie, un zeste d'humour, une pincée d'amour, beaucoup de bavardages, une classe très féminine, et pas mal de clins d'oeil à Harry Potter.
La seule petite-fille à qui je l'ai prêté pour l'instant a a-do-ré, et attend déjà la suite avec impatience et insistance. (Est-ce parce qu’elle est un peu Miss Pipelette ?)
Pour ma part, je l'ai lu avec plaisir, mais sans plus.
C'est très pré ado, l'humour est gentillet, rien qui accroche particulièrement.
Je vais attendre les avis de mes autres petits-enfants pour en dire plus.
J'ai bien aimé les dessins, notamment les petits animaux perchés sur les têtes.
Il s'agit de petites histoires distinctes d'une planche chacune, parfois deux, jamais plus.
Le genre qu'on lirait volontiers chaque semaine dans une revue (pour très jeunes adolescentes). Je n'ai pas l’impression que ce soit le cas (sauf le Bamboo mag gratuit)
Ma page préférée est sans doute celles où les Gobelins, les méchants de l'histoire, mais un peu plus bêtes que méchants, sont transformés en lutins du Père Noël !!
dimanche 30 décembre 2018
dimanche 16 décembre 2018
Les contraires - Roald Dahl - Quentin Blake
Roald Dahl écrit en gros sur un album, ça fait vendre ! Si en plus les illustrations sont de Quentin Blake, duo gagnant !
Franchement, je me demande si le talent de Roald Dahl était vraiment indispensable pour écrire :
Énorme / Minuscule
Le jour / La nuit.
D'accord, les dessins sont apparemment tirés de L’Énorme Crocodile (ou en lien au moins). D'accord, les petits aiment bien ouvrir les fenêtres et mon pitchoun de quatre ans, après que je lui ai lu, a gardé le livre en main pour le feuilleter une nouvelle fois.
Mais quand on voit les choix drastiques qu'on fait dans nos achats en bibliothèque (tant de parution pour si peu de budget), je ne peux m'empêcher de penser que c'est un peu du gaspillage !
Disons un cartonné sympa, si on oublie qu'on nous l'a vendu pour du Roald Dahl !!
En outre, j'aime bien lire des albums sur les contraires avec mes petits, et leur faire bien entendu deviner l'autre moitié.
Mais quel enfant pensera que le contraire de bondir, c'est s'accroupir ? Choix douteux à mon goût.
Franchement, je me demande si le talent de Roald Dahl était vraiment indispensable pour écrire :
Énorme / Minuscule
Le jour / La nuit.
D'accord, les dessins sont apparemment tirés de L’Énorme Crocodile (ou en lien au moins). D'accord, les petits aiment bien ouvrir les fenêtres et mon pitchoun de quatre ans, après que je lui ai lu, a gardé le livre en main pour le feuilleter une nouvelle fois.
Mais quand on voit les choix drastiques qu'on fait dans nos achats en bibliothèque (tant de parution pour si peu de budget), je ne peux m'empêcher de penser que c'est un peu du gaspillage !
Disons un cartonné sympa, si on oublie qu'on nous l'a vendu pour du Roald Dahl !!
En outre, j'aime bien lire des albums sur les contraires avec mes petits, et leur faire bien entendu deviner l'autre moitié.
Mais quel enfant pensera que le contraire de bondir, c'est s'accroupir ? Choix douteux à mon goût.
samedi 15 décembre 2018
Mon grand livre-piano : Morceaux classiques (Usborne)
Je n'avais jamais tenté le côté musique, et j'ai voulu essayer, en me disant que ça devrait plaire à au moins un de mes petits-enfants.
Et finalement, ils ont tous aimé jouer (à part les tout petits) et la grande de 11 ans n'a plus voulu le lâcher !
jeudi 13 décembre 2018
Goliath chat pirate - Cécile Alix
Un chat plein d'humour raconte sa vie, et ce n'est pas triste.
Très casanier, préférant manger les biftecks du boucher et se faire servir, plutôt que chasser et se remuer.
Mais quand sa colocataire s’installe chez son petit-ami sa vie bascule.
Vivre sur une péniche, quelle horreur pour un chat, de l'eau partout ! Et puis, la perroquette qui habite les lieux a décidé de le coacher pour qu'il devienne un peu plus sportif, et le transformer en pirate. Dur !! Et pour arranger le tout, l'humain qui vit là est végétarien, et ça, ce n'est tout simplement pas possible !!
J'avais eu un gros coup de coeur pour La Mémé du chevalier, de la même autrice, c'est pourquoi j'ai proposé que l'on achète celui-ci ; et puis un chat, ça plait toujours (surtout à moi !!).
C'est effectivement bien drôle.
Mais j'ai fait l’erreur de le lire juste après le journal de Gurty, et il souffre de la comparaison, Gurty étant réellement hilarant à chaque phrase, à chaque situation. (Et pourtant, au cas où vous n’auriez pas encore compris, je suis plus chat que chien !!)
Chaque titre de chapitre est énoncé par un chat différent, avec un nom (souvent en jeu de mot) correspondant à sa nationalité.
Et à la fin, on a une liste illustrée de tous les chats participant à l’histoire.
Très casanier, préférant manger les biftecks du boucher et se faire servir, plutôt que chasser et se remuer.
Mais quand sa colocataire s’installe chez son petit-ami sa vie bascule.
Vivre sur une péniche, quelle horreur pour un chat, de l'eau partout ! Et puis, la perroquette qui habite les lieux a décidé de le coacher pour qu'il devienne un peu plus sportif, et le transformer en pirate. Dur !! Et pour arranger le tout, l'humain qui vit là est végétarien, et ça, ce n'est tout simplement pas possible !!
J'avais eu un gros coup de coeur pour La Mémé du chevalier, de la même autrice, c'est pourquoi j'ai proposé que l'on achète celui-ci ; et puis un chat, ça plait toujours (surtout à moi !!).
C'est effectivement bien drôle.
Mais j'ai fait l’erreur de le lire juste après le journal de Gurty, et il souffre de la comparaison, Gurty étant réellement hilarant à chaque phrase, à chaque situation. (Et pourtant, au cas où vous n’auriez pas encore compris, je suis plus chat que chien !!)
Chaque titre de chapitre est énoncé par un chat différent, avec un nom (souvent en jeu de mot) correspondant à sa nationalité.
Et à la fin, on a une liste illustrée de tous les chats participant à l’histoire.
dimanche 9 décembre 2018
Mon petit kit de broderie - Ma licorne (Usborne)
Après Mon petit kit de couture, et celui de tricot, qui permettent de démarrer ces activités, nous ne pouvions pas manquer celui de broderie.
Il y a cette année le choix entre une sirène et une licorne.
Comme les kits précédents, celui-ci peut convenir pour un enfant (ou un adulte, n'est-ce pas Ramettes !) qui aime déjà broder, en lui fournissant tout le nécessaire pour un tableautin.
Mais il est aussi tout à fait adapté aux débutants, puisque les explications sont vraiment pas à pas.
Le coffret contient :
- Un carré de toile écrue, imprimé d'une licorne unicolore
- Un tambour à border, prévu pour servir aussi de cadre à suspendre si on le souhaite
- 3 couleurs de fil à broder
- une aiguille
- un livret de 16 pages.
Il y a cette année le choix entre une sirène et une licorne.
Comme les kits précédents, celui-ci peut convenir pour un enfant (ou un adulte, n'est-ce pas Ramettes !) qui aime déjà broder, en lui fournissant tout le nécessaire pour un tableautin.
Mais il est aussi tout à fait adapté aux débutants, puisque les explications sont vraiment pas à pas.
Le coffret contient :
- Un carré de toile écrue, imprimé d'une licorne unicolore
- Un tambour à border, prévu pour servir aussi de cadre à suspendre si on le souhaite
- 3 couleurs de fil à broder
- une aiguille
- un livret de 16 pages.
jeudi 6 décembre 2018
La théorie du complot - Arthur Ténor
Un petit roman intéressant sur les dérives des réseaux sociaux et d'internet, sur les rumeurs, les fake news et tous les dangers autour de ça, surtout pour les adolescents.
Mais après avoir bien insisté pour qu'on l'achète, j'ai été un peu déçue.
D'une part parce que je l'ai trouvé intéressant mais pas tout à fait passionnant, notamment au début. Un peu lent à y entrer.
D'autre part et surtout parce qu'il est difficile de s'identifier à ce garçon, à la fois totalement surdoué et dont les seuls plaisirs au début du roman, c'est de faire du buzz sur de fausses nouvelles. Difficile donc de le plaindre, on a plus envie de dire qu'il l'a bien cherché.
Il me semble qu'il aurait été plus utile de mettre en scène quelqu'un plus de bonne foi qui se fait avoir
Mais ça aurait sans doute un été un autre roman !
En outre, ce début léger, qui se passe le 13 novembre 2015, jour des attentats du Bataclan, m'a mise plutôt mal à l'aise, même si bien évidemment, c'est voulu.
Je connaissais l'auteur pour ses livres historiques, et j'étais curieuse de lire ce sujet.
Pas un coup de coeur donc, mais certainement un livre à faire lire à nos jeunes ados.
Mais après avoir bien insisté pour qu'on l'achète, j'ai été un peu déçue.
D'une part parce que je l'ai trouvé intéressant mais pas tout à fait passionnant, notamment au début. Un peu lent à y entrer.
D'autre part et surtout parce qu'il est difficile de s'identifier à ce garçon, à la fois totalement surdoué et dont les seuls plaisirs au début du roman, c'est de faire du buzz sur de fausses nouvelles. Difficile donc de le plaindre, on a plus envie de dire qu'il l'a bien cherché.
Il me semble qu'il aurait été plus utile de mettre en scène quelqu'un plus de bonne foi qui se fait avoir
Mais ça aurait sans doute un été un autre roman !
En outre, ce début léger, qui se passe le 13 novembre 2015, jour des attentats du Bataclan, m'a mise plutôt mal à l'aise, même si bien évidemment, c'est voulu.
Je connaissais l'auteur pour ses livres historiques, et j'étais curieuse de lire ce sujet.
Pas un coup de coeur donc, mais certainement un livre à faire lire à nos jeunes ados.
mardi 4 décembre 2018
Malo de Lange
Truculent, drôle et attachant ! que d'aventures et quel vocabulaire !
Tout à fait dans la veine des romans feuilletons de la grande époque.
Après ma lecture de Dortmunder, me voici encore dans des histoires de cambrioleurs, et encore un recueil triple.
Mais la similitude s'arrête là.
Déjà, il s'agit non pas de trois romans, mais de 3 tomes, que j'ai d’ailleurs cette fois lu d'affilée, ils se suivent vraiment.
