dimanche 30 octobre 2016

Dans son propre rôle - Fanny Chiarello

Editions de l'Olivier - 2015 - 236 pages
Résumé Babelio

Un beau roman sans doute, mais je n'ai pas accroché.
Probablement pas lu au bon moment, et de plus, lu par tous petits passages à la fois, ça ne facilite pas.



Je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages, qui m'ont laissée indifférente.
Tout le début, je me suis un peu forcée pour continuer. Quand les deux héroïnes se rencontrent, j'ai commencé à entrer un peu plus dans l'histoire, mais finalement je n'ai pas trop vu l'intérêt.
Ce que j'ai apprécié, c'est la découverte du monde des domestiques dans l'Angleterre juste après la 2nde guerre mondiale, un monde qui semble s'être arrêté des années auparavant, des règles de vie incroyables à imaginer à notre époque.
Mais ce n'est pas le sujet du livre, c'est juste ébauché.

Je n’aime pas rédiger une critique assez négative, sur un roman qui est manifestement plein de qualités et bien écrit. Mais, mauvais moment de lecture ou pas, je me suis ennuyée, aucun enthousiasme pour ce texte et pour ces filles.

Après ma lecture de Holden, mon frère, du même auteur, qui m'avait enthousiasmée, peut-être est-ce simplement la littérature adultes avec laquelle j'ai du mal !!


Extraits :

Il s'est présenté à l'infirmerie avec des douleurs abdominales. Il a été emporté par une péritonite. 
Fennella n'avait encore jamais entendu ce mot et elle imagina un brancard militaire chromé filant à travers la campagne anglaise pour le ramener chez eux. L'ultramoderne brancard des rails Péritonite.

***

A n'importe lequel de ces âges, Fennella aurait secoué une tête incrédule si on lui avait dit que plus tard, elle serait muette et bonne à tout faire dans un village sans bibliothèque. [C'est moi qui souligne !]

***

A Wannock Manor, si un domestique du bas se trouve sur la route du maître, il a pour consigne de se faire le plus petit possible ; autrefois il devait même, dit-on, se tourner versle mur pour que le maître ne voie pas son visage.

***

La solitude s'aménage, se peuple, fût-ce d'illusions tandis que le manque ne se comble pas.


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