Joli coup de coeur pour ce gros roman pour enfants.
Emprunté au hasard à la bibliothèque, j'hésitais à le commencer, plus de trois cents pages, un insecte en couverture.
Sans doute m'a-t-il fait penser aux livres de George Selden (Un grillon dans le métro) que j'aime bien.
Et puis je me suis décidée.
Et gros plaisir de lecture.
Une écriture facile à lire et prenante.
Une trame amusante.
Du suspens.
De l'amitié, et de l’amour familial.
De belles découvertes en peinture.
Marvin est un cafard. Et oui ! Mais un cafard vraiment adorable (j'espère que ça ne va pas donner idée à mes petits-enfants de commencer un élevage, je préfère celui actuel d'escargots !!!).
Il vit, le plus caché possible bien entendu, dans la maison de James et sa famille.
Une famille pas vraiment drôle, ce qui fait que Marvin a pris le petit garçon en amitié. Surtout que lui a une famille cafard adorable, qui le dorlote, surtout sa maman (et une cousine un peu chipie !)
vendredi 31 août 2018
jeudi 30 août 2018
L'homme qui tua Lucky Luke (B.D.)
Hommage, ou façon d'exploiter un figure connue et vendeuse ?
Cette B.D? doit plaire aux lecteurs qui ont lu Lucky Luke quand ils étaient enfants, et qui à présent sont passés à la B.D. "adultes"
Mais pour ceux qui pensent y retrouver le plaisir de lire un album de Lucky Luke, c'est raté pour moi.
Je dois avoir lu à peu près tous ceux existant, et je les ai tous ma bibliothèque (j'en ai 68, depuis les tous premiers souples, complètement déglingués mais que mes petits-enfants lisent et relisent avec délices). Je tenais donc à voir à quoi ressemblait celui-ci.
Ni l'histoire ni le dessin ne m'ont plu.
L'album est beau, grand format, couverture épaisse.
Il y a du suspens, on croit commencer par la fin, avec le héros étendu mort, mais on est plutôt au milieu.
Mais d'une part LL se ressemble assez peu, sauf sur quelques illustrations où on retrouve vaguement le Lucky Luke des premiers albums. Jolly Jumper non plus d'ailleurs.
D'autre part, l'histoire est très noire, beaucoup de bagarres et d'injures et peu d'humour.
Cette B.D? doit plaire aux lecteurs qui ont lu Lucky Luke quand ils étaient enfants, et qui à présent sont passés à la B.D. "adultes"
Mais pour ceux qui pensent y retrouver le plaisir de lire un album de Lucky Luke, c'est raté pour moi.
Je dois avoir lu à peu près tous ceux existant, et je les ai tous ma bibliothèque (j'en ai 68, depuis les tous premiers souples, complètement déglingués mais que mes petits-enfants lisent et relisent avec délices). Je tenais donc à voir à quoi ressemblait celui-ci.
Ni l'histoire ni le dessin ne m'ont plu.
L'album est beau, grand format, couverture épaisse.
Il y a du suspens, on croit commencer par la fin, avec le héros étendu mort, mais on est plutôt au milieu.
Mais d'une part LL se ressemble assez peu, sauf sur quelques illustrations où on retrouve vaguement le Lucky Luke des premiers albums. Jolly Jumper non plus d'ailleurs.
D'autre part, l'histoire est très noire, beaucoup de bagarres et d'injures et peu d'humour.
mercredi 29 août 2018
Le journal de Gurty - Tome 4 : Printemps de chien - Bertrand Santini
Malgré la triste disparition de la vraie Gurty, Bertrand Santini continue à nous régaler et à nous faire rire avec les aventures inénarrables de cette petite chienne si coquine, et de ses amis (ou pas), Fleur un peu simplette mais si gentille, l'écureuil qui fait hi hi, Ftéphanie la hérissonne ...
Dans cet opus, nous suivons particulièrement les rencontres de Gurtie avec la grenouille, qui lui fait si peur quand elle rit. Et surtout, les démêlés avec les humains de Tête de Fesse, les Caboufigues. Qui non contents d’avoir deux enfants détestables, se sont mis en tête d'abattre le grand marronnier centenaire qui abrite tant d'animaux, pour mieux voir la télé et ne pas risquer de rater le foot.
Ce qui va, vous vous en doutez, donner lieu à des scènes mémorables.
On rit et on s’amuse toujours autant avec Gurtie, les enfants ne s'y trompent pas, qui l'ont classé en tête de leurs lectures à notre club des CM l'an dernier.
Mais derrière ce premier degré, il y a une belle réflexion, écologiste notamment, qui passe tout en douceur.
La sauvegarde de l'arbre et de tout son microcosme animal. Et toujours une petite pique contre les chasseurs, j'apprécie !
Dans cet opus, nous suivons particulièrement les rencontres de Gurtie avec la grenouille, qui lui fait si peur quand elle rit. Et surtout, les démêlés avec les humains de Tête de Fesse, les Caboufigues. Qui non contents d’avoir deux enfants détestables, se sont mis en tête d'abattre le grand marronnier centenaire qui abrite tant d'animaux, pour mieux voir la télé et ne pas risquer de rater le foot.
Ce qui va, vous vous en doutez, donner lieu à des scènes mémorables.
On rit et on s’amuse toujours autant avec Gurtie, les enfants ne s'y trompent pas, qui l'ont classé en tête de leurs lectures à notre club des CM l'an dernier.
Mais derrière ce premier degré, il y a une belle réflexion, écologiste notamment, qui passe tout en douceur.
mardi 28 août 2018
Scarlett Star en cavale (Roman BD)
Joli coup de coeur pour ce "roman BD" pris au hasard dans un bac de la bibliothèque.
La forme :
Au format reconnaissable des BD issues des magazines Bayard Presse, mais surprise quand on ouvre, on trouve aussi du texte.
Intriguée, j'ai voulu aller plus loin.
Des courts chapitres (10 pages environ) alternés,
- un tout en BD (au format assez classique, 6 cases par page, 2 colonnes par 3 lignes, et sur certaines lignes, une seule case)
- le suivant en texte, avec une ou deux illustrations par page.
Ça commence (et ça finit) par de la BD.
Idéal pour les petits lecteurs qui hésitent à se lancer dans un roman (voire pour les gros lecteurs comme les miens, qui piochent toujours cependant d'abord dans les BD !)
La forme :
Au format reconnaissable des BD issues des magazines Bayard Presse, mais surprise quand on ouvre, on trouve aussi du texte.
Intriguée, j'ai voulu aller plus loin.
Des courts chapitres (10 pages environ) alternés,
- un tout en BD (au format assez classique, 6 cases par page, 2 colonnes par 3 lignes, et sur certaines lignes, une seule case)
- le suivant en texte, avec une ou deux illustrations par page.
Ça commence (et ça finit) par de la BD.
