De l'humour, des fantômes plein les rues, un zeste de peur, une histoire passionnante.
Il me semblait bien que cette nouvelle collection Oz était pleine de promesses.
Une ville appelée Minuit, qui mise tout sur le surnaturel, envahie de touristes en quête de sensationnel surtout aux environs d'Halloween.
À côté de ça, un garçon "presque" normal, collégien de 5e un peu tenu à l'écart par les autres. Son père écrit des romans d'horreur, il a peu d'amis à part un bibliothécaire un brin étrange, et le gardien du cimetière.
Mais ... Victor voit les fantômes. Forcément on pense à La Fille des Deux-mondes. Cependant, l'ambiance ici est tout à fait différente. Son chat comme son meilleur ami sont des fantômes, et la plupart sont bienveillants avec lui.
Quand le soir d'Halloween, on découvre deux disparitions, il va falloir mobiliser tous les fantômes, et même eux vont devoir se mettre en danger, il est des coins très inquiétants dans cette ville.
Gros coup de coeur pour ce roman. Une vraie histoire avec des rebondissements à chaque page. Des personnages bien campés, on tremble, on rit. C'est parfaitement adapté à un public de jeunes lecteurs (fin primaire et collège je pense).
Et tout en s’amusant et en tremblant, ils vont en apprendre un peu plus, sur Samain, Halloween ou les croque-morts. Et peut-être découvrir que passer pour une sorcière, il y a eu un temps où ce n'était pas une plaisanterie de carnaval, mais un très grand danger.
dimanche 28 juin 2020
samedi 27 juin 2020
Nils et le peuple des nuages - Séverine Vidal
Un Pépix atypique. Au premier degré, une aventure originale à la fois pleine d'amitié et mouvementée.
Mais aussi un fond écologique, et surtout, un plaidoyer pour les différences.
Un nouveau Pépix de Séverine Vidal, c'est forcément l’assurance de passer un excellent moment.
Nils vit "dans les nuages" avec sa famille et ses amis, peuple nomade à bord de montgolfières géantes.
Leur vie est une grande aventure, presque toujours dans les airs, ils se déplacent d'un ballon à l'autre sur le dos d'un aigle, ou parfois pour les plus courageux le long des cordes qui les maintiennent ensemble.
Une vie où l’amitié tient beaucoup de place, puisqu'ils voguent toujours ensemble.
Nils et ses amis ont toujours connu cette vie-là, école dans une des montgolfières, errance au fil du vent, arrêt de temps en temps sur la terre ferme pour des questions pratiques.
C'est là qu'on s'aperçoit, lorsqu'ils sont à terre, qu'ils sont à la fois craints et mal considérés. Et pour nous adultes, il est certain que ce sont en quelque sorte les "Roms" de cette époque. Chassés, critiqués, parfois enviés, ils intriguent aussi.
Ils avancent à travers tempêtes, nuages de sauterelles et invasions de pirates (car oui, après avoir vogué sur un bateau pirate, dans L'Île de la mangrove rouge, me voilà avec des pirates du ciel. Les coïncidences de la lecture !)
Mais aussi un fond écologique, et surtout, un plaidoyer pour les différences.
Un nouveau Pépix de Séverine Vidal, c'est forcément l’assurance de passer un excellent moment.
Nils vit "dans les nuages" avec sa famille et ses amis, peuple nomade à bord de montgolfières géantes.
Leur vie est une grande aventure, presque toujours dans les airs, ils se déplacent d'un ballon à l'autre sur le dos d'un aigle, ou parfois pour les plus courageux le long des cordes qui les maintiennent ensemble.
Une vie où l’amitié tient beaucoup de place, puisqu'ils voguent toujours ensemble.
Nils et ses amis ont toujours connu cette vie-là, école dans une des montgolfières, errance au fil du vent, arrêt de temps en temps sur la terre ferme pour des questions pratiques.
C'est là qu'on s'aperçoit, lorsqu'ils sont à terre, qu'ils sont à la fois craints et mal considérés. Et pour nous adultes, il est certain que ce sont en quelque sorte les "Roms" de cette époque. Chassés, critiqués, parfois enviés, ils intriguent aussi.
Ils avancent à travers tempêtes, nuages de sauterelles et invasions de pirates (car oui, après avoir vogué sur un bateau pirate, dans L'Île de la mangrove rouge, me voilà avec des pirates du ciel. Les coïncidences de la lecture !)
vendredi 26 juin 2020
La toute première fois - Cameron Lund
Ce roman est une jolie surprise pour moi.
Pour une fois, je partage la 4e de couv :
" Attends d'être prête ", disent toujours les gens. Mais comment sait-on qu'on est prête ? Si coucher signifie risquer d'avoir le cœur brisé, d'être tournée en ridicule ou de souffrir, je ne suis pas certaine de l'être un jour.
