Excellent ! Je n'aime toujours pas la mythologie, mais l'écriture d'Évelyne Brisou-Pellen rend ce roman à la fois palpitant et pédagogique.
Dès les premières lignes, on entre dans l'action, on s'inquiète pour les enfants, et on ne les quitte plus.
C'est assez noir, donc pas pour les plus jeunes, mais clairement intéressant pour les collégiens qui vont y apprendre énormément sur la vie de l'époque (Grèce, Ve siècle avant Jésus-Christ), les croyances, les différences et rivalités entre Sparte et Athènes ... Et pas que les collégiens d'ailleurs !
Mais jamais les explications ne semblent "plaquées" et didactiques, c'est toujours au fil de l'aventure qu'on apprend des tas de choses. Une vraie réussite.
Trois enfants fuient après l'assassinat de leurs parents, sans trop savoir ce qu'ils fuient, et où se réfugier. Parcours semé de dangers et de morts.
Le grand frère, qui se sent responsable de tous ; la soeur de 11 ans, mais une fille à Athènes, c'est presque rien, et pourtant, elle va faire face. Et le petit de 5 ans, que tous essaient d'épargner mais qui s'avère plus futé et utile qu'on ne croit.
De péripéties en rebondissements, on s'inquiète pour eux, on admire les qualités de chacun, et on découvre comment vivent les Athéniens, mais aussi leurs ennemis spartiates, ennemi ou ami ici ?
vendredi 29 juin 2018
mardi 26 juin 2018
La guerre des épices - Florence Lamy
Je l'ai lu avec plaisir mais sans enthousiasme. (Peut-être trop de bons livres en ce moment ?)
J'avais beaucoup aimé de la même autrice le tome 1 du Tangram magique, L'énigme des pivoines au point de l'offrir.
Ici pas de coup de coeur, juste un roman un peu documentaire.
Benjamin, un jeune garçon très sympathique, ouvert aux "idées nouvelles" et passionné de botanique se retrouve orphelin. Après avoir quitté Paris pour Port-Louis (Île de France, à présent île Maurice) il embarque sur un bateau à destination des Moluques, pour rapporter des épices.
On comprend peu à peu que cette mission ne sera pas sans danger, les Hollandais protégeant férocement leurs plantations pour demeurer les seuls fournisseurs de ces plantes qui valent de l'or.
Batailles navales sanglantes, visites de villes exotiques, vie sur un bateau au milieu de l'Océan, amitiés, découvertes inattendues sur les personne voguant avec eux, et bien entendu les plantes, les trouver, les soigner et les surveiller pour les ramener à bon port. On y apprend aussi comment étaient traitées les populations locales. Un beau cours, d’histoire, et de géographie.
Beaucoup de sujets pour un seul roman !
lundi 25 juin 2018
Un anniversaire camion - Jo Hoestlandt
Un bon petit roman comme on les aime chez Petite Poche. Vu l’autrice, ce n'est pas étonnant, on est rarement déçu en lisant Jo Hoestlandt.
Stéphanie a une grand-mère chauffeur routier. D'entrée, le ton est donné, ce n'est pas une histoire banale.
Elle adore sa grand-mère, et adore son camion.
À l'approche de son dixième anniversaire, elle espère une belle surprise. Et en effet, sa grand-mère l’emmène avec elle en Angleterre à cette occasion. Un voyage toutes les deux, dormir dans le camion, Stéphanie est ravie. Mais un brin déçue tout de même, car sa cousine a eu le même anniversaire, le lui a raconté en détails. Qu'aura-t-elle de nouveau à raconter au retour ?
Mais finalement, même si la grand-mère a fait en sorte d'éviter les jalousies en proposant les mêmes choses, l'inattendu est au rendez-vous.
Stéphanie y perdra une bonne partie de son gâteau d’anniversaire, mais elle y gagnera une belle expérience de la vie qui va la faire grandir.
Une belle histoire très facile à lire et très émouvante. À proposer à tout lecteur.
Stéphanie a une grand-mère chauffeur routier. D'entrée, le ton est donné, ce n'est pas une histoire banale.
Elle adore sa grand-mère, et adore son camion.
À l'approche de son dixième anniversaire, elle espère une belle surprise. Et en effet, sa grand-mère l’emmène avec elle en Angleterre à cette occasion. Un voyage toutes les deux, dormir dans le camion, Stéphanie est ravie. Mais un brin déçue tout de même, car sa cousine a eu le même anniversaire, le lui a raconté en détails. Qu'aura-t-elle de nouveau à raconter au retour ?
Mais finalement, même si la grand-mère a fait en sorte d'éviter les jalousies en proposant les mêmes choses, l'inattendu est au rendez-vous.
Stéphanie y perdra une bonne partie de son gâteau d’anniversaire, mais elle y gagnera une belle expérience de la vie qui va la faire grandir.
Une belle histoire très facile à lire et très émouvante. À proposer à tout lecteur.
dimanche 24 juin 2018
L'assassin à la pomme verte - Christophe Carlier
Surprenant, un polar très atypique et original.
Plusieurs narrateurs, mais sur de courts chapitres, voire des paragraphes, alors qu'habituellement, si on change de narrateur, c'est sur des parties bien plus longues.
Mais est-ce dû aux changements de narrateurs, au vocabulaire parfois recherché et un peu verbeux, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, je suis restée un peu à l'extérieur.
Dommage car cette aventure dans un hôtel de luxe avait pas mal de choses pour me plaire.
Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler ce qui fait le sel de l'histoire.
Le changement de lieu et de rythme pour la fin de l'histoire est plutôt amusant.
Extraits :
J'ai beaucoup de commisération pour les hommes qui, s'il leur venait à l'esprit d'offrir la Joconde à leur épouse, s’entendraient répondre : Mais où veux-tu que j'accroche cette horreur ? C'est si petit chez nous !
Plusieurs narrateurs, mais sur de courts chapitres, voire des paragraphes, alors qu'habituellement, si on change de narrateur, c'est sur des parties bien plus longues.
Mais est-ce dû aux changements de narrateurs, au vocabulaire parfois recherché et un peu verbeux, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, je suis restée un peu à l'extérieur.
Dommage car cette aventure dans un hôtel de luxe avait pas mal de choses pour me plaire.
Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler ce qui fait le sel de l'histoire.
Le changement de lieu et de rythme pour la fin de l'histoire est plutôt amusant.
Extraits :
J'ai beaucoup de commisération pour les hommes qui, s'il leur venait à l'esprit d'offrir la Joconde à leur épouse, s’entendraient répondre : Mais où veux-tu que j'accroche cette horreur ? C'est si petit chez nous !
samedi 23 juin 2018
Le match des dinosaures - Blandine Aubin
Une jolie petite "première lecture" pour les fans de dinos, et les autres.
C'est amusant, écrit gros, les enfants aiment beaucoup.
Les illustrations aussi sont très agréables, à la fois drôles et tendres, colorées et poétiques. J'ai vraiment craqué pour ces grosses bêtes, moi qui en général ne les apprécie guère.
Les noms des dinosaures sont cependant un peu difficiles à lire pour les débutants.
Le match, c'est d'abord entre herbivores, qui mènent une belle vie paisible dans ce joli décor.