Idéal pour les petits lecteurs qui hésitent à se lancer dans un roman (voire pour les gros lecteurs comme les miens, qui piochent toujours cependant d'abord dans les BD !)
lundi 27 août 2018
Noirs diamants - Martin Walker (Une enquête de Bruno Courrèges)
Je devrais sans doute de temps en temps lire les 4e de couverture !!
Que j'évite soigneusement car elles dévoilent parfois ce que je ne souhaite pas savoir avant d'avoir lu le livre.
Mais cette fois, j'aurais dû !
Un roman policier en gros caractères, avec un titre pareil, et en couverture une belle photo de Tuber Melanosporum, j'ai pensé que ça ne pouvait être qu'un roman de terroir ! Et dans le Périgord en plus, lisons sans hésitation.
Le début, avec beaucoup de détails sur la marché de la truffe, ne m'a pas passionnée, mais après tout, j'étais là pour entendre parler de truffes !
Quand on commence à évoquer les triades chinoises, je m'inquiète un peu.
Après quoi, tortures, Viet Minh, barbouzes, Algérie et OAS, je crois que je me suis trompée d'adresse !
Et en plus de la chasse, quinze pages de match de rugby, cette fois j'abandonne !
Je ne jugerai donc pas le roman, je me suis trompée, ce n'était pas une lecture pour moi !
Extraits :
Que j'évite soigneusement car elles dévoilent parfois ce que je ne souhaite pas savoir avant d'avoir lu le livre.
Mais cette fois, j'aurais dû !
Un roman policier en gros caractères, avec un titre pareil, et en couverture une belle photo de Tuber Melanosporum, j'ai pensé que ça ne pouvait être qu'un roman de terroir ! Et dans le Périgord en plus, lisons sans hésitation.
Le début, avec beaucoup de détails sur la marché de la truffe, ne m'a pas passionnée, mais après tout, j'étais là pour entendre parler de truffes !
Quand on commence à évoquer les triades chinoises, je m'inquiète un peu.
Après quoi, tortures, Viet Minh, barbouzes, Algérie et OAS, je crois que je me suis trompée d'adresse !
Et en plus de la chasse, quinze pages de match de rugby, cette fois j'abandonne !
Je ne jugerai donc pas le roman, je me suis trompée, ce n'était pas une lecture pour moi !
Extraits :
dimanche 26 août 2018
Noël à New York - Geronimo Stilton Tome 71
Je ne suis pas fan de Géronimo Stilton, contrairement à mes petits-enfants qui empruntent à chaque fois tous ceux disponibles à la bibliothèque
Ce n'est pas tellement la personnalité de cette souris prétentieuse qui me dérange.
La mise en page est très ludique. Des nombreuses illustrations (dessins mais aussi plans, photos récapitulant toute la famille avec les noms et les liens familiaux, extraits de carnets) aident à la compréhension.
Et surtout le texte attire l'oeil avec des caractères de tailles différentes, des mots colorés, des phrases qui ondulent. Mais je pense que c'est cela qui justement me gêne, car quand je lis, j'ai tendance à accentuer dans ma tête les mots mis en relief, et comme il y en a beaucoup, j'ai finalement une lecture très hachée !
Dans la pile rapportée pour l'été, j' ai tout de même voulu lire celui-ci, à cause de New York bien entendu.
Et si mon précédent livre choisi à cause de Boston n'était finalement pas du tout ancré dans la ville et la région, c'est l'inverse ici.
Une vraie découverte de New York City, très détaillée, avec schémas et encarts précisant plein de points.
De bonnes explications aussi pour les voyages en avion, enregistrement, passage de l'immigration, etc...
Ce n'est pas tellement la personnalité de cette souris prétentieuse qui me dérange.
La mise en page est très ludique. Des nombreuses illustrations (dessins mais aussi plans, photos récapitulant toute la famille avec les noms et les liens familiaux, extraits de carnets) aident à la compréhension.
Et surtout le texte attire l'oeil avec des caractères de tailles différentes, des mots colorés, des phrases qui ondulent. Mais je pense que c'est cela qui justement me gêne, car quand je lis, j'ai tendance à accentuer dans ma tête les mots mis en relief, et comme il y en a beaucoup, j'ai finalement une lecture très hachée !
Dans la pile rapportée pour l'été, j' ai tout de même voulu lire celui-ci, à cause de New York bien entendu.
Et si mon précédent livre choisi à cause de Boston n'était finalement pas du tout ancré dans la ville et la région, c'est l'inverse ici.
Une vraie découverte de New York City, très détaillée, avec schémas et encarts précisant plein de points.
De bonnes explications aussi pour les voyages en avion, enregistrement, passage de l'immigration, etc...
samedi 25 août 2018
Agatha Raisin enquête (n°10) Panique au manoir (Quand le CONTE DE FÉES vire au cauchemar...)
Voilà un très bon épisode. Même si James n’apparaît que dans les obsessions d'Agatha, sauf tout à la fin, et si Sir Charles me paraît toujours aussi peu intéressant, on a ici à la fois le plaisir de retrouver Agatha, et une vraie enquête policière.
Agatha, de moins en moins sûre d'elle, quitte une nouvelle fois Carsely, pour fuir James qui l’ignore, et s'installe au hasard dans un village du Norfolk. Aussi "trou perdu" que son village, avec autant de commères, et d’histoires cachées.
Pour cacher la vraie raison de son arrivée, elle prétend écrire un roman, et les premières pages (les seules qu’elle arrive à écrire) se révèlent fâcheusement prémonitoires.
Avec en plus sa manie de fourrer son nez dans ce qui ne la regarde pas, fortement aidée par Charles qui ne rate pas une mauvaise idée, elle va bien entendu se retrouver en mauvaise posture une fois de plus.
On constate aussi que sa seule amie, Mrs Bloxby, ne se contente plus de la laisser s'épancher, mais se mêle un peu de sa vie, pas forcément à bon escient, même si elle est toujours plus gentille que son pasteur de mari !
Agatha, de moins en moins sûre d'elle, quitte une nouvelle fois Carsely, pour fuir James qui l’ignore, et s'installe au hasard dans un village du Norfolk. Aussi "trou perdu" que son village, avec autant de commères, et d’histoires cachées.
Pour cacher la vraie raison de son arrivée, elle prétend écrire un roman, et les premières pages (les seules qu’elle arrive à écrire) se révèlent fâcheusement prémonitoires.
Avec en plus sa manie de fourrer son nez dans ce qui ne la regarde pas, fortement aidée par Charles qui ne rate pas une mauvaise idée, elle va bien entendu se retrouver en mauvaise posture une fois de plus.
On constate aussi que sa seule amie, Mrs Bloxby, ne se contente plus de la laisser s'épancher, mais se mêle un peu de sa vie, pas forcément à bon escient, même si elle est toujours plus gentille que son pasteur de mari !
vendredi 24 août 2018
Une allure folle - Isabelle Spaak
J'ai aimé l'idée et le thème, mais je n'ai pas réussi à m'attacher à l’histoire et aux personnages, je suis toujours restée à l’extérieur.