Roman historique, dans la première moitié du 19e siècle, en France.
Le personnage principal est un enfant.
Comme souvent dans les romans les plus récents de Marie-Aude Murail, je ne sais pas exactement à quelle tranche d'âge ça s'adresse. Peut-être (certainement) à ses jeunes lecteurs qui ont grandi à présent, mais pour la jeunesse ?
Par exemple, Sauveur & fils, à la bibliothèque, nous les avons passé des romans enfants à jeunesse, et on envisage de les ranger finalement en secteur adultes.
Vive la République, ou Miss Charity sont aussi des romans parus en jeunesse, mais plus souvent appréciés des adultes.
Et déjà, La fille du docteur Baudoin, ou Papa et Maman sont dans un bateau, sont inclassables.
J'avais adoré le tome un de Malo de Lange il y a 8 ans, et j'étais vraiment désireuse de lire la suite.
Je l'ai retrouvé avec le même bonheur.
Tout à fait dans la veine des romans feuilletons de la grande époque.
Après ma lecture de Dortmunder, me voici encore dans des histoires de cambrioleurs, et encore un recueil triple.
Mais la similitude s'arrête là.
Déjà, il s'agit non pas de trois romans, mais de 3 tomes, que j'ai d’ailleurs cette fois lu d'affilée, ils se suivent vraiment.
Roman historique, dans la première moitié du 19e siècle, en France.
Le personnage principal est un enfant.
Comme souvent dans les romans les plus récents de Marie-Aude Murail, je ne sais pas exactement à quelle tranche d'âge ça s'adresse. Peut-être (certainement) à ses jeunes lecteurs qui ont grandi à présent, mais pour la jeunesse ?
Par exemple, Sauveur & fils, à la bibliothèque, nous les avons passé des romans enfants à jeunesse, et on envisage de les ranger finalement en secteur adultes.
Vive la République, ou Miss Charity sont aussi des romans parus en jeunesse, mais plus souvent appréciés des adultes.
Et déjà, La fille du docteur Baudoin, ou Papa et Maman sont dans un bateau, sont inclassables.
J'avais adoré le tome un de Malo de Lange il y a 8 ans, et j'étais vraiment désireuse de lire la suite.
Je l'ai retrouvé avec le même bonheur.
dimanche 2 décembre 2018
Le Secret de la Montagne Noire - T 1 Les Amants de la bergerie - Bruno Combes
Un roman étonnamment captivant, malgré quelques longueurs dans les détails (à mon goût), et un mélange de terroir, romanesque, relations ado/famille et secrets de famille.
J'ai essayé de ralentir ma lecture, sachant que la suite ne paraît que le mois prochain, mais j'ai été emportée par l'histoire ! Et par une belle écriture, qui nous laisse indulgents sur quelques passages parfois un peu surprenants.
Agréablement ancré dans le terroir, une jolie découverte de la région. J'ai aimé ce petit côté tourisme, sans que ce soit jamais laborieux.
Tess, jeune lycéenne, n'en peut plus de sa famille, un père uniquement préoccupé par ses vignes, et très dur avec elle, une mère effacée, et surtout une grand-mère parfaitement odieuse. Sitôt majeure, elle fugue sans même en parler à sa meilleure amie.
Une fugue bien préparée, où elle se réfugie dans un couvent.
J'ai particulièrement apprécié ce passage. Bien qu'assez réticente côté religion, Tess va rencontrer là des personnes qui vont réellement l'aider à réfléchir, à se poser, à avancer dans sa vie. C'est étonnant et intéressant.
J'ai essayé de ralentir ma lecture, sachant que la suite ne paraît que le mois prochain, mais j'ai été emportée par l'histoire ! Et par une belle écriture, qui nous laisse indulgents sur quelques passages parfois un peu surprenants.
Agréablement ancré dans le terroir, une jolie découverte de la région. J'ai aimé ce petit côté tourisme, sans que ce soit jamais laborieux.
Tess, jeune lycéenne, n'en peut plus de sa famille, un père uniquement préoccupé par ses vignes, et très dur avec elle, une mère effacée, et surtout une grand-mère parfaitement odieuse. Sitôt majeure, elle fugue sans même en parler à sa meilleure amie.
Une fugue bien préparée, où elle se réfugie dans un couvent.
J'ai particulièrement apprécié ce passage. Bien qu'assez réticente côté religion, Tess va rencontrer là des personnes qui vont réellement l'aider à réfléchir, à se poser, à avancer dans sa vie. C'est étonnant et intéressant.
samedi 1 décembre 2018
Livres de Noël
En ce premier jour de l'Avent (du moins pour les calendriers !) je vous propose de revoir quelques livres que j'ai appréciés sur Noël.
Le titre vous mène vers ma chronique détaillée.
La véritable histoire de Noël (de Marko Leino !) est mon préféré, un superbe conte de trois cents pages, en Laponie, à commencer impérativement à lire aujourd’hui puisqu'il comprend 24 chapitres, à terminer à la veille de Noël.
Le Noëlosaure, le préféré de mes petits-enfants. (Et je l'aime beaucoup aussi)
Un bon gros roman tendre et drôle, très facile à lire même par les plus jeunes.
Et si c'était lui ?
Un bel album tout récent, sur le Père Noël, mais pas uniquement.
Par un auteur de films d'animation chez Folimage.
Le vrai-faux portrait officiel du Père Noël
Un faux documentaire mais un vrai album, déjà ancien mais toujours édité je pense, qui vous fera passer un très bon moment dans l'attente de Noël (ou n'importe quand d'ailleurs)
Noël chez les Schtroumpfs
Vous ne savez pas que faire pour Noël ? Pourquoi ne pas aller le passer chez les petits bonshommes bleus ? On s'y amuse toujours
La petite femme du Père Noël
Un très beau texte de Kochka (y en a-t-il qui ne soient pas beaux ?), un petit roman d'une centaine de pages, plutôt pour les déjà un peu grands !!
Le problème avec Noël ... d'Agnès de Lestrade
Un très beau roman sur le partage et l'amitié, mais un peu triste pour cette période sans doute.
Lulu et le sapin orphelin - Une histoire de Lulu Vroumette
C'est LuluVroumette ... Mais j'ai trouvé cette histoire un peu tristounette !
Je recommande aussi, bien que je ne l'ai pas chroniqué
Le facteur du Père Noël
Un très chouette album plein d'enveloppes à ouvrir, de personnes connus etc ...
Le titre vous mène vers ma chronique détaillée.
La véritable histoire de Noël (de Marko Leino !) est mon préféré, un superbe conte de trois cents pages, en Laponie, à commencer impérativement à lire aujourd’hui puisqu'il comprend 24 chapitres, à terminer à la veille de Noël.
Le Noëlosaure, le préféré de mes petits-enfants. (Et je l'aime beaucoup aussi)
Un bon gros roman tendre et drôle, très facile à lire même par les plus jeunes.
Et si c'était lui ?
Un bel album tout récent, sur le Père Noël, mais pas uniquement.
Par un auteur de films d'animation chez Folimage.
Le vrai-faux portrait officiel du Père Noël
Un faux documentaire mais un vrai album, déjà ancien mais toujours édité je pense, qui vous fera passer un très bon moment dans l'attente de Noël (ou n'importe quand d'ailleurs)
Noël chez les Schtroumpfs
Vous ne savez pas que faire pour Noël ? Pourquoi ne pas aller le passer chez les petits bonshommes bleus ? On s'y amuse toujours
La petite femme du Père Noël
Un très beau texte de Kochka (y en a-t-il qui ne soient pas beaux ?), un petit roman d'une centaine de pages, plutôt pour les déjà un peu grands !!
Le problème avec Noël ... d'Agnès de Lestrade
Un très beau roman sur le partage et l'amitié, mais un peu triste pour cette période sans doute.
Lulu et le sapin orphelin - Une histoire de Lulu Vroumette
C'est LuluVroumette ... Mais j'ai trouvé cette histoire un peu tristounette !
Je recommande aussi, bien que je ne l'ai pas chroniqué
Le facteur du Père Noël
Un très chouette album plein d'enveloppes à ouvrir, de personnes connus etc ...
Photo monjolipetitbureau.blogspot.com |
Photo monjolipetitbureau.blogspot.com |
Et promis, un jour je lirai les Lettres du Père Noël de J.R.R. Tolkien, qui attendent depuis trop longtemps dans ma bibliothèque.
Je termine par un livre passionnant, plus à destination des adultes il me semble, qui est une excellente découverte autour de Noël.
A la fois recueil de lettres de personnes souvent connues (Anne Frank, Zola, Nietzche, Mme de Sévigné ...) et présentation des traditions et des fêtes.
Pour moins de 10 euros, un cadeau de Noël avant l'heure !!!
Lettres de Noël, de Nadine Cretin
jeudi 29 novembre 2018
Opération Farceuses - Roddy Doyle
Entre roman et album, un petit livre assez déjanté, à l'humour un brin (un gros brin !!) scatologique.
Les Farceuses sont quatre petites créatures qui se donnent pour objectif de punir les parents trop sévères (à leurs yeux) ... en les faisant marcher dans des crottes, qu'elles achètent (assez cher) à Rover le chien.
Mais aujourd'hui, elles découvrent qu'elles ont fait une erreur de jugement, et elles essaient par tous les moyens d'arrêter Mister Mack avant le moment fatal...
On suit parallèlement les Farceuses, les explications sur ce qui s'est passé avant, les commentaire du chien, ceux de la mouette qui déteste le poisson, et même des considérations sur les titres de chapitres. Tout ça pendant que le pied s'approche dangereusement de la crotte, se rapproche encore ..
Lu il y a quinze ans, je le relis aujourd'hui après Le Grand chien noir, et j'y retrouve des thèmes de Roddy Doyle, mouettes, les animaux qui parlent, mais c'est bien surprenant ...
Amusant, et cet humour plait beaucoup aux enfants en général. A la fois par le côté "crottes", mais aussi par la façon de prendre le lecteur à témoin, de l'impliquer, les histoires de chapitres, etc ...
J'aime aussi particulièrement les illustrations, surtout Rover le chien.
Extraits :
Les Farceuses sont quatre petites créatures qui se donnent pour objectif de punir les parents trop sévères (à leurs yeux) ... en les faisant marcher dans des crottes, qu'elles achètent (assez cher) à Rover le chien.
Mais aujourd'hui, elles découvrent qu'elles ont fait une erreur de jugement, et elles essaient par tous les moyens d'arrêter Mister Mack avant le moment fatal...
On suit parallèlement les Farceuses, les explications sur ce qui s'est passé avant, les commentaire du chien, ceux de la mouette qui déteste le poisson, et même des considérations sur les titres de chapitres. Tout ça pendant que le pied s'approche dangereusement de la crotte, se rapproche encore ..
