Gros succès chez moi pour ce chouette coffret empli d'une multitude d'animaux !
Il contient :
Un puzzle de 100 grosses pièces (59 X 40 cm)
Un Livret Cherche et Trouve de 24 pages, (4 doubles pages, et 12 pages, chacune avec une catégorie d'animaux différents ; une double page de coloriages ; une page de solutions).
dimanche 30 septembre 2018
samedi 29 septembre 2018
Cupcakes & compagnie - Tome 1 - La gourmandise n'est pas du tout un vilain défaut - Lisa Papademetriou
C'est gentillet, ça se lit bien et ça donne faim, mais je l'ai trouvé plat, sans humour et sans vrai fil conducteur.
Acheté (d'occasion) à cause de sa couverture (je l'avoue), et du thème, je n'ai pas été emballée par l'histoire.
On y trouve tout ce qu'on est "censé trouver" dans un livre "de filles" !! Divorce des parents, histoires de collège, je me fâche avec ma meilleure copine, elle sort avec le garçon qui me plaît, qui s'habille comment, je ne me plais pas, ... Mais pour arranger tout ça, Hayley est très douée en cuisine, et tout le monde s'extasie sur ses cupcakes. C'est bon et ça présente bien.
Je l'ai lu facilement et sans déplaisir, mais c'est loin d'être un coup de coeur.
On a l'impression que l'autrice a mis tous les ingrédients nécessaires dans le roman comme dans les cupcakes, sans parvenir à décider ce qui devait être le thème essentiel.
Avec en prime une confrontation avec certains parents d’élèves sur le droit à donner / déguster / vendre les petits gâteaux à l’intérieur de l'école.
Une question intéressante, traitée curieusement à mon avis.
Car j'ai trouvé que les élèves, qui à mon goût avaient raison, se défendaient de façon très maladroite : on veut continuer parce qu'on a bien le droit de manger ce qu'on veut et aussi sucré qu'on veut. Bof ... Pas très inspiré comme argument.
Acheté (d'occasion) à cause de sa couverture (je l'avoue), et du thème, je n'ai pas été emballée par l'histoire.
On y trouve tout ce qu'on est "censé trouver" dans un livre "de filles" !! Divorce des parents, histoires de collège, je me fâche avec ma meilleure copine, elle sort avec le garçon qui me plaît, qui s'habille comment, je ne me plais pas, ... Mais pour arranger tout ça, Hayley est très douée en cuisine, et tout le monde s'extasie sur ses cupcakes. C'est bon et ça présente bien.
Je l'ai lu facilement et sans déplaisir, mais c'est loin d'être un coup de coeur.
On a l'impression que l'autrice a mis tous les ingrédients nécessaires dans le roman comme dans les cupcakes, sans parvenir à décider ce qui devait être le thème essentiel.
Avec en prime une confrontation avec certains parents d’élèves sur le droit à donner / déguster / vendre les petits gâteaux à l’intérieur de l'école.
Une question intéressante, traitée curieusement à mon avis.
Car j'ai trouvé que les élèves, qui à mon goût avaient raison, se défendaient de façon très maladroite : on veut continuer parce qu'on a bien le droit de manger ce qu'on veut et aussi sucré qu'on veut. Bof ... Pas très inspiré comme argument.
jeudi 27 septembre 2018
Le plus courageux des peureux - Guylaine Kasza
Où l'intelligence vient à bout de la peur.
Je ne connaissais pas encore la collection Kilim chez Syros, une collection de contes à petit prix et jolie présentation.
Kilim, des récits qui existent depuis la nuit des temps pour rire, rêver, réfléchir et ainsi nourrir sa force intérieure !
Je lis assez peu de contes, mais cette histoire sur la peur me tentait bien, et j'ai beaucoup aimé la lire.
Abdul est terriblement peureux, tout le monde s'en gausse, et sa femme en souffre. Et lui-même finit par avoir peur d'avoir peur !
Tout cela, en l'absence de danger.
Mais quand le danger se présente, réel, il devra faire face et dépasser sa peur pour vaincre les méchants.
Beaucoup d'humour dans ce petit conte, et aussi pas mal de réflexion.
Abdul se trouve aux prises avec des géants fort méchants, mais intelligence et ruse vont lui permettre de se sortir chaque fois du mauvais pas.
Je ne connaissais pas encore la collection Kilim chez Syros, une collection de contes à petit prix et jolie présentation.
Kilim, des récits qui existent depuis la nuit des temps pour rire, rêver, réfléchir et ainsi nourrir sa force intérieure !
Je lis assez peu de contes, mais cette histoire sur la peur me tentait bien, et j'ai beaucoup aimé la lire.
Abdul est terriblement peureux, tout le monde s'en gausse, et sa femme en souffre. Et lui-même finit par avoir peur d'avoir peur !
Tout cela, en l'absence de danger.
Mais quand le danger se présente, réel, il devra faire face et dépasser sa peur pour vaincre les méchants.
Beaucoup d'humour dans ce petit conte, et aussi pas mal de réflexion.
Abdul se trouve aux prises avec des géants fort méchants, mais intelligence et ruse vont lui permettre de se sortir chaque fois du mauvais pas.
mardi 25 septembre 2018
600 heures dans la vie extraordinaire d'Edward Stanton - Craig Lancaster
Quel chouette roman, je suis passée du sourire aux larmes, et je quitte Edward à regret.
Ces 600 heures sont passées beaucoup trop vite !
Au début, j'étais un peu hésitante.
D'une part, parce que Edward, plein de T.O.C., répète chaque jour les mêmes gestes, et plusieurs fois par jour les mêmes phrases. Je craignais de trouver ça un peu lassant.
Je repensais comme le texte de Catherine Fradier, avec un héros Asperger aussi, était dense et passionnant (Une petite chose sans importance, et Dacca Toxic) et je craignais de m'ennuyer un peu ici.
D'autre part, c'est un livre drôle, ce qui est toujours agréable, et j'ai souvent souri, mais ça me gêne un peu puisque ce qui fait sourire, c'est tout de même les réactions d'Edward liées à sa maladie.
Mais tout ça, c'était au tout début.
Ensuite, j'ai été emportée par ce texte.
Edward est un garçon adorable, fragile, et qui se raccroche à ses habitudes, sa vie réglée à la minute près. (Voire à la seconde).
