Anne Idoux-Thivet, un nom à retenir !
Je m'étais déjà régalée avec L'Atelier des souvenirs et pourtant, les histoires de maisons de retraite, vu mon âge, ça m'amuse rarement !
Celui-ci m'a aussi emportée sans que je le lâche.
Sans doute un peu moins feel good, mais original, assez inattendu, et plein de détails que j'ai eu plaisir à lire.
Entre enquête, secrets de famille, et road movie, entre Claudine Casserole et les Colombes amatrices de romances Colombine... des personnages sympathiques que l'on suit volontiers.
J'avais été attirée, en plus du nom de l'autrice, par le personnage d'Angélique, autiste. On sent que Anne Idoux-Thivet connait bien son sujet, et c'est émouvant de faire un bout de chemin avec cette jeune fille, qui a conscience de sa différence, qui essaie de vivre comme les autres malgré un handicap invisible mais qui rend différent.
Elle évoque à nouveau, juste discrètement ici, l'idée d'ateliers d'écriture dans les maisons de retraite. Un sujet qui doit aussi lui tenir à coeur.
L’histoire est originale, et on y rencontre des personnes assez atypiques.
J'ai tout aimé dans ce roman.
La littérature romanesque, qu'on se cache un peu pour aimer. La rencontre entre ces personnages qui n'auraient pas dû se retrouver en train de voyager ensemble. L’amour et l'amitié. La jeune Japonaise, et la mathématicienne, toutes deux fort différentes et si attachantes.
Les culbutos bien sûr. Mes enfants en avaient un, mais je me suis subitement souvenue que j'en ai eu un aussi dans mon enfance, qu'on appelait alors poussah en effet, même si ce n'était pas un magot.
Des lieux qui me parlent aussi : Arles, ville chère à mon coeur, Grenoble et Lyon Part-Dieu, et jusqu'au phare de Goury !
Et j'y ai découvert les Gömböc, dont j’ignorais tout.
Mais surtout, une histoire tendre et attachante, vraiment agréable à lire, que j'ai dévorée.
Je m'aperçois qu'en cinq mois, j'ai lu quatre romans récents avec Coeur dans le titre ! Une mode dans les parutions ? ou bien juste parce que j'ai grand besoin de douceur que ces livres m'attirent ?
Extraits :
Jean-Marc Poulain était, de son propre aveu, ce qu'il conviendrait d'appeler "un has been de la littérature". Cette expression à elle seule était un condensé de sa honte.
***
- Parce que je déteste les réseaux sociaux. Exactement comme toi les poupées, les clowns et les mensonges. Je les hais, je les abhorre, je les exècre.
- Oh ! Tu es le premier "Facebookphobe" que je rencontre.
Qui en parle ? Ramettes
Éditeur Michel Lafon
17/01/2019 - NOUVEAUTÉ
333 pages - 17.95 €
Résumé Babelio
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