Pourtant narré de façon intéressante : une fille part sur les traces de sa grand-mère et de sa mère, à la vie très atypique.
Elle mène une véritable enquête à partir des documents qu'elle a pu rassembler, des lieux qu’elle visite, et des photos dont elle imagine le contexte.
La fin nous réserve bien des surprises, et on comprendra pourquoi la narratrice s'est lancée dans cette enquête familiale.
Mais l'écriture m'a gênée, je suis toujours restée à l'extérieur.
On passe sans transition de l'époque actuelle à celle de ses grands-parents ou de sa mère, beaucoup de sujets sont évoqués.
La dernière partie, plus cohérente, m'a plus intéressée.
En résumé un très bon roman je pense, mais pas vraiment pour moi. (Dommage car cette enquête familiale est un thème qui me passionne).
P.S. : Je suis très choquée en découvrant que le résumé de la version poche spoile la toute fin du roman, ce que l'autrice n'a de toute évidence pas souhaité, vu qu'à aucun moment de lecture on ne peut supposer ce qui s'est réellement passé.
Pourtant narré de façon intéressante : une fille part sur les traces de sa grand-mère et de sa mère, à la vie très atypique.
Elle mène une véritable enquête à partir des documents qu'elle a pu rassembler, des lieux qu’elle visite, et des photos dont elle imagine le contexte.
La fin nous réserve bien des surprises, et on comprendra pourquoi la narratrice s'est lancée dans cette enquête familiale.
Mais l'écriture m'a gênée, je suis toujours restée à l'extérieur.
On passe sans transition de l'époque actuelle à celle de ses grands-parents ou de sa mère, beaucoup de sujets sont évoqués.
La dernière partie, plus cohérente, m'a plus intéressée.
En résumé un très bon roman je pense, mais pas vraiment pour moi. (Dommage car cette enquête familiale est un thème qui me passionne).
P.S. : Je suis très choquée en découvrant que le résumé de la version poche spoile la toute fin du roman, ce que l'autrice n'a de toute évidence pas souhaité, vu qu'à aucun moment de lecture on ne peut supposer ce qui s'est réellement passé.
jeudi 23 août 2018
Mon oncle et mon curé - Jean de la Brète
Quelle amusante lecture, à la fois parce qu'il y a pas mal d'humour dans le texte, et parce que c'est tout à fait charmant de lire une histoire aussi ancienne
Curieusement, j'ai eu l’impression que c'était bien plus vieux que Jane Austen, alors que ça a presque un siècle de moins.
C'est tout de même joliment désuet.
mercredi 22 août 2018
Le fils prodigue - Danielle Steel
Difficile d'ignorer totalement Danielle Steel (plus de 80 romans parus)
Quand j'ai vu que ce titre se déroulait entre New York et Boston, j'ai pensé que c’était une bonne lecture pour mon été et une bonne façon de la découvrir.
(Je me suis aperçue depuis que j'avais déjà lu un titre d'elle, mais pas marquant au point de m'en souvenir !)
Je suis un peu perplexe au moment d'en parler.
Des parties banales et assez attendues.
La fin parait démesurément longue, même si j’aime les happy ends.
Vu que cent pages avant la fin, il s'est passé toute l’histoire, je pensais qu'il allait y avoir un retournement de situation, mais non, pas du tout. Ça continue comme on pouvait s'y attendre.
Par contre, la partie centrale du roman est très prenante. Un exemple de manipulateur hors pair. C'est glaçant.
Même si bien moins intense que Zarbie les yeux verts (de Joyce Carlo Oates) qui sur le même sujet a concocté un bref roman qui va à l'essentiel et donne la chair de poule.
Ici, c'est enrobé dans l'histoire d'amour, de désamour, le krach de Wall Street etc ...
Mais suivre cet homme tellement apprécié par tous qui manipule tout le monde pendant de très longues années, c'est assez fascinant / inquiétant.
Il y a aussi une intéressante réflexion sur les troubles dyslexiques, et tout ce qu'ils induisent quand ils sont méconnus.
Quand j'ai vu que ce titre se déroulait entre New York et Boston, j'ai pensé que c’était une bonne lecture pour mon été et une bonne façon de la découvrir.
(Je me suis aperçue depuis que j'avais déjà lu un titre d'elle, mais pas marquant au point de m'en souvenir !)
Je suis un peu perplexe au moment d'en parler.
Des parties banales et assez attendues.
La fin parait démesurément longue, même si j’aime les happy ends.
Vu que cent pages avant la fin, il s'est passé toute l’histoire, je pensais qu'il allait y avoir un retournement de situation, mais non, pas du tout. Ça continue comme on pouvait s'y attendre.
Par contre, la partie centrale du roman est très prenante. Un exemple de manipulateur hors pair. C'est glaçant.
Même si bien moins intense que Zarbie les yeux verts (de Joyce Carlo Oates) qui sur le même sujet a concocté un bref roman qui va à l'essentiel et donne la chair de poule.
Ici, c'est enrobé dans l'histoire d'amour, de désamour, le krach de Wall Street etc ...
Mais suivre cet homme tellement apprécié par tous qui manipule tout le monde pendant de très longues années, c'est assez fascinant / inquiétant.
Il y a aussi une intéressante réflexion sur les troubles dyslexiques, et tout ce qu'ils induisent quand ils sont méconnus.
mardi 21 août 2018
Yakari et Nanabozo - Yakari n° 4
Je n'étais pas vraiment censée me mettre à lire Yakari, mais la bonne bouille du lapin sur la couverture m'a incitée à l’ouvrir, puis à ne plus le lâcher !
C'est vraiment très mignon et cette histoire pleine de magie se dévore.
Après Yakari et l'ours fantôme, encore une histoire d'ours, et de bien sympathiques amusements.
Voir Yakari et ce charmant lapin changer de taille d'un simple "pop" m'a beaucoup plu.
Finalement, j'aime beaucoup Yakari !
Extraits :
Bien sûr, elle aurait pu t'attendre... Mais l'impatience est plus difficile à dompter qu'un mustang....
C'est vraiment très mignon et cette histoire pleine de magie se dévore.
Après Yakari et l'ours fantôme, encore une histoire d'ours, et de bien sympathiques amusements.
Voir Yakari et ce charmant lapin changer de taille d'un simple "pop" m'a beaucoup plu.
Finalement, j'aime beaucoup Yakari !
Extraits :
Bien sûr, elle aurait pu t'attendre... Mais l'impatience est plus difficile à dompter qu'un mustang....
lundi 20 août 2018
L'agent Tous risques - Agent 212 tome 29
Le dernier sorti de notre sympathique agent, et franchement, on ne s'en lasse pas !
Une B.D. par courtes planches mais qu'on peut lire d'affilée sans s'ennuyer.
Non seulement il n'a pas de chance ce pauvre agent, non seulement son chef arrive toujours au plus mauvais moment pour lui, mais en plus, il a une belle-mère, et quelle belle-mère !! Elle le poursuit pour l'ennuyer, aussi bien au travail qu'en vacances.