Jusqu'à l'arrivée du cruel tyrannosaure, qui n'aura pas le dessus face à ces farceurs de dinos herbivores.
J'aime toujours beaucoup cette collection pour les lecteurs débutants, qui allie de bons textes à une présentation qui facilite la lecture.
Les mots difficiles sont en couleur, et expliqués sur le rabat de la 4e.
Et sur le 1er rabat, un trombinoscope des personnages, et au dos, le genre d'histoire et les lieux.
Dommage que la bibliothèque où je l'ai emprunté ait recouvert de telle façon qu'on ne peut pas déplier les rabats !!...
Extrait :
C'est amusant, écrit gros, les enfants aiment beaucoup.
Les illustrations aussi sont très agréables, à la fois drôles et tendres, colorées et poétiques. J'ai vraiment craqué pour ces grosses bêtes, moi qui en général ne les apprécie guère.
Les noms des dinosaures sont cependant un peu difficiles à lire pour les débutants.
Le match, c'est d'abord entre herbivores, qui mènent une belle vie paisible dans ce joli décor.
Jusqu'à l'arrivée du cruel tyrannosaure, qui n'aura pas le dessus face à ces farceurs de dinos herbivores.
J'aime toujours beaucoup cette collection pour les lecteurs débutants, qui allie de bons textes à une présentation qui facilite la lecture.
Les mots difficiles sont en couleur, et expliqués sur le rabat de la 4e.
Et sur le 1er rabat, un trombinoscope des personnages, et au dos, le genre d'histoire et les lieux.
Dommage que la bibliothèque où je l'ai emprunté ait recouvert de telle façon qu'on ne peut pas déplier les rabats !!...
Extrait :
vendredi 22 juin 2018
Agatha Raisin enquête (n°8) Coiffeur pour dames (Une enquête à s'arracher les cheveux)
Un opus moyen de Miss Agatha.
Où elle montre pour une fois pas mal de flair.
Une histoire de chantage, un coiffeur beaucoup trop beau et doué, des suspect(e)s à ne plus savoir qu'en faire.
Et un mois d'août caniculaire sur les Costwolds.
James tout à fait absent, et Bill qui ne se montre guère, Agatha se rabat sur Sir Charles le baronnet, pour se faire aider, et pour égayer un (tout petit) brin ses nuits.
On retrouve ici, outre les acolytes habituels, et les personnages de passage, une Mrs Darry apparue au tome précédent et toujours aussi désagréable.
Comme à Agatha, j'avoue que James m'a un peu manqué, je trouve Sir Charles très fade et les enquêtes en sa compagnie n'ont pas la même saveur. Les rapports difficiles entre Agatha et James font une partie du charme de la série, qui manque ici.
Extraits :
L'étranger porte la main à son coeur, pensa Agatha avec cynisme, mais notre Anglais de souche palpe son portefeuille pour s'assurer qu'il est bien à l’abri.
Où elle montre pour une fois pas mal de flair.
Une histoire de chantage, un coiffeur beaucoup trop beau et doué, des suspect(e)s à ne plus savoir qu'en faire.
Et un mois d'août caniculaire sur les Costwolds.
James tout à fait absent, et Bill qui ne se montre guère, Agatha se rabat sur Sir Charles le baronnet, pour se faire aider, et pour égayer un (tout petit) brin ses nuits.
On retrouve ici, outre les acolytes habituels, et les personnages de passage, une Mrs Darry apparue au tome précédent et toujours aussi désagréable.
Comme à Agatha, j'avoue que James m'a un peu manqué, je trouve Sir Charles très fade et les enquêtes en sa compagnie n'ont pas la même saveur. Les rapports difficiles entre Agatha et James font une partie du charme de la série, qui manque ici.
Extraits :
L'étranger porte la main à son coeur, pensa Agatha avec cynisme, mais notre Anglais de souche palpe son portefeuille pour s'assurer qu'il est bien à l’abri.
jeudi 21 juin 2018
L'élève Ducobu tome 3 : Les réponses ou la vie ?
Un des premiers albums de ce cher Ducobu, que je n'avais pas eu l'occasion de lire (merci Cécile !)
Un très bon opus à mon goût. Aussi bien grâce à Ducobu qu'à son inséparable Léonie, et aussi au plombier que l'on retrouve au fil des pages : "Oh ! Moi, vous savez, je suis payé à l'heure".
Et bien qu'il s'agisse de planches séparées, il y a une vraie fin à cet album. Avec un départ en vacances ... et un imprévu ! (Avec Ducobu, c'est un peu prévu les imprévus !!!)
Et je me permets d'ajouter que, mes petits-enfants quittant Zürich le mois prochain, et donc leur lycée, j'ai une petite pensée pour leur directeur actuel, Monsieur Latouche ! :-)
Extraits :
Noël chez Ducobu :
Qu'est-ce qui m'a pris de copier ma lettre au Père Noël sur Léonie Gratin ?
Un très bon opus à mon goût. Aussi bien grâce à Ducobu qu'à son inséparable Léonie, et aussi au plombier que l'on retrouve au fil des pages : "Oh ! Moi, vous savez, je suis payé à l'heure".
Et bien qu'il s'agisse de planches séparées, il y a une vraie fin à cet album. Avec un départ en vacances ... et un imprévu ! (Avec Ducobu, c'est un peu prévu les imprévus !!!)
Et je me permets d'ajouter que, mes petits-enfants quittant Zürich le mois prochain, et donc leur lycée, j'ai une petite pensée pour leur directeur actuel, Monsieur Latouche ! :-)
Extraits :
Noël chez Ducobu :
Qu'est-ce qui m'a pris de copier ma lettre au Père Noël sur Léonie Gratin ?
mercredi 20 juin 2018
Max et Lili ont des pouvoirs magiques
Un peu de magie dans ce numéro, sans doute pour fêter le centième !
Le début m'a un brin plus accrochée que les autres. Puis on bascule dans la magie, sans qu'on voit vraiment la différence, mais je pense que ça ne gênera pas les enfants. Et quand chien et chat, s'y mettent, c'est drôle.
La fin est plutôt positive.
Pas encore un coup de coeur, mais un numéro que j'ai un peu préféré à ceux lu précédemment
Extrait :
[Le copain en fauteuil roulant] : Merci, Max, ta gentillesse est magique ! Elle me donne des ailes.
Le début m'a un brin plus accrochée que les autres. Puis on bascule dans la magie, sans qu'on voit vraiment la différence, mais je pense que ça ne gênera pas les enfants. Et quand chien et chat, s'y mettent, c'est drôle.
La fin est plutôt positive.
Pas encore un coup de coeur, mais un numéro que j'ai un peu préféré à ceux lu précédemment
Extrait :
[Le copain en fauteuil roulant] : Merci, Max, ta gentillesse est magique ! Elle me donne des ailes.
mardi 19 juin 2018
La libraire de la place aux Herbes : Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es - Eric de Kermel
Rarement roman m'aura autant agacée ... mais aussi intéressée, selon les passages.
D'abord, la narratrice est une femme, et curieusement, j'ai été gênée par le fait que l'auteur soit un homme. Ce n'est pourtant pas la première fois que je lis un livre où l'auteur écrit pour l'autre sexe. Mais ici, très souvent j'imaginais que c'était un homme qui parlait, avant de me souvenir que non, c'est Nathalie. Ça m'a dérangée presque tout le long.