Keely vient d'avoir 18 ans et elle est la seule de ses amies à ne jamais " l'avoir fait ". Quand elle rencontre Dean, elle en a envie mais a terriblement peur de paraître inexpérimentée. Un plan presque parfait prend alors forme dans sa tête : demander à son meilleur ami, Andrew, d'être sa toute première fois et de lui apprendre les règles du jeu. Mais c'est bien connu : en amour, il n'y a pas de règles qui tiennent...
Je commence donc ma lecture en me demandant pourquoi j'ai voulu lire ça. Très ado, très américain, les premières pages me le confirment. Et puis rapidement, je me laisse prendre au plaisir de passer quelques jours en compagnie de Keely et la bande de son lycée. Pourtant, tout cela est tellement loin de moi.
Mais l'écriture est agréable, les personnages bien campés et plutôt sympathiques (enfin certains !)
Chacun se cherche, même s'ils donnent l’impression de chercher l'autre.
Cette dernière année de lycée annonce une grande rupture en Amérique, plus qu'en France me semble-t-il (quoique je connais mal cette tranche d'âge actuellement) peut-être à cause des grandes distances qui vont les séparer une fois choisie leur fac.
D'ailleurs, toute la partie finale m'a émue, ces adieux aux gens, aux lieux, aux situations qu'on ne retrouvera plus, ça évoque forcément des souvenirs pour chacun de nous, des ruptures lointaines ou proches.
Pour une fois, je partage la 4e de couv :
" Attends d'être prête ", disent toujours les gens. Mais comment sait-on qu'on est prête ? Si coucher signifie risquer d'avoir le cœur brisé, d'être tournée en ridicule ou de souffrir, je ne suis pas certaine de l'être un jour.
Keely vient d'avoir 18 ans et elle est la seule de ses amies à ne jamais " l'avoir fait ". Quand elle rencontre Dean, elle en a envie mais a terriblement peur de paraître inexpérimentée. Un plan presque parfait prend alors forme dans sa tête : demander à son meilleur ami, Andrew, d'être sa toute première fois et de lui apprendre les règles du jeu. Mais c'est bien connu : en amour, il n'y a pas de règles qui tiennent...
Je commence donc ma lecture en me demandant pourquoi j'ai voulu lire ça. Très ado, très américain, les premières pages me le confirment. Et puis rapidement, je me laisse prendre au plaisir de passer quelques jours en compagnie de Keely et la bande de son lycée. Pourtant, tout cela est tellement loin de moi.
Mais l'écriture est agréable, les personnages bien campés et plutôt sympathiques (enfin certains !)
Chacun se cherche, même s'ils donnent l’impression de chercher l'autre.
Cette dernière année de lycée annonce une grande rupture en Amérique, plus qu'en France me semble-t-il (quoique je connais mal cette tranche d'âge actuellement) peut-être à cause des grandes distances qui vont les séparer une fois choisie leur fac.
D'ailleurs, toute la partie finale m'a émue, ces adieux aux gens, aux lieux, aux situations qu'on ne retrouvera plus, ça évoque forcément des souvenirs pour chacun de nous, des ruptures lointaines ou proches.
jeudi 25 juin 2020
Mon livre pop-up : Les saisons
Les pop-up d'Usborne, ce sont de petites merveilles. Très colorés, plein de détails.
Avec un thème comme les saisons, c'est un régal !
Une double page par saison, et la dernière, chouette idée, un bel arbre aux quatre saisons, qui sert en quelque sorte de "révision" ! (Quelle saison arrive après ...)
Pas de pages inutiles, même les pages de garde supportent un pop-up.
Un texte simple, qui met l'accent sur quelques animaux qu'on va s'amuser à chercher.
Mais ce qui est à noter surtout, outre les couleurs, c'est que chaque pop up se déplie différemment, un système différent à chaque page. Je ne connais pas les termes techniques précis pour les expliquer, mais j'ai vraiment aimé ça, avec parfois de petits animaux qui se cachent sous les dessins.
De quoi donner des idées "d'atelier découpage", même si on sera toujours loin d'un tel résultat.
Avec un thème comme les saisons, c'est un régal !
Une double page par saison, et la dernière, chouette idée, un bel arbre aux quatre saisons, qui sert en quelque sorte de "révision" ! (Quelle saison arrive après ...)
Pas de pages inutiles, même les pages de garde supportent un pop-up.
Un texte simple, qui met l'accent sur quelques animaux qu'on va s'amuser à chercher.
Mais ce qui est à noter surtout, outre les couleurs, c'est que chaque pop up se déplie différemment, un système différent à chaque page. Je ne connais pas les termes techniques précis pour les expliquer, mais j'ai vraiment aimé ça, avec parfois de petits animaux qui se cachent sous les dessins.
De quoi donner des idées "d'atelier découpage", même si on sera toujours loin d'un tel résultat.
mercredi 24 juin 2020
L'île de la mangrove rouge - Sarah Lark
1753. Quatorze ans après la fin de L'Île aux mille sources, nous revoici à Cascarilla Gardens, en Jamaïque, avant de partir pour Hispaniola (Saint Domingue et Haïti) avec un détour par les Îles Caïman.