Extraits :
J'ai une amie dont le fils est dans la police des autoroutes et lui il roule en Porsche...
... tandis que vous, mon pauvre Arthur... Enfin bref, ma fille n'a pas eu de chance en vous rencontrant
Une B.D. par courtes planches mais qu'on peut lire d'affilée sans s'ennuyer.
Non seulement il n'a pas de chance ce pauvre agent, non seulement son chef arrive toujours au plus mauvais moment pour lui, mais en plus, il a une belle-mère, et quelle belle-mère !! Elle le poursuit pour l'ennuyer, aussi bien au travail qu'en vacances.
Extraits :
J'ai une amie dont le fils est dans la police des autoroutes et lui il roule en Porsche...
... tandis que vous, mon pauvre Arthur... Enfin bref, ma fille n'a pas eu de chance en vous rencontrant
dimanche 19 août 2018
Un Noël plein d'espoir - Anne Perry
Je suis assez déçue.
Entre roman un brin polar, conte de noël à la Dickens, et La Petite marchande d'allumettes.
J'ai lu une trentaine de romans d'Anne Perry, avec plaisir, surtout pour la série des Charlotte & Thomas Pitt.
Et j'aimais particulièrement les spin off de cette série se passant à Noël, et qui paraissent chaque année (La disparue de Noël mettant en scène Lady Vespasia, La Détective de noël avec Grand-mère Mariah Ellison, La Révélation de Noël avec Emily, etc ...)
Je n'ai plus eu l'occasion d'en lire depuis plus de sept ans et je m'apprêtais donc à un petit moment de lecture détente bien agréable, d'autant qu'il s'agit d'un roman en grands caractères.
Ici, l'héroïne est la jeune Gracie, âgée de 13 ans, avant qu'elle ne soit au service de Charlotte Pitt.
Elle vit donc pauvrement avec sa grand-mère dans le Londres des déshérités.
La rencontre avec une fillette à la recherche de son âne va la mener dans une dangereuse enquête car si l'âne a disparu, l'oncle qui le conduisait est mort, très probablement assassiné.
Entre roman un brin polar, conte de noël à la Dickens, et La Petite marchande d'allumettes.
J'ai lu une trentaine de romans d'Anne Perry, avec plaisir, surtout pour la série des Charlotte & Thomas Pitt.
Et j'aimais particulièrement les spin off de cette série se passant à Noël, et qui paraissent chaque année (La disparue de Noël mettant en scène Lady Vespasia, La Détective de noël avec Grand-mère Mariah Ellison, La Révélation de Noël avec Emily, etc ...)
Je n'ai plus eu l'occasion d'en lire depuis plus de sept ans et je m'apprêtais donc à un petit moment de lecture détente bien agréable, d'autant qu'il s'agit d'un roman en grands caractères.
Ici, l'héroïne est la jeune Gracie, âgée de 13 ans, avant qu'elle ne soit au service de Charlotte Pitt.
Elle vit donc pauvrement avec sa grand-mère dans le Londres des déshérités.
La rencontre avec une fillette à la recherche de son âne va la mener dans une dangereuse enquête car si l'âne a disparu, l'oncle qui le conduisait est mort, très probablement assassiné.
samedi 18 août 2018
Mon livre des gros engins - (avec 4 dépliants géants)
Un régal pour les fans de gros engins en tout genre.
8 thèmes, sur des doubles pages :
- Les engins de mines
- Les machines agricoles
- Les machines volantes
- Les engins routiers
- Les engins de chantier
- Les engins portuaires
- Les plus longs, gros, rapides
- Une machine pour recycler
Et pour la moitié d'entre eux, les pages se déplient pour avoir une image sur quasiment un mètre.
Cris admiratifs des petits !!
8 thèmes, sur des doubles pages :
- Les engins de mines
- Les machines agricoles
- Les machines volantes
- Les engins routiers
- Les engins de chantier
- Les engins portuaires
- Les plus longs, gros, rapides
- Une machine pour recycler
Et pour la moitié d'entre eux, les pages se déplient pour avoir une image sur quasiment un mètre.
Cris admiratifs des petits !!
vendredi 17 août 2018
Sally Jones - Jakob Wegelius
Je viens de passer un fort bon moment en compagnie de Sally Jones
Encore un livre inclassable, et assez inattendu.
Depuis longtemps, vu les critiques, j'avais très envie de le lire. Mais à chaque passage à la bibliothèque, je le reposais en rayon : trop gros, mais surtout pas très tentant. (Il faut dire que je ne suis vraiment pas fan des singes, quelle que soit l'espèce).
J'ai failli encore l'abandonner en début de lecture. Je le trouvais sombre et triste, il me donnait peu envie de lire.
J'ai quand même persévéré, et j'ai bien fait.
Au bout d'une soixantaine de pages, j'ai commencé à m’intéresser vraiment aux personnages, puis je me suis laissée emporter par l'aventure. Au point d'avoir bien du mal à présent à passer à une autre lecture, dur de quitter Sally Jones et ses amis.
Sally Jones est une jeune gorille, elle comprend parfaitement ce que disent les humains, mais ne peut leur répondre. Du moins oralement, car elle sait lire et un peu écrire.
Encore un livre inclassable, et assez inattendu.
Depuis longtemps, vu les critiques, j'avais très envie de le lire. Mais à chaque passage à la bibliothèque, je le reposais en rayon : trop gros, mais surtout pas très tentant. (Il faut dire que je ne suis vraiment pas fan des singes, quelle que soit l'espèce).
J'ai failli encore l'abandonner en début de lecture. Je le trouvais sombre et triste, il me donnait peu envie de lire.
J'ai quand même persévéré, et j'ai bien fait.
Au bout d'une soixantaine de pages, j'ai commencé à m’intéresser vraiment aux personnages, puis je me suis laissée emporter par l'aventure. Au point d'avoir bien du mal à présent à passer à une autre lecture, dur de quitter Sally Jones et ses amis.
Sally Jones est une jeune gorille, elle comprend parfaitement ce que disent les humains, mais ne peut leur répondre. Du moins oralement, car elle sait lire et un peu écrire.
jeudi 16 août 2018
Le monde farabuleux de Roald Dahl - Retrouvez Charlie, Matilda, le BGG et tous les autres dans cet album rempli de surprises
Un album indispensable aux amoureux des personnages de Roald Dahl.
Uniquement consacré à ses romans pour la jeunesse, un grand livre foisonnant de petits détails, d'anecdotes, sous diverses formes, courts textes, citations, lettres, documents variés, dépliants. Et régulièrement des "guides" sous forme d'encarts plus étroits.
mercredi 15 août 2018
Le neveu de mon oncle - Véronique M. Le Normand
Un petit livre sur la jalousie, vite lu, vite oublié.
Comme adulte, j'ai deviné très vite la chute. C'est elle qui fait tout le sel de l'histoire, on peut la trouver drôle, ou plutôt émouvante voire un peu tristounette.