Ensuite, j'ai trouvé ça un peu méli-mélo. On passe de la vie (intime) d'un lecteur, à celle de la libraire et de sa famille, avec un détour par le gros intérêt des livres et de la lecture. On découvre un habitant, et avant de finir son histoire, pof, Nathalie nous parle de son couple à elle, ou de sa fille. Puis revient à ce lecteur.
Certaines des histoires évoquées sont passionnantes, et j'ai regretté qu'on quitte à la fin de chaque chapitre des personnes intéressantes pour passer à autre chose, et ne plus en entendre parler.
Pour certaines, il m'a paru que la libraire outrepassait vraiment son rôle d'une part. Et d'autre part, ça semble tenir du miracle qu’elle connaisse toujours précisément LE livre qui va correspondre à une personne qu'elle ne connaissait pas un instant avant.
Et bien entendu, elle l'a en rayon.
Je n'ai pas eu l'occasion d'échanger avec mes libraires sur ce roman, je serais curieuse de le faire.
D'abord, la narratrice est une femme, et curieusement, j'ai été gênée par le fait que l'auteur soit un homme. Ce n'est pourtant pas la première fois que je lis un livre où l'auteur écrit pour l'autre sexe. Mais ici, très souvent j'imaginais que c'était un homme qui parlait, avant de me souvenir que non, c'est Nathalie. Ça m'a dérangée presque tout le long.
Ensuite, j'ai trouvé ça un peu méli-mélo. On passe de la vie (intime) d'un lecteur, à celle de la libraire et de sa famille, avec un détour par le gros intérêt des livres et de la lecture. On découvre un habitant, et avant de finir son histoire, pof, Nathalie nous parle de son couple à elle, ou de sa fille. Puis revient à ce lecteur.
Certaines des histoires évoquées sont passionnantes, et j'ai regretté qu'on quitte à la fin de chaque chapitre des personnes intéressantes pour passer à autre chose, et ne plus en entendre parler.
Pour certaines, il m'a paru que la libraire outrepassait vraiment son rôle d'une part. Et d'autre part, ça semble tenir du miracle qu’elle connaisse toujours précisément LE livre qui va correspondre à une personne qu'elle ne connaissait pas un instant avant.
Et bien entendu, elle l'a en rayon.
Je n'ai pas eu l'occasion d'échanger avec mes libraires sur ce roman, je serais curieuse de le faire.
lundi 18 juin 2018
Clodomir Mousqueton Roi de la scène ! - Christine Naumann-Villemin
Revoici notre vieillard acariâtre rencontré dans Clodomir Mousqueton.
Marcel l'invite cette fois à le rejoindre à son club théâtre.
Grognon comme toujours, il va d'abord s'improviser metteur en scène, en obligeant les enfants à suivre ses idées pas forcément bonnes.
Jusqu'à se faire mettre dehors. Tristement.
Finalement, on pourrait bien avoir besoin de lui au club .... pas pour tout régir, mais un rôle semble fait pour lui !
Écrit très gros, ce livre est quasiment une première lecture.
Il est drôle, toujours avec ce personnage grognon de Clodomir, et aussi avec la fillette qui zozote (au théâtre !) mais j'ai été un peu déçue par rapport au premier. Qui m'avait paru plus drôle, plus dynamique. Sans doute parce qu'il parlait de la magie de la lecture.
Je n'ai rien contre le théâtre, bien au contraire, mais rien d'extraordinaire ici.
Extrait :
Marcel l'invite cette fois à le rejoindre à son club théâtre.
Grognon comme toujours, il va d'abord s'improviser metteur en scène, en obligeant les enfants à suivre ses idées pas forcément bonnes.
Jusqu'à se faire mettre dehors. Tristement.
Finalement, on pourrait bien avoir besoin de lui au club .... pas pour tout régir, mais un rôle semble fait pour lui !
Écrit très gros, ce livre est quasiment une première lecture.
Il est drôle, toujours avec ce personnage grognon de Clodomir, et aussi avec la fillette qui zozote (au théâtre !) mais j'ai été un peu déçue par rapport au premier. Qui m'avait paru plus drôle, plus dynamique. Sans doute parce qu'il parlait de la magie de la lecture.
Je n'ai rien contre le théâtre, bien au contraire, mais rien d'extraordinaire ici.
Extrait :
dimanche 17 juin 2018
Le goût sucré de la peur - Alexandre Chardin
Quel délicieux petit roman. Je comprends qu'il ait été sélectionné pour les Incos, c'est un vrai régal.
Louise est en 6e. Son "grand" frère et ses copains essaient de la tenir un peu éloignée, elle, la petite. C'est vrai qu'ils sont en 5e ! Mais elle ne se laisse pas faire et tient à les accompagner dans leur prochaine expédition. Même si celle-ci s’avère dangereuse, incursion dans le domaine de "l'Ortie", une vieille dame sans doute sorcière, ou méchante.
Mais si Louise refuse d’aller plus loin, ce n'est pas par peur, mais parce qu'elle a très rapidement senti que cette dame mérite d'être mieux connue.
Elle va aller de découverte en découverte, y compris sur sa famille.
J'ai beaucoup aimé ce texte.
La relation de Louise avec son frère, beaucoup de tendresse, alors que dans la plupart des romans, c'est plutôt conflit.
L'apprivoisement progressif entre Louise et Mme Solignac.
Les découvertes de Louise sur la jeunesse de ses parents.
Et toute la réflexion sur les rencontres, les relations entre générations, etc ...
C'est beau, tendre et prenant.
Et très facile à lire.
Louise est en 6e. Son "grand" frère et ses copains essaient de la tenir un peu éloignée, elle, la petite. C'est vrai qu'ils sont en 5e ! Mais elle ne se laisse pas faire et tient à les accompagner dans leur prochaine expédition. Même si celle-ci s’avère dangereuse, incursion dans le domaine de "l'Ortie", une vieille dame sans doute sorcière, ou méchante.
Mais si Louise refuse d’aller plus loin, ce n'est pas par peur, mais parce qu'elle a très rapidement senti que cette dame mérite d'être mieux connue.
Elle va aller de découverte en découverte, y compris sur sa famille.
J'ai beaucoup aimé ce texte.
La relation de Louise avec son frère, beaucoup de tendresse, alors que dans la plupart des romans, c'est plutôt conflit.
L'apprivoisement progressif entre Louise et Mme Solignac.
Les découvertes de Louise sur la jeunesse de ses parents.
Et toute la réflexion sur les rencontres, les relations entre générations, etc ...
C'est beau, tendre et prenant.
Et très facile à lire.
samedi 16 juin 2018
Qui se cache sous les fruits ? - Yusuke Yonezu
Un amusant petit album tout carré tout carton, qui plait beaucoup aux petits.
7 fruits, un par page, une seule couleur ou deux.
Page de gauche, le fruit tout simple.
Page de droite, un solide volet se déplie, vers le bas, le haut ou le côté selon la page.
Dévoilant l'animal que "cachait" le fruit.