Lu il y a quinze ans, je le relis aujourd'hui après Le Grand chien noir, et j'y retrouve des thèmes de Roddy Doyle, mouettes, les animaux qui parlent, mais c'est bien surprenant ...
Amusant, et cet humour plait beaucoup aux enfants en général. A la fois par le côté "crottes", mais aussi par la façon de prendre le lecteur à témoin, de l'impliquer, les histoires de chapitres, etc ...
J'aime aussi particulièrement les illustrations, surtout Rover le chien.
Extraits :
mercredi 28 novembre 2018
À la poursuite du grand chien noir - Roddy Doyle
Une belle fable, mais j'ai trouvé ça long, terriblement long.
Je voulais lire Roddy Doyle, dont j'avais bien aimé Opérations Farceuses il y a quinze ans, et suite à plusieurs conversations autour de cet auteur ces temps-ci. J'étais donc contente d'avoir déniché ce roman au rayon enfants. J'espérais même pouvoir le proposer au club-lecture de nos CM, mais je ne le ferai pas.
Le Grand Chien Noir, c'est le symbole de la dépression qui frappe les habitants de Dublin à cause des durs effets de la récession.
Les enfants, tristes et lassés que les adultes ne sourient plus jamais, se lancent courageusement à la poursuite de ce grand chien terrifiant, qui parfois se change en noir nuage mais qui grossit inexorablement.
La fable est belle, et une jolie façon d'aborder avec les enfants le problème de la récession.
De la poésie et un peu de fantastique, tous les animaux parlent et aident les enfants, leur copain est un vampire, on croise aussi un troll.
Intéressant aussi que ce qui parviendra à vaincre le chien, ce sont des mots, un mot plutôt, et des rires.
Cependant, j'ai trouvé cette course poursuite dans les rues et les parcs de Dublin excessivement longue.
200 pages à courir après un nuage, même en discutant avec les mouettes, et les flamants roses, c'est long.
Et la chute me laisse perplexe : veut-on signaler aux enfants que s'ils rient et disent des mots positifs, la dépression va cesser ? Et les adultes retrouver le sourire ? ( Voire un travail)
Je voulais lire Roddy Doyle, dont j'avais bien aimé Opérations Farceuses il y a quinze ans, et suite à plusieurs conversations autour de cet auteur ces temps-ci. J'étais donc contente d'avoir déniché ce roman au rayon enfants. J'espérais même pouvoir le proposer au club-lecture de nos CM, mais je ne le ferai pas.
Le Grand Chien Noir, c'est le symbole de la dépression qui frappe les habitants de Dublin à cause des durs effets de la récession.
Les enfants, tristes et lassés que les adultes ne sourient plus jamais, se lancent courageusement à la poursuite de ce grand chien terrifiant, qui parfois se change en noir nuage mais qui grossit inexorablement.
La fable est belle, et une jolie façon d'aborder avec les enfants le problème de la récession.
De la poésie et un peu de fantastique, tous les animaux parlent et aident les enfants, leur copain est un vampire, on croise aussi un troll.
Intéressant aussi que ce qui parviendra à vaincre le chien, ce sont des mots, un mot plutôt, et des rires.
Cependant, j'ai trouvé cette course poursuite dans les rues et les parcs de Dublin excessivement longue.
200 pages à courir après un nuage, même en discutant avec les mouettes, et les flamants roses, c'est long.
Et la chute me laisse perplexe : veut-on signaler aux enfants que s'ils rient et disent des mots positifs, la dépression va cesser ? Et les adultes retrouver le sourire ? ( Voire un travail)
mardi 27 novembre 2018
Avril prend la mer- Henrietta Branford
Aventure, amitié, fantômes, dauphin, des méchants très méchants, un vieux testament, des beaux
paysages et un peu de poésie.
Et toujours l’adorable et débrouillarde petite Avril.
Je viens de passer un vrai bon moment en sa compagnie !
Après quoi, je me suis aperçue que je l'avais déjà lu il y a dix ans (je savais avoir lu certains de la série, mais pas moyen de me souvenir si celui-ci en faisait partie), et que j'avais été un peu déçue, car j'avais préféré le premier volume, Avril et la poison (Prix Smarties 1998 / Prix Tam-Tam 2001). Mais lu tout seul, il est plutôt sympa !
Si vous pouvez vous procurer les deux (ou trois vu qu'il en existe un 3e : Avril est en danger) n'hésitez pas !
Avril s'appelle Dimanche dans la VO, et une des traductions a été omise, je me demandais d'où sortait cette Dimanche avant de comprendre !!
On peut sans problème lire ce volume sans avoir lu le précédent, ce qui est indispensable à savoir est résumé.
paysages et un peu de poésie.
Et toujours l’adorable et débrouillarde petite Avril.
Je viens de passer un vrai bon moment en sa compagnie !
Après quoi, je me suis aperçue que je l'avais déjà lu il y a dix ans (je savais avoir lu certains de la série, mais pas moyen de me souvenir si celui-ci en faisait partie), et que j'avais été un peu déçue, car j'avais préféré le premier volume, Avril et la poison (Prix Smarties 1998 / Prix Tam-Tam 2001). Mais lu tout seul, il est plutôt sympa !
Si vous pouvez vous procurer les deux (ou trois vu qu'il en existe un 3e : Avril est en danger) n'hésitez pas !
Avril s'appelle Dimanche dans la VO, et une des traductions a été omise, je me demandais d'où sortait cette Dimanche avant de comprendre !!
On peut sans problème lire ce volume sans avoir lu le précédent, ce qui est indispensable à savoir est résumé.
dimanche 25 novembre 2018
Simon Thorn et la fosse aux requins (T3) - Aimée Carter
Comme je le disais dans ma chronique du tome 2, je languissais bien entendu de découvrir la suite des aventures de Simon.
Celui-ci m'a d'autant plus intéressée qu'il se passe, comme son titre le laisse supposer, sous l'eau, ou plus précisément, en grande partie dans une cité sous la mer. Donc une ambiance assez différente des précédents.
De plus, Simon n'est plus vraiment à la recherche de sa mère, il sait où elle est mais il espère toujours gagner de brefs moments près d'elle, voire la protéger.
On le sent grandir au fil des épisodes, toutes les épreuves qu'il traverse le mûrissent même si parfois encore, il réagit comme le jeune garçon qu'il est.
J’ai aimé aussi découvrir mieux Jam, le petit dauphin timide et attachant, qu'on ne connaissait pas vraiment bien jusque là, et qui va se révéler dans son environnement familial. D'abord un peu en souffre-douleur de la famille, peu à peu lui aussi va mûrir et s'avérer plus fort qu'il ne semblait.
J’aime beaucoup cette série, l’amitié et l'entraide y tiennent une bonne place, Simon est un jeune garçon attachant, parfois un peu trop impulsif mais toujours prêt à aider et à se dévouer, même pour ceux qui ne sont pas forcément très tendres avec lui.
Comme souvent en, fantasy, je trouve qu'il y a un peu trop de batailles et de combats, (quoique ici, ça reste raisonnable) mais j’aime beaucoup cette ambiance, et le fait que Simon puisse se changer en n'importe quel animal apporte une grande originalité, parfois de l'humour, et des aventures inattendues.
Celui-ci m'a d'autant plus intéressée qu'il se passe, comme son titre le laisse supposer, sous l'eau, ou plus précisément, en grande partie dans une cité sous la mer. Donc une ambiance assez différente des précédents.
De plus, Simon n'est plus vraiment à la recherche de sa mère, il sait où elle est mais il espère toujours gagner de brefs moments près d'elle, voire la protéger.
On le sent grandir au fil des épisodes, toutes les épreuves qu'il traverse le mûrissent même si parfois encore, il réagit comme le jeune garçon qu'il est.
J’ai aimé aussi découvrir mieux Jam, le petit dauphin timide et attachant, qu'on ne connaissait pas vraiment bien jusque là, et qui va se révéler dans son environnement familial. D'abord un peu en souffre-douleur de la famille, peu à peu lui aussi va mûrir et s'avérer plus fort qu'il ne semblait.
J’aime beaucoup cette série, l’amitié et l'entraide y tiennent une bonne place, Simon est un jeune garçon attachant, parfois un peu trop impulsif mais toujours prêt à aider et à se dévouer, même pour ceux qui ne sont pas forcément très tendres avec lui.
Comme souvent en, fantasy, je trouve qu'il y a un peu trop de batailles et de combats, (quoique ici, ça reste raisonnable) mais j’aime beaucoup cette ambiance, et le fait que Simon puisse se changer en n'importe quel animal apporte une grande originalité, parfois de l'humour, et des aventures inattendues.
vendredi 23 novembre 2018
Encore raté - Donald Westlake
Trois aventures de John Dortmunder.
Je suis fan depuis bientôt dix ans de John Dortmunder et de sa bande de cambrioleurs pas très doués.
Beaucoup d'humour, des aventures inattendues, et on est obligé de se prendre de sympathie pour cet homme ingénieux mais tellement malchanceux.
Car John Dortmunder combine vraiment bien tous ses cambriolages, tout devrait marcher comme sur des roulettes, hélas la poisse s'en mêle systématiquement
J'étais donc ravie de recevoir ce volume triple, trois aventures de mon héros favori, trois fois plus de bonheur ! Et je ne suis pas déçue !
Je suis fan depuis bientôt dix ans de John Dortmunder et de sa bande de cambrioleurs pas très doués.
Beaucoup d'humour, des aventures inattendues, et on est obligé de se prendre de sympathie pour cet homme ingénieux mais tellement malchanceux.
Car John Dortmunder combine vraiment bien tous ses cambriolages, tout devrait marcher comme sur des roulettes, hélas la poisse s'en mêle systématiquement
J'étais donc ravie de recevoir ce volume triple, trois aventures de mon héros favori, trois fois plus de bonheur ! Et je ne suis pas déçue !
jeudi 22 novembre 2018
Dégâts des eaux - Donald Westlake
Déjà lu il y a huit ans, prêté par Odile à qui je dédie cette chronique, je savais l'avoir aimé, mais j'avais oublié combien il est jubilatoire.
Je me souvenais essentiellement de la trame : Dortmunder doit aller chercher un magot planqué sous les milliers de litres d'eau d'un barrage.
J'avais oublié toutes les rencontres qu'il va faire ici.
D'abord, s'il essaie de résoudre les pires difficultés pour mettre la main sur ce butin, ce n'est pas du tout par choix ni pour s’enrichir, mais parce qu'il vient de retrouver le pire compagnon qu'il ait jamais eu en cellule. Sans état d'âme, qui ne pense qu'à trucider toute personne rencontrée, et qui n'hésiterait pas à noyer toute la population en aval du barrage pour récupérer son argent.