Ma petite lectrice n'a pas été emballée, ça se lit vite et facilement, mais elle aussi avait deviné ce qui se passait.
Ça ne fera pas partie de mes Petite Poche préférés même si c'est sans doute un jolie lecture à proposer aux petits lecteurs, surtout ceux facilement jaloux.
De la même autrice, j'avais préféré Voulez-vous vous ennuyer avec moi ?
Extraits :
Une tante ! Ça me plaisait bien, une nouvelle tante ! En revanche, l'idée de partager Boris me donnait la nausée.
***
Pourtant, je n'aime pas tellement embrasser les filles, je trouve qu’elles ont les joues molles.
Edition Thierry Magnier 2006
Collection Petite Poche (46 pages)
Résumé Babelio
Comme adulte, j'ai deviné très vite la chute. C'est elle qui fait tout le sel de l'histoire, on peut la trouver drôle, ou plutôt émouvante voire un peu tristounette.
Ma petite lectrice n'a pas été emballée, ça se lit vite et facilement, mais elle aussi avait deviné ce qui se passait.
Ça ne fera pas partie de mes Petite Poche préférés même si c'est sans doute un jolie lecture à proposer aux petits lecteurs, surtout ceux facilement jaloux.
De la même autrice, j'avais préféré Voulez-vous vous ennuyer avec moi ?
Extraits :
Une tante ! Ça me plaisait bien, une nouvelle tante ! En revanche, l'idée de partager Boris me donnait la nausée.
***
Pourtant, je n'aime pas tellement embrasser les filles, je trouve qu’elles ont les joues molles.
Edition Thierry Magnier 2006
Collection Petite Poche (46 pages)
Résumé Babelio
mardi 14 août 2018
Bon anniversaire ! 40 recettes pour construire des gâteaux vraiment pas comme les autres
"En moins de 10 minutes et sans cuisiner 40 goûters de rêve... faciles à réaliser !"
Un livre vraiment original ! (Quand on s'aperçoit qu'il est signé Seymourina Cruse on ne s'en étonne pas, je ne l'ai vu qu'après coup)
Attention, il ne s'agit pas de recettes, comme on pourrait l’imaginer au premier abord.
Mais de construire des gâteaux à partir de bonbons, de biscuits, et de décors variés.
J'avoue ne pas l'avoir testé, car ici, nous privilégions les "vrais" gâteaux et le goût, plutôt que les bonbons et l’aspect.
Mais j'aime beaucoup ce petit livre pour toutes les idées qu'il donne.
Avec du temps, et des enfants motivés, on peut faire de très jolies choses en picorant là-dedans.
Un livre vraiment original ! (Quand on s'aperçoit qu'il est signé Seymourina Cruse on ne s'en étonne pas, je ne l'ai vu qu'après coup)
Attention, il ne s'agit pas de recettes, comme on pourrait l’imaginer au premier abord.
Mais de construire des gâteaux à partir de bonbons, de biscuits, et de décors variés.
J'avoue ne pas l'avoir testé, car ici, nous privilégions les "vrais" gâteaux et le goût, plutôt que les bonbons et l’aspect.
Mais j'aime beaucoup ce petit livre pour toutes les idées qu'il donne.
Avec du temps, et des enfants motivés, on peut faire de très jolies choses en picorant là-dedans.
lundi 13 août 2018
Cinq ami(e)s au soleil - Emma Sternberg
Un vrai bon roman feel good comme je les aime.
Je l'ai dévoré en trois jours, et je regrette à présent de l'avoir terminé si vite, Linn et ses colocataires me manquent !
À un moment de sa vie où elle se retrouve, subitement, sans compagnon, et probablement aussi sans travail ni logement, Linn voit arriver une surprise inimaginable : hériter d'une maison proche de New York.
En d'autres temps, elle aurait probablement réfléchi, pris conseil, mais désemparée comme elle l'est, elle signe et part sur un coup de tête se rendre compte sur place.
Et ce qu'elle découvre est encore plus inattendu :
D'abord, un peu de déception, elle a entendu New York, et s'est immédiatement réjoui. Mais l'État n'est pas la ville, et la voilà loin de toute civilisation ou presque.
Deuxième surprise : la maison et la propriété sont une merveille, bien plus grandes et belles qu'elle ne s'y attendait. Assez mal entretenue, mais dans un des coins les plus huppés d'Amérique.
Mais une autre surprise de taille l'attend : la maison est habitée. Non pas juste par une gardienne comme elle peut le croire d'abord. Par cinq personnes âgées réunies là par des événements qu'elle découvrira peu à peu. Et qui vont peser lourd dans les décisions qu'elle doit prendre.
En même temps, on apprend à connaître Linn.
Elle a perdu très jeune ses parents, a vécu en famille d'accueil, et elle est profondément marquée par ce début de vie difficile. Toujours craindre d'être rejetée, agir pour plaire, ne rien faire qui risque de déplaire, de peur d'être abandonnée.
Tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une famille, l'attire comme un aimant.
Sa personnalité, très attachante est vraiment façonnée par cette enfance.
"Quelque chose, dans cette maison, me touche profondément.
Je l'ai dévoré en trois jours, et je regrette à présent de l'avoir terminé si vite, Linn et ses colocataires me manquent !
À un moment de sa vie où elle se retrouve, subitement, sans compagnon, et probablement aussi sans travail ni logement, Linn voit arriver une surprise inimaginable : hériter d'une maison proche de New York.
En d'autres temps, elle aurait probablement réfléchi, pris conseil, mais désemparée comme elle l'est, elle signe et part sur un coup de tête se rendre compte sur place.
Et ce qu'elle découvre est encore plus inattendu :
D'abord, un peu de déception, elle a entendu New York, et s'est immédiatement réjoui. Mais l'État n'est pas la ville, et la voilà loin de toute civilisation ou presque.
Deuxième surprise : la maison et la propriété sont une merveille, bien plus grandes et belles qu'elle ne s'y attendait. Assez mal entretenue, mais dans un des coins les plus huppés d'Amérique.
Mais une autre surprise de taille l'attend : la maison est habitée. Non pas juste par une gardienne comme elle peut le croire d'abord. Par cinq personnes âgées réunies là par des événements qu'elle découvrira peu à peu. Et qui vont peser lourd dans les décisions qu'elle doit prendre.
En même temps, on apprend à connaître Linn.
Elle a perdu très jeune ses parents, a vécu en famille d'accueil, et elle est profondément marquée par ce début de vie difficile. Toujours craindre d'être rejetée, agir pour plaire, ne rien faire qui risque de déplaire, de peur d'être abandonnée.
Tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une famille, l'attire comme un aimant.
Sa personnalité, très attachante est vraiment façonnée par cette enfance.
"Quelque chose, dans cette maison, me touche profondément.
dimanche 12 août 2018
Sophie et sa courge - Pat Zietlow Miller
La courge butternut que ses parents avaient prévu pour le repas, Sophie la transforme en poupée, et ne veut plus s'en séparer.