Pas de monotonie dans les romans de Sarah Lark, la suite s'avère bien différente, même si certains thèmes demeurent.
Nous allons suivre pendant quatre ans de nouveaux personnages, mais bien entendu retrouver aussi les anciens.
Le personnage central est ici Deirdre / Dede, fille de Nora et Akwasi, mais qui a été élevée par sa mère et Doug son mari, sans jamais revoir son père.
Deirdre qui bien que métisse en un pays et une époque où il ne fait pas bon l'être, vit comme si elle était blanche, grâce à sa beauté et à l'influence de son beau-père.
Son mariage l'amène jusqu’en Hispaniola. Elle va côtoyer des pirates, dont nous partageons la vie quelques moments, des esclavagistes pire que ceux de son île natale, des "marrons", et même croiser François Macandal, personnage réel, à la fois sauveur d'esclaves, et illuminé vivant comme un gourou de secte si l'on en croit le roman.
Une fois de plus, je n'ai pas pu lâcher ce roman, et j'ai du mal à passer à autre chose, les personnages m’habitent encore.
Pas de monotonie dans les romans de Sarah Lark, la suite s'avère bien différente, même si certains thèmes demeurent.
Nous allons suivre pendant quatre ans de nouveaux personnages, mais bien entendu retrouver aussi les anciens.
Le personnage central est ici Deirdre / Dede, fille de Nora et Akwasi, mais qui a été élevée par sa mère et Doug son mari, sans jamais revoir son père.
Deirdre qui bien que métisse en un pays et une époque où il ne fait pas bon l'être, vit comme si elle était blanche, grâce à sa beauté et à l'influence de son beau-père.
Son mariage l'amène jusqu’en Hispaniola. Elle va côtoyer des pirates, dont nous partageons la vie quelques moments, des esclavagistes pire que ceux de son île natale, des "marrons", et même croiser François Macandal, personnage réel, à la fois sauveur d'esclaves, et illuminé vivant comme un gourou de secte si l'on en croit le roman.
Une fois de plus, je n'ai pas pu lâcher ce roman, et j'ai du mal à passer à autre chose, les personnages m’habitent encore.
mardi 23 juin 2020
#carnet d'un peintre naturaliste confiné - Lorenzo Dotti
Je m'étais dit que les livres ayant pour sujet le confinement, très peu pour moi ! Et puis, j'ai été tentée par les aquarelles de Lorenzo Dotti. Et ce sont finalement ses textes qui m'ont le plus accrochée.
Tellement que j'ai envie de vous montrer chaque page !
Il s'agit bien entendu d'un livre à "grappiller" au gré de ses envies, une page puis une autre, et encore une autre, parce qu'il est difficile de s'arrêter !
Textes comme images sont très variés. Des souvenirs, des paysages, des natures mortes, des portraits, des réflexions.
Une double page avec chaque fois un texte, parfois très court, parfois bien plus long, et une aquarelle en face, qui illustre ou nous emmène plus loin, souvent nous fait rêver.
Difficile de mieux vous en parler, je vous laisse regarder.
Mais il va falloir que je choisisse, parce que c'est presque tout le carnet que j'ai pris en photo. À chaque page je me dis qu'il vaut mieux ajouter celle-ci !! Et je reprends mon lutrin pour une nouvelle photo !!
Extraits :
Imaginez une pergola couverte de vigne, semi-ombragée et dont les feuilles dessinent des ombres merveilleuses sur une table en céramique colorée ; imaginez une chaude journée d'été et une bande sonore de mouettes et de cigales ;
Tellement que j'ai envie de vous montrer chaque page !
Il s'agit bien entendu d'un livre à "grappiller" au gré de ses envies, une page puis une autre, et encore une autre, parce qu'il est difficile de s'arrêter !
Textes comme images sont très variés. Des souvenirs, des paysages, des natures mortes, des portraits, des réflexions.
Une double page avec chaque fois un texte, parfois très court, parfois bien plus long, et une aquarelle en face, qui illustre ou nous emmène plus loin, souvent nous fait rêver.
Difficile de mieux vous en parler, je vous laisse regarder.
Mais il va falloir que je choisisse, parce que c'est presque tout le carnet que j'ai pris en photo. À chaque page je me dis qu'il vaut mieux ajouter celle-ci !! Et je reprends mon lutrin pour une nouvelle photo !!
Extraits :
Imaginez une pergola couverte de vigne, semi-ombragée et dont les feuilles dessinent des ombres merveilleuses sur une table en céramique colorée ; imaginez une chaude journée d'été et une bande sonore de mouettes et de cigales ;
samedi 20 juin 2020
Fléau sans frontière - Nelson Tome 11
C'est gentillet et drôle.