Un père parfaitement odieux et qui ne le comprend pas, une mère totalement et curieusement absente.
Et puis soudain, son jeune voisin s'immisce dans sa vie, et c'est pour lui qui se tenait à l'écart de tout, un profond bouleversement. D’autant que la maman du garçonnet, sans vouloir "envahir sa vie" va avoir besoin de lui. Difficile de choisir entre sa gentillesse profonde et son désir d'aider, et sa difficulté à tout rapport humain.
Ces 600 heures sont passées beaucoup trop vite !
Au début, j'étais un peu hésitante.
D'une part, parce que Edward, plein de T.O.C., répète chaque jour les mêmes gestes, et plusieurs fois par jour les mêmes phrases. Je craignais de trouver ça un peu lassant.
Je repensais comme le texte de Catherine Fradier, avec un héros Asperger aussi, était dense et passionnant (Une petite chose sans importance, et Dacca Toxic) et je craignais de m'ennuyer un peu ici.
D'autre part, c'est un livre drôle, ce qui est toujours agréable, et j'ai souvent souri, mais ça me gêne un peu puisque ce qui fait sourire, c'est tout de même les réactions d'Edward liées à sa maladie.
Mais tout ça, c'était au tout début.
Ensuite, j'ai été emportée par ce texte.
Edward est un garçon adorable, fragile, et qui se raccroche à ses habitudes, sa vie réglée à la minute près. (Voire à la seconde).
Un père parfaitement odieux et qui ne le comprend pas, une mère totalement et curieusement absente.
Et puis soudain, son jeune voisin s'immisce dans sa vie, et c'est pour lui qui se tenait à l'écart de tout, un profond bouleversement. D’autant que la maman du garçonnet, sans vouloir "envahir sa vie" va avoir besoin de lui. Difficile de choisir entre sa gentillesse profonde et son désir d'aider, et sa difficulté à tout rapport humain.
lundi 24 septembre 2018
C'est pas sorcier Harry ! Les sorciers en ont marre ! - Gordon Zola
Fatiguée !! Vous me connaissez, j’aime les livres drôles, et les jeux de mots, mais trop, c'est trop !
Dommage, car il y avait là un très chouette sujet.
Mais à force de buter sur des jeux de mots et plaisanteries trois fois par ligne, j'ai eu du mal à suivre le fil de l’histoire. D’autant que ça part un peu dans tous les sens, on passe d'un lieu à l'autre, on change à chaque chapitre d'époque et de personnages.
Il y a une réelle cohérence dans tout ça, tout nous amène vers la solution finale. Mais perdue dans les jeux de mots je n'étais sans doute pas assez attentive au fond, et de ce fait je m'embrouillais un peu dans les différentes parties.
Je regrette car l'idée de base est vraiment sympa : les sorciers en ont assez (ou du moins, c'est ce qu'on suppose) d'être ridiculisés par JFK Bowling et son Petit-sorcier-dont-on-ne-dit- pas-le-nom. Ils vont donc : enlever l'acteur, voler le manuscrit et ses copies informatiques, et semer la pagaille dans le monde poildu avec quelques coups d'éclat sorciers.
Parallèlement, on part sur les traces du testament de Salomon, du labyrinthe du Minotaure, et des recherches de Nicolas Flamel. Bref, on s'instruit et on se balade.
J'ai bien aimé sa façon de se moquer de l'engouement extrême autour du "petit sorcier" frôlant parfois l'hystérie.
L'ensemble est drôle et intéressant.
Il y a un vrai suspens et une fin probablement inattendue.
Mais comme je l'ai dit au début, c'est vraiment trop, presque illisible finalement. Dommage.
Extraits :
Dommage, car il y avait là un très chouette sujet.
Mais à force de buter sur des jeux de mots et plaisanteries trois fois par ligne, j'ai eu du mal à suivre le fil de l’histoire. D’autant que ça part un peu dans tous les sens, on passe d'un lieu à l'autre, on change à chaque chapitre d'époque et de personnages.
Il y a une réelle cohérence dans tout ça, tout nous amène vers la solution finale. Mais perdue dans les jeux de mots je n'étais sans doute pas assez attentive au fond, et de ce fait je m'embrouillais un peu dans les différentes parties.
Je regrette car l'idée de base est vraiment sympa : les sorciers en ont assez (ou du moins, c'est ce qu'on suppose) d'être ridiculisés par JFK Bowling et son Petit-sorcier-dont-on-ne-dit- pas-le-nom. Ils vont donc : enlever l'acteur, voler le manuscrit et ses copies informatiques, et semer la pagaille dans le monde poildu avec quelques coups d'éclat sorciers.
Parallèlement, on part sur les traces du testament de Salomon, du labyrinthe du Minotaure, et des recherches de Nicolas Flamel. Bref, on s'instruit et on se balade.
J'ai bien aimé sa façon de se moquer de l'engouement extrême autour du "petit sorcier" frôlant parfois l'hystérie.
L'ensemble est drôle et intéressant.
Il y a un vrai suspens et une fin probablement inattendue.
Mais comme je l'ai dit au début, c'est vraiment trop, presque illisible finalement. Dommage.
Extraits :
dimanche 23 septembre 2018
La légende des quatre - Tome 1 Le clan des loups - Cassandra O'Donnell
Je dois me faire une raison, la fantasy, ce n'est pas pour moi !!
Pour diverses raisons, je tenais à découvrir ce roman.
Le début m'a accrochée, les personnages sont attachants, Nous suivons d'abord un enfant ce qui est assez rare.
Des créatures, les Yokaïs, qui passent sans hésiter de l'humain à l’animal.
Quatre tribus comme le laisse prévoir le titre de la série, loup, tigre, aigle et serpent.
Ce volume s'appelle Le clan des loups, mais on découvre au départ surtout tigres et loups.
Un monde assez étonnant, puisque se côtoient humains et Yokaïs, même à l'école. Se côtoient mais manifestement s'évitent, et n'ont même pas le droit de se parler, même en partageant la même classe.
Et les humains doivent en passer par les diktats des Yokaïs.
Pourquoi, après un début que j'ai apprécié, ai-je finalement abandonné ? J'ai pourtant persévéré, j'ai arrêté ma lecture vers la page 100, puis repris quelques jours plus tard, car ce monde m'attirait. Encore calé, repris, et finalement abandonné cinquante pages plus loin.
