Série : Commissaire Montalbano
Traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani
Titre original : Le Ali Della Sfinge
Editeur : Fleuve noir 2010 (2006 pour l'édition originale) ; 260 pages
Résumé Babelio
Lire une aventure du Commissaire Montalbano est toujours (pour moi du moins) l'assurance de passer un bon moment. Celle-ci ne déroge pas.
C'est policier certes, un vrai policier même, avec rebondissements, enquête, et toute la gamme des personnages indispensables, policiers du haut en bas de l'échelle, juge impatient, témoins, personnes qui ont toutes quelque chose à cacher.
Mais ce qui prime tout de même ici, c'est Montalbano lui-même. Au point de tenter tout le long de bâcler son enquête, pour essayer de rattraper son couple, et même de rater la conclusion de l'affaire pour ça !! On suit aussi les démêlés familiaux de son personnel !!
Un grand coup de chapeau au traducteur, qui fait des miracles avec un texte qui doit être un vrai casse-tête à traduire. D’autant plus que ses particularités (du texte, pas du traducteur !) sont un des grands plaisirs de cette lecture.
Bref, Montalbano, j'aime et j'en redemande !! (Mais j'ai lu aussi d'autres Camilleri, qui même sans le Commissaire m'ont bien fait rire).
Extraits :
Il jura. Les commissariats n'avaient pas d'essence, les tribunaux n'avaient pas de papier, les pitaux n'avaient pas de thermomètres, et, en attendant, au gouvernement moribond, ils pensaient au pont sur le détroit de Messine.
***
- Ah, dottori, dottori ! Y'a Mme Picarella !
- Au téléphone ?
- Mais qué téléphone ! Ici, elle est dottori ! Elle attend à vosseigneurie !
[...]
- J'y lui dis, dottori, j'y pensai tout d'y lui dire !
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