Si peu marquant pour moi que j'avais oublié en avoir déjà lu un :-/ (Déplorable surprise)
Celui-ci m'a paru plus amusant, et plus adapté jeunesse même si on sent qu'au départ, c'était une BD tournée vers les adultes.
Ce qui m'a paru un peu surprenant, c'est que ce sont des strips distincts pour la plupart, une bande de 3 ou 4 cases qui se suffit à elle-même, mais en même temps, c'est toute une histoire qui court au long de la BD, la plupart des strips s'y intégrant :
Julie au travail, puis besoin de vacances, elle tente de partir aux Bahamas mais Nelson fait rater son départ, et ensuite vacances à la ferme. Puis retour et rencontre d'un musicien poète que va faire battre son coeur, et que Nelson tente désespérément de chasser.
Il y a pas mal d'idées fort bien vues et j'ai souri souvent.
Extraits :
Si peu marquant pour moi que j'avais oublié en avoir déjà lu un :-/ (Déplorable surprise)
Celui-ci m'a paru plus amusant, et plus adapté jeunesse même si on sent qu'au départ, c'était une BD tournée vers les adultes.
Ce qui m'a paru un peu surprenant, c'est que ce sont des strips distincts pour la plupart, une bande de 3 ou 4 cases qui se suffit à elle-même, mais en même temps, c'est toute une histoire qui court au long de la BD, la plupart des strips s'y intégrant :
Julie au travail, puis besoin de vacances, elle tente de partir aux Bahamas mais Nelson fait rater son départ, et ensuite vacances à la ferme. Puis retour et rencontre d'un musicien poète que va faire battre son coeur, et que Nelson tente désespérément de chasser.
Il y a pas mal d'idées fort bien vues et j'ai souri souvent.
Extraits :
vendredi 19 juin 2020
Le fantôme de la chocolaterie - Les mystères de Dundoodle T1 - David O'Connell
Un roman jeunesse sympathique et amusant.
De l'aventure, de l'humour, des méchants, des copains, du fantastique, un peu de peur et beaucoup de bonbons !!
Archie, qui vit seul avec sa mère, apprend qu'il hérite de la célébrissime fabrique de confiserie McBudge, ainsi que de la vaste maison et tout ce qui l'entoure, après la mort d'un grand-oncle dont il ignorait tout. Il n'a pas le temps de réaliser vraiment et de deviner tout ce que ça implique, que le voilà lancé dans une quête compliquée.
Car le grand-oncle, qui lui fait parfois des clins d'oeil depuis son tableau, a imaginé une série d’énigmes avant qu'Archie ne puisse être officiellement son successeur.
Il va découvrir des lieux surprenants, avec dragons, lettres qui volent, domestique peu enclin à ôter la poussière, bateau qui se déplace seul, créatures ailées dont il vaut mieux se méfier.
Sauf que le plus dangereux ne sera pas forcément cela, mais des cousins qui voudraient bien prendre sa place. Entre la mère proche de Cruella et les jumeaux qui font penser à Dudley mais plus doués pour provoquer des "accidents".
Heureusement, Archie, n’ayant même pas encore eu le temps de découvrir ces lieux, peut compter sur deux amis pour l’aider (ou pas !). Une fille plutôt futée qui connait les lieux comme sa poche, et un garçon qui ne parle que de morts-vivants, de macabre-épouvante et de mobgobelin.
De l'aventure, de l'humour, des méchants, des copains, du fantastique, un peu de peur et beaucoup de bonbons !!
Archie, qui vit seul avec sa mère, apprend qu'il hérite de la célébrissime fabrique de confiserie McBudge, ainsi que de la vaste maison et tout ce qui l'entoure, après la mort d'un grand-oncle dont il ignorait tout. Il n'a pas le temps de réaliser vraiment et de deviner tout ce que ça implique, que le voilà lancé dans une quête compliquée.
Car le grand-oncle, qui lui fait parfois des clins d'oeil depuis son tableau, a imaginé une série d’énigmes avant qu'Archie ne puisse être officiellement son successeur.
Il va découvrir des lieux surprenants, avec dragons, lettres qui volent, domestique peu enclin à ôter la poussière, bateau qui se déplace seul, créatures ailées dont il vaut mieux se méfier.
Sauf que le plus dangereux ne sera pas forcément cela, mais des cousins qui voudraient bien prendre sa place. Entre la mère proche de Cruella et les jumeaux qui font penser à Dudley mais plus doués pour provoquer des "accidents".
Heureusement, Archie, n’ayant même pas encore eu le temps de découvrir ces lieux, peut compter sur deux amis pour l’aider (ou pas !). Une fille plutôt futée qui connait les lieux comme sa poche, et un garçon qui ne parle que de morts-vivants, de macabre-épouvante et de mobgobelin.
mardi 16 juin 2020
Le Pays des Contes T4 Au-delà des royaumes - Chris Colfer
Je continue cette série avec toujours plus de plaisir.