Pourtant, j'avais bien apprécié une autre série où l'on voit des clans se transformant d'humain en animal (Simon Thorn)
Pour diverses raisons, je tenais à découvrir ce roman.
Le début m'a accrochée, les personnages sont attachants, Nous suivons d'abord un enfant ce qui est assez rare.
Des créatures, les Yokaïs, qui passent sans hésiter de l'humain à l’animal.
Quatre tribus comme le laisse prévoir le titre de la série, loup, tigre, aigle et serpent.
Ce volume s'appelle Le clan des loups, mais on découvre au départ surtout tigres et loups.
Un monde assez étonnant, puisque se côtoient humains et Yokaïs, même à l'école. Se côtoient mais manifestement s'évitent, et n'ont même pas le droit de se parler, même en partageant la même classe.
Et les humains doivent en passer par les diktats des Yokaïs.
Pourquoi, après un début que j'ai apprécié, ai-je finalement abandonné ? J'ai pourtant persévéré, j'ai arrêté ma lecture vers la page 100, puis repris quelques jours plus tard, car ce monde m'attirait. Encore calé, repris, et finalement abandonné cinquante pages plus loin.
Pourtant, j'avais bien apprécié une autre série où l'on voit des clans se transformant d'humain en animal (Simon Thorn)
samedi 22 septembre 2018
Mariages et demoiselles d'honneur (J'habille mes amies)
Mes petites-filles grandissent, mais les aînées restent fans de tout ce qui est mode et stylisme chez Usborne.
Elles ont donc pris un grand plaisir à découvrir ce nouveau volume de la collection "J'habille mes amies", bien qu'il soit plus destiné aux plus jeunes.
Double volume en fait, puisqu’il reprend 2 livrets précédemment parus (Très logiquement, celui sur le mariage, et celui sur les demoiselles d'honneur !!) qui se succèdent dans ce livre, avec les autocollants à la fin de chacun.
De très belles tenues donc, forcément, ainsi que les accessoires. Avec comme toujours dans cette série, des autocollants classés par page, ce qui rend le livret accessible aux plus jeunes.
On cherche la page, on décolle (facilement) le bon autocollant, on le positionne, et voila une jolie robe, des chaussures, un bouquet ...
Mais il y a aussi un court texte qui présente joliment chaque étape du mariage.
Un cadeau idéal donc, non seulement pour les fillettes qui raffolent des belles tenues, mais aussi pour une petite fille qui va être invitée à un mariage, et qui pourra ainsi se faire une idée de la façon dont ça va se dérouler.
Elles ont donc pris un grand plaisir à découvrir ce nouveau volume de la collection "J'habille mes amies", bien qu'il soit plus destiné aux plus jeunes.
Double volume en fait, puisqu’il reprend 2 livrets précédemment parus (Très logiquement, celui sur le mariage, et celui sur les demoiselles d'honneur !!) qui se succèdent dans ce livre, avec les autocollants à la fin de chacun.
De très belles tenues donc, forcément, ainsi que les accessoires. Avec comme toujours dans cette série, des autocollants classés par page, ce qui rend le livret accessible aux plus jeunes.
On cherche la page, on décolle (facilement) le bon autocollant, on le positionne, et voila une jolie robe, des chaussures, un bouquet ...
Mais il y a aussi un court texte qui présente joliment chaque étape du mariage.
Un cadeau idéal donc, non seulement pour les fillettes qui raffolent des belles tenues, mais aussi pour une petite fille qui va être invitée à un mariage, et qui pourra ainsi se faire une idée de la façon dont ça va se dérouler.
vendredi 21 septembre 2018
L'intelligence du bonheur - P.Z. Reizin
Entre chick lit et science-fiction, un roman choral qu'on lit le sourire aux lèvres.
Dès le premier chapitre, c'est Aiden qui nous parle. AI, Intelligence artificielle, ainsi les humains le nomment-il.
On lui a attribué Jen, une jeune femme journaliste, très loin du côté technique, pour qu'ils échangent sur des sujets très variés, afin de le faire évoluer vers plus d'humain.
Ils sont très proches, bavardant de fromages, de films et de tous autres sujets.
Et il essaie même de trouver pour Jen un compagnon fiable et agréable.
Entrent alors en jeu deux autres personnages, Tom, qui vit à des milliers de kilomètres, et Aisling, autre IA qui s’intéresse simplement par curiosité à Tom.
Chacun a sa personnalité, chacun parle à son tour. Ils vont utiliser leurs "super-pouvoirs" pour tenter de faire rencontrer ces deux âmes esseulées.
C'est compter sans d'autres "créatures", beaucoup moins empathiques et sympathiques.
Aiden et Aisling allient des sentiments presque humains à une connaissance encyclopédique. Ils lisent TOUS les livres (en quelques secondes) voient TOUS les films etc ...
Mais ils s’interrogent beaucoup sur eux-même quand ils s’aperçoivent qu'ils commencent à ressentir des sentiments, ce pour quoi ils ne sont pas du tout programmés.
mercredi 19 septembre 2018
Jefferson - Jean-Claude Mourlevat
Une enquête surprenante, beaucoup d’humour, mais aussi un sujet grave traité avec sérieux.
Nous voici transportés dans un monde étonnant, où les animaux parlent, écrivent et téléphonent, se conduisent comme des humains, mais avec beaucoup plus d'humanité.
Mais au contraire de La Ballade de Cornebique, il y a aussi des humains, et ce sont deux mondes séparés, à "sept heures de route" avec une frontière et des douaniers entre les deux. Deux mondes qui se croisent, même pour y faire du tourisme.
Jefferson Bouchard de la Poterie est un jeune hérisson fort sympathique, plutôt dégourdi et qui adore la lecture, mais qui va se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, et surtout avec un mauvais réflexe : découvrant horrifié le meurtre de son ami le blaireau coiffeur, il enlève sans réfléchir le couteau qui l'a tué. Hélas c'est le moment que choisit la chèvre endormie sous le casque pour se réveiller.
Jefferson en fuite n'a plus qu'une solution pour prouver son innocence : découvrir le coupable.
Accompagné de son ami Gilbert, un jeune cochon rigolard et pas toujours adroit, il doit donc partir au pays des hommes.
