La fin par contre est très émouvante (pas juste le final, mais les derniers chapitres)
Il y est question d'accidents de voitures, donc c'est un peu difficile pour moi, même si c'est soit ancien soit assez léger.
Mais à part ça, je l'ai lu avec plaisir. D’autant plus que ça se passe aux U.S.A., entre Côte Est et Californie, et dans les vignobles.
Dès l'incipit, nous savons que Faith a été abandonnée en plein mariage, par celui avec qui elle était inséparable depuis toujours, le couple idéal. Sur l'insistance de son témoin qui l'a quasiment obligé à faire son coming out au moment de l'échange des consentements.
Plus fâchée avec le témoin qu'avec le fiancé, elle s'enfuit en Californie pour mettre de la distance avec un village où tous se croient obligés de lui rappeler sans cesse ce moment (en la plaignant, mais ...)
Trois ans plus tard, la voici de retour (provisoirement ?) dans sa famille de vignerons, au nord de l'État de New York, au bord des Finger Lakes.
Et en plus des rencontres familiales, amicales, ou plus romantiques, nous découvrons peu à peu le lourd secret qu’elle cache depuis son enfance.
Des personnages hauts en couleurs (sans oublier le chien !), de beaux décors, une écriture fluide et agréable, j'ai passé un bon moment de détente à Manningsport.
Je remercie l'éditeur et l'auteur pour l'avoir mis en ligne gracieusement en cette période de disette de lecture.
Il me reste à lire les tomes suivants ! (parus jusqu'au volume 5 il me semble, traduit en Français jusqu'au 4 pour le moment)
Si j'en crois les résumés, chaque tome est consacré à un personnage différent, que nous connaissons déjà.
Extraits :
en même temps, son chien semblait enclin à vouer une affection immédiate à tous les êtres de la création, tueurs en série compris.
***
Mais à Manningsport les occasions de rencontrer une personne célibataire étaient plutôt rares. Sauf si on assumait le fait de mettre le feu à une botte de foin pour faire venir l’ensemble des pompiers de la caserne — chose que Suzanne Minor n’avait pas hésité à faire la semaine précédente.
***
Blue Heron était aux Holland ce que Tara était à Scarlett O 'Hara. On était "d'ici", et cet "ici" vous définissait mieux que tout autre chose.
***
- L’amour, ce n’est pas qu’un bouquet de roses de temps en temps. C’est aussi tenir bon quand c’est difficile, quand on est en colère, quand on est fatigué.
***
Bientôt, peut-être même dans le courant de la semaine, son père donnerait le coup d’envoi des vendanges de glace en convoquant les troupes à 2 heures du matin, pile au moment où la température atteindrait moins huit degrés. Mais ce soir il ne faisait que moins six. Que moins six !
***
C’était ça, le drame, quand la mort survenait brutalement. Certaines questions restaient à jamais sans réponse.
Titre original : The Best Man (2013)
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Karine XARAGAI
Éditeur : Harper Collins poche 2017
1e traduction française : 2015
Version numérique : 6.99 €
Lu en numérique
Résumé Babelio
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