Cette fois, le prologue nous emmène à Copenhague en 1845, sur les pas d'Andersen.
Et nous laisse deviner ce qui nous avait échappé dans le tome précédent au sujet de l'homme masqué.
On est dans la suite immédiate du 3, avec cependant encore des nouveautés.
Et bien entendu, un roman où on entre dans les livres ne peut qu'être un grand bonheur pour moi !
Après les aventures de Thursday Next, de Jasper Fforde puis Pages et Compagnie, d'Anna James, ici nos héros vont nous entraîner dans des contes et des légendes. Nous parcourrons avec eux :
Le Magicien d'Oz
Alice au pays des merveilles
Peter Pan
Merlin l'Enchanteur et le (futur) roi Arthur
Robin des Bois
Première "étape" le Pays d'Oz, et avant d'y arriver, nous suivons Alex et Conner chez Dorothy, juste quand la tempête va éclater. Et l'homme de fer-blanc va rester avec eux jusque dans les autres histoires !
Cette fois, le prologue nous emmène à Copenhague en 1845, sur les pas d'Andersen.
Et nous laisse deviner ce qui nous avait échappé dans le tome précédent au sujet de l'homme masqué.
On est dans la suite immédiate du 3, avec cependant encore des nouveautés.
Et bien entendu, un roman où on entre dans les livres ne peut qu'être un grand bonheur pour moi !
Après les aventures de Thursday Next, de Jasper Fforde puis Pages et Compagnie, d'Anna James, ici nos héros vont nous entraîner dans des contes et des légendes. Nous parcourrons avec eux :
Le Magicien d'Oz
Alice au pays des merveilles
Peter Pan
Merlin l'Enchanteur et le (futur) roi Arthur
Robin des Bois
Première "étape" le Pays d'Oz, et avant d'y arriver, nous suivons Alex et Conner chez Dorothy, juste quand la tempête va éclater. Et l'homme de fer-blanc va rester avec eux jusque dans les autres histoires !
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lundi 15 juin 2020
La part des anges - Bruno Combes
Mais quel page turner !!
Je n'ai pas eu le même énorme coup de coeur que pour Je ne cours plus qu'après mes rêves, mais je ne l’ai pas lâché, bien que le thème soit un peu trop triste pour mon humeur actuelle.
Lisa a perdu son fils, d'un accident dont elle se juge responsable, malgré les dénégations de tout son entourage.
Toutes les aides échouent à lui faire relever la tête, même la présence de son adorable fille, qui bien que très jeune passe pas dessus son propre chagrin car il ne faut pas peiner maman.
Pour essayer d'aller de l'avant, la famille quitte Paris pour le Périgord.
Alors qu'on leur propose des logements intéressants dans le village, Lisa se sent irrésistiblement attirée par une vieille maison très à l'écart.
Cependant, changer de vie ne permet pas de quitter son malheur. Et malgré une nouvelle amitié précieuse, des activités intéressantes dans une belle région, elle ne parvient pas à reprendre le dessus, et met son couple en danger.
Jusqu'à ce qu'elle découvre des lettres et un journal, datant de la seconde guerre mondiale.
Je n'ai pas eu le même énorme coup de coeur que pour Je ne cours plus qu'après mes rêves, mais je ne l’ai pas lâché, bien que le thème soit un peu trop triste pour mon humeur actuelle.
Lisa a perdu son fils, d'un accident dont elle se juge responsable, malgré les dénégations de tout son entourage.
Toutes les aides échouent à lui faire relever la tête, même la présence de son adorable fille, qui bien que très jeune passe pas dessus son propre chagrin car il ne faut pas peiner maman.
Pour essayer d'aller de l'avant, la famille quitte Paris pour le Périgord.
Alors qu'on leur propose des logements intéressants dans le village, Lisa se sent irrésistiblement attirée par une vieille maison très à l'écart.
Cependant, changer de vie ne permet pas de quitter son malheur. Et malgré une nouvelle amitié précieuse, des activités intéressantes dans une belle région, elle ne parvient pas à reprendre le dessus, et met son couple en danger.
Jusqu'à ce qu'elle découvre des lettres et un journal, datant de la seconde guerre mondiale.
dimanche 14 juin 2020
Autobiographie d'une licorne - Maïté Bernard
Je termine cette lecture qui m'a émue, fait sourire, que j'ai dévorée. Et je ne sais qu'en dire !
Résumer l'histoire ? C'est l’histoire d'une lycéenne, qui trouve qu'il est difficile d’assumer ses préférences dans une minuscule préfecture pyrénéenne.
Avec ça, ça ne vous dit rien de rien de ce texte exceptionnel (ben oui, l’autrice écrit merveilleusement, moi, pas du tout !!)
C'est une tranche de vie lycéenne racontée au jour le jour par Carmen, à la première personne mais qui parfois interpelle le lecteur.