Et le trait de génie de l'auteur est de l'embarquer dans un voyage organisé.
Avec une galerie de portraits d'animaux, qui caricaturent joliment les personnes qu'on peut rencontrer dans ce genre de voyage. C'est parfaitement hilarant.
On s’amuse donc beaucoup. Mais pas tout le temps.
Nous voici transportés dans un monde étonnant, où les animaux parlent, écrivent et téléphonent, se conduisent comme des humains, mais avec beaucoup plus d'humanité.
Mais au contraire de La Ballade de Cornebique, il y a aussi des humains, et ce sont deux mondes séparés, à "sept heures de route" avec une frontière et des douaniers entre les deux. Deux mondes qui se croisent, même pour y faire du tourisme.
Jefferson Bouchard de la Poterie est un jeune hérisson fort sympathique, plutôt dégourdi et qui adore la lecture, mais qui va se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, et surtout avec un mauvais réflexe : découvrant horrifié le meurtre de son ami le blaireau coiffeur, il enlève sans réfléchir le couteau qui l'a tué. Hélas c'est le moment que choisit la chèvre endormie sous le casque pour se réveiller.
Jefferson en fuite n'a plus qu'une solution pour prouver son innocence : découvrir le coupable.
Accompagné de son ami Gilbert, un jeune cochon rigolard et pas toujours adroit, il doit donc partir au pays des hommes.
Et le trait de génie de l'auteur est de l'embarquer dans un voyage organisé.
Avec une galerie de portraits d'animaux, qui caricaturent joliment les personnes qu'on peut rencontrer dans ce genre de voyage. C'est parfaitement hilarant.
On s’amuse donc beaucoup. Mais pas tout le temps.
lundi 17 septembre 2018
Lola et la machine à laver le temps - Rolland Auda
Encore un Pépix, encore une super lecture !
Un voyage dans le temps, à la fois très drôle, et très tendre.
Lola a 10 ans, un papa très gentil mais un inventeur un brin farfelu sur qui elle ne peut vraiment pas compter, ce serait même plutôt l'inverse, elle qui s'en occupe, depuis la disparition de la maman dans un accident. Un vide difficile à combler, mais il faut bien vivre avec. Heureusement, il y a sa Mamiche, qui fait vivre toute la maisonnée, même si ses soupes, on s'en passerait. Le grand-père lui, a préféré partir voyager autour du monde.
Et soudain, la voici en pleine histoire d’agents secrets, et embarquée sans le vouloir à la fois dans une aventure plutôt inquiétante, et dans un voyage dans le temps qui la conduit en 1982, où elle rencontre son père ... sous la forme d'un garçon de son âge.
D'où situation un peu compliquée, en plus de l’aventure dont elle doit les sortir indemne.
L'auteur, qui a l'âge du héros (10 ans en 1982 si vous suivez bien) s'est manifestement amusé à retrouver les objets et l'ambiance de l'époque, et nous amuse aussi, nous adultes. Et les enfants sont certainement intéressés à découvrir comment vivaient leurs parents.
Mais il y a aussi pas mal d’interrogations sur les passages dans le temps. Sur le thème courant de : que se passe-t-il si on modifie le passé nous incluant, ou incluant nos ascendants ?
Un voyage dans le temps, à la fois très drôle, et très tendre.
Lola a 10 ans, un papa très gentil mais un inventeur un brin farfelu sur qui elle ne peut vraiment pas compter, ce serait même plutôt l'inverse, elle qui s'en occupe, depuis la disparition de la maman dans un accident. Un vide difficile à combler, mais il faut bien vivre avec. Heureusement, il y a sa Mamiche, qui fait vivre toute la maisonnée, même si ses soupes, on s'en passerait. Le grand-père lui, a préféré partir voyager autour du monde.
Et soudain, la voici en pleine histoire d’agents secrets, et embarquée sans le vouloir à la fois dans une aventure plutôt inquiétante, et dans un voyage dans le temps qui la conduit en 1982, où elle rencontre son père ... sous la forme d'un garçon de son âge.
D'où situation un peu compliquée, en plus de l’aventure dont elle doit les sortir indemne.
L'auteur, qui a l'âge du héros (10 ans en 1982 si vous suivez bien) s'est manifestement amusé à retrouver les objets et l'ambiance de l'époque, et nous amuse aussi, nous adultes. Et les enfants sont certainement intéressés à découvrir comment vivaient leurs parents.
Mais il y a aussi pas mal d’interrogations sur les passages dans le temps. Sur le thème courant de : que se passe-t-il si on modifie le passé nous incluant, ou incluant nos ascendants ?
samedi 15 septembre 2018
Je colorie des vitraux (Usborne)
Un cahier de coloriage original, puisque les pages à colorier sont en papier calque transparent.
14 feuilles transparentes (curieusement il est écrit 12 sur la couverture ?) aux dessins cernés d'un épais trait noir, ce qui donne bien une impression de vitrail une fois colorié.
Entre chaque feuille transparente, une page, blanche d'un côté pour servir de support en cours de dessin, et avec le modèle colorié de l'autre.
Des dessins variés, animaux, végétations, paysages.
Les calques peuvent se détacher du cahier, pour les positionner contre une vitre et obtenir ainsi l'effet de lumière à travers le vitrail.
Une courte page de conseils pour choisir sa technique complète l'ensemble.
C'est un cahier très réussi, c'est beau et attirant.
Des plus jeunes qui vont colorier facilement grâce au modèle, et aux traits épais séparant les couleurs et limitant les risques de dépassement, aux plus âgés qui choisissent avec soin les teintes sans forcément se référer au modèle, et colorient tout en douceur pour un effet lumineux très réussi, chacun a aimé.
C'est vraiment une activité pour tous les âges.
Extraits :
14 feuilles transparentes (curieusement il est écrit 12 sur la couverture ?) aux dessins cernés d'un épais trait noir, ce qui donne bien une impression de vitrail une fois colorié.
Entre chaque feuille transparente, une page, blanche d'un côté pour servir de support en cours de dessin, et avec le modèle colorié de l'autre.
Des dessins variés, animaux, végétations, paysages.
Les calques peuvent se détacher du cahier, pour les positionner contre une vitre et obtenir ainsi l'effet de lumière à travers le vitrail.