Je disais pour le roman précédent que Dortmunder et son équipe n'envisageaient jamais la violence. Ici, ils vont au contraire se démener et aller au bout de leurs possibilités pour éviter justement la violence de "Tom", sans doute le plus horrible personnage rencontré dans ces romans.
Il y a beaucoup de rebondissements (hilarants toujours) parce que, non seulement les plans successifs pour parvenir au magot à présent enfoui sous le barrage vont bien entendu foirer tour à tour (c'est Dortmunder, et le titre du recueil ne laisse pas de doute !!) mais pour financer tout ça, Tom Jimson n'étant pas un riche propriétaire, ils vont devoir régulièrement aller chercher d'autres butins, moins importants mais tout aussi bien cachés dans des endroits improbables. Ce qui donne quelques scènes pas tristes.
La présence de Wally, un jeune geek obèse, qui n'a jusque là quasiment vécu que dans le virtuel, et qui est tout excité de découvrir la vraie vie (et quelle vie en compagnie de ces cambrioleurs) est une originalité de ce roman, d'une extrême drôlerie mais aussi attendrissant parfois.
Je me souvenais essentiellement de la trame : Dortmunder doit aller chercher un magot planqué sous les milliers de litres d'eau d'un barrage.
J'avais oublié toutes les rencontres qu'il va faire ici.
D'abord, s'il essaie de résoudre les pires difficultés pour mettre la main sur ce butin, ce n'est pas du tout par choix ni pour s’enrichir, mais parce qu'il vient de retrouver le pire compagnon qu'il ait jamais eu en cellule. Sans état d'âme, qui ne pense qu'à trucider toute personne rencontrée, et qui n'hésiterait pas à noyer toute la population en aval du barrage pour récupérer son argent.
Je disais pour le roman précédent que Dortmunder et son équipe n'envisageaient jamais la violence. Ici, ils vont au contraire se démener et aller au bout de leurs possibilités pour éviter justement la violence de "Tom", sans doute le plus horrible personnage rencontré dans ces romans.
Il y a beaucoup de rebondissements (hilarants toujours) parce que, non seulement les plans successifs pour parvenir au magot à présent enfoui sous le barrage vont bien entendu foirer tour à tour (c'est Dortmunder, et le titre du recueil ne laisse pas de doute !!) mais pour financer tout ça, Tom Jimson n'étant pas un riche propriétaire, ils vont devoir régulièrement aller chercher d'autres butins, moins importants mais tout aussi bien cachés dans des endroits improbables. Ce qui donne quelques scènes pas tristes.
La présence de Wally, un jeune geek obèse, qui n'a jusque là quasiment vécu que dans le virtuel, et qui est tout excité de découvrir la vraie vie (et quelle vie en compagnie de ces cambrioleurs) est une originalité de ce roman, d'une extrême drôlerie mais aussi attendrissant parfois.
mardi 20 novembre 2018
Lady Susan, suivi de Les Watson, Sanditon - Jane Austen
Je ne suis pas une grande connaisseuse de Jane Austen, même si j'ai lu ses six romans qualifiés de majeurs, (qu'il faudrait que je relise pour mieux les découvrir) ainsi que tout ce que j'ai pu rencontrer comme romans "autour de Jane Austen".
Mais je suis fascinée par son écriture et sa façon de nous raconter la vie de ces personnages.
J'étais donc très intéressée par ces trois courts romans et ravie de pouvoir les recevoir, et je n'ai vraiment pas été déçue, au contraire.
Une préface très intéressante du traducteur présente bien ces textes, et nous donne des pistes pour les situer dans l'oeuvre de Jane Austen. Je l'ai lu avec plaisir au début, puis relu à la fin après avoir dégusté les trois romans, pour revoir les précisions !!
Mais je suis fascinée par son écriture et sa façon de nous raconter la vie de ces personnages.
J'étais donc très intéressée par ces trois courts romans et ravie de pouvoir les recevoir, et je n'ai vraiment pas été déçue, au contraire.
Une préface très intéressante du traducteur présente bien ces textes, et nous donne des pistes pour les situer dans l'oeuvre de Jane Austen. Je l'ai lu avec plaisir au début, puis relu à la fin après avoir dégusté les trois romans, pour revoir les précisions !!
lundi 19 novembre 2018
Le journal de Gurty - Tome 5 : Vacances chez Tête de Fesses - Bertrand Santini
Gurty, on voudrait ne jamais le quitter, c'est un régal, dommage que ça passe si vite !!
Ça commence dès la couverture : déjà, les précédentes m’avaient bien amusées, mais alors, la tête de Jean-Jacques là-dessus ..., avec le petit air étonné de Miss Gurty qui pointe derrière, je ne m'en lasse pas.
Comme les précédents, il s’agit bien ici d'un journal, des chapitres courts mais une vraie cohérence, une douzaine de jours début septembre, avec toujours le saint du jour, de Saint Pirate à Saint Onyx, en passant par Saint Spidi et Sainte Griotte, et sans oublier Saint Jean-Jacques ! Des petites illustrations rigolotes presque à chaque page, et une police de caractère qui de temps en temps se fait remarquer !
Mais ce n'est pas pour autant monotone, et si on retrouve avec plaisir les personnages des épisodes précédents, cet opus est original pour plusieurs raisons.
Gurty et Fleur se retrouvent devoir habiter chez Tête de Fesses, et entre la bêtise des jumeaux, et l'hostilité du chat, ce n'est pas de tout repos.
On a donc beaucoup plus que dans les tomes précédents la présence des enfants Caboufigues, mais surtout du chat (ce qui ne peut que me réjouir !)
Le parallèle entre ce que pense Jean-Jacques alias tête de fesses, et et ce que Gurty et Fleur imaginent qu'il pense est hautement comique.
D'autant que le chat tient lui aussi un journal, qui nous est proposé entre deux pages de celui de Gurty (comme les bonus dans d'autres Pépix). Et son langage est vraiment très châtié, un style littéraire, bien éloigné du naturel de Gurty :
Ça commence dès la couverture : déjà, les précédentes m’avaient bien amusées, mais alors, la tête de Jean-Jacques là-dessus ..., avec le petit air étonné de Miss Gurty qui pointe derrière, je ne m'en lasse pas.
Comme les précédents, il s’agit bien ici d'un journal, des chapitres courts mais une vraie cohérence, une douzaine de jours début septembre, avec toujours le saint du jour, de Saint Pirate à Saint Onyx, en passant par Saint Spidi et Sainte Griotte, et sans oublier Saint Jean-Jacques ! Des petites illustrations rigolotes presque à chaque page, et une police de caractère qui de temps en temps se fait remarquer !
Mais ce n'est pas pour autant monotone, et si on retrouve avec plaisir les personnages des épisodes précédents, cet opus est original pour plusieurs raisons.
Gurty et Fleur se retrouvent devoir habiter chez Tête de Fesses, et entre la bêtise des jumeaux, et l'hostilité du chat, ce n'est pas de tout repos.
On a donc beaucoup plus que dans les tomes précédents la présence des enfants Caboufigues, mais surtout du chat (ce qui ne peut que me réjouir !)
Le parallèle entre ce que pense Jean-Jacques alias tête de fesses, et et ce que Gurty et Fleur imaginent qu'il pense est hautement comique.
D'autant que le chat tient lui aussi un journal, qui nous est proposé entre deux pages de celui de Gurty (comme les bonus dans d'autres Pépix). Et son langage est vraiment très châtié, un style littéraire, bien éloigné du naturel de Gurty :
mardi 13 novembre 2018
Nuits à haut risque - Marie-Bernadette Dupuy
Je n’avais jusque là lu aucun des nombreux volumes de cette série Les enquêtes de Maud Delage.
On retrouve ici trois enquêtes, parues précédemment, séparément je crois (mais aussi déjà en recueil, il s'agit ici de la version poche) :
- L'enfant mystère des terres confolentaises
- Maud sur les chemins de l'étrange
- Nuits à haut risque, qui donne son titre au recueil.
J'ai été amusée, mais pas vraiment surprise, de voir que s'il s'agit bien d’enquêtes, on a aussi une histoire d'amour, et des histoires bien campées dans le terroir, avec une très belle découverte touristique et historique de la région.
samedi 10 novembre 2018
Personne n'est parfait
La trame peut faire penser au précédent roman : non pas un simple cambriolage mais un vol, commandité par une personne assez importante, vol qui va foirer puis aller de ratage en ratage à chaque essai, pourtant plutôt bien pensé, de Dortmunder pour rattraper ce qui peut l'être.
Mais là s'arrête la comparaison.
Ici pas de moyens de transport successifs mais une découverte assez hilarante du Royaume-Uni.
Londres et sa circulation (à gauche et difficile, même pour des chauffeurs habitués à NYC) et puis l'Ecosse, ses petites routes de montagne.
Et surtout, il y a tant de passages vraiment savoureux, on voudrait tous les citer. Comme par exemple :
Mais là s'arrête la comparaison.
Ici pas de moyens de transport successifs mais une découverte assez hilarante du Royaume-Uni.
Londres et sa circulation (à gauche et difficile, même pour des chauffeurs habitués à NYC) et puis l'Ecosse, ses petites routes de montagne.
Et surtout, il y a tant de passages vraiment savoureux, on voudrait tous les citer. Comme par exemple :
mercredi 7 novembre 2018
Mon journal à la manière de Pippa - Une semaine dans la vie de ...
Un petit cahier original pour se lancer à écrire son journal intime.
Après avoir lu La vie selon Pippa, presque tout le monde a envie d'imiter Pippa avec son propre journal. Mais on ne se décide pas forcément, ne sachant trop comment commencer.
Ce carnet arrive à point pour aider à s'y mettre.
Et il incite à faire un journal très positif, à voir plutôt ce qui va bien que ce qui va mal, ce qui est une bien bonne idée.
Ceux qui ont lu le roman retrouveront la présentation et la mise en page, mais on peut très bien l’utiliser si on ne le connait pas du tout le roman. (quoique ce serait dommage de passer à côté de cette sympathique histoire)
Il ne remplace pas un vrai journal, puisqu'il ne couvre qu'une semaine, mais il donne beaucoup d'idées.
J'ai tardé à présenter ma chronique car mes petites pré-ado étaient enthousiastes à l'idée de se lancer, mais elles envisageaient de le remplir à deux. J'étais curieuse de voir les deux cousines à l'oeuvre, elles aiment beaucoup écrire et dessiner en duo, et pour des raisons pratiques je n'ai pas pu les faire rencontrer à temps. Je compléterai donc quand elles l’auront rempli.