Carmen est adolescente, et ce n'est jamais facile. Elle se sait bi, et ça n'aide pas. Mais comme ce serait trop simple, elle vient de perdre le grand-père qui l'a élevée, son père est odieux, sa grand-mère perd pied, elle va presque se retrouver à la rue, découvre un douloureux secret de famille.
Mais quand je dis ça, vous ne savez toujours rien du livre. Rien des questions qu'elle se pose, rien des exceptionnelles amitiés qui l’entourent. Et surtout rien de ce texte exceptionnel, de ces gens qu'on ne voudrait plus quitter.
Un roman dont on ne sait jamais où il va nous entraîner. Des personnages forts, des situations graves ou de tous les jours. Même les animaux sont importants dans l’histoire. D'ailleurs, on sent que l'autrice connait bien les chats, vu quelques réflexions, du genre "Et il y dort ? dis-je, étonnée qu'un chat dorme là où on le lui demande."
Des profs un brin dépassés, un flic qui ne l'est pas du tout, des gens qui ne sont pas tout blancs ni tout noirs.
Résumer l'histoire ? C'est l’histoire d'une lycéenne, qui trouve qu'il est difficile d’assumer ses préférences dans une minuscule préfecture pyrénéenne.
Avec ça, ça ne vous dit rien de rien de ce texte exceptionnel (ben oui, l’autrice écrit merveilleusement, moi, pas du tout !!)
C'est une tranche de vie lycéenne racontée au jour le jour par Carmen, à la première personne mais qui parfois interpelle le lecteur.
Carmen est adolescente, et ce n'est jamais facile. Elle se sait bi, et ça n'aide pas. Mais comme ce serait trop simple, elle vient de perdre le grand-père qui l'a élevée, son père est odieux, sa grand-mère perd pied, elle va presque se retrouver à la rue, découvre un douloureux secret de famille.
Mais quand je dis ça, vous ne savez toujours rien du livre. Rien des questions qu'elle se pose, rien des exceptionnelles amitiés qui l’entourent. Et surtout rien de ce texte exceptionnel, de ces gens qu'on ne voudrait plus quitter.
Un roman dont on ne sait jamais où il va nous entraîner. Des personnages forts, des situations graves ou de tous les jours. Même les animaux sont importants dans l’histoire. D'ailleurs, on sent que l'autrice connait bien les chats, vu quelques réflexions, du genre "Et il y dort ? dis-je, étonnée qu'un chat dorme là où on le lui demande."
Des profs un brin dépassés, un flic qui ne l'est pas du tout, des gens qui ne sont pas tout blancs ni tout noirs.
samedi 13 juin 2020
Tempête au Cap Ferret - Jeanne Faivre d'Arcier
Un très chouette petit thriller que j'ai lu avec plaisir. Un brin policier, beaucoup aventure.
Qui fait peur juste ce qu'il faut !!
Jeanne Faivre d'Arcier a écrit toute une série de petits polars/thrillers, parus en Souris noire, qui se passent je crois tous autour d'Arcachon. Une joli façon de découvrir le bassin, de donner envie d'y passer ses vacances ou de repenser aux précédentes !
Mais ils ne se suivent pas, les personnages sont différents et ils peuvent être lus séparément.
J'en avais lu un autre il y a huit ans, bien aimé aussi.
Il y a longtemps que je n'avais plus trouvé de petit thriller sympa pour enfants il me semble.
Les précédents étaient aussi en Souris noire mais celui-ci est vraiment tout simple pour les plus jeunes des lecteurs.
C'est aussi une vraie histoire de famille.
Margaux, 12 ans, arrive pour les vacances de Noël chez son père, où elle va retrouver un petit frère qui l'adore (et un bébé dont on parlera peu !!)
Sa belle-mère est plutôt gentille avec elle, mais tout de même, Margaux est partagée : elle préférerait que ce soit sa mère qui soit là.
Qui fait peur juste ce qu'il faut !!
Jeanne Faivre d'Arcier a écrit toute une série de petits polars/thrillers, parus en Souris noire, qui se passent je crois tous autour d'Arcachon. Une joli façon de découvrir le bassin, de donner envie d'y passer ses vacances ou de repenser aux précédentes !
Mais ils ne se suivent pas, les personnages sont différents et ils peuvent être lus séparément.
J'en avais lu un autre il y a huit ans, bien aimé aussi.
Il y a longtemps que je n'avais plus trouvé de petit thriller sympa pour enfants il me semble.
Les précédents étaient aussi en Souris noire mais celui-ci est vraiment tout simple pour les plus jeunes des lecteurs.
C'est aussi une vraie histoire de famille.
Margaux, 12 ans, arrive pour les vacances de Noël chez son père, où elle va retrouver un petit frère qui l'adore (et un bébé dont on parlera peu !!)
Sa belle-mère est plutôt gentille avec elle, mais tout de même, Margaux est partagée : elle préférerait que ce soit sa mère qui soit là.
vendredi 12 juin 2020
L'Enserpent - Éric Simard
Dernier paru de la série des Humanimaux, (9e je crois) ce très court roman peut tout à fait se lire seul.