Mais une courge, c'est un légume, ça ne se conserve pas indéfiniment. Et une jolie chute sur le cycle de la vie. C'est tendre et bien trouvé.
Les dessins sont détaillés, on y remarque toujours quelque chose de nouveau.
Une belle histoire à lire aux petits, ou à faire lire aux lecteurs débutants.
Extraits :
Je suis contente de t'avoir rencontrée, chuchote Sophie. Les vraies amies sont dures à trouver.
***
"Bah, Sophie aime les légumes, c'est ce que nous voulions, non ?"
vendredi 10 août 2018
Cambouis - Geoffroy de Pennart
Je suis tout à fait fan des albums de Geoffroy de Pennart, et de ses personnages de contes détournés.
Celui-ci m'a cependant laissée un peu perplexe.
Quand j'ai vu l'auteur, le titre, et l'illustration (un garage, des outils ...) j'ai pensé que c'était l'album idéal pour mon petit-fils de 6 ans.
Et en effet, il a beaucoup ri à sa lecture (moi aussi !)
Mais le vocabulaire m'a paru difficile pour l'âge concerné.
Quelques mots inconnus, c'est bien pour progresser. Mais quand il y en a trop à expliquer, ça rend la lecture assez complexe. Avec en plus des mots, compliqués pas mal d'expressions au sens figuré.
Et un joli jeu de mots sur coeur / choeur, pas facile à rendre en lecture à voix haute.
Ça n'a pas empêché mon petit-fils d'apprécier l'album, et de bien s'amuser en reconnaissant Cendrillon détournée, et même inversée !
Celui-ci m'a cependant laissée un peu perplexe.
Quand j'ai vu l'auteur, le titre, et l'illustration (un garage, des outils ...) j'ai pensé que c'était l'album idéal pour mon petit-fils de 6 ans.
Et en effet, il a beaucoup ri à sa lecture (moi aussi !)
Mais le vocabulaire m'a paru difficile pour l'âge concerné.
Quelques mots inconnus, c'est bien pour progresser. Mais quand il y en a trop à expliquer, ça rend la lecture assez complexe. Avec en plus des mots, compliqués pas mal d'expressions au sens figuré.
Et un joli jeu de mots sur coeur / choeur, pas facile à rendre en lecture à voix haute.
Ça n'a pas empêché mon petit-fils d'apprécier l'album, et de bien s'amuser en reconnaissant Cendrillon détournée, et même inversée !
jeudi 9 août 2018
Danger en plein ciel (Nancy Drew détective) - Carolyn Keene
Quelle belle surprise de trouver ce livre sur un présentoir dans la bibliothèque.
Je savais que Nancy Drew était le nom d’Alice Roy dans la version originale, mais j’ignorais totalement que Bayard jeunesse avait sorti quatre aventures de la jeune détective, sous son nom anglais, il y a une douzaine d'années.
Il est amusant de constater que le nom de l'auteur avait été aussi "francisé" Carolyne Keene / Caroline Quine. Ce qui était possible puisque ce n'est en fait que le nom de plume rassemblant divers auteurs.
Les aventures d'Alice font partie de ma jeunesse, un des premiers livres de la Bibliothèque Verte que j'ai eu notamment ; je continue à les lire à l’occasion quand j'en rencontre, mais je suis sidérée de voir que mes petites-filles s'en délectent, elles se les prêtent sans cesse, et sont ravies d'en dénicher dans les ventes d'occasion. A lire des "vieilleries" j'essayais plutôt de les orienter vers les 6 compagnons, histoires plus locales. Parce que Alice, non seulement c'est traduit, mais ça ne parle pas d'enfants, mais de jeunes gens déjà presque adultes.
Mais rien n'y fait, ce sont les Alice qu'elles dévorent !
C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans cette aventure.
Il est amusant de constater que certains noms ont été totalement modifiés, d'autres conservés dans la version française intitulée Alice.
Je savais que Nancy Drew était le nom d’Alice Roy dans la version originale, mais j’ignorais totalement que Bayard jeunesse avait sorti quatre aventures de la jeune détective, sous son nom anglais, il y a une douzaine d'années.
Il est amusant de constater que le nom de l'auteur avait été aussi "francisé" Carolyne Keene / Caroline Quine. Ce qui était possible puisque ce n'est en fait que le nom de plume rassemblant divers auteurs.
Les aventures d'Alice font partie de ma jeunesse, un des premiers livres de la Bibliothèque Verte que j'ai eu notamment ; je continue à les lire à l’occasion quand j'en rencontre, mais je suis sidérée de voir que mes petites-filles s'en délectent, elles se les prêtent sans cesse, et sont ravies d'en dénicher dans les ventes d'occasion. A lire des "vieilleries" j'essayais plutôt de les orienter vers les 6 compagnons, histoires plus locales. Parce que Alice, non seulement c'est traduit, mais ça ne parle pas d'enfants, mais de jeunes gens déjà presque adultes.
Mais rien n'y fait, ce sont les Alice qu'elles dévorent !
C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans cette aventure.
Il est amusant de constater que certains noms ont été totalement modifiés, d'autres conservés dans la version française intitulée Alice.
mercredi 8 août 2018
Agatha Raisin enquête (n°9) Sale temps pour les sorcières (Mystère et boule de cristal ...)
Voici notre Agatha repartie en voyage ... dans le seul but de cacher à James les dégâts causés à sa chevelure dans l'épisode précédent.
Je craignais le pire car le précédent voyage d'Agatha (à Chypre) ne m'avait pas convaincue, et je m'étais bien ennuyée.
Mais rien de tel ici, j'ai apprécié cet opus que j'ai trouvé parmi les meilleurs de la série.
Agatha, en attendant que ses cheveux repoussent, est donc descendue sur la côte sud, lieu de villégiature plutôt calme à la mauvaise saison ; enfin, calme avant qu’elle n'y arrive bien entendu.
Au milieu d'un groupe de seniors joueurs de Scrabble, qui lui donne un désagréable aperçu de ce qu’elle risque de devenir bientôt.
Pour tenter d'éviter ça, et la désagréable prophétie de la sorcière locale, elle essaie de se consoler de l'absence de ses soupirants (ou pas) habituels avec l’inspecteur local.
Mais les habitants de Carsely n'ont pas dit leur dernier mot. Et pourraient bien compliquer encore la situation.
Une intrigue assez bien tricotée, et toujours bien entendu l'humour de la situation, et les déboires d'Agatha.
Je craignais le pire car le précédent voyage d'Agatha (à Chypre) ne m'avait pas convaincue, et je m'étais bien ennuyée.
Mais rien de tel ici, j'ai apprécié cet opus que j'ai trouvé parmi les meilleurs de la série.
Agatha, en attendant que ses cheveux repoussent, est donc descendue sur la côte sud, lieu de villégiature plutôt calme à la mauvaise saison ; enfin, calme avant qu’elle n'y arrive bien entendu.