Impossible de deviner ce qu'on va trouver tant qu'on ne l'a pas regardé une fois, rien ne permet d'avoir une idée de l’animal caché.
Ce n'est donc pas un livre de devinettes.
Mais les tout-petits adorent, d'abord la surprise, puis "deviner" à la lecture suivante.
Les plus grands pourront y prendre des idées pour dessiner eux-mêmes sur des feuilles pliées des "devinettes" fruit/animal.
Entre ces deux âges, ils n'y prendront pas beaucoup d'intérêt, sauf pour apprendre à dessiner en quelques traits peut-être.
7 fruits, un par page, une seule couleur ou deux.
Page de gauche, le fruit tout simple.
Page de droite, un solide volet se déplie, vers le bas, le haut ou le côté selon la page.
Dévoilant l'animal que "cachait" le fruit.
Impossible de deviner ce qu'on va trouver tant qu'on ne l'a pas regardé une fois, rien ne permet d'avoir une idée de l’animal caché.
Ce n'est donc pas un livre de devinettes.
Mais les tout-petits adorent, d'abord la surprise, puis "deviner" à la lecture suivante.
Les plus grands pourront y prendre des idées pour dessiner eux-mêmes sur des feuilles pliées des "devinettes" fruit/animal.
Entre ces deux âges, ils n'y prendront pas beaucoup d'intérêt, sauf pour apprendre à dessiner en quelques traits peut-être.
vendredi 15 juin 2018
La bibliothèque des coeurs cabossés - Katarina Bivald
Lecture agréable, mais pas le coup de coeur que j'attendais (c'est évident, il ne faut jamais attendre un
coup de coeur !!)
J'ai bien entendu beaucoup aimé quand il était question de livres.
Les Je t'aime moi non plus de Sara et Tom m'ont un peu agacée parfois.
L'Iowa ..., ah l'Iowa !!
Je rêve de le découvrir depuis ma lecture de Dewey (le roman du chat de bibliothèque, pas la méthode de classement ;-) ) et sans m'y attendre, je m'y retrouve ici en plein. Dans la vie profonde de cet Etat, son maïs, ses petites villes, l'Amérique de l'intérieur.
Qu'évidemment je ne découvrirai jamais en vrai, car qui peut avoir l'idée d'aller "en touriste" en Iowa. A part Sara, et encore, c'est ce qu'on dit d'elle, mais elle n'est venue que pour rencontrer Amy, et vivre un été dans les livres.
Ah, et puis avant, il y avait Sur la route de Madison. Je ne savais même pas que c'était dans l'Iowa, mais dès cet instant, j'étais sous le charme (je n'ai jamais voulu regarder le film de peur d'être déçue).
Bien, à part l'Iowa, qui est presque un personnage à part entière dans ce roman, c'est quand même l’histoire de Sara, jeune libraire assez effacée, qui quitte la Suède suite à un licenciement, pour aller se ressourcer un moment auprès d'Amy.
Amy avec qui elle a échangé des lettres pendant deux ans, suite à un achat de livre. Elles ont beaucoup parlé de livres, et pas mal de la vie aussi. Et surtout, Amy lui a décrit la vie et les habitants de sa petite ville. Et l'a invitée à venir lire chez elle, et continuer leurs bavardages.
Mais quand Sara arrive, Amy vient de mourir.
Que faire dans cette ville inconnue (et à la fois qu'elle connait si bien par les lettres), dans un pays frappé par la récession. Surtout quand comme Sara, on aime beaucoup plus les personnages des livres que les gens réels.
coup de coeur !!)
J'ai bien entendu beaucoup aimé quand il était question de livres.
Les Je t'aime moi non plus de Sara et Tom m'ont un peu agacée parfois.
L'Iowa ..., ah l'Iowa !!
Je rêve de le découvrir depuis ma lecture de Dewey (le roman du chat de bibliothèque, pas la méthode de classement ;-) ) et sans m'y attendre, je m'y retrouve ici en plein. Dans la vie profonde de cet Etat, son maïs, ses petites villes, l'Amérique de l'intérieur.
Qu'évidemment je ne découvrirai jamais en vrai, car qui peut avoir l'idée d'aller "en touriste" en Iowa. A part Sara, et encore, c'est ce qu'on dit d'elle, mais elle n'est venue que pour rencontrer Amy, et vivre un été dans les livres.
Ah, et puis avant, il y avait Sur la route de Madison. Je ne savais même pas que c'était dans l'Iowa, mais dès cet instant, j'étais sous le charme (je n'ai jamais voulu regarder le film de peur d'être déçue).
Bien, à part l'Iowa, qui est presque un personnage à part entière dans ce roman, c'est quand même l’histoire de Sara, jeune libraire assez effacée, qui quitte la Suède suite à un licenciement, pour aller se ressourcer un moment auprès d'Amy.
Amy avec qui elle a échangé des lettres pendant deux ans, suite à un achat de livre. Elles ont beaucoup parlé de livres, et pas mal de la vie aussi. Et surtout, Amy lui a décrit la vie et les habitants de sa petite ville. Et l'a invitée à venir lire chez elle, et continuer leurs bavardages.
Mais quand Sara arrive, Amy vient de mourir.
Que faire dans cette ville inconnue (et à la fois qu'elle connait si bien par les lettres), dans un pays frappé par la récession. Surtout quand comme Sara, on aime beaucoup plus les personnages des livres que les gens réels.
jeudi 14 juin 2018
Mémé Dusa - Anne Schmauch
Encore un très bon Pépix (est-ce un pléonasme ?)
Mythologie, Grèce antique, un brin de fantastique, un frère parfaitement odieux, beaucoup d'humour.
Mais attention, à mon avis, certains passages font plutôt peur, serpents, araignées, personnages mythologiques très dangereux. Mais c'est aussi hilarant.
Hélène et Hector (dès les prénoms, on est dans le sujet !) doivent partir en vacances chez leur grand-mère, qu'ils ne connaissent pas, alors que le grand-père vient régulièrement les garder à Paris.
Départ à contrecoeur vers le sud, mais quel sud ?
D'entrée, le frangin, parfait adolescent, s'avère totalement odieux avec sa petite soeur. Qui pourtant, pourrait lui être fort utile, vue l'étendue de ses connaissances.
Elle va comprendre peu à peu (mais bien plus vite qu'Hector) qu'ils ont basculé de leur vie tranquille dans la Grèce antique. Pays et époque pas énormément sympathique, surtout quand on s'installe directement chez Mémé Dusa, alias Méduse bien entendu.
Ils vont donc frôler, voire pire, de grands dangers. Mais aussi découvrir que les héros sont pour certains de gros froussards !
L'Antiquité grecque vue de l'intérieur, par deux enfants du 21e siècle, on ne s'ennuie pas un instant. entre les Gorgones, un passage en enfer (juste le temps d'apprendre aux damnés à jouer à Pierre-Feuille-Ciseaux !!), un toutou finalement assez sympathique malgré ses trois têtes, un grand-père qui a pris goût aux voyages d'une époque à l'autre (et aux pizzas !) ...
On tremble beaucoup, on rit pas mal, attention aux cauchemars cependant.
Mythologie, Grèce antique, un brin de fantastique, un frère parfaitement odieux, beaucoup d'humour.
