Je n'aurais jamais pensé à lire ce roman, vu le titre sirupeux. (Ça me rappelle les romans que je lisais enfant, il y a bien plus d'un demi-siècle, ce titre !!) Les chiens, ce n'est pas forcément mon truc, et j'ai beaucoup de mal avec les histoires tristes d'animaux, qui m'émeuvent encore plus que celles des humains.
Les seuls chiens pour lesquels je n'hésite pas du tout, ce sont Gurty, et Idéfix !! 😃
Mais j'ai vu le nom de l'autrice, et alors, pas question de rater ce roman, même si je n'ai pas encore lu beaucoup de livres d'elle.
Et je n'ai pas été déçue.
Une superbe histoire, très émouvante.
Un début très amusant, puisque Chocolat, petit chiot très naïf, pense que c'est lui qui éduque son petit humain (et c'est sans doute un peu vrai). Le texte inverse les situations habituelles avec beaucoup de drôlerie.
Tout de même déjà poignant puisque la marâtre de l'enfant veut absolument qu'il l'appelle maman, ce qui est difficile à admettre. (J'utilise ici marâtre dans son acception de femme du père, sans connotation négative. Je n'ai pas d'autre terme, belle-mère me paraissant désigner autre chose, même si c'est celui le plus souvent utilisé).
Et puis, ce qui était presque idyllique tourne au drame, drame de la méchanceté. La vie de Chocolat bascule, mais il saura en tirer cependant de bonnes choses.