Au milieu d'un groupe de seniors joueurs de Scrabble, qui lui donne un désagréable aperçu de ce qu’elle risque de devenir bientôt.
Pour tenter d'éviter ça, et la désagréable prophétie de la sorcière locale, elle essaie de se consoler de l'absence de ses soupirants (ou pas) habituels avec l’inspecteur local.
Mais les habitants de Carsely n'ont pas dit leur dernier mot. Et pourraient bien compliquer encore la situation.
Une intrigue assez bien tricotée, et toujours bien entendu l'humour de la situation, et les déboires d'Agatha.
mardi 7 août 2018
Saperlipopette - Le Royaume tome 6 -Benoit Feroumont
Coup de coeur pour cette adorable B.D. !
On m'avait prévenue qu'il s'agissait d'une suite, et qu'il était préférable de commencer par le premier tome pour découvrir les personnages.
Mais j'ai ouvert celui-ci pour voir un peu de quoi il s'agissait, et je n'ai pas résisté à aller jusqu’au bout.
Le dessin est très mignon, les sujets drôles et tendres.
6 histoires distinctes, toutes dans cet univers moyenâgeux.
J'ai tout aimé, mais j'ai particulièrement souri avec ces tout petits oiseaux totalement odieux.
Et aussi au début de la troisième histoire, belle caricature de notre époque : les enfants, en voiture à cheval, qui s'impatientent d'arriver presque dès le départ, et le père qui voudrait bien rouler encore un peu.
Mais mon histoire préférée est bien entendu la deuxième : Où tout le monde veut absolument lire le nouveau volume paru, quitte à se battre ou à le voler. Un bel hymne à la lecture.
Extraits :
On m'avait prévenue qu'il s'agissait d'une suite, et qu'il était préférable de commencer par le premier tome pour découvrir les personnages.
Mais j'ai ouvert celui-ci pour voir un peu de quoi il s'agissait, et je n'ai pas résisté à aller jusqu’au bout.
Le dessin est très mignon, les sujets drôles et tendres.
6 histoires distinctes, toutes dans cet univers moyenâgeux.
J'ai tout aimé, mais j'ai particulièrement souri avec ces tout petits oiseaux totalement odieux.
Et aussi au début de la troisième histoire, belle caricature de notre époque : les enfants, en voiture à cheval, qui s'impatientent d'arriver presque dès le départ, et le père qui voudrait bien rouler encore un peu.
Mais mon histoire préférée est bien entendu la deuxième : Où tout le monde veut absolument lire le nouveau volume paru, quitte à se battre ou à le voler. Un bel hymne à la lecture.
Extraits :
lundi 6 août 2018
Ma fugue chez moi - Coline Pierré
Anouk n'en peut plus. Son ex meilleure copine, non contente de l'abandonner, a rejoint le camp de ceux qui la maltraitent. Sa petite soeur, avec qui elle s'entend si bien, a quitté la maison pour pouvoir se consacrer à la danse, son père ne l'écoute que d'une oreille distraite.
Elle s'est habituée à l'absence de sa mère, qui vit pour son travail à Ny-Ålesund, tout au nord de la Norvège. Mais quand celle-ci annonce qu’elle ne sera même pas là pour Noël, une fois de plus, Anouk, après une ultime humiliation au collège, décide de fuguer.
Fugue bien préparée, elle a notamment repéré les hébergements pas chers, elle ne part pas à l'aventure.
Elle a juste oublié que Strasbourg en période de marché de Noël, c'est débordant de monde.
Pas inconsciente, elle renonce à dormir dehors en plein hiver alsacien, et ne trouve comme solution que celle de se réfugier dans le grenier de sa propre maison.
Où elle va vivre incognito (sauf du chat) pendant quelques jours.
Et là ... on pourrait lire une aventure de "survie", entre Robinson dans son île, et la famille qui se cache dans sa propre maison après avoir fait croire aux voisins qu'ils partent en vacances (impossible de me souvenir de ce titre !) [Ah voilà, merci Christian, c'est Le Grand Mensonge de la Famille Pommerol, de Valentine Goby]
Mais le sujet est bien plus intime, et profond.
Elle s'est habituée à l'absence de sa mère, qui vit pour son travail à Ny-Ålesund, tout au nord de la Norvège. Mais quand celle-ci annonce qu’elle ne sera même pas là pour Noël, une fois de plus, Anouk, après une ultime humiliation au collège, décide de fuguer.
Fugue bien préparée, elle a notamment repéré les hébergements pas chers, elle ne part pas à l'aventure.
Elle a juste oublié que Strasbourg en période de marché de Noël, c'est débordant de monde.
Pas inconsciente, elle renonce à dormir dehors en plein hiver alsacien, et ne trouve comme solution que celle de se réfugier dans le grenier de sa propre maison.
Où elle va vivre incognito (sauf du chat) pendant quelques jours.
Et là ... on pourrait lire une aventure de "survie", entre Robinson dans son île, et la famille qui se cache dans sa propre maison après avoir fait croire aux voisins qu'ils partent en vacances (impossible de me souvenir de ce titre !) [Ah voilà, merci Christian, c'est Le Grand Mensonge de la Famille Pommerol, de Valentine Goby]
Mais le sujet est bien plus intime, et profond.
dimanche 5 août 2018
Le vol des diamants (Léon Klaxon tome 2)
Je découvre avec ce tome 2 Léon Klaxon et son ami Valentin, qui en sont à leur troisième aventure.
Un vrai roman, plus de cent pages, mais très illustré à chaque page, à la limite de l'album. Avec en plus beaucoup d'action, une bonne idée pour jeunes lecteurs qui veulent se "lancer" dans le roman.
Des personnages bien campés, de l'humour, une aventure palpitante, un roman bien sympathique.
Un mélange amusant d'animaux et d’humains, mais on ne le découvre que par les illustrations. Le texte les traite tous comme s'il s'agissait d’humains, alors que seuls M. Cantillon, et deux personnes de la suite de la chanteuse ne sont pas dessinés en animaux.
Je suis cependant restée perplexe sur la nature de Valentin !
Léon est très manifestement un chien.
Mais son ami Valentin, selon les dessins, m'est apparu comme un chat, un cochon, voire un petit chien ?
Un vrai roman, plus de cent pages, mais très illustré à chaque page, à la limite de l'album. Avec en plus beaucoup d'action, une bonne idée pour jeunes lecteurs qui veulent se "lancer" dans le roman.
Des personnages bien campés, de l'humour, une aventure palpitante, un roman bien sympathique.
Un mélange amusant d'animaux et d’humains, mais on ne le découvre que par les illustrations. Le texte les traite tous comme s'il s'agissait d’humains, alors que seuls M. Cantillon, et deux personnes de la suite de la chanteuse ne sont pas dessinés en animaux.
Je suis cependant restée perplexe sur la nature de Valentin !
Léon est très manifestement un chien.