Je vous ai déjà présenté L'Enfaon, premier de la série, puis L'Endauphin, un volume plus épais.
Celui-ci, comme la majorité, est très court, facilement lisible par les débutants.
Il ne se passe pas au centre des enfants modifiés, mais dans une école normale, et il est raconté à la première personne par une fillette de la classe.
Héloïse a une tache de naissance sur le visage, qui lui vaut pas mal de moqueries, mais qui l'incite à être indulgente avec l'apparence des autres.
Quand arrive dans sa classe l'enserpent, mi garçon, mi reptile, elle est sans doute la seule à l'accueillir sans crainte et gentiment.
Une très courte histoire qui fait penser à certains contes connus, et qui, comme toute la série, est un joli plaidoyer pour la tolérance, et l'acceptation des différences.
Tout à fait lisible si on ne connait pas les autres, on ne rencontre ici que l'enserpent, et il est très peu question des raisons de leur création, et de leur vie.
C'est vraiment une première lecture accessible à tous.
Je vous ai déjà présenté L'Enfaon, premier de la série, puis L'Endauphin, un volume plus épais.
Celui-ci, comme la majorité, est très court, facilement lisible par les débutants.
Il ne se passe pas au centre des enfants modifiés, mais dans une école normale, et il est raconté à la première personne par une fillette de la classe.
Héloïse a une tache de naissance sur le visage, qui lui vaut pas mal de moqueries, mais qui l'incite à être indulgente avec l'apparence des autres.
Quand arrive dans sa classe l'enserpent, mi garçon, mi reptile, elle est sans doute la seule à l'accueillir sans crainte et gentiment.
Une très courte histoire qui fait penser à certains contes connus, et qui, comme toute la série, est un joli plaidoyer pour la tolérance, et l'acceptation des différences.
Tout à fait lisible si on ne connait pas les autres, on ne rencontre ici que l'enserpent, et il est très peu question des raisons de leur création, et de leur vie.
C'est vraiment une première lecture accessible à tous.
lundi 8 juin 2020
Aïe love l'anglais - Rachel Hausfater
Un petit roman agréable pour découvrir quelques mots d'anglais, et déjouer pièges et faux amis.
Bien plus facile que certaines collections bilingues, mais qui devrait faire retenir pas mal aux débutants.
Cependant, je suis un peu perplexe car l'héroïne m'a tellement agacée que j'ai eu du mal à apprécier vraiment le livre !
Fatoumata arrive en 6e, et hélas, non seulement elle ne connait personne dans la classe, mais tous connaissent déjà l'anglais sauf elle. Elle n’arrive pas à se faire entendre quand elle essaie de s'expliquer.
On se moque d'elle, mais elle décide de s'en sortir sans l'aide de personne. Et va progresser peu à peu, en écoutant, cherchant à comprendre.
Ce qui m'a agacé chez elle, c'est qu’elle voit bien qu’elle ne sait pas grand chose, qu’elle doit faire beaucoup d'efforts pour comprendre et se mettre au niveau, mais que malgré cela, elle est sans cesse persuadée que la professeur fait des erreurs, et elle les lui reproche. Cette réaction est tellement absurde que j'ai eu du mal à entrer vraiment dans l’histoire.
À part ça, c'est un roman bien sympathique, avec notamment la présence de Thomas, le jeune "Américain" dont on devine peu à peu ce qu'il cache.
Et la chute est vraiment drôle aussi.
Bien plus facile que certaines collections bilingues, mais qui devrait faire retenir pas mal aux débutants.
Cependant, je suis un peu perplexe car l'héroïne m'a tellement agacée que j'ai eu du mal à apprécier vraiment le livre !
Fatoumata arrive en 6e, et hélas, non seulement elle ne connait personne dans la classe, mais tous connaissent déjà l'anglais sauf elle. Elle n’arrive pas à se faire entendre quand elle essaie de s'expliquer.
On se moque d'elle, mais elle décide de s'en sortir sans l'aide de personne. Et va progresser peu à peu, en écoutant, cherchant à comprendre.
Ce qui m'a agacé chez elle, c'est qu’elle voit bien qu’elle ne sait pas grand chose, qu’elle doit faire beaucoup d'efforts pour comprendre et se mettre au niveau, mais que malgré cela, elle est sans cesse persuadée que la professeur fait des erreurs, et elle les lui reproche. Cette réaction est tellement absurde que j'ai eu du mal à entrer vraiment dans l’histoire.
À part ça, c'est un roman bien sympathique, avec notamment la présence de Thomas, le jeune "Américain" dont on devine peu à peu ce qu'il cache.
Et la chute est vraiment drôle aussi.
vendredi 5 juin 2020
Des mots pour combattre le racisme - Jessie Magana & Alexandre Messager
"Pour combattre le racisme, il faut d'abord le comprendre."