Après avoir lu La vie selon Pippa, presque tout le monde a envie d'imiter Pippa avec son propre journal. Mais on ne se décide pas forcément, ne sachant trop comment commencer.
Ce carnet arrive à point pour aider à s'y mettre.
Et il incite à faire un journal très positif, à voir plutôt ce qui va bien que ce qui va mal, ce qui est une bien bonne idée.
Ceux qui ont lu le roman retrouveront la présentation et la mise en page, mais on peut très bien l’utiliser si on ne le connait pas du tout le roman. (quoique ce serait dommage de passer à côté de cette sympathique histoire)
Il ne remplace pas un vrai journal, puisqu'il ne couvre qu'une semaine, mais il donne beaucoup d'idées.
J'ai tardé à présenter ma chronique car mes petites pré-ado étaient enthousiastes à l'idée de se lancer, mais elles envisageaient de le remplir à deux. J'étais curieuse de voir les deux cousines à l'oeuvre, elles aiment beaucoup écrire et dessiner en duo, et pour des raisons pratiques je n'ai pas pu les faire rencontrer à temps. Je compléterai donc quand elles l’auront rempli.
lundi 5 novembre 2018
Gros sur le coeur - Carène Ponte
Un livre IN-DIS-PEN-SA-BLE, à lire et faire lire !
Commence de façon assez classique. Mélissa 17 ans, déménage pendant les vacances. Furieuse de quitter son lycée, ses copines, son inséparable amie Camille. D'autant plus qu'elle a quelques problèmes avec son poids et son image, et craint d'avoir du mal à s'intégrer. Et ça va s'avérer bien pire que tout ce qu’elle pouvait craindre.
La première partie semble assez classique, mais Carène Ponte se glisse étonnamment dans la peau d'une lycéenne.
Au fil des lignes, j'ai retrouvé des souvenirs, mais surtout des sensations de mon adolescence, pourtant fort lointaine, et pas du tout concernée par ce problème de poids.
Mais tout est tellement juste, tellement bien évoqué qu'on replonge immédiatement dans cette période.
Au passage, je m'interroge, dans chaque roman où une scène de ce genre apparaît, sur la cruauté des professeurs de sport, qui semblent de génération en génération s’obstiner à faire constituer les équipes à chaque cours par deux leaders, qui appellent les élèves dans l'ordre de leur préférence. Ce qui crée un malaise énorme pour ceux qui ne sont jamais choisis, qui ont déjà des problèmes par ailleurs, et qu'on enfonce délibérément. Ces professeurs n'ont-ils jamais été ados ? C'est anecdotique dans un livre tellement fort par ailleurs, mais tellement condamnable pour des jeunes qu'on désespère un peu plus à chaque petite attaque.
Commence de façon assez classique. Mélissa 17 ans, déménage pendant les vacances. Furieuse de quitter son lycée, ses copines, son inséparable amie Camille. D'autant plus qu'elle a quelques problèmes avec son poids et son image, et craint d'avoir du mal à s'intégrer. Et ça va s'avérer bien pire que tout ce qu’elle pouvait craindre.
La première partie semble assez classique, mais Carène Ponte se glisse étonnamment dans la peau d'une lycéenne.
Au fil des lignes, j'ai retrouvé des souvenirs, mais surtout des sensations de mon adolescence, pourtant fort lointaine, et pas du tout concernée par ce problème de poids.
Mais tout est tellement juste, tellement bien évoqué qu'on replonge immédiatement dans cette période.
Au passage, je m'interroge, dans chaque roman où une scène de ce genre apparaît, sur la cruauté des professeurs de sport, qui semblent de génération en génération s’obstiner à faire constituer les équipes à chaque cours par deux leaders, qui appellent les élèves dans l'ordre de leur préférence. Ce qui crée un malaise énorme pour ceux qui ne sont jamais choisis, qui ont déjà des problèmes par ailleurs, et qu'on enfonce délibérément. Ces professeurs n'ont-ils jamais été ados ? C'est anecdotique dans un livre tellement fort par ailleurs, mais tellement condamnable pour des jeunes qu'on désespère un peu plus à chaque petite attaque.
vendredi 2 novembre 2018
L'étrange ville de Grimsly - Alyson Noël
Joli coup de coeur pour cet étrange roman !
Des personnages attachants, un monde hors du commun, des péripéties inattendues. Enfin un livre fantastique que j'ai vraiment plaisir à lire.
Grimsly, 12 ans, habite à Trembleterre. Ici tout est magique, sauf Grimsly. Une communauté étrange, sans violence, toute en douceur. Mais une communauté qu'on ne peut pas quitter, personne ne songe à s’échapper vers le monde extérieur.
Quand tout se déglingue subitement, Grimsly se sent responsable, et comprend, après quelques aventures, qu'il doit se décider à quitter provisoirement Trembleterre pour rejoindre le monde.
On s'imagine qu'il va ainsi arriver dans un monde "normal" du moins normal pour nous ... mais pas si simple ...
C'est un vrai régal ce roman.
Des chapitres courts, (moins de dix pages en général) qui "obligent" à passer au suivant, de l'humour, un texte agréable à lire, facile et bien écrit, un monde cohérent et étonnant, et surtout, un grand plaisir de lecture.
J'ai regretté finalement de l'avoir lu en moins de deux jours, et de devoir abandonner le petit monde de Trembleterre, ses lapins bleus et ses tordeurs de cuillère, sa cascade à l'envers, et surtout son entrepreneur de pompes funèbres pour animaux.
Une fiction très fantasy, mais aussi une jolie réflexion sur la différence, la normalité, la façon de s'intégrer ...
Des personnages attachants, un monde hors du commun, des péripéties inattendues. Enfin un livre fantastique que j'ai vraiment plaisir à lire.
Grimsly, 12 ans, habite à Trembleterre. Ici tout est magique, sauf Grimsly. Une communauté étrange, sans violence, toute en douceur. Mais une communauté qu'on ne peut pas quitter, personne ne songe à s’échapper vers le monde extérieur.
Quand tout se déglingue subitement, Grimsly se sent responsable, et comprend, après quelques aventures, qu'il doit se décider à quitter provisoirement Trembleterre pour rejoindre le monde.
On s'imagine qu'il va ainsi arriver dans un monde "normal" du moins normal pour nous ... mais pas si simple ...
C'est un vrai régal ce roman.
Des chapitres courts, (moins de dix pages en général) qui "obligent" à passer au suivant, de l'humour, un texte agréable à lire, facile et bien écrit, un monde cohérent et étonnant, et surtout, un grand plaisir de lecture.
J'ai regretté finalement de l'avoir lu en moins de deux jours, et de devoir abandonner le petit monde de Trembleterre, ses lapins bleus et ses tordeurs de cuillère, sa cascade à l'envers, et surtout son entrepreneur de pompes funèbres pour animaux.
Une fiction très fantasy, mais aussi une jolie réflexion sur la différence, la normalité, la façon de s'intégrer ...
mercredi 31 octobre 2018
Pierre qui roule - Donald Westlake
Dortmunder, spécialiste des cambriolages ratés, va rencontrer ici non pas une galère mais plusieurs successives.
Il est approché presque pour une bonne cause, restituer une émeraude au petit pays africain qui la revendique.
Dans sa bande, chaque spécialiste est prêt à tout mettre en oeuvre pour y parvenir, mais il faut un cerveau, et ça ne peut être que lui.
D'ailleurs, il concocte un plan quasiment infaillible, ... hélas il y aura tout de même une petite faille.
mardi 30 octobre 2018
Ce qui fait la pluie ... et le beau temps (Antisèches pour parents en détresse)
Voici mon premier recueil d'Antisèches qui ne concerne pas les animaux.
Et il est tout aussi intéressant que les autres.
C'est fou ce qu'on se sent plus intelligent après avoir lu ces livres !!!
Même maquette que les précédents (voir le détail dans Les records du monde chez les animaux) même humour dans les illustrations, toujours plein de questions que l'on se pose, ou que les enfants nous posent sans que l'on ait de réponses vraiment précises à leur proposer.
On est sauvé par cette collection !!
Le sujet de la météo est particulièrement intéressant. après tout, on parle bien de la pluie et du beau temps à tout propos, aussi bien quand on rencontre une vague connaissance que en famille ou pour répondre aux questions des enfants.
Et on s’amuse toujours beaucoup.
Ici aussi, je préfère vous montrer quelques exemples qu'en parler, pas forcément de façon très explicative.
Et il est tout aussi intéressant que les autres.
C'est fou ce qu'on se sent plus intelligent après avoir lu ces livres !!!
Même maquette que les précédents (voir le détail dans Les records du monde chez les animaux) même humour dans les illustrations, toujours plein de questions que l'on se pose, ou que les enfants nous posent sans que l'on ait de réponses vraiment précises à leur proposer.
On est sauvé par cette collection !!
Le sujet de la météo est particulièrement intéressant. après tout, on parle bien de la pluie et du beau temps à tout propos, aussi bien quand on rencontre une vague connaissance que en famille ou pour répondre aux questions des enfants.
Et on s’amuse toujours beaucoup.
Ici aussi, je préfère vous montrer quelques exemples qu'en parler, pas forcément de façon très explicative.
lundi 29 octobre 2018
Échange petit frère contre poisson rouge - Sophie Laroche
L’histoire est amusante et plutôt bien vue sur les relations frère/soeur.
Mais j'ai un peu l’impression de me faire arnaquer par l'éditeur !! Et je n'aime pas!
Un livre de 128 pages. Un roman de 79 pages ...
Que l'on présente brièvement à la fin d’autres romans de l’auteur ou de la collection, c'est classique et souvent plutôt utile.
Que cette présentation fasse plus du tiers du livre, ...
Deux extraits d'une quinzaine de pages chacun, c'est frustrant et TRÈS agaçant.
Je vérifierai de plus près avant de racheter du Livre de poche jeunesse !
Le contenu du roman, lui, est plutôt réussi.
Un début classique de relation un peu tendue entre une grande soeur et son petit frère.
Mais si elle doit obligatoirement l’aimer (quelle drôle d'idée) rien ne l'empêche par contre de l'échanger.
Ça s'annonce pas aussi simple qu'il y parait, mais finalement, ça y est, quelqu’un est prêt à l’échange.
Mais j'ai un peu l’impression de me faire arnaquer par l'éditeur !! Et je n'aime pas!
Un livre de 128 pages. Un roman de 79 pages ...
Que l'on présente brièvement à la fin d’autres romans de l’auteur ou de la collection, c'est classique et souvent plutôt utile.
Que cette présentation fasse plus du tiers du livre, ...