Mais attention, à mon avis, certains passages font plutôt peur, serpents, araignées, personnages mythologiques très dangereux. Mais c'est aussi hilarant.
Hélène et Hector (dès les prénoms, on est dans le sujet !) doivent partir en vacances chez leur grand-mère, qu'ils ne connaissent pas, alors que le grand-père vient régulièrement les garder à Paris.
Départ à contrecoeur vers le sud, mais quel sud ?
D'entrée, le frangin, parfait adolescent, s'avère totalement odieux avec sa petite soeur. Qui pourtant, pourrait lui être fort utile, vue l'étendue de ses connaissances.
Elle va comprendre peu à peu (mais bien plus vite qu'Hector) qu'ils ont basculé de leur vie tranquille dans la Grèce antique. Pays et époque pas énormément sympathique, surtout quand on s'installe directement chez Mémé Dusa, alias Méduse bien entendu.
Ils vont donc frôler, voire pire, de grands dangers. Mais aussi découvrir que les héros sont pour certains de gros froussards !
L'Antiquité grecque vue de l'intérieur, par deux enfants du 21e siècle, on ne s'ennuie pas un instant. entre les Gorgones, un passage en enfer (juste le temps d'apprendre aux damnés à jouer à Pierre-Feuille-Ciseaux !!), un toutou finalement assez sympathique malgré ses trois têtes, un grand-père qui a pris goût aux voyages d'une époque à l'autre (et aux pizzas !) ...
On tremble beaucoup, on rit pas mal, attention aux cauchemars cependant.
mercredi 13 juin 2018
Des parents de rechange - Véronique Petit
Un beau livre très émouvant, malgré quelques passages qui ne m'ont pas tout à fait convaincue.
Adam est en 6e, il vit en foyer, et rêve de découvrir ce qu'est une famille.
Par un concours de circonstances totalement improbable, il rencontre une famille en mal d'enfant, lui qui manque de parents.
Mais ce n'est pas si simple, une très grave bêtise étant à l'origine de leur rencontre.
Avouer et risquer de tout perdre ?
Ne rien dire, mais outre le remord, courir le risque d'être démasqué ?
Et une adoption, c'est à l'essai d'abord.
De ce fait, il va se poser beaucoup de questions sur ce qui constitue réellement une famille. Le sang ? le nom ? l'amour et la tendresse ? Faut-il être parfait pour mériter l'amour ?
Et comment penser qu'on y a droit, si on a toujours été rejeté de partout.
Un début un peu lent et peu crédible, une fin un peu rapide, mais au final une bien belle réflexion sur les désirs et les espérances de ce jeune garçon.
Sans oublier les passages sur le pouvoir des souvenirs à partir d'un objet rencontré au hasard. C'est très émouvant de voir Adam revivre soudain les rares scènes heureuses de sa petite enfance.
Adam est en 6e, il vit en foyer, et rêve de découvrir ce qu'est une famille.
Par un concours de circonstances totalement improbable, il rencontre une famille en mal d'enfant, lui qui manque de parents.
Mais ce n'est pas si simple, une très grave bêtise étant à l'origine de leur rencontre.
Avouer et risquer de tout perdre ?
Ne rien dire, mais outre le remord, courir le risque d'être démasqué ?
Et une adoption, c'est à l'essai d'abord.
De ce fait, il va se poser beaucoup de questions sur ce qui constitue réellement une famille. Le sang ? le nom ? l'amour et la tendresse ? Faut-il être parfait pour mériter l'amour ?
Et comment penser qu'on y a droit, si on a toujours été rejeté de partout.
Un début un peu lent et peu crédible, une fin un peu rapide, mais au final une bien belle réflexion sur les désirs et les espérances de ce jeune garçon.
Sans oublier les passages sur le pouvoir des souvenirs à partir d'un objet rencontré au hasard. C'est très émouvant de voir Adam revivre soudain les rares scènes heureuses de sa petite enfance.
mardi 12 juin 2018
Tous dehors au jardin ! - Patrick Luneau
Non seulement il est bourré de bonnes idées, très variées, mais il est vraiment superbe. Du coup, on a envie de tout tester (même moi qui ne suis vraiment pas manuelle)
Un grand livre sous-titré "Des activités nature en famille" qui va vous donner plein d’idées pour profiter du jardin ou des balades à la campagne, et aussi une fois rentrés à la maison.
7 grandes parties :
Un grand livre sous-titré "Des activités nature en famille" qui va vous donner plein d’idées pour profiter du jardin ou des balades à la campagne, et aussi une fois rentrés à la maison.
7 grandes parties :
- Explorer
- Savourer
- Inventer
- Se bidonner
- Aider la nature
- Se poser
- Tous dedans
Pour chaque activité :
lundi 11 juin 2018
L'occasion fait le larron - Claire Gratias
Une petite histoire pour se faire peur. Que je réserverais tout de même aux plus grands, même si c'est un tout petit livre.
Aventure, humour et polar.
Trois garçons qui s'ennuient un peu dans la ville trop chaude de ce mois de juillet.
Des sacs de billets de banque qui leur tombent vraiment sous le nez, difficile de résister.
Ils ne résistent pas et sans réfléchir, s'enfuient avec.
Un bref moment à rêver de richesse et de changement de vie.
Et puis, tout se complique.
D'une part, ils n'avaient pas été très discrets dans les minutes qui avaient précédé ce hold up involontaire !
D'autre part, la malchance va vraiment s'en mêler, avec notamment la découverte d'un mort, justement là où il n’aurait pas fallu.
On sourit pas mal aux aventures de cette bande de pieds nickelés, on tremble un peu avec eux, on sourit aux émotions de la serveuse, sous le charme.
Cependant, ce roman qui se présente comme un livre pour les plus jeunes (la collection, la couverture, la longueur) nous conte les mésaventures de jeunes adultes, avec quelques passages un peu inquiétants, et il m'a paru y avoir un décalage sur l'âge, même parfois dans le vocabulaire.
Aventure, humour et polar.
Trois garçons qui s'ennuient un peu dans la ville trop chaude de ce mois de juillet.
Des sacs de billets de banque qui leur tombent vraiment sous le nez, difficile de résister.
Ils ne résistent pas et sans réfléchir, s'enfuient avec.
Un bref moment à rêver de richesse et de changement de vie.
Et puis, tout se complique.
D'une part, ils n'avaient pas été très discrets dans les minutes qui avaient précédé ce hold up involontaire !
D'autre part, la malchance va vraiment s'en mêler, avec notamment la découverte d'un mort, justement là où il n’aurait pas fallu.
On sourit pas mal aux aventures de cette bande de pieds nickelés, on tremble un peu avec eux, on sourit aux émotions de la serveuse, sous le charme.
Cependant, ce roman qui se présente comme un livre pour les plus jeunes (la collection, la couverture, la longueur) nous conte les mésaventures de jeunes adultes, avec quelques passages un peu inquiétants, et il m'a paru y avoir un décalage sur l'âge, même parfois dans le vocabulaire.
dimanche 10 juin 2018
George - Alex Gino
Non ! Je regrette beaucoup, j'aurais vraiment voulu aimer ce livre, d’ailleurs, j'avais demandé qu'on l'achète à la bibliothèque (mais hélas, le budget n'allait pas jusque là !)