Ce livre est un excellent moyen pour ça !
Je lis assez peu de documentaires (d’ailleurs, moins de cent chroniqués ici sur plus de mille livres, et encore, beaucoup sont des jeux ou cahiers à destination des enfants)
J'ai voulu découvrir celui-ci à cause de son sujet bien entendu, mais je dois dire que je l'ai lu avec énormément d'intérêt. Surtout parce qu'il est très facile d'accès.
Un petit format, dans lequel vous allez piocher au gré de votre curiosité ou au hasard.
Un abécédaire de 67 mots.
Pour chacun :
- une page en couleurs, avec une définition explication de quelques lignes, en grands caractères, à la portée de tous.
- sur cette page, pour chaque mot, une bibliographie, une filmographie, et des renvois vers d’autres termes.
- Ensuite, ce terme est explicité et détaillé en une page, parfois plus.
- Parfois, une illustration photo en noir et blanc.
On butine donc à son gré dans cet ouvrage.
Ce livre est un excellent moyen pour ça !
Je lis assez peu de documentaires (d’ailleurs, moins de cent chroniqués ici sur plus de mille livres, et encore, beaucoup sont des jeux ou cahiers à destination des enfants)
J'ai voulu découvrir celui-ci à cause de son sujet bien entendu, mais je dois dire que je l'ai lu avec énormément d'intérêt. Surtout parce qu'il est très facile d'accès.
Un petit format, dans lequel vous allez piocher au gré de votre curiosité ou au hasard.
Un abécédaire de 67 mots.
Pour chacun :
- une page en couleurs, avec une définition explication de quelques lignes, en grands caractères, à la portée de tous.
- sur cette page, pour chaque mot, une bibliographie, une filmographie, et des renvois vers d’autres termes.
- Ensuite, ce terme est explicité et détaillé en une page, parfois plus.
- Parfois, une illustration photo en noir et blanc.
On butine donc à son gré dans cet ouvrage.
jeudi 4 juin 2020
Qui veut la peau de l'anaconda ? Nathalie et Yves-Marie Clément
Ce qui est bien avec les Mini Syros Polar, c'est qu'on ne se contente pas de résoudre une énigme, forcément plutôt simple en quarante petites pages, mais qu'on y apprend toujours des choses intéressantes.
Je vous ai parlé pendant le confinement de la série Les Enquêtes de Nino où chaque volume nous révèle un épisode historique et artistique.
Ici, ce sera la cause animale, et aussi un petit coin de Guyane.
Le papa d'Abel, garde-forestier, lui rapporte souvent des animaux blessés à soigner.
Ce soir-là, c'est un jeune anaconda. Si la maman est un peu hésitante, Abel est ravi.
Il faut d'abord "apprivoiser" un peu le serpent, avant de pouvoir le soigner. C'est tout à fait ce que va faire Abel.
Mais dans le voisinage, beaucoup ne se réjouissent pas de ce nouveau locataire.
Et les raisons en sont étonnamment variées. Ce n'est pas forcément la peur qui domine.
Traditions, cuisine, une jolie façon de faire connaissance avec ce coin de France américaine.
Un petit roman exotique et inattendu pour nos petits Français de métropole.
Même s'il y est question de chat aussi, on n'est pas très habitué dans nos romans jeunesse à croiser un animal sympathique de deux mètres de long ! Car c'est ce qui est intéressant, l'anaconda ici n'est pas utilisé pour faire peur, on le voit comme un animal sauvage mais pas agressif. Bien entendu, comme dit le papa, il ne s'agit pas d'un adulte de huit mètres !
Je vous ai parlé pendant le confinement de la série Les Enquêtes de Nino où chaque volume nous révèle un épisode historique et artistique.
Ici, ce sera la cause animale, et aussi un petit coin de Guyane.
Le papa d'Abel, garde-forestier, lui rapporte souvent des animaux blessés à soigner.
Ce soir-là, c'est un jeune anaconda. Si la maman est un peu hésitante, Abel est ravi.
Il faut d'abord "apprivoiser" un peu le serpent, avant de pouvoir le soigner. C'est tout à fait ce que va faire Abel.
Mais dans le voisinage, beaucoup ne se réjouissent pas de ce nouveau locataire.
Et les raisons en sont étonnamment variées. Ce n'est pas forcément la peur qui domine.
Traditions, cuisine, une jolie façon de faire connaissance avec ce coin de France américaine.
Un petit roman exotique et inattendu pour nos petits Français de métropole.
Même s'il y est question de chat aussi, on n'est pas très habitué dans nos romans jeunesse à croiser un animal sympathique de deux mètres de long ! Car c'est ce qui est intéressant, l'anaconda ici n'est pas utilisé pour faire peur, on le voit comme un animal sauvage mais pas agressif. Bien entendu, comme dit le papa, il ne s'agit pas d'un adulte de huit mètres !
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