Deux extraits d'une quinzaine de pages chacun, c'est frustrant et TRÈS agaçant.
Je vérifierai de plus près avant de racheter du Livre de poche jeunesse !
Le contenu du roman, lui, est plutôt réussi.
Un début classique de relation un peu tendue entre une grande soeur et son petit frère.
Mais si elle doit obligatoirement l’aimer (quelle drôle d'idée) rien ne l'empêche par contre de l'échanger.
Ça s'annonce pas aussi simple qu'il y parait, mais finalement, ça y est, quelqu’un est prêt à l’échange.
dimanche 28 octobre 2018
Les animaux qui se cachent ... ou se camouflent (Antisèches pour parents en détresse)
L'arrivée d'un nouveau recueil d'Antisèches pour parents en détresse, c'est toujours l'assurance de passer de bons moments, aussi bien pour les parents (et les grand-parents !) que pour les enfants. Lecture, questions à se poser entre nous, découvertes en famille.
Le texte est passionnant, les illustrations pleines d'humour.
D'ailleurs, souvent les enfants (et pas qu'eux ?) commencent en feuilletant pour regarder les dessins drôles. Puis un titre attire l'attention, on lit l'article pour savoir la réponse, et nous voilà plongés dans le livre.
On a plaisir à retrouver la même maquette que pour les précédents, les plus jeunes lecteurs s'y retrouvent ainsi facilement et savent qu'ils vont pouvoir découvrir bien des choses ici.
Vous trouverez plus de détails sur la mise en page dans mon article sur Les records du monde chez les animaux.
Le thème est intéressant, et je ne pensais pas qu'il y avait tellement de méthodes différentes pour passer inaperçu. Aucune lassitude, c'est vraiment très varié, ils sont forts ces animaux !
Le texte est passionnant, les illustrations pleines d'humour.
D'ailleurs, souvent les enfants (et pas qu'eux ?) commencent en feuilletant pour regarder les dessins drôles. Puis un titre attire l'attention, on lit l'article pour savoir la réponse, et nous voilà plongés dans le livre.
On a plaisir à retrouver la même maquette que pour les précédents, les plus jeunes lecteurs s'y retrouvent ainsi facilement et savent qu'ils vont pouvoir découvrir bien des choses ici.
Vous trouverez plus de détails sur la mise en page dans mon article sur Les records du monde chez les animaux.
Le thème est intéressant, et je ne pensais pas qu'il y avait tellement de méthodes différentes pour passer inaperçu. Aucune lassitude, c'est vraiment très varié, ils sont forts ces animaux !
samedi 27 octobre 2018
Mon enquête de généalogie - Le mystère du poilu - Marie-Odile Mergnac
Gros coup de coeur pour ce livre qui sait rassembler : un court roman vraiment intéressant qui se lit d'un trait, une enquête de généalogie, et un bon rappel d'histoire sur les Poilus.
Rien de trop didactique, on suit réellement une histoire, racontée à deux voix, par Léa et Gabriel, deux élèves de CM2.
En octobre, la maîtresse (une institutrice comme on en voudrait beaucoup !) propose aux enfants de mener l'enquête sur les soldats disparus au cours de la première guerre mondiale, dont les noms apparaissent sur le monument aux morts de leur village.
Elle ne les abandonne pas à leurs recherches, elle les guide, avec des sites internet, des recherches ensemble, et même la rencontre d'un historien spécialisé.
Pour Léa, le choix est vite fait, puisque son arrière-arrière-grand-père fait partie de ces poilus trop tôt disparus.
Gabriel se dit qu'en se mettant en binôme avec elle, il n'aura pas trop de travail. Mais il va compenser par de magnifiques dessins.
La recherche commence de façon classique, et on découvre au passage, et naturellement, plein d'informations sur cette guerre.
Puis Léa et Gabriel tombent de façon inattendue sur ce qui pourrait bien être un vrai secret de famille, et les voilà qui nous embarquent dans une belle enquête, menée de façon très vraisemblable, entre mémoire des anciens et aide d'internet.
Pas de recherche aventureuse, pas de planque façon détective, mais un vrai travail de généalogiste, tout à fait du niveau des enfants, et qui va probablement en motiver plus d'un à faire des recherches autour de sa famille.
Rien de trop didactique, on suit réellement une histoire, racontée à deux voix, par Léa et Gabriel, deux élèves de CM2.
En octobre, la maîtresse (une institutrice comme on en voudrait beaucoup !) propose aux enfants de mener l'enquête sur les soldats disparus au cours de la première guerre mondiale, dont les noms apparaissent sur le monument aux morts de leur village.
Elle ne les abandonne pas à leurs recherches, elle les guide, avec des sites internet, des recherches ensemble, et même la rencontre d'un historien spécialisé.
Pour Léa, le choix est vite fait, puisque son arrière-arrière-grand-père fait partie de ces poilus trop tôt disparus.
Gabriel se dit qu'en se mettant en binôme avec elle, il n'aura pas trop de travail. Mais il va compenser par de magnifiques dessins.
La recherche commence de façon classique, et on découvre au passage, et naturellement, plein d'informations sur cette guerre.
Puis Léa et Gabriel tombent de façon inattendue sur ce qui pourrait bien être un vrai secret de famille, et les voilà qui nous embarquent dans une belle enquête, menée de façon très vraisemblable, entre mémoire des anciens et aide d'internet.
Pas de recherche aventureuse, pas de planque façon détective, mais un vrai travail de généalogiste, tout à fait du niveau des enfants, et qui va probablement en motiver plus d'un à faire des recherches autour de sa famille.
vendredi 26 octobre 2018
Deux familles pour Lulu - Agnès Lacor
Sur un sujet délicat, les enfants placés en famille d'accueil, un roman positif, tout en optimisme.
Sans cependant cacher les difficultés, puisque si la vie de Lulu est en train de s'améliorer, il songe souvent aux difficultés précédentes.
Ce qui est original, c'est que Lulu classe les gens selon la couleur, mais celles qu'il imagine. Des couleurs agréables, d'autres qu'il aimerait mieux éviter. C'est poétique et attendrissant.
Le roman commence lorsque Lulu arrive dans une nouvelle famille qui doit l'accueillir. Le premier contact ne l'emballe pas vraiment. Il est ballotté depuis longtemps de foyer en famille d'accueil. Dans la précédente, il s'est débrouillé pour être si insupportable qu'on ne l'a plus voulu. Car il y était quasiment maltraité.
Sa mère, qui l'a eu trop jeune, ne se sent pas capable de le prendre en charge, même s'il l'adore et voudrait la voir plus souvent.
Il n'a pas beaucoup d'espoir vis à vis de la famille dans laquelle il entre aujourd'hui.
Tout en suivant ses premiers jours là, on découvre peu à peu ce qu'il a vécu avant.
Sans cependant cacher les difficultés, puisque si la vie de Lulu est en train de s'améliorer, il songe souvent aux difficultés précédentes.
Ce qui est original, c'est que Lulu classe les gens selon la couleur, mais celles qu'il imagine. Des couleurs agréables, d'autres qu'il aimerait mieux éviter. C'est poétique et attendrissant.
Le roman commence lorsque Lulu arrive dans une nouvelle famille qui doit l'accueillir. Le premier contact ne l'emballe pas vraiment. Il est ballotté depuis longtemps de foyer en famille d'accueil. Dans la précédente, il s'est débrouillé pour être si insupportable qu'on ne l'a plus voulu. Car il y était quasiment maltraité.
Sa mère, qui l'a eu trop jeune, ne se sent pas capable de le prendre en charge, même s'il l'adore et voudrait la voir plus souvent.
Il n'a pas beaucoup d'espoir vis à vis de la famille dans laquelle il entre aujourd'hui.
Tout en suivant ses premiers jours là, on découvre peu à peu ce qu'il a vécu avant.
jeudi 25 octobre 2018
Les Rebelles - Les plus incroyables versions de Barbe-Bleue, Les sept corbeaux et le Petit Poucet racontées à travers le monde.
Décidément, me voici dans les contes, grâce aux éditions Syros que je remercie beaucoup.
Celui-ci est assez surprenant, je ne m'attendais pas à recevoir un si gros et si beau livre. Presque trois cents pages, une couverture souple plastifiée, très rouge avec un effet de fenêtre vitrail, où apparaissent personnages et décors de contes.
Le titre "Les Rebelles" m'a attirée, et le sous-titre est plus descriptif : Les plus incroyables versions de Barbe-Bleue, Les sept corbeaux et le Petit Poucet racontées à travers le monde.
Nous avons donc trois parties distinctes, séparées par une double page de couleur qui permet de les repérer sur la tranche.
Pour chacun, 6 à 8 versions différentes, dont en dernier la version écrite "de référence", de Grimm ou de Perrault, les autres étant racontées par les deux auteurs.
Des versions de diverses régions de France et de pays étrangers proches ou lointains.
Celui-ci est assez surprenant, je ne m'attendais pas à recevoir un si gros et si beau livre. Presque trois cents pages, une couverture souple plastifiée, très rouge avec un effet de fenêtre vitrail, où apparaissent personnages et décors de contes.
Le titre "Les Rebelles" m'a attirée, et le sous-titre est plus descriptif : Les plus incroyables versions de Barbe-Bleue, Les sept corbeaux et le Petit Poucet racontées à travers le monde.
Nous avons donc trois parties distinctes, séparées par une double page de couleur qui permet de les repérer sur la tranche.
Pour chacun, 6 à 8 versions différentes, dont en dernier la version écrite "de référence", de Grimm ou de Perrault, les autres étant racontées par les deux auteurs.
Des versions de diverses régions de France et de pays étrangers proches ou lointains.
mercredi 24 octobre 2018
Le retour d'Arsène Lupin - Frédéric Lenormand
Tout m'enchante dans ce roman. L'écriture fine et ciselée, l'humour présent à chaque ligne, mais celui qui fait doucement sourire. La rencontre avec Picasso, et tous les peintres "inconnus" du bateau-lavoir. Le mélange de personnages ayant existé et de ceux issus de l'imagination de l'auteur. Le Paris du tout début du 20e siècle.
Je ne suis pas une fine connaisseuse de l'oeuvre de Maurice Leblanc, j'ai lu tout de même un bon nombre de Lupin. C'est assez ancien, il faudrait que j'en relise, mais je crois bien que je préfère la plume de Frédéric Lenormand à l'original (ce qui est quand même un comble !) humour, élégance d'écriture, toutes les caractéristiques d'Arsène !
On croise un Lupin empli de doutes, qui essaie de suivre les conseils de son psychanalyste et ne réussit pas tout ce qu'il entreprend, mais toujours prêt à aider les jolies filles.