Une courte page de conseils pour choisir sa technique complète l'ensemble.
C'est un cahier très réussi, c'est beau et attirant.
Des plus jeunes qui vont colorier facilement grâce au modèle, et aux traits épais séparant les couleurs et limitant les risques de dépassement, aux plus âgés qui choisissent avec soin les teintes sans forcément se référer au modèle, et colorient tout en douceur pour un effet lumineux très réussi, chacun a aimé.
C'est vraiment une activité pour tous les âges.
Extraits :
jeudi 13 septembre 2018
Vlog Princess - Carina Axelsson
J'ai beaucoup aimé ce petit roman. C'est mignon, ça se lit facilement, et correspond certainement à ce que beaucoup de pré-ados ont envie de lire. Mais il y a aussi beaucoup d'humour, et surtout une belle réflexion, d'une part sur le féminisme, et d'autre part sur l'exercice du pouvoir, ses contraintes plus que ses avantages.
De façon très légère et ça porte d’autant.
J’espère juste que ça ne donnera pas idée à mes petites-filles de se mettre à vloguer, et surtout sur la mode !!👕
Lily a treize ans et demi, elle est collégienne, a une meilleure amie, des animaux de compagnie qu’elle adore, une passion pour la mode, qu'elle exprime au travers d'un vlog.
Mais Lily est aussi Son Altesse Royale Lilian Athena Isabella Marie, Princesse héritière du Reinaume de Waldenbourg.
Non pas royaume mais reinaume, puisque seules les femmes ont le droit d'y régner !
Jusque-là, sa vie était juste un peu plus compliquée que les autres, mais elle jonglait avec les différentes obligations et s'en sortait plutôt bien.
Et voilà que juste au moment où son vlog (secret bien entendu, une future reine ne vlogue pas, sur la mode qui plus est) rencontre le succès, ses obligations de future reine s'accélèrent.
De façon très légère et ça porte d’autant.
J’espère juste que ça ne donnera pas idée à mes petites-filles de se mettre à vloguer, et surtout sur la mode !!👕
Lily a treize ans et demi, elle est collégienne, a une meilleure amie, des animaux de compagnie qu’elle adore, une passion pour la mode, qu'elle exprime au travers d'un vlog.
Mais Lily est aussi Son Altesse Royale Lilian Athena Isabella Marie, Princesse héritière du Reinaume de Waldenbourg.
Non pas royaume mais reinaume, puisque seules les femmes ont le droit d'y régner !
Jusque-là, sa vie était juste un peu plus compliquée que les autres, mais elle jonglait avec les différentes obligations et s'en sortait plutôt bien.
Et voilà que juste au moment où son vlog (secret bien entendu, une future reine ne vlogue pas, sur la mode qui plus est) rencontre le succès, ses obligations de future reine s'accélèrent.
mardi 11 septembre 2018
Sally Jones La grande aventure - Jakob Wegelius
Ce livre me laisse assez perplexe !
Clairement un album, par son format mais surtout parce que chaque page est constituée d'une illustration, pleine page, avec du texte dessus.
Là où je l’ai emprunté, il est classé en roman enfants, ce qui est une bonne idée je pense puisqu'il y a plus de cent pages, avec pas mal de texte.
Pour le fond, il s'agit clairement d'un préquel de Sally Jones que j'avais beaucoup apprécié.
Je n'ai pas réussi à savoir si ça a été écrit avant ou après le roman. (Je ne parle pas anglais, encore moins suédois, ça n'aide pas !)
Je crois qu'il a été traduit en français après le roman, mais écrit avant, mais je n'en suis pas certaine.
Je l'ai donc lu parce que j'étais curieuse de connaître ce qui était arrivée à Sally Jones avant de se retrouver avec le Chef sur un rafiot en train de couler sur un fleuve portugais.
Pour cela, c'est très satisfaisant, on retrouve ici toutes les aventures auxquelles il est parfois fait allusion dans le roman.
Mais si je n'avais pas lu au préalable le roman, je pense que je n'aurais pas du tout accroché, parce que tout se passe trop vite, on saute d'une aventure à l'autre sans avoir le temps de s'attacher aux protagonistes, c'est trop touffu, et finalement je me demande quel public ça peut cibler.
Clairement un album, par son format mais surtout parce que chaque page est constituée d'une illustration, pleine page, avec du texte dessus.
Là où je l’ai emprunté, il est classé en roman enfants, ce qui est une bonne idée je pense puisqu'il y a plus de cent pages, avec pas mal de texte.
Pour le fond, il s'agit clairement d'un préquel de Sally Jones que j'avais beaucoup apprécié.
Je n'ai pas réussi à savoir si ça a été écrit avant ou après le roman. (Je ne parle pas anglais, encore moins suédois, ça n'aide pas !)
Je crois qu'il a été traduit en français après le roman, mais écrit avant, mais je n'en suis pas certaine.
Je l'ai donc lu parce que j'étais curieuse de connaître ce qui était arrivée à Sally Jones avant de se retrouver avec le Chef sur un rafiot en train de couler sur un fleuve portugais.
Pour cela, c'est très satisfaisant, on retrouve ici toutes les aventures auxquelles il est parfois fait allusion dans le roman.
Mais si je n'avais pas lu au préalable le roman, je pense que je n'aurais pas du tout accroché, parce que tout se passe trop vite, on saute d'une aventure à l'autre sans avoir le temps de s'attacher aux protagonistes, c'est trop touffu, et finalement je me demande quel public ça peut cibler.
dimanche 9 septembre 2018
Le pique-nique des orphelins - Louise Erdrich
J'avais très envie de découvrir ce roman, et je l'ai commencé avec enthousiasme.
Une belle écriture, un sujet intéressant.
J'ai aimé suivre les débuts difficiles dans la vie de Mary. Les chapitres sur Karl, poétiques et surprenants, m'ont un peu moins accrochée, mais j'ai aimé lire ce début d'histoire.
Et puis, vers la page 100, on abandonne subitement nos personnages pour les retrouver 10 ans plus tard puis encore 10 ans plus tard au chapitre suivant.
Et je ne sais pourquoi, ça m'a découragée, je n'ai plus réussi à m'intéresser à leur vie, dont j'avais raté de nombreuses années, et j'ai abandonné le livre.