Un roman sur un enfant transgenre, écrit par quelqu’un qui l'est lui-même, donc vu "de l'intérieur", et accessible sans problème aux plus jeunes, l’idée est vraiment intéressante.
Seulement, il s'agit d'un roman. Donc, au-delà de véhiculer des idées, et de faire comprendre ce que peut être la vie quand on est à ce point différent, il doit aussi intéresser les enfants, pour qu'ils aient envie de le lire.
Pour ma part, je me suis ennuyée presque tout le long.
Il est certain que je n'ai pas l'âge cible, mais je lis assez de romans jeunesse, et j'ai assez de jeunes lecteurs autour de moi pour savoir ce qu'on peut attendre d'un bon roman, palpitant, qu'on ne peut lâcher.
Et je regrette d'autant plus qu'il est beaucoup question d'une pièce de théâtre tirée de La toile de Charlotte (ou Le Petit Monde de Charlotte) l'excellent roman classique de E.B. White, trop méconnu en France.
Je comprends bien que l'essentiel, ce sont les états d'âme de George, mais on aimerait tout de même qu'il se passe quelque chose.
Un roman sur un enfant transgenre, écrit par quelqu’un qui l'est lui-même, donc vu "de l'intérieur", et accessible sans problème aux plus jeunes, l’idée est vraiment intéressante.
Seulement, il s'agit d'un roman. Donc, au-delà de véhiculer des idées, et de faire comprendre ce que peut être la vie quand on est à ce point différent, il doit aussi intéresser les enfants, pour qu'ils aient envie de le lire.
Pour ma part, je me suis ennuyée presque tout le long.
Il est certain que je n'ai pas l'âge cible, mais je lis assez de romans jeunesse, et j'ai assez de jeunes lecteurs autour de moi pour savoir ce qu'on peut attendre d'un bon roman, palpitant, qu'on ne peut lâcher.
Et je regrette d'autant plus qu'il est beaucoup question d'une pièce de théâtre tirée de La toile de Charlotte (ou Le Petit Monde de Charlotte) l'excellent roman classique de E.B. White, trop méconnu en France.
Je comprends bien que l'essentiel, ce sont les états d'âme de George, mais on aimerait tout de même qu'il se passe quelque chose.
samedi 9 juin 2018
vendredi 8 juin 2018
Le guide Nature : Les petites bêtes
Un autre guide nature, dans la même collection que À la campagne que je vous avais présenté il y a un mois.
Maquette et présentation sont identiques, on n'est pas dépaysé et on peut utiliser rapidement ce guide.
Aussi précis et détaillé que le précédent donc, avec uniquement des "petites bêtes".
Trois grandes parties :
- Autour de la maison
- Petites bêtes à six pattes
- Autres petites bêtes
toujours bien repérées par le système d'onglets.
Autour de la maison regroupe :
¤ Sous notre toit
¤ Dans les feuilles mortes et les troncs vermoulus
¤ Les faux ennemis (Suceurs de sang / piqueurs / Mordeurs / Irritants)
Maquette et présentation sont identiques, on n'est pas dépaysé et on peut utiliser rapidement ce guide.
Aussi précis et détaillé que le précédent donc, avec uniquement des "petites bêtes".
Trois grandes parties :
- Autour de la maison
- Petites bêtes à six pattes
- Autres petites bêtes
toujours bien repérées par le système d'onglets.
Autour de la maison regroupe :
¤ Sous notre toit
¤ Dans les feuilles mortes et les troncs vermoulus
¤ Les faux ennemis (Suceurs de sang / piqueurs / Mordeurs / Irritants)
jeudi 7 juin 2018
Bandiya - La fille qui avait sa mère en prison - Catherine Grive
Coup de coeur pour ce roman très frais, très émouvant, facile et agréable à lire, et totalement inattendu pour moi.
J'ai eu la chance de le gagner sur Facebook.
J'avais tenté au hasard, je connais Fleurus surtout pour ses magazines, et pour ses albums pour les petits. (Dont la collection Petit Garçon, si décriée mais qui plaît tellement à mes petits-fils ! Et aussi l'excellente et infinie série de Philippe Legendre "J'apprends à dessiner...").
Nous sommes ici dans une toute autre tranche d'âge. En fait, tranche très large, car comme pour la série de Gwenaële Barussaud Les lumières de Paris, que j'ai beaucoup aimé, il s'agit d'un roman qui peut convenir aussi bien aux adolescents qu'aux adultes, voire même aux enfants bons lecteurs. Je ne sais pas quel public vise cette collection, mais ça me parait adapté à tous.
La prison vue à la hauteur d'une fillette de quatorze ans, qui y est née, puis a été séparée de sa mère à l'âge obligatoire de deux ans.
Une famille atypique et néanmoins chaleureuse : sa mère, mais aussi sa tante et sa grand-mère sont toutes emprisonnées pour un casse qui a mal tourné.
Zoé vit avec son père et son grand-père, qui la dorlotent tout en s'étonnant parfois qu'elle ne grandisse pas plus vite dans sa tête et son corps.
Et qui entretiennent la légende des femmes de la famille, sortes de Robin des bois.
Pour compléter ce tableau un peu surprenant, l'avocat de la famille est son parrain.
Elle a une relation très forte avec sa mère, qui essaie de se conduire en mère, malgré les barreaux. Elle va la voir chaque semaine, se sent proche et rêve de pouvoir un jour vivre réellement avec elle.
Elle veut aussi que sa mère et sa grand-mère soient fières d'elle.
Pour cela, elle s'efforce de marcher sur leurs traces, et d'abord de vaincre sa peur.
C'est étonnant, tendre et prenant.
On se laisse aller à espérer le meilleur pour cette fillette si attachante, mais que serait le meilleur dans une telle situation ?
Il y a de l'humour, mais ce n'est pas du tout un humour déjanté autour d'une famille de cambrioleur.
Je pense que ce roman nous oblige à voir autrement toute personne emprisonnée, et surtout sa famille.
J'ai eu la chance de le gagner sur Facebook.
J'avais tenté au hasard, je connais Fleurus surtout pour ses magazines, et pour ses albums pour les petits. (Dont la collection Petit Garçon, si décriée mais qui plaît tellement à mes petits-fils ! Et aussi l'excellente et infinie série de Philippe Legendre "J'apprends à dessiner...").
Nous sommes ici dans une toute autre tranche d'âge. En fait, tranche très large, car comme pour la série de Gwenaële Barussaud Les lumières de Paris, que j'ai beaucoup aimé, il s'agit d'un roman qui peut convenir aussi bien aux adolescents qu'aux adultes, voire même aux enfants bons lecteurs. Je ne sais pas quel public vise cette collection, mais ça me parait adapté à tous.
La prison vue à la hauteur d'une fillette de quatorze ans, qui y est née, puis a été séparée de sa mère à l'âge obligatoire de deux ans.
Une famille atypique et néanmoins chaleureuse : sa mère, mais aussi sa tante et sa grand-mère sont toutes emprisonnées pour un casse qui a mal tourné.
Zoé vit avec son père et son grand-père, qui la dorlotent tout en s'étonnant parfois qu'elle ne grandisse pas plus vite dans sa tête et son corps.