Montmartre et ses peintres, qui plus tard deviendront plus ou moins célèbres, tiennent une bonne place, et Mata Hari est un des personnages importants de l'intrigue.
Ajoutez-y un tableau de Delacroix assez baladeur, avec un gilet qui change de couleur, quelques balades entre le grand monde, les parvenus, et les marlous, un Arsène Lupin plutôt fauché et une agence de détectives inattendue, et plein d'autres éléments drôles ou étonnants.
Je ne suis pas une fine connaisseuse de l'oeuvre de Maurice Leblanc, j'ai lu tout de même un bon nombre de Lupin. C'est assez ancien, il faudrait que j'en relise, mais je crois bien que je préfère la plume de Frédéric Lenormand à l'original (ce qui est quand même un comble !) humour, élégance d'écriture, toutes les caractéristiques d'Arsène !
On croise un Lupin empli de doutes, qui essaie de suivre les conseils de son psychanalyste et ne réussit pas tout ce qu'il entreprend, mais toujours prêt à aider les jolies filles.
Montmartre et ses peintres, qui plus tard deviendront plus ou moins célèbres, tiennent une bonne place, et Mata Hari est un des personnages importants de l'intrigue.
Ajoutez-y un tableau de Delacroix assez baladeur, avec un gilet qui change de couleur, quelques balades entre le grand monde, les parvenus, et les marlous, un Arsène Lupin plutôt fauché et une agence de détectives inattendue, et plein d'autres éléments drôles ou étonnants.
mardi 23 octobre 2018
Mon chien, Dieu et les Pokétrucs - Myren Duval
Un très chouette petit roman. Rien dans la couverture ni le titre ne laissait présager un tel sujet d’actualité traité en peu de pages de façon fort intéressante.
Pauline vit en France dans une famille simple et "normale", elle a un chien, une chambre à elle (plutôt en désordre) et une passion pour les Pokétrucs.
Enfin, la chambre pour elle toute seule, c'était avant que ses parents décident d'héberger provisoirement des réfugiés syriens.
Pauline ne voit pas trop pourquoi elle devrait partager SA chambre, à cause d'une guerre dont elle n'est aucunement responsable.
Surtout que son père, pour faire de la place, a mélangé ses Pokétrucs dragons et ses Pokétrucs insectes ... n'importe quoi !
En 24 très courts chapitres (une à trois pages) on va suivre les relations entre les fillettes, mais aussi les réflexions (intelligentes) de Pauline sur la situation.
C'est très simple, mais vraiment très bien vu. Une bonne façon d'aborder le sujet avec les plus jeunes.
Depuis la réflexion de la voisine raciste (et non rassis comme le pain !!) jusqu'à l'évolution de l'avis de Pauline sur cette présence dans sa famille.
Pauline vit en France dans une famille simple et "normale", elle a un chien, une chambre à elle (plutôt en désordre) et une passion pour les Pokétrucs.
Enfin, la chambre pour elle toute seule, c'était avant que ses parents décident d'héberger provisoirement des réfugiés syriens.
Pauline ne voit pas trop pourquoi elle devrait partager SA chambre, à cause d'une guerre dont elle n'est aucunement responsable.
Surtout que son père, pour faire de la place, a mélangé ses Pokétrucs dragons et ses Pokétrucs insectes ... n'importe quoi !
En 24 très courts chapitres (une à trois pages) on va suivre les relations entre les fillettes, mais aussi les réflexions (intelligentes) de Pauline sur la situation.
C'est très simple, mais vraiment très bien vu. Une bonne façon d'aborder le sujet avec les plus jeunes.
Depuis la réflexion de la voisine raciste (et non rassis comme le pain !!) jusqu'à l'évolution de l'avis de Pauline sur cette présence dans sa famille.
lundi 22 octobre 2018
Kevin and Kate : Let's go (B.D. en anglais) - Sandrine Lemoult
Une amusante BD à but clairement pédagogique.
Acheté pour garnir notre rayon bilingue destiné aux débutants, qui s'essouffle un peu, cette BD devrait plaire.
Sortes de Tom-Tom et Nana moins turbulents, Kevin et sa petite soeur Kate multiplient les aventures destinées à nous faire découvrir peu à peu du vocabulaire.
Comme leurs prédécesseurs, ils sont d'abord parus dans une revue Bayard, ici I love English for Kids (pour les 8 / 11 ans).
Les enfants retrouvent le format de leurs BD favorites (Ariol, Zouk, Anatole Latuile).
Chaque histoire court sur une double page, une BD classique avec 6 à 10 cases par page, le texte dans des bulles.
Mais tout le texte est traduit en français en tout petit sous chaque case.
Chaque aventure nous fait découvrir un vocabulaire spécifique, Noël, la neige, le repas, le parc ... mais avec une vraie petite histoire amusante.
Très présents en plus de nos deux héros, Bruce le hamster et Hurricane le chien ajoutent au côté amusant.
Après chaque série de cinq histoires, une double page récapitule le vocabulaire utilisé.
Acheté pour garnir notre rayon bilingue destiné aux débutants, qui s'essouffle un peu, cette BD devrait plaire.
Sortes de Tom-Tom et Nana moins turbulents, Kevin et sa petite soeur Kate multiplient les aventures destinées à nous faire découvrir peu à peu du vocabulaire.
Comme leurs prédécesseurs, ils sont d'abord parus dans une revue Bayard, ici I love English for Kids (pour les 8 / 11 ans).
Les enfants retrouvent le format de leurs BD favorites (Ariol, Zouk, Anatole Latuile).
Chaque histoire court sur une double page, une BD classique avec 6 à 10 cases par page, le texte dans des bulles.
Mais tout le texte est traduit en français en tout petit sous chaque case.
Chaque aventure nous fait découvrir un vocabulaire spécifique, Noël, la neige, le repas, le parc ... mais avec une vraie petite histoire amusante.
Très présents en plus de nos deux héros, Bruce le hamster et Hurricane le chien ajoutent au côté amusant.
Après chaque série de cinq histoires, une double page récapitule le vocabulaire utilisé.
dimanche 21 octobre 2018
Les gardiens des secrets - Trenton Lee Stewart
Après avoir dévoré Le mystérieux cercle Benedict, j'étais très curieuse de découvrir ces gardiens de
secrets.
Un bon roman, pour les plus grands de nos jeunes lecteurs. Un peu lent au début, mais plein de suspens ensuite.
Je dois tout de même dire que j'ai été très très agacée de découvrir, arrivée à la fin, que c'est un premier tome (d’autant que c'est moi qui ai fortement insisté pour l'acheter à la bibliothèque).
Et pas parce qu'il y a une autre aventure après celle-ci, comme c'est souvent le cas. Non, là, on s'arrête en plein milieu, alors que je croyais avoir la clé de l'énigme à la fin du volume.
Et même au milieu d'un grand suspense.
Dommage que rien ne laissait supposer que ce n'était pas un volume unique, pas de sous-titre, aucune mention.
A part ça, un roman original que j'ai aimé lire.
Ruben habite une ville un brin totalitaire, c'est un garçon très solitaire, qui aime escalader et passer inaperçu.
Il trouve une montre curieuse, et va remonter la piste de cet objet inattendu. Il espère pouvoir grâce à ça aider sa mère en grande difficulté financière. Il va surtout se mettre en danger.
secrets.
Un bon roman, pour les plus grands de nos jeunes lecteurs. Un peu lent au début, mais plein de suspens ensuite.
Je dois tout de même dire que j'ai été très très agacée de découvrir, arrivée à la fin, que c'est un premier tome (d’autant que c'est moi qui ai fortement insisté pour l'acheter à la bibliothèque).
Et pas parce qu'il y a une autre aventure après celle-ci, comme c'est souvent le cas. Non, là, on s'arrête en plein milieu, alors que je croyais avoir la clé de l'énigme à la fin du volume.
Et même au milieu d'un grand suspense.
Dommage que rien ne laissait supposer que ce n'était pas un volume unique, pas de sous-titre, aucune mention.
A part ça, un roman original que j'ai aimé lire.
Ruben habite une ville un brin totalitaire, c'est un garçon très solitaire, qui aime escalader et passer inaperçu.
Il trouve une montre curieuse, et va remonter la piste de cet objet inattendu. Il espère pouvoir grâce à ça aider sa mère en grande difficulté financière. Il va surtout se mettre en danger.
samedi 20 octobre 2018
Les poulets guerriers (avec CD audio)
Double coup de coeur pour cet album.
J'avais beaucoup aimé le lire il y a quatre ans, puis le lire à mes petites-filles.
Et à présent, le retrouver accompagné d'un CD est un vrai plus.
L’histoire est drôle, tendre, à la fois amusante et très morale.
Un conte africain, des animaux, mais une aventure vraiment universelle.
Des poulets adolescents, c'est une trouvaille ! Et ce sont bien des adolescents, qui partent fiers et imbu d'eux-mêmes sur le sentier de la guerre.
Et puis le petit poussin, le petit frère, têtu et pot de colle, qui veut absolument suivre les grands, c'est bien comme dans la vraie vie !
Et bien entendu, les plus peureux ne sont pas ceux qu'on pense.
Un conte à mettre entre toutes les mains, (et surtout dans toutes les oreilles) celles de nos ado sûrs d'eux comme celles de nos petits poussins que cet album aide à grandir.
On s'amuse, on "tremble" et on se régale.
Et n'oublions pas l'apéritif du dimanche ...
J'avais beaucoup aimé le lire il y a quatre ans, puis le lire à mes petites-filles.
Et à présent, le retrouver accompagné d'un CD est un vrai plus.
L’histoire est drôle, tendre, à la fois amusante et très morale.
Un conte africain, des animaux, mais une aventure vraiment universelle.
Des poulets adolescents, c'est une trouvaille ! Et ce sont bien des adolescents, qui partent fiers et imbu d'eux-mêmes sur le sentier de la guerre.
Et puis le petit poussin, le petit frère, têtu et pot de colle, qui veut absolument suivre les grands, c'est bien comme dans la vraie vie !
Et bien entendu, les plus peureux ne sont pas ceux qu'on pense.
Un conte à mettre entre toutes les mains, (et surtout dans toutes les oreilles) celles de nos ado sûrs d'eux comme celles de nos petits poussins que cet album aide à grandir.
On s'amuse, on "tremble" et on se régale.
Et n'oublions pas l'apéritif du dimanche ...
vendredi 19 octobre 2018
Minus contre Minos - Anne Schmauch
Je continue ma lecture d'Anne Schmauch !
Après Mémé Dusa et Un Troupal de Chevals, revoilà un texte ancré dans la mythologie.