Je pense que j'essaierai plus tard de le reprendre, quand j’aurai moins de livres urgents qui m'attendent. Car c'est un texte intéressant.
Extraits :
Une belle écriture, un sujet intéressant.
J'ai aimé suivre les débuts difficiles dans la vie de Mary. Les chapitres sur Karl, poétiques et surprenants, m'ont un peu moins accrochée, mais j'ai aimé lire ce début d'histoire.
Et puis, vers la page 100, on abandonne subitement nos personnages pour les retrouver 10 ans plus tard puis encore 10 ans plus tard au chapitre suivant.
Et je ne sais pourquoi, ça m'a découragée, je n'ai plus réussi à m'intéresser à leur vie, dont j'avais raté de nombreuses années, et j'ai abandonné le livre.
Je pense que j'essaierai plus tard de le reprendre, quand j’aurai moins de livres urgents qui m'attendent. Car c'est un texte intéressant.
Extraits :
vendredi 7 septembre 2018
U4 .Yannis - Florence Hinckel
Dur, tendre et attachant.
Ceux qui me suivent savent que ce n'est vraiment pas mon type de lecture. Dystopie, roman post-apocalyptique, je ne sais comment ça se nomme, mais en général, j'évite.
Pour diverses raisons, j’avais envie de découvrir cette série, sans arriver à m'y lancer.
Finalement décidée pour Yannis, à cause du parcours du héros dans un pays dangereux et inattendu. (Clin d'oeil au courageux qui vient de refaire le parcours en vélo, dans une France un brin moins dangereuse, mais circuit certainement plus fatigant !)
C'est dur, par rapport à ce que je lis habituellement. Ce monde violent et sans espoir ou presque m'a fait hésiter par moments à continuer. Mais je me suis vite aperçue que je m'étais tellement attachée aux personnages que je ne parvenais pas à les quitter.
Yannis vit à Marseille, toute sa famille vient de mourir, et dans le monde entier ne survivent que les ados entre 15 et 18 ans.
Et comme si cela ne suffisait pas, les survivants s'affrontent avec une extrême violence. Sortir de chez soi revient presque à coup sûr à mourir rapidement.
Pourtant, il reste à Yannis un faible espoir : expert d'un jeu vidéo, il apprend qu'un rendez-vous à Paris pourrait permettre de remonter le temps. Et donc, peut-être d'éviter cette terrible catastrophe.
Vrai, faux, encore un jeu ou la réalité ?
Ceux qui me suivent savent que ce n'est vraiment pas mon type de lecture. Dystopie, roman post-apocalyptique, je ne sais comment ça se nomme, mais en général, j'évite.
Pour diverses raisons, j’avais envie de découvrir cette série, sans arriver à m'y lancer.
Finalement décidée pour Yannis, à cause du parcours du héros dans un pays dangereux et inattendu. (Clin d'oeil au courageux qui vient de refaire le parcours en vélo, dans une France un brin moins dangereuse, mais circuit certainement plus fatigant !)
C'est dur, par rapport à ce que je lis habituellement. Ce monde violent et sans espoir ou presque m'a fait hésiter par moments à continuer. Mais je me suis vite aperçue que je m'étais tellement attachée aux personnages que je ne parvenais pas à les quitter.
Yannis vit à Marseille, toute sa famille vient de mourir, et dans le monde entier ne survivent que les ados entre 15 et 18 ans.
Et comme si cela ne suffisait pas, les survivants s'affrontent avec une extrême violence. Sortir de chez soi revient presque à coup sûr à mourir rapidement.
Pourtant, il reste à Yannis un faible espoir : expert d'un jeu vidéo, il apprend qu'un rendez-vous à Paris pourrait permettre de remonter le temps. Et donc, peut-être d'éviter cette terrible catastrophe.
Vrai, faux, encore un jeu ou la réalité ?
mercredi 5 septembre 2018
La légende des sept pierres - Un fantôme en Artois - Gaylord Kemp
Déçue, ça m'arrive aussi, au milieu de beaux coups de coeur. Clairement une erreur d'achat.
Je l'ai trouvé pédagogique et laborieux.
Dès le début, l'écriture ne m'a pas attirée, me faisant penser à certains livres auto-édités. Je crains que les enfants n’accrochent pas vraiment, même si le livre est court.
Dommage car appuyé sur une légende existante, ça permet de découvrir ce site réel des Pierres des Bonnettes, assez peu connu si on n'habite pas la région.
Avec aussi un suspense et un peu de peur.
Mais même la fin, que j'avais pratiquement devinée, m'a paru décevante.
Et ça se termine sur À suivre ... Un peu décevant, même si ce n'est pas le premier volume de la série, donc je suppose qu'il s'agit d’aventures différentes de la "Section Orion" et non d'une vraie suite de ce roman, mais ce n'est pas clair.
Je l'ai trouvé pédagogique et laborieux.
Dès le début, l'écriture ne m'a pas attirée, me faisant penser à certains livres auto-édités. Je crains que les enfants n’accrochent pas vraiment, même si le livre est court.
Dommage car appuyé sur une légende existante, ça permet de découvrir ce site réel des Pierres des Bonnettes, assez peu connu si on n'habite pas la région.
Avec aussi un suspense et un peu de peur.
Mais même la fin, que j'avais pratiquement devinée, m'a paru décevante.
Et ça se termine sur À suivre ... Un peu décevant, même si ce n'est pas le premier volume de la série, donc je suppose qu'il s'agit d’aventures différentes de la "Section Orion" et non d'une vraie suite de ce roman, mais ce n'est pas clair.
lundi 3 septembre 2018
Coeur battant - Axl Cendres
Alors là, je dis Chapeau !! je crois qu'il y a longtemps que je ne m'étais pas autant amusée.
Arriver à faire rire et sourire tout le long, près de 200 pages, (et pourtant, je n'étais guère d'humeur à ça) avec une histoire de suicidants, j’avoue que je n'y croyais pas.
Il y a de la veine de Paasilinna dans cette histoire, mais en plus fin, plus délicat et plus tendre.
Gros coup de coeur pour ce roman. Je ne sais comment remercier l'autrice de me l’avoir envoyé, je ne l'aurais peut être pas découvert sans cela et je regrette d'être jusque là passée à côté de ses autres romans.