Mais son ami Valentin, selon les dessins, m'est apparu comme un chat, un cochon, voire un petit chien ?
samedi 4 août 2018
En pension ? Pas question ! (Moi, Thérèse Miaou)
Mes petits-enfants ne se lassent pas des aventures de la chatte la plus remuante de la littérature jeunesse !!
J'ai donc relu cet épisode.
En 2014, j'écrivais :
La situation et les dessins sont assez drôles, et font sourire les enfants.
Mais j'ai trouvé le texte assez vulgaire, pas tout à fait ce que j'ai envie de donner à des lecteurs très débutants.
Apprendre à lire avec "une grosse dondon surgit en braillant", ou "Ah les têtes d'anchois, ils ne me laissent pas le choix" Bof !
Cette année, ça m'a moins choquée, je dois m'habituer !
C'est vaguement rimé, ça bouge, ça crie.
Je trouve toujours le texte pas évident en première lecture.
Mais les enfants aiment ça, c'est le but !
Et moi, j'aime bien les illustrations. Enfin, surtout les chats, et les enfants, pas trop la grosse dondon !
Extraits :
J'ai donc relu cet épisode.
En 2014, j'écrivais :
La situation et les dessins sont assez drôles, et font sourire les enfants.
Mais j'ai trouvé le texte assez vulgaire, pas tout à fait ce que j'ai envie de donner à des lecteurs très débutants.
Apprendre à lire avec "une grosse dondon surgit en braillant", ou "Ah les têtes d'anchois, ils ne me laissent pas le choix" Bof !
Cette année, ça m'a moins choquée, je dois m'habituer !
C'est vaguement rimé, ça bouge, ça crie.
Je trouve toujours le texte pas évident en première lecture.
Mais les enfants aiment ça, c'est le but !
Et moi, j'aime bien les illustrations. Enfin, surtout les chats, et les enfants, pas trop la grosse dondon !
Extraits :
vendredi 3 août 2018
Le train des barracas - Françoise Legendre
Quelle tendre et belle histoire !
Vous savez que je ne résiste pas à un Petite Poche, j'ai donc emprunté celui-ci comme toujours sans regarder la 4e. Et bien que "La nappe blanche" (même autrice et même collection) ne soit pas du tout lu par les enfants, même si c'est aussi un joli texte.
Ici, ça devrait bien plus leur parler, puisqu'il s'agit de l’histoire d'une fillette de neuf ans.
Elle vit heureuse au Portugal, en 1965, avec sa famille.
Mais l'absence de travail, et la crainte que le fils aîné ne doive partir faire la guerre, décident les parents à partir en France.
Tout doit se faire en secret, d'où l'inquiétude de la fillette, d'abord quand elle pense que père et fils risquent de partir sans la famille, comme leurs voisins. Puis quand elle découvre qu’elle doit laisser son grand-père adoré.
Et puis l'installation dans les "barracas" du bidonville, mais heureusement accueillis par ceux du village arrivés avant eux.
Un court texte tout en douceur et en tendresse, avec les souvenirs des parfums du jardin et des doux moments passés avec Pepedro.
Vous savez que je ne résiste pas à un Petite Poche, j'ai donc emprunté celui-ci comme toujours sans regarder la 4e. Et bien que "La nappe blanche" (même autrice et même collection) ne soit pas du tout lu par les enfants, même si c'est aussi un joli texte.
Ici, ça devrait bien plus leur parler, puisqu'il s'agit de l’histoire d'une fillette de neuf ans.
Elle vit heureuse au Portugal, en 1965, avec sa famille.
Mais l'absence de travail, et la crainte que le fils aîné ne doive partir faire la guerre, décident les parents à partir en France.
Tout doit se faire en secret, d'où l'inquiétude de la fillette, d'abord quand elle pense que père et fils risquent de partir sans la famille, comme leurs voisins. Puis quand elle découvre qu’elle doit laisser son grand-père adoré.
Et puis l'installation dans les "barracas" du bidonville, mais heureusement accueillis par ceux du village arrivés avant eux.
Un court texte tout en douceur et en tendresse, avec les souvenirs des parfums du jardin et des doux moments passés avec Pepedro.
jeudi 2 août 2018
Signe particulier : Transparente - Nathalie Stragier
Un nouveau roman très attendu, par l'autrice de l'excellente trilogie La fille du futur.
Comme dans les autres romans de Nathalie Stragier, on est constamment entre le fantastique, et la vie réelle, ici le quotidien très terre à terre d'une jeune lycéenne.
Et c'est ce qui rend ce roman passionnant.
Elle souffre parfois d'être "transparente" car on l'oublie facilement, au lycée ou ailleurs, parce qu'elle n'ose pas se mettre en avant.
C'est un peu triste quand on a quinze ans, mais elle est habituée, et supporte cela.
Jusqu'au jour où ...
mercredi 1 août 2018
Petit frère, Petite sœur Mode d'emploi - Michaël Escoffier - Séverine Duchesne
Un grand album plein d'humour sur l'arrivée d'un bébé dans la maison.
Comme toujours avec l'humour, on l'apprécie au pas.
Parfois, ce nouveau bébé est considéré comme un objet : il faut faire une révision générale ; il faut l'arroser etc ...
Mais les conseils sont toujours pertinents : "Ton petit frère ou ta petite soeur appréciera tout particulièrement de partager avec toi des moments de jeu... de tendresse... de complicité."
Malgré cela, cet album n'est pas destiné aux plus jeunes, qui ne comprennent pas bien cet humour. Ils ne savent pas trop comment réagir face à ces drôles de conseils.
Je n'oserais pas l'offrir à un enfant qui attend un petit frère ou une petite soeur dans sa famille, sans le montrer aux parents d'abord.
Sauf pour les plus grands.
Mes petites-filles de 10 et 12 ans ont bien apprécié cet humour.
J'ai cependant regretté qu'on suggère à l'enfant de proposer, en cas de pleurs, un biberon au bébé.
Sachant que si le bébé est allaité, lui donner un biberon est souvent peu indiqué.
Extraits :
Comme toujours avec l'humour, on l'apprécie au pas.
Parfois, ce nouveau bébé est considéré comme un objet : il faut faire une révision générale ; il faut l'arroser etc ...
Mais les conseils sont toujours pertinents : "Ton petit frère ou ta petite soeur appréciera tout particulièrement de partager avec toi des moments de jeu... de tendresse... de complicité."
Malgré cela, cet album n'est pas destiné aux plus jeunes, qui ne comprennent pas bien cet humour. Ils ne savent pas trop comment réagir face à ces drôles de conseils.
Je n'oserais pas l'offrir à un enfant qui attend un petit frère ou une petite soeur dans sa famille, sans le montrer aux parents d'abord.
Sauf pour les plus grands.
Mes petites-filles de 10 et 12 ans ont bien apprécié cet humour.
J'ai cependant regretté qu'on suggère à l'enfant de proposer, en cas de pleurs, un biberon au bébé.
Sachant que si le bébé est allaité, lui donner un biberon est souvent peu indiqué.
Extraits :
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