Et qui entretiennent la légende des femmes de la famille, sortes de Robin des bois.
Pour compléter ce tableau un peu surprenant, l'avocat de la famille est son parrain.
Elle a une relation très forte avec sa mère, qui essaie de se conduire en mère, malgré les barreaux. Elle va la voir chaque semaine, se sent proche et rêve de pouvoir un jour vivre réellement avec elle.
Elle veut aussi que sa mère et sa grand-mère soient fières d'elle.
Pour cela, elle s'efforce de marcher sur leurs traces, et d'abord de vaincre sa peur.
C'est étonnant, tendre et prenant.
On se laisse aller à espérer le meilleur pour cette fillette si attachante, mais que serait le meilleur dans une telle situation ?
Il y a de l'humour, mais ce n'est pas du tout un humour déjanté autour d'une famille de cambrioleur.
Je pense que ce roman nous oblige à voir autrement toute personne emprisonnée, et surtout sa famille.
mercredi 6 juin 2018
Le garçon rose malabar - Claudine Aubrun
Un très bon tout petit roman, aussi bien pour les lecteurs débutants que pour un bref moment de lecture.
Gabriel est en primaire. Gabriel doit déménager avec ses parents. Et comme toujours à cet âge-là, c'est très dur de quitter tout ce qu'on connait, et surtout les copains, pour partir à l'autre bout de la France, loin de son sud ensoleillé.
Il en perd la parole.
Quand la maîtresse propose en sujet de rédaction : "Quel métier voulez-vous faire plus tard ?" ça se complique encore, son ambition risquant d'être sujette à moquerie.
Mais ça va être aussi l'occasion de se faire des amis, chacun cultivant sa différence, loin des groupes "dominants" qui maltraitent et se moquent.
Et finalement ils vont oser affirmer leurs choix, de couleurs, de métiers.
Un très joli petit roman tout en finesse autour des stéréotypes de genre.
Avec un suspens qui donne envie, même aux tout petits lecteurs de continuer jusqu'au bout.
Quel est ce métier dont Gabriel rêve, mais dont il n'ose pas parler ?
Un livre très court mais avec une vraie fin, ce n'est pas toujours évident, c'est bien agréable.
Gabriel est en primaire. Gabriel doit déménager avec ses parents. Et comme toujours à cet âge-là, c'est très dur de quitter tout ce qu'on connait, et surtout les copains, pour partir à l'autre bout de la France, loin de son sud ensoleillé.
Il en perd la parole.
Quand la maîtresse propose en sujet de rédaction : "Quel métier voulez-vous faire plus tard ?" ça se complique encore, son ambition risquant d'être sujette à moquerie.
Mais ça va être aussi l'occasion de se faire des amis, chacun cultivant sa différence, loin des groupes "dominants" qui maltraitent et se moquent.
Et finalement ils vont oser affirmer leurs choix, de couleurs, de métiers.
Un très joli petit roman tout en finesse autour des stéréotypes de genre.
Avec un suspens qui donne envie, même aux tout petits lecteurs de continuer jusqu'au bout.
Quel est ce métier dont Gabriel rêve, mais dont il n'ose pas parler ?
Un livre très court mais avec une vraie fin, ce n'est pas toujours évident, c'est bien agréable.
mardi 5 juin 2018
De joie coulent mes larmes - Lena Walker
Un roman que j'ai dévoré en rien de temps, mais qui ne m'a pas totalement convaincue.
Je pense que c'est une lecture qui devrait plaire, des personnages bien campés, une trame intéressante, puisqu'on suit le personnage de Romy, qui se cherche, côté travail comme côté coeur.
Entre secrets de famille qui se dévoilent peu à peu, petite vie tranquille qui va soudain exploser, on suit son parcours de Saint Tropez à Paris, et même plus loin.
J'ai aimé la partie tropézienne, découvrir Saint-Tropez "de l’intérieur" est agréable (et puis quelques souvenirs personnels d'une époque très lointaine là-bas).
Je pense que c'est une lecture qui devrait plaire, des personnages bien campés, une trame intéressante, puisqu'on suit le personnage de Romy, qui se cherche, côté travail comme côté coeur.
Entre secrets de famille qui se dévoilent peu à peu, petite vie tranquille qui va soudain exploser, on suit son parcours de Saint Tropez à Paris, et même plus loin.
J'ai aimé la partie tropézienne, découvrir Saint-Tropez "de l’intérieur" est agréable (et puis quelques souvenirs personnels d'une époque très lointaine là-bas).
lundi 4 juin 2018
Panique au musée du Louvre (Hercule Carotte détective) Pascal Brissy
Un sympathique petit roman, peuplé uniquement d’animaux.
Une vraie première lecture, écrite en très gros caractères, avec autant d’illustrations que de textes, et un découpage en chapitres.
2 pages de jeux à la fin (pas des questions sur la compréhension, mais des jeux pour trouver les différences)
Une courte présentation des deux héros principaux sur le premier rabat :
Le lapin Hercule Carotte
Et son aide le renard Eusèbe Télégraf
Sinon, les deux rabats ne servent qu'à présenter les autres titres et les autres collections, ce que je trouve un peu dommage sur un livre destiné aux lecteurs vraiment débutants, c'est un peu compliqué pour eux.
L’histoire, très courte, nous permet une incursion dans le musée, et la découverte de quelques tableaux et peintres célèbres.
Les illustrations, détectives comme suspects, sont tout à fait craquantes.
Hélas, j'ai un regret au milieu de tout ça : la conclusion en forme de point d'interrogation.
Une vraie première lecture, écrite en très gros caractères, avec autant d’illustrations que de textes, et un découpage en chapitres.
2 pages de jeux à la fin (pas des questions sur la compréhension, mais des jeux pour trouver les différences)
Une courte présentation des deux héros principaux sur le premier rabat :
Le lapin Hercule Carotte
Et son aide le renard Eusèbe Télégraf
Sinon, les deux rabats ne servent qu'à présenter les autres titres et les autres collections, ce que je trouve un peu dommage sur un livre destiné aux lecteurs vraiment débutants, c'est un peu compliqué pour eux.
L’histoire, très courte, nous permet une incursion dans le musée, et la découverte de quelques tableaux et peintres célèbres.
Les illustrations, détectives comme suspects, sont tout à fait craquantes.
Hélas, j'ai un regret au milieu de tout ça : la conclusion en forme de point d'interrogation.
dimanche 3 juin 2018
Les vacances de Jane - Lucy Maud Montgomery
Une vraie récréation pour moi ce genre de roman. Je déguste ça comme un doux bonbon.
Comme dans le petit Lord Fauntleroy, ou la petite princesse, on plonge dans un autre monde où l'histoire commence tristement pour finir en beauté. Avec des enfants d'une époque révolue, de qui on exige une attitude qu'on ne connait plus, mais tellement pleins de qualités.
Bien sûr c'est totalement irréaliste, bien sûr on sait que ça finira bien, et c'est ce qui en fait la douceur.
Ça ne s'explique pas vraiment, je ne résiste pas à ce genre d’histoires !
Après Anne, la maison aux pignons verts, longue série un peu difficile à trouver en France, j'étais curieuse de découvrir un "one shot" du même auteur. Et je n'ai pas été déçue.