Je n'ai ni tablette ni liseuse, je l'ai lu sur mon téléphone en deux jours, tellement intéressant que je ne l'ai pas lâché.
Je parle d'humour, mais il y a aussi de la réflexion, de la tendresse, de l'amitié, la naissance d 'un amour. Beaucoup de réflexion(s) même.
Et une bande-son très éclectique pour accompagner la lecture.
Alex, le narrateur, est un jeune ado qui ne souhaite plus vivre, parce que vivre c'est aimer, et qu'aimer, c'est prendre le risque de voir disparaître ceux qu'on aime.
Il se retrouve dans une clinique, avec un petit groupe d'autres suicidants, très disparate.
Quelques soignants essaient de les aider, on a envie de dire "les malheureux", tant tout ce qu'ils ont à proposer tombe constamment à côté, et finalement, on sourit déjà beaucoup face à ce que leur imposent leurs "patients".
Cinq d’entre eux décident de fuguer, pour un suicide collectif.
Et nous voilà embarqués avec eux dans un road movie improbable et hilarant.
Avec une vieille dame très tendre qui a un aphorisme pour chaque instant, une phrase qui fait réfléchir pour chaque situation.
Grâce à Jacopo, le richissime italien, leur fugue s'avère fort luxueuse quoique détonante.
Axel, tout en faisant tout doucement le deuil de sa mère, s'intègre à ce petit groupe qui, avec la certitude d'un but commun qui approche, se sent finalement comme libéré de ses démons.
Un texte extraordinaire à découvrir au plus vite.
Je pense que je n'oserais pas le conseiller à quelqu’un très dépressif (quoique ce serait sans doute une bonne idée) mais il est vraiment à lire par tous, à tout âge.
Il y a tellement de phrases intéressantes qu'on voudrait toutes les citer, je vais me contenter de quelques-unes.
Extraits :
j’ai croisé Colette, la vieille dame élégante.
Elle m’a arrêté en m’attrapant par le coude, avant de chuchoter :
« Je sais que les jeunes sont avides de nouvelles expériences. Alors… si jamais un soir tu as envie de m’étouffer avec un oreiller pendant mon sommeil, n’hésite surtout pas ! »
J’ai pas su quoi répondre à ça.
« Je suis à la chambre 44 », elle a conclu avec un clin d’œil.
Bienvenue à la Clinique de la Citadelle. (p. 16)
***
Et pourquoi voulais-tu mourir ? »
« Parce que je n’aime pas le concept de la vie. »
« Tu peux préciser ? »
« On est programmés pour aimer les gens, et les gens sont programmés pour mourir. » (p. 20)
***
« Le soleil est louche », a déclaré Marianne, « c’est quand même bizarre qu’il ne se laisse pas regarder en face… Derrière toute sa lumière, le soleil cache quelque chose ! » (p. 68)
***
« Aaah, OK! Suffisait de le dire avec des phrases normales au lieu de vos photophores! »
« Métaphores », a corrigé Alice en allumant son briquet. (p. 88)
***
Un enfant, ça se croit à l’abri du noir grâce à un ours en peluche ; et la fin de l’enfance, c’est comprendre que rien, absolument rien, ne vous protège du noir.
***
« Pourquoi on creuse des trous dans la terre pour que les morts soient enterrés ? Ce serait tellement plus beau si on creusait des trous dans le ciel pour que les morts soient enciélés ! »
***
Et merde, j'ai pensé. Parce que j'avais senti mon cœur battre. Ce foutu cœur que j'avais tout fait pour arrêter, il tapait vite et fort. Et j'ai compris ce que c'était : l'effet d'une réaction physiologique destinée à faire copuler deux individus d'une même espèce dans le but de se reproduire, ce truc que l'on appelle communément l'Amour. Je ne voulais pas de ça.
Prix Kezako de la littérature jeunesse 2019
Éditions Sarbacane 5/09/2018 NOUVEAUTÉ
Collection Exprim' - 192 pages
Lu en numérique.
Résumé Babelio
Arriver à faire rire et sourire tout le long, près de 200 pages, (et pourtant, je n'étais guère d'humeur à ça) avec une histoire de suicidants, j’avoue que je n'y croyais pas.
Il y a de la veine de Paasilinna dans cette histoire, mais en plus fin, plus délicat et plus tendre.
Gros coup de coeur pour ce roman. Je ne sais comment remercier l'autrice de me l’avoir envoyé, je ne l'aurais peut être pas découvert sans cela et je regrette d'être jusque là passée à côté de ses autres romans.
Je n'ai ni tablette ni liseuse, je l'ai lu sur mon téléphone en deux jours, tellement intéressant que je ne l'ai pas lâché.
Je parle d'humour, mais il y a aussi de la réflexion, de la tendresse, de l'amitié, la naissance d 'un amour. Beaucoup de réflexion(s) même.
Et une bande-son très éclectique pour accompagner la lecture.
Alex, le narrateur, est un jeune ado qui ne souhaite plus vivre, parce que vivre c'est aimer, et qu'aimer, c'est prendre le risque de voir disparaître ceux qu'on aime.
Il se retrouve dans une clinique, avec un petit groupe d'autres suicidants, très disparate.
Quelques soignants essaient de les aider, on a envie de dire "les malheureux", tant tout ce qu'ils ont à proposer tombe constamment à côté, et finalement, on sourit déjà beaucoup face à ce que leur imposent leurs "patients".
Cinq d’entre eux décident de fuguer, pour un suicide collectif.
Et nous voilà embarqués avec eux dans un road movie improbable et hilarant.
Avec une vieille dame très tendre qui a un aphorisme pour chaque instant, une phrase qui fait réfléchir pour chaque situation.
Grâce à Jacopo, le richissime italien, leur fugue s'avère fort luxueuse quoique détonante.
Axel, tout en faisant tout doucement le deuil de sa mère, s'intègre à ce petit groupe qui, avec la certitude d'un but commun qui approche, se sent finalement comme libéré de ses démons.
Un texte extraordinaire à découvrir au plus vite.
Je pense que je n'oserais pas le conseiller à quelqu’un très dépressif (quoique ce serait sans doute une bonne idée) mais il est vraiment à lire par tous, à tout âge.
Il y a tellement de phrases intéressantes qu'on voudrait toutes les citer, je vais me contenter de quelques-unes.