Contrairement à Mémé Dusa, nous restons à Paris, et pendant la première partie du roman, seuls les noms peuvent nous mettre la puce à l'oreille. Les gens et les événements semblent presque normaux.
Nous sommes dans une cité, avec ses habitants sympathiques, et ses loubards qui sèment la terreur.
Le narrateur est surnommé par tous Minus, et il en souffre, d'autant que c'est assez justifié.
Son vrai prénom est Thésée, et finalement, c'est presque mieux d’avoir un surnom. Il est amoureux d'Ariane, une fille de sa classe. Si vous êtes aussi nul que moi en mythologie, ça ne vous alertera même pas !
(Et pourtant, j'ai lu il y a peu Ariane contre le Minotaure, mais je me refuse à mémoriser ces histoires de dieux complexes et embrouillées !!)
Mais on a des indices, semés tout le long du roman, qui se précisent peu à peu.
Une série d'aventures dangereuses va les emmener dans le labyrinthe des égouts, à la poursuite d'une bête ... (je vous laisse deviner) mais surtout à la recherche des sept petits frères et soeurs du copain de Thésée.
Peu à peu, notre sympathique Minus va se poser des questions sur lui, sa famille, et certains de ses voisins. Et faire quelques découvertes étonnantes.
Après Mémé Dusa et Un Troupal de Chevals, revoilà un texte ancré dans la mythologie.
Contrairement à Mémé Dusa, nous restons à Paris, et pendant la première partie du roman, seuls les noms peuvent nous mettre la puce à l'oreille. Les gens et les événements semblent presque normaux.
Nous sommes dans une cité, avec ses habitants sympathiques, et ses loubards qui sèment la terreur.
Le narrateur est surnommé par tous Minus, et il en souffre, d'autant que c'est assez justifié.
Son vrai prénom est Thésée, et finalement, c'est presque mieux d’avoir un surnom. Il est amoureux d'Ariane, une fille de sa classe. Si vous êtes aussi nul que moi en mythologie, ça ne vous alertera même pas !
(Et pourtant, j'ai lu il y a peu Ariane contre le Minotaure, mais je me refuse à mémoriser ces histoires de dieux complexes et embrouillées !!)
Mais on a des indices, semés tout le long du roman, qui se précisent peu à peu.
Une série d'aventures dangereuses va les emmener dans le labyrinthe des égouts, à la poursuite d'une bête ... (je vous laisse deviner) mais surtout à la recherche des sept petits frères et soeurs du copain de Thésée.
Peu à peu, notre sympathique Minus va se poser des questions sur lui, sa famille, et certains de ses voisins. Et faire quelques découvertes étonnantes.
jeudi 18 octobre 2018
L'école des bonnes manières de Miss Polly - James Maclaine
Un album très amusant, avec une vraie histoire, mais aussi des illustrations foisonnantes.
Un texte narratif et des bulles, et aussi des fiches, des tableaux, des tapisseries même.
Il ne s'agit pas d'un manuel de savoir-vivre, mais bien d'une sympathique histoire se déroulant dans une école d'animaux. Des animaux très divers, et très craquants.
Nous suivons Rufus, un petit Raton-laveur (clin d'oeil à mon petit-fils, le raton est laveur, le gratton non ! ;-) )
Sur la première page, nous découvrons combien il est peu poli, bousculant, ne remerciant pas ...
Il arrive par hasard à l’école de Miss Polly, et une journée ici va totalement le changer.
Une école vraiment efficace, le rêve de tout enseignant !!
On va donc suivre sa journée, dans toutes ses activités, divers cours, repas, récréation.
Tout ce petit monde travaille, s'agite, joue. Ce mélange d'animaux est bien sympathique, et aussi les jeux de mots sur les noms de personnes.
Un texte narratif et des bulles, et aussi des fiches, des tableaux, des tapisseries même.
Il ne s'agit pas d'un manuel de savoir-vivre, mais bien d'une sympathique histoire se déroulant dans une école d'animaux. Des animaux très divers, et très craquants.
Nous suivons Rufus, un petit Raton-laveur (clin d'oeil à mon petit-fils, le raton est laveur, le gratton non ! ;-) )
Sur la première page, nous découvrons combien il est peu poli, bousculant, ne remerciant pas ...
Il arrive par hasard à l’école de Miss Polly, et une journée ici va totalement le changer.
Une école vraiment efficace, le rêve de tout enseignant !!
On va donc suivre sa journée, dans toutes ses activités, divers cours, repas, récréation.
Tout ce petit monde travaille, s'agite, joue. Ce mélange d'animaux est bien sympathique, et aussi les jeux de mots sur les noms de personnes.
mardi 16 octobre 2018
Clodomir Mousqueton - Questions pour un grognon
Après le premier volume de Clodomir Mousqueton, puis Roi de la scène ! revoilà Clodomir dans une nouvelle aventure (il en existe un autre volume que je n'ai pas lu)
Cette fois, il est question de télé, et de culture.
Clodomir peste en regardant un jeu de questions, parce qu'il trouve les candidats nuls.
Marcel parvient à le défier pour le convaincre de participer à l'émission.
Voici donc notre grognon parti en train avec son "fan club" d'enfants, puis dans les coulisses de l'émission.
Un petit roman sans prétention mais qui, comme les précédents, est à la fois facile à lire, très bien écrit, et amusant.
Avec juste ce qu'il faut de mots un peu familier pour faire rire les enfants.
Je n'ai pas eu le même coup de coeur que pour le premier tome, qui porte sur le plaisir de la lecture, mais c'est fort drôle, et j'ai mieux accroché qu'avec le second.
Ecrit gros, illustré à chaque page, une bonne approche de la lecture pour les débutants.
Extraits :
Cette fois, il est question de télé, et de culture.
Clodomir peste en regardant un jeu de questions, parce qu'il trouve les candidats nuls.
Marcel parvient à le défier pour le convaincre de participer à l'émission.
Voici donc notre grognon parti en train avec son "fan club" d'enfants, puis dans les coulisses de l'émission.
Un petit roman sans prétention mais qui, comme les précédents, est à la fois facile à lire, très bien écrit, et amusant.
Avec juste ce qu'il faut de mots un peu familier pour faire rire les enfants.
Je n'ai pas eu le même coup de coeur que pour le premier tome, qui porte sur le plaisir de la lecture, mais c'est fort drôle, et j'ai mieux accroché qu'avec le second.
Ecrit gros, illustré à chaque page, une bonne approche de la lecture pour les débutants.
Extraits :
lundi 15 octobre 2018
Un Troupal de Chevals - Anne Schmauch
Très drôle et original, de l’importance des mots. Existe-t-on vraiment tant qu'on ne nous nomme pas ?
Depuis qu'il est paru, j'essayais désespérément de dénicher ce livre (merci à ma petite-fille qui l'a emprunté pour moi à sa bibliothèque finalement !)
J'avoue que c'est le nom de l'autrice qui m'a attirée de prime abord après m'être régalée de Mémé Dusa, et le titre qui m'a retenue, j’adore la sonorité d' "Un troupal de chevals" (hémistiche d'alexandrin en plus). Le dessin de couverture a fini de me convaincre (!) et sans même voir le résumé j'ai tenu à le lire.
Pas de déception !
Mélisande vit tranquillement entre une mère comédienne, souvent absente et toujours un peu comédienne dans sa vie quotidienne ; un père correcteur des célèbres dictionnaires Labrousse, à ne déranger sous aucun prétexte pendant les trois mois précédant la parution annuelle ; un voisin de classe et d'école, spécialiste des bêtises et pas vraiment son copain, et deux baby-sitters l'un espagnol l'autre russe, avec qui elle ne communique que par gestes.
Jusqu'au jour où quatre Chevals sonnent chez elle, insistant pour rencontrer son père, pour pouvoir enfin figurer dans le dictionnaire, et donc exister aux yeux de tous.
À partir de là, la vie de Mélisande va singulièrement se compliquer.
J'ai aimé cette aventure originale, j'ai aimé un soudain rebondissement que je n'avais pas vu arriver. J'ai aimé surtout l'idée qu'être nommé dans un dictionnaire, c'est exister (et pourtant, les licornes ... :-) il en est question)
Un bon petit roman accessible à tout âge. Et que les parents se rassurent, ça ne va pas inciter à dire des chevals. Bien au contraire, on insiste tout le long du roman sur l'erreur que ça constitue normalement.
Une évocation intéressante du travail de correcteur, même si celui-ci est sans doute un peu spécial. En ces temps où ils semblent tendre vers la disparition, c'est bien d'en parler !
Et aussi on découvre un peu de la "fabrication" d'un dictionnaire. On n'aborde pas souvent ce sujet.
Au passage, on trouve quelques mots inventés assez drôles.
Depuis qu'il est paru, j'essayais désespérément de dénicher ce livre (merci à ma petite-fille qui l'a emprunté pour moi à sa bibliothèque finalement !)
J'avoue que c'est le nom de l'autrice qui m'a attirée de prime abord après m'être régalée de Mémé Dusa, et le titre qui m'a retenue, j’adore la sonorité d' "Un troupal de chevals" (hémistiche d'alexandrin en plus). Le dessin de couverture a fini de me convaincre (!) et sans même voir le résumé j'ai tenu à le lire.
Pas de déception !
Mélisande vit tranquillement entre une mère comédienne, souvent absente et toujours un peu comédienne dans sa vie quotidienne ; un père correcteur des célèbres dictionnaires Labrousse, à ne déranger sous aucun prétexte pendant les trois mois précédant la parution annuelle ; un voisin de classe et d'école, spécialiste des bêtises et pas vraiment son copain, et deux baby-sitters l'un espagnol l'autre russe, avec qui elle ne communique que par gestes.
Jusqu'au jour où quatre Chevals sonnent chez elle, insistant pour rencontrer son père, pour pouvoir enfin figurer dans le dictionnaire, et donc exister aux yeux de tous.
À partir de là, la vie de Mélisande va singulièrement se compliquer.
J'ai aimé cette aventure originale, j'ai aimé un soudain rebondissement que je n'avais pas vu arriver. J'ai aimé surtout l'idée qu'être nommé dans un dictionnaire, c'est exister (et pourtant, les licornes ... :-) il en est question)
Un bon petit roman accessible à tout âge. Et que les parents se rassurent, ça ne va pas inciter à dire des chevals. Bien au contraire, on insiste tout le long du roman sur l'erreur que ça constitue normalement.
Une évocation intéressante du travail de correcteur, même si celui-ci est sans doute un peu spécial. En ces temps où ils semblent tendre vers la disparition, c'est bien d'en parler !
Et aussi on découvre un peu de la "fabrication" d'un dictionnaire. On n'aborde pas souvent ce sujet.
Au passage, on trouve quelques mots inventés assez drôles.
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