On y retrouve les superbes paysages et la belle ambiance de l'île du Prince Edouard, mais pas uniquement.
Jane vit à Toronto, avec une mère adorable mais totalement sous la coupe de la grand-mère, autoritaire avec tout le monde, et même méchante avec Jane, sans qu'elle comprenne trop pourquoi.
Comme dans le petit Lord Fauntleroy, ou la petite princesse, on plonge dans un autre monde où l'histoire commence tristement pour finir en beauté. Avec des enfants d'une époque révolue, de qui on exige une attitude qu'on ne connait plus, mais tellement pleins de qualités.
Bien sûr c'est totalement irréaliste, bien sûr on sait que ça finira bien, et c'est ce qui en fait la douceur.
Ça ne s'explique pas vraiment, je ne résiste pas à ce genre d’histoires !
Après Anne, la maison aux pignons verts, longue série un peu difficile à trouver en France, j'étais curieuse de découvrir un "one shot" du même auteur. Et je n'ai pas été déçue.
On y retrouve les superbes paysages et la belle ambiance de l'île du Prince Edouard, mais pas uniquement.
Jane vit à Toronto, avec une mère adorable mais totalement sous la coupe de la grand-mère, autoritaire avec tout le monde, et même méchante avec Jane, sans qu'elle comprenne trop pourquoi.
samedi 2 juin 2018
Scarlett mène l'enquête - Fleur Hitchcock
Encore un roman qui me laisse une impression mitigée.
J'ai besoin de personnages sympathiques, / intéressants / positifs pour accrocher.
La mère, qui sous prétexte de secret d'État laisse croire à sa fille que son père passait le plus clair de son temps en prison, génial pour se construire. Et qui ne voit jamais que sa fille a grand besoin d’aide ; aussi bien face à son institutrice qu'à Mme le Maire.
Scarlett qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez dans ce qu'elle entreprend, que ce soit sauver prétendument les manchots, ou tenter de s'en sortir face à des gens très dangereux, sans jamais en parler aux adultes qui l'entourent.
L'institutrice qui se permet sans cesse de rabaisser certains élèves de façon absolument éhontée, sans que personnes ne s'en inquiète.
Ellie, gentillette mais assez effacée.
Heureusement qu'il y a Derek, le policier intelligent et au grand coeur !
Tout le long du livre, j'ai eu envie de secouer Scarlett pour lui dire qu'il est urgent qu’elle signale aux adultes les personnes dangereuses !
Comme le volume suivant, il s'agit d'un mélange entre aventure, secret de famille, et course-poursuite avec des méchants.
Comme le volume suivant, j'ai aimé la dernière partie, un peu le début, mais me suis ennuyée entre les deux.
J'ai besoin de personnages sympathiques, / intéressants / positifs pour accrocher.
La mère, qui sous prétexte de secret d'État laisse croire à sa fille que son père passait le plus clair de son temps en prison, génial pour se construire. Et qui ne voit jamais que sa fille a grand besoin d’aide ; aussi bien face à son institutrice qu'à Mme le Maire.
Scarlett qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez dans ce qu'elle entreprend, que ce soit sauver prétendument les manchots, ou tenter de s'en sortir face à des gens très dangereux, sans jamais en parler aux adultes qui l'entourent.
L'institutrice qui se permet sans cesse de rabaisser certains élèves de façon absolument éhontée, sans que personnes ne s'en inquiète.
Ellie, gentillette mais assez effacée.
Heureusement qu'il y a Derek, le policier intelligent et au grand coeur !
Tout le long du livre, j'ai eu envie de secouer Scarlett pour lui dire qu'il est urgent qu’elle signale aux adultes les personnes dangereuses !
Comme le volume suivant, il s'agit d'un mélange entre aventure, secret de famille, et course-poursuite avec des méchants.
Comme le volume suivant, j'ai aimé la dernière partie, un peu le début, mais me suis ennuyée entre les deux.
vendredi 1 juin 2018
Gustave Eiffel et les âmes de fer - Flore Vesco
Quelle écriture extraordinaire !
Ce ne sera cependant pas un coup de coeur absolu comme De Cape et de mots, qui est plus centré sur le langage.
J'ai lu ce roman sitôt reçu, vite et avec plaisir, mais j'ai plus de mal à mettre par écrit mon commentaire.
Dès les premières pages, on se régale. Une introduction totalement inattendue. Suivie d'une énigme que le jeune Eiffel va devoir résoudre s'il veut décrocher ce travail qui lui permettrait de manger, voire de se loger.
Des jeux de mots, un langage exquis, la rencontre de "célébrités" qui ne le sont pas encore, Gustave Eiffel, Alfred Nobel, même Pasteur.
Un roman d'aventures très palpitant, et vraiment original.
Je n’ai pas lu Louis Pasteur contre les loups-garous (mais je compte bien le lire) et j'ai été surprise par ce roman, à la fois très scientifique, et très littéraire.
Toute la science débutante du milieu du 19e siècle, et cependant du fantastique aussi.
Mais quelques parties un peu complexes me semble-t-il. Puis vers la fin, des passages assez durs. (Je crains d'être plus sensible que les enfants !!)
De ce fait, je n'ai pas trop su à qui le conseiller. Je l'ai dévoré, mais j'hésite à le proposer aux enfants. Pour quels lecteurs ?
A la fin, un intéressant dossier, sur Gustave Eiffel, Alfred Nobel, la première Exposition universelle, et sur la fée Électricité.
D'autant plus intéressant qu'il a manifestement été rédigé non par des spécialistes, mais par l'autrice, avec autant d'humour que dans le roman.
Ce ne sera cependant pas un coup de coeur absolu comme De Cape et de mots, qui est plus centré sur le langage.
J'ai lu ce roman sitôt reçu, vite et avec plaisir, mais j'ai plus de mal à mettre par écrit mon commentaire.
Dès les premières pages, on se régale. Une introduction totalement inattendue. Suivie d'une énigme que le jeune Eiffel va devoir résoudre s'il veut décrocher ce travail qui lui permettrait de manger, voire de se loger.
Des jeux de mots, un langage exquis, la rencontre de "célébrités" qui ne le sont pas encore, Gustave Eiffel, Alfred Nobel, même Pasteur.
Un roman d'aventures très palpitant, et vraiment original.
Je n’ai pas lu Louis Pasteur contre les loups-garous (mais je compte bien le lire) et j'ai été surprise par ce roman, à la fois très scientifique, et très littéraire.
Toute la science débutante du milieu du 19e siècle, et cependant du fantastique aussi.
Mais quelques parties un peu complexes me semble-t-il. Puis vers la fin, des passages assez durs. (Je crains d'être plus sensible que les enfants !!)
De ce fait, je n'ai pas trop su à qui le conseiller. Je l'ai dévoré, mais j'hésite à le proposer aux enfants. Pour quels lecteurs ?
A la fin, un intéressant dossier, sur Gustave Eiffel, Alfred Nobel, la première Exposition universelle, et sur la fée Électricité.
D'autant plus intéressant qu'il a manifestement été rédigé non par des spécialistes, mais par l'autrice, avec autant d'humour que dans le roman.
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