Extraits :
j’ai croisé Colette, la vieille dame élégante.
Elle m’a arrêté en m’attrapant par le coude, avant de chuchoter :
« Je sais que les jeunes sont avides de nouvelles expériences. Alors… si jamais un soir tu as envie de m’étouffer avec un oreiller pendant mon sommeil, n’hésite surtout pas ! »
J’ai pas su quoi répondre à ça.
« Je suis à la chambre 44 », elle a conclu avec un clin d’œil.
Bienvenue à la Clinique de la Citadelle. (p. 16)
***
Et pourquoi voulais-tu mourir ? »
« Parce que je n’aime pas le concept de la vie. »
« Tu peux préciser ? »
« On est programmés pour aimer les gens, et les gens sont programmés pour mourir. » (p. 20)
***
« Le soleil est louche », a déclaré Marianne, « c’est quand même bizarre qu’il ne se laisse pas regarder en face… Derrière toute sa lumière, le soleil cache quelque chose ! » (p. 68)
***
« Aaah, OK! Suffisait de le dire avec des phrases normales au lieu de vos photophores! »
« Métaphores », a corrigé Alice en allumant son briquet. (p. 88)
***
Un enfant, ça se croit à l’abri du noir grâce à un ours en peluche ; et la fin de l’enfance, c’est comprendre que rien, absolument rien, ne vous protège du noir.
***
« Pourquoi on creuse des trous dans la terre pour que les morts soient enterrés ? Ce serait tellement plus beau si on creusait des trous dans le ciel pour que les morts soient enciélés ! »
***
Et merde, j'ai pensé. Parce que j'avais senti mon cœur battre. Ce foutu cœur que j'avais tout fait pour arrêter, il tapait vite et fort. Et j'ai compris ce que c'était : l'effet d'une réaction physiologique destinée à faire copuler deux individus d'une même espèce dans le but de se reproduire, ce truc que l'on appelle communément l'Amour. Je ne voulais pas de ça.
Prix Kezako de la littérature jeunesse 2019
Éditions Sarbacane 5/09/2018 NOUVEAUTÉ
Collection Exprim' - 192 pages
Lu en numérique.
Résumé Babelio
samedi 1 septembre 2018
Un toit à moi - Serge Frattini
Coup de coeur pour cet album.
Je feuillette souvent des albums de cette agréable collection "Ouvre l'oeil" en me disant qu'ils sont chouettes, mais plutôt en bibliothèque, car une fois qu'on a deviné ce qui se cache derrière chaque volet, ça perd de son intérêt.
Sauf qu'ici, il ne s'agit pas de deviner à qui est un oeil ou une patte, mais qui vit dans chaque "maison". Et chaque fois on a une courte explication sur ce type d'habitat.
Mais d'une part le choix est très original. Avec des animaux pas forcément connus, mais des logements très surprenants.
Et d'autre part, en quelques mots, on y apprend chaque fois des choses très intéressantes (j'ignorais la plupart)
Donc, au-delà du jeu qui consiste à deviner (beaucoup plus difficile ici que lorsque c'est une partie du corps, ou un fruit) un excellent petit documentaire, à la portée des plus jeunes mais qui sera utile et amusant pour tous.
Et j'y ai appris que termite était du masculin. J'ai toujours cru à un mot féminin (à cause de la proximité avec les mites ??)
Utile à tout âge vous disais-je !!
La dernière double page, classique dans cette série, présente en plus petit d’autres habitats, sous 8 petits volets. Mais sans explication que le nom, et sans avoir l'échelle, (cote à cote ceux du sanglier et du rouge-gorge, à la même dimension) c'est moins intéressant.
A part d'apprendre à reconnaître le nid des chenilles processionnaires, ce qui est important.
Extraits :
L'oiseau Jardinier
Il faut environ 6000 brindilles au mâle pour construire avec son bec ce joli nid d'amour.
Il décore même l'entrée avec un tapis d'objets colorés !
Si l'abri est réussi, une femelle viendra s'accoupler avec lui... avant d'aller pondre ses oeufs dans un autre nid plus discret.
Éditions Milan 2010
Collection : Ouvre l'oeil
Format 21 x 21 cm - 18 pages, avec rabats
Résumé Babelio
Cote Dewey 591.5
Je feuillette souvent des albums de cette agréable collection "Ouvre l'oeil" en me disant qu'ils sont chouettes, mais plutôt en bibliothèque, car une fois qu'on a deviné ce qui se cache derrière chaque volet, ça perd de son intérêt.
Sauf qu'ici, il ne s'agit pas de deviner à qui est un oeil ou une patte, mais qui vit dans chaque "maison". Et chaque fois on a une courte explication sur ce type d'habitat.
Mais d'une part le choix est très original. Avec des animaux pas forcément connus, mais des logements très surprenants.
Et d'autre part, en quelques mots, on y apprend chaque fois des choses très intéressantes (j'ignorais la plupart)
Donc, au-delà du jeu qui consiste à deviner (beaucoup plus difficile ici que lorsque c'est une partie du corps, ou un fruit) un excellent petit documentaire, à la portée des plus jeunes mais qui sera utile et amusant pour tous.
Et j'y ai appris que termite était du masculin. J'ai toujours cru à un mot féminin (à cause de la proximité avec les mites ??)
Utile à tout âge vous disais-je !!
La dernière double page, classique dans cette série, présente en plus petit d’autres habitats, sous 8 petits volets. Mais sans explication que le nom, et sans avoir l'échelle, (cote à cote ceux du sanglier et du rouge-gorge, à la même dimension) c'est moins intéressant.
A part d'apprendre à reconnaître le nid des chenilles processionnaires, ce qui est important.
Extraits :
L'oiseau Jardinier
Il faut environ 6000 brindilles au mâle pour construire avec son bec ce joli nid d'amour.
Il décore même l'entrée avec un tapis d'objets colorés !
Si l'abri est réussi, une femelle viendra s'accoupler avec lui... avant d'aller pondre ses oeufs dans un autre nid plus discret.
Fourmi rousse et fourmi tisserande |
Républicain social et termite |
Éditions Milan 2010
Collection : Ouvre l'oeil
Format 21 x 21 cm - 18 pages, avec rabats
Résumé Babelio
Cote Dewey 591.5
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