Le premier, Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, m'avait enthousiasmée. Cette suite a peiné à m'accrocher.
Vie ordinaire de personnes riches, un second appartement avec vue sur la Seine, une maison à Deauville, des vacances dans le sud, des tenues de luxe, une bar Mitsva au Ritz et au Marriott. Et aussi, avortement (sans trop d'importance ?), cancer...
Que Roland Perez ait envie de s'épancher sur son amour et la disparition de sa femme, je le comprends. Que j'ai envie de le lire est autre chose.
Ce roman lui permet de faire son deuil, il est bien écrit et agréable à lire, à condition qu'on ne s'attende pas à un livre amusant.
J'ai trouvé intéressant de suivre les habitudes et rituels juifs, avec la jolie plume de l'auteur.
Mon commentaire n'est pas très positif, mais n'hésitez pas à lire ce roman pour vous faire votre opinion et me dire ce que vous en pensez. Je n'étais certainement pas dans de bonnes dispositions pour lire une histoire centrée sur la disparition de l'être aimé.
Extraits :
À l'occasion des repas de fêtes qui se succèdent à une cadence infernale dans le calendrier religieux, c'est une obligation non seulement morale mais surtout divine que de veiller à accueillir la personne qu'on croise à la synagogue la veille, la connaissance de passage à Paris ou l'ami d'ami qui se retrouve seul ce soir-là.
***
Je me rappelai ce que disent nos sages quand quelqu'un meurt : tant qu'on parle de la personne disparue, elle continue à vivre, parmi nous.
Éditeur : Les Escales - 26 octobre 2023 - 192 pages - 20.00 €
Lu en numérique via NetGalley